► OOH LA LA PARIS.
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 GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.

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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyMer 29 Juin - 22:30

intrigue a écrit:
Tout avait été préparé longtemps à l'avance, cela faisait bientôt un mois que beaucoup d'étudiants étaient au courant de ce qui allait se passer ce fameux Jeudi 30 Juin 2011. Étant donné que c'était pendant un long week-end, ils devaient embarquer avec eux une tente, c'était à voir entre eux avec qui ils allaient bien pouvoir dormir. Ils ne devaient rien payer, juste de quoi boire et manger. Un peu de drogue pour ceux qui voulaient, beaucoup trop d'alcool et quelques bières pour les moins alcooliques ; cela promettait d'être une bonne soirée arrosée. Ils étaient plus d'une cinquantaine dans ce bois, tous à l'abri des regards, ils pouvaient donc entreprendre tout ce qu'ils désiraient sans être jugés par d'autres, puisqu'ils allaient être en fin de compte tous dans le même état. Ils étaient d'ailleurs tous venus en principe dans le but d'oublier leurs soucis quotidiens, ou simplement pour se bourrer la gueule par envie. Ils pouvaient très bien être des lycéens, des étudiants comme des adultes avec un emploi ; mais ils savaient très bien que dans ce lieu isolé, personne ne les surveillerait. Ils pourraient donc s'évader durant l'espace de quelques jours dans cette forêt. Feu de camp, tentes, alcool, marshmallow et chips ; voilà en quoi se résumait leur week-end, du moins c'est ce qu'ils croyaient bien évidemment. Au moment où les rires fusaient, que leurs têtes commençaient à tourner et leurs visions à devenir floues, plusieurs sonneries se firent entendre. Ce n'étaient pas quelques portables qui étaient en train de sonner, mais tous. Ils reçurent le même message : "Je veux te voir mort, sale être ingrat". Certains s'en fichaient et étaient persuadés que ceci était une simple blague foireuse, d'autres y croyaient vraiment et sont partis à travers la forêt. Ils n'auraient peut-être pas du. Des cris se propagèrent dans un des coins de la forêt et la peur prit finalement place au sein du camp. Qui se cache derrière cette préparation de cette fête, que leur est-il arrivé ? Ces gens-là, c'est bel et bien vous, et vous n'auriez jamais du partir de chez vous.

Lors de ce sujet, le PNJ va tenter de vous guider, n'essayez pas de le découvrir tout de suite, c'est lui qui vous fera signe s'il veut ou non que vous le découvriez (sinon c'est trop facile)
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyMer 29 Juin - 22:44

J'aurais du écouter Cerbère. Je le savais que j'aurais du écouter Cerbère. Pourquoi j'ai pas écouter Cerbère ? Soupire. Oh non la situation pourrait pas être pire, j'me trouvais être le seul « adulte » à 10 km à la ronde et devinez quoi ? Mais oui y'a un petit malin qui se la joue Souviens toi l'été dernier tu vas crever comme une grosse merde espèce de sale petit ado fêtard. Sauf que moi si y'a un type qui débarque en mode j'vous bute tous j'sais pas si j'vais pouvoir tenir la distance en ce qui concerne la course qui plus est c'est pas comme si j'étais à moitié shooté au whisky. Ah les français, les français, les français.. Un nid à emmerde ceux là. Ils regardent trop de film, c'est trop dramatique là, le message puis les cris. Dans 5 minutes y'en a un qui trouve une tête de cheval dans son sac de couchage. Ah les psychopathes ou les petits marrants on sait pas encore, au fond de moi je prie pour que se soit des petits abrutis parce que franchement si y'a un type qui se pointe avec une machette ou tout autre connerie du genre, je sais que j'aurais un comportement stupide que fera que je me ferais tuer dans les premiers. C'est génétique. Puis putain c'est bien ma veine quoi, en plus y'a Emma qui est là, j'dois protéger ma fille même si elle a pas la moindre idée que j'suis son géniteur et y'a Belle aussi... Cela dit Belle je sais qu'elle saura se débrouiller toute seule quoique elle doit être ivre de l'alcool aussi, j'en sais rien, bwarf au fond j'm'en fiche. Un nouveau cri retentis dans la forêt. Instinctivement j'vais me rapatrier du coté de Belle, non pas que j'me sente plus à sécurité à coté d'elle, bien au contraire, juste que dans ces cas là l'instinct grégaire prend le pas sur tout et vaut mieux rester proche de ces amis. Armé de ma lampe torche, j'vais me poser à coté d'elle, en posant mes fesses sur le sol je lui sors avec mon accent anglais « At last, on va pas mourir au pôle nord entouré de pingouins. J'espère qu'on a pas de fan de slasher ici sinon on est mal. » Mais non voyons, POURQUOI des gamins de 18/25 ans seraient fan de Slasher ? Ahah. On est tous mort.
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyMer 29 Juin - 23:12

Candice inspira. Expira. Tenta tant bien que mal de se calmer. Mais rien à faire. Elle sentait la panique monter en elle comme les bulles remonte à la surface d'un coca que l'on vient d'ouvrir et avec lequel on a joué au foot. Mais elle ne pouvait pas perdre son calme. C'était la dernière chose à faire. Certes, la situation était tendue. Mais dans ce genre de situation, le calme était encouragé. Et pourtant, la soirée avait si bien commencé. Cette petite fête rassemblant une cinquantaine d'étudiants parisiens était prévu depuis quelques semaines déjà, et elles n'avaient parlé que de ça avec Amélie, la dernière fois qu'elle s'étaient vu. Ils étaient arrivés quelques heures plus tôt, ravis, prêts à se défoncé allègrement à l'alcool et aux drogues. Pour la plupart. Elle n'avait bu qu'un verre de vodka-coca, et avait encore les idées à peu près clair. Assez claires en tout cas pour ne pas paniquer et ne pas s'évanouir comme une poule mouillée.
« Candice, ce n'est qu'une blague. Ce sms n'est qu'une blague. Tout ça, ce n'est qu'une blague. Alors arrête de paniquer. Tout de suite ! »
Haha. L'auto-persuasion. Depuis quand ça marche ? Elle n'en savait rien, mais pour elle, ce n'était même pas la peine. Elle regarda les gens autour d'elle. La plupart étaient complètement défoncés. Certains, comme elle, essayaient tant bien que mal de garder leur calme. D'autres s'en foutaient, pensant que c'était une blague. Elle sortit son portable à nouveau, regarda longuement le sms : Je veux te voir mort, sale être ingrat. Elle frissonna, rangea son portable. L'air c'était rafraichi, d'un seul coup. Mais était-ce son imagination qui lui jouait des tours ?
C'est alors qu'elle se frottait les mains pour tenter de se réchauffer, que les cris retentir. Persant, les cris. Elle se figea, les yeux emplis de terreur. Certains, dans le camps, crièrent en retour. D'autres sursautèrent. Elle se contenta de prendre la main de la personne à côté d'elle et de la serrer fort. Très fort. Elle pouvait paniquer, maintenant.

H.J : quelqu'un pour me serrer la main ? >.<
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyMer 29 Juin - 23:53

    Une ambiance de malade dans les bois. Nous sommes là, tremblant comme des madeleines à cause d'un sms merdique. "Je veux te voir mort, sale être ingrat". Qui va croire à des conneries pareilles ? Et puis, il a eu où ce numéro l'enfoiré qui a envoyé ça ? Moi, je suis assise tranquillement, dehors à me siroter ma petite vodka, préparer par mes soins dans mon thermos. Si ce n'est pas la classe ! Je m'étais déjà enfilé cinq verres, bien éméchée déjà. Ne voyant plus rien à plus de deux mètres. Mon brun ténébreux était là aussi, Comme une fleur, il s'assoit à mes côtés, on entend au loin quelques hurlements forts agréable. Une sensation étrange se produisit : j'eus un frisson. Pas de peur mais, d'excitement. Simba avait sa super lampe torche, bonjour la protection de malade. Ah bah bien-sûr ! On va s'en sortir avec une lampe torche, forcément ! Qui voudrait tuer quelqu'un avec une arme de destruction massive telle que la lampe torche ?! Cogitant, à moitié ivre, posant ma tête sur l'épaule de Sim'. Il commence à me lâcher sa panique en direct. "Pas de bol mon vieux, t'es mal tombé avec moi...J'adore ça l'horreur !" - Me relevant, d'un air fier. - "Moi, je suis heureuse de dire que j'aime ça, le sang, les cris et les cadavres ! D'ailleurs..." - Revenant dans la tente, j'en profite alors pour prendre avec un minimum de précaution mon appareil photo. "Immortalisons cet instant ! Nous allons enfin croiser le fer avec la "dite" Mort. On va voir qui est le plus fou d'entre nous ! Allez Sim' ! Magne-toi le derche ! On va prendre des clichés croustillants !" - Picotements, le stress monte petit à petit le long de la colonne vertébrale pour se glisser comme si de rien était dans votre cerveau. Il vous indique alors une chose : Vous commencer à avoir grave les boules de ce qu'il va se produire. Prenant Sim' par le bras. "Autant, c'est des alien ? Tient, regarde là-bas ! Y a quelqu'un !" - Courant comme une furie, j'illumine le sol avec mes flash pour me diriger - et par la même occasion - rendre aveugle pas mal de jeunes complètement saoul...
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyJeu 30 Juin - 11:55

Bon on pouvait dire que cela commençait bien. Enfin c'est une blague ou quoi.; Oui cela ne peut-être que ça. Pourquoi le prendre au sérieux. Quand on sait que cette soirée est bourré de jeune et que la moitié son des petits plaisantins. " Je veux te voir mort, sale être ingrat ". Qui s'amusait à ce genre de chose ? J'avais l'impression d'être dans la parodie d'un film d'horreur. C'était bien trop ridicule pour qu'on y croit. Personnellement pour m'effrayait il en fallait beaucoup plus. J'étais une mordue de film d'horreur et à suspense. Donc les imitations de " souviens toi l'été dernier.. " c'était très pitoyable .

J'étais assise par terre. A coté de moi une fille blonde et de l'autre mon petit ami. J'avais une bière à la main. Je pouvais boire plus mais je n'allais pas déjà être saoul. Je n'en voyais pas l’intérêt si c'était pour se réveiller avec une gueule de bois et ne plus rien se souvenir. Comme tout le monde je regardais aussi mon portable. Sur mon blackberry je lisais toujours ce message d'un minable pas capable de se montrer. En tout il avait réussit à faire son effet. Certaine personnes étaient mortes de peur. Je notais d'ailleurs la blonde que je ne connaissais pas à coté de moi. Elle avait l'air réellement pas tranquille. D'ailleurs lorsqu'elle attrapa ma main.. Je compris que ce message l'effrayait vraiment. Je n'étais pas le genre de dégager ma main. Je ne la connaissais pas mais après tout si elle avait besoin de réconfort pourquoi pas. Je lui souris en lui serrant la main. Histoire de la rassurer.

- T'inquiète, c'est un taré qui veut faire peur pour mettre de l'ambiance..

Je lui souris une fois encore. C'était totalement ça. Un taré qui voulait mettre une salle ambiance. La plupart des gens étaient bourrés.. Certain avaient peurs. On entendait d'autre crier dans les bois surement à cause du message. Personnellement j'avais envi de rire aux réactions de certains. Je bus une gorgée de ma bière. Bon et bien on l'attendait cet auteur de message soit disant effrayant. Je rangeais mon portable dans la poche de mon short. Il fallait ne plus y penser et s'amuser. C'est d'ailleurs en regardant la blonde qui me serrait la main que je pris cette décision.

- Au faite moi c'est Emma et toi ?

hs: chose faite Candice
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Tay Januário
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptySam 2 Juil - 8:53

Je ne sais même pas pourquoi j'ai décidé d'aller à cette fête dans ce foutu bois. Peut-être parce qu'au fond, ça me plaisait de pouvoir m'évader loin loin comme ça. Malheureusement, ce ne sera jamais assez loin, parce que ce n'est certainement pas la distance qui me fera oublier mes problèmes. Le mec qui est gentil avec tout le monde, il en a marre, tu vois. Seul, assis en face d'un feu de camp, une bière dans les mains, c'était le meilleur que la vie pouvait me donner présentement. Je ne pourrais pas vous dire le nombre de bière que j'ai bu, mais disons que la celle que j'avais dans les mains, elle n'était pas à moi, car j'avais rapidement terminé de boire les celles dans la caisse que j'avais acheté. Bref, valait mieux pas que je me lève puisque j'allais certainement tomber. Je regardais les gens autour de moi sans ni même sourire puisque l'alcool m'avait encore plus rendu dépressif de ce que je n'étais déjà. Je pris une énième gorgée puis je reçu un sms. Difficilement, je pris mon portable pour regarder le sms en question. « Je veux te voir mort, sale être ingrat. » Un large sourire s'était affiché sur mon visage. Ce mec ou cette fille venait de réussir à me faire sourire. Putain, il ou elle avait du talent pour réussir un tel exploit dans l'état dans lequel j'étais. Malgré ma difficulté à bouger normalement, je réussis à faire collaborer mes doigts pour oser répondre à son sms. « Bordel, mais vas-y, ne te gêne surtout pas, bébé. Fait-toi plaisir, ça va me faire plaisir, à moi aussi, ça tombe bien. xoxo, tu diras à ma femme que je l'aime, lol. C'est pas vrai, j'ai pas de femme, elles préfèrent tous mon frère, c'est comme ça. Mais bon, on se voit tout à l'heure, et au fait, tu vas me tuer avec quoi? Parce que j'ai une préférence pour la hache, souffrir, c'est mon truc. Enfin, c'est ce que les femmes croient puisque c'est ce qu'elle me font tous. Ça m'a fait plaisir de me confier à toi, dude. Tu m'en donneras des nouvelles, hein, ne m'oublie pas. Et apporte moi une autre bière avant de me décapiter. Thanks. Yann', avec tout mon amour. haha. » Je ne savais pas si ce sms était une blague ou non, la seule chose que je savais c'est que j'en avais absolument rien à foutre. Si c'était vrai, bah tant pis, j'allais mourir ce soir. Anyway, je suis destiné à mourir jeune, c'est le médecin qui l'a dit. Approximativement cinq ans, qu'il me reste. Autant bien en finir tout de suite, non? Je me mis à rire seul, c'était évident que j'étais totalement saoul, puis je me leva debout au risque de tomber. Je passa à deux doigts de tomber, comme de fait, mais je me ressaisis en levant ma bière dans les airs. « JE SUIS LÀ, MON POTE! QUAND EST-CE QUE T'ARRIVES AVEC TA HAAACHEEEE?! » Je me mis à rire comme un défoncé, même si c'est exactement ce que j'étais, puis je tomba par terre en me mettant à pleurer. Putain. Honte à moi. Ma bière me coulait dessus, c'était froid, puis je sentais la chaleur du feu de camp qui était vraiment proche de moi. Il y avait une fille blonde qui semblait vraiment paniquer. Je la regarda avec mon regard vitreux puis je me mis à pleurer davantage, tout en riant. « Ne t'inquiète pas, ma jolie, c'est moi qu'il va tuer en premier, et ça me fait plaisir. T'auras qu'à courir, pendant qu'il m'achève, et rend-moi un service. Ajoute Camille Océane Duchemin sur Facebook et dit-lui que je, Yannie Emery Langlois, suis amoureux d'elle et qu'elle aille se faire foutre, s'il te plait. » Je me trouvais quasiment drôle, alors je riais davantage, et les larmes coulaient sur mes joues juste à la pensée de cette Camille. Qu'elle aille se faire foutre. Alors, il arrivait, le maniaque avec la hache? Peut-être que ça n'allait pas être une hache, après tout. Je l'avoue. J'avais peut-être un tantinet peur.
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptySam 2 Juil - 12:22

Candice se tourna vers cette personne, à qui elle avait, sans le vouloir, pris la main. La fille, une jolie brunette qui devait avoir la vingtaine, lui souriait gentiment, compatissante. Candice rougit, gênée. Elle essayait de la rassurer, lui disant que ce n'étais qu'un taré stupide. Oui, mais et les cris, alors ? Était-ce d'autres essayant d'effrayer le groupe resté au camps, ou bien était-il vraiment arrivé quelque chose à ceux qui s'étaient éloignés ? Elle avait peur, et toutes ces questions sans réponses n'étaient pas pour la rassurer. La jeune fille rangea son portable, qu'elle avait sorti, comme beaucoup de monde, et lui dit son nom : Emma. Apparemment, elle souhaitait discuter. Ça lui allait. Candice lui lâcha tout de même la main. Il fallait qu'elle se ressaisisse.

« Moi, c'est Candice. Désolée, hein, je suis facilement impressionnable... Mais c'est gentil de ne pas m'avoir lâché la main. »

Impressionnable, ça elle l'était. Elle avait besoin de se calmer, mais elle ne savait pas trop quoi faire. Elle attrapa une bouteille de vodka qui trainait là, et en bu une gorgée. Elle ferma les yeux, laissant l'agréable brulure lui traverser tout le corps. Se bourrer la gueule maintenant n'était clairement pas une bonne idée, elle arrêta donc là. Mais elle se sentait déjà beaucoup mieux, beaucoup plus calme. Elle ouvrit les yeux et sursauta. Ce garçon, assis seul depuis toute à l'heure, buvant de la bière, s'était mis à crier. Puis il s'effondra par terre, recommença à crier et la regarda, le regard vitreux. Le pauvre était complètement torché. Il dit quelque chose, qu'elle n'entendit pas bien. Elle n'entendit que les mots "tuer... plaisir... Camille... Facebook... Yannie... Amoureux d'elle" Le reste était trop confus. Ses rires et ses pleurs redoublèrent d'intensité. Candice n'hésita pas une seconde. Elle s'agenouilla à ses côtés, et entoura les épaules du garçon de ses bras, dans un geste protecteur :

« Hey, calme-toi ok ? Personne ne va mourir ce soir, et surtout pas toi. Quand à cette Camille, je suis sûre que tout s'arrangera avec elle. Tu ne dois pas te mettre dans des états pareil. Je suis sûre que tu es un mec génial, et si cette fille n'est pas capable de s'en rendre compte, alors elle ne mérite pas que tu t'intéresse à elle. On doit se calmer, parce que sinon, ça va partir dans tout les sens, d'accord ? Alors respire un grand coup, et sèches tes larmes. Tu iras mieux après, tu verras. »

Elle essayait de le convaincre et de se convaincre en même temps. Paniquer ne menait à rien, et personne ne mourait cette nuit. En tout cas, pas aux Buttes Chaumont. Du moins, elle l'espérait. Et l'espoir fait vivre, pas vrai ?

H.J : merci Emma Razz
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptySam 2 Juil - 21:26

Franchement, j’sais même pas ce que je fichais là. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir à sa copine, ou pour la surveiller… Parce que oui, j’étais là avec Emma, et je la lâchais pas d’une semelle, j’vous assure ; elle était trop sujette à faire des bêtises, et du coup, fallait que je garde l’œil ouvert. Moi et les fêtes, c’était pas forcément une grande histoire d’amour. Ce genre de rendez-vous tournait toujours à l’excès, parce que la nature humaine ne savait pas s’arrêter quand il le fallait. Aussi quand alcool et drogues tournaient entre toutes les mains, on avait tôt fait d’être soul et destroy. Même si j’avais été dealer, la feuille, c’t’ait pas trop mon trip. Par contre, l’alcool… j’aurais jamais dit non. Du coup je buvais, et plutôt pas mal. Mais ici, personne n’irait me le reprocher ; c’était ça l’avantage majeur. Je savais bien que, à un moment ou un autre, je finirais mal, comme toujours, et on me retrouverait dans un coin en train de rentre tripes et boyaux, mais… c’était les petits aléas de la vie. Quand on avait reçu ce sms, j’m’étais d’abord dit que c’était un gros fail mode 2011, un peu comme celui de la mort du pape, mais bon, celui là, c’était juste une histoire de business. Que voulez-vous, de nos jours, les gens s’amusent comme ils peuvent. Sauf que tout le monde semblait flipper autour de moi. Faut dire que dans l’état désastreux où était la plupart d’entre nous, leur émotivité était chargée à bloc, et le tremblement d’une feuille pouvait en faire sursauter un tandis que le cri d’une chouette en faisait rire un autre. Vraiment, c’était le chaos ici. Mais jusqu’à ce qu’on reçoive tous ce sms, l’ambiance était bonne. Là, on étais tous minés, plus ou moins, et les réactions les plus bizarres étaient à venir. Moi, j’avais pas peur, parce que je n’avais jamais cru à ce genre d’histoires. Mais s’il y avait une chance que ce soit vrai, je préférais rester tout près d’Emma, de peur que le fou furieux qui s’amuse à tuer des gens s’en prenne à ma beauté. D’ailleurs, y avait une fille qui flippait à mort à côté de nous, et gentille de nature, ma copine lui prit la main en tentant de la rassurer. Je souriais en coin, un peu désolé pour cette femme qui prenait les choses trop à cœur, désolé qu’un nul ait gâché son et notre weekend. Je les regardais échanger leurs noms, un peu stoïque face à cette scène qui aurait pu être émouvante. Mais je ne m’en faisais pas pour si peu. Je me mis debout et m’appuyais contre un tronc d’arbre, le plus proche en fait, m’étant dit que s’il y avait tueur, il y avait danger, et s’il y avait danger, je devais être prêt à intervenir. En y réfléchissant bien, je crois que j’aurais pu sacrifier ma vie pour celle d’Emma, parce que de toute façon, ma vie n’avait pas grande importance. Je n’étais qu’un humain lambda parmi tant d’autres, paumé dans une forêt pour s’amuser le temps d’un weekend, un humain qui cachait sa peur évidente derrière un mur de fierté. J’étais un homme, un vrai, et je me devais d’être fort. Croisant mes bras sur ma poitrine dans un air de défi, je sondais les bois en me demandant qui pouvait bien croire à cette supercherie. Un homme criait à tue-tête, visiblement inconscient et défoncé. Mais peu m’importait, c’était pas mes oignons. Pour moi c’était Emma, et rien d’autre…
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyDim 3 Juil - 12:11



Je m'étais dis "vas-y Elisa, une petite fête dans les bois, ça te fera pas de mal. T'as pas arrêté de trimer avec la boutique et le mariage, tu as le droit de souffler un peu. Et puis Léandre n'est pas à Paris en ce moment. Vas-y, ça te rappelera les raves de ta jeunesse -même si t'es pas si vieille hein..." Si j'avais su.
Assise sur un tronc d'arbre devant un des nombreux feux allumés dans ce coin de la forêt, je m'étais autorisé quelques bières. Quelques voulant dire assez pour que je me sente vraiment très bien mais pas encore tout à fait pour que je commence une danse vaudou autour du feu -ce qui ne m'est bien sûr jamais arrivé... hum. Et il a fallut que ça nous tombe dessus. Un peu comme si le monde m'avait réservé une petite surprise pour mon retour dans le circuit festif. J'aurai préféré un gâteau. Mais je n'eu droit qu'à un sms. Comme tout le monde. « Je veux te voir mort, sale être ingrat. » Sympathique. Avant de continuer, je souhaiterai emettre une petite question : depuis quand y a-t-il du réseau dans ce putain de bois, bordel ?! Miracle de le vie je suppose. Ma toute première pensée fut que ce sms groupé me rappelait le premier épisode de Sherlock. Mon âme de geek réveillée par l'alcool je présume. Ma seconde pensée fut que je n'avais plus du tout envie de rester toute seule. Je dois avouer que je suis plutôt naïve comme fille. On me le dit. Et il se pourrait bien que pendant une fraction de seconde j'aie pu croire un tant soit peu à la véracité de ce message. Haha. Abandonnée par mon cher frère parti s'amuser avec les jeunes de son âge -dieu que je me sens vieille-, laissée pour compte sur un vieux tronc d'arbre rongé par les termites je ne me sentais pas au mieux de ma forme. Il parait que c'est normal quand on se fait menacer de mort. En même temps j'en avais encore jamais fait l'expérience. Je quittai donc à contrecoeur -ou pas- mon cher tronc et partis trouver quelque âme sympathique, susceptible de réconforter la petite chose fragile que j'étais. " aaaaaal by myyyself... " Oui, je chantais pour me donner du courage. Tout le monde le fait, je suis pas la seule hein. Je passai devant certains peureux qui tremblaient comme des shakers. Un autre feu de camp rassemblait tous les apprentis Horacio Caine de la région qui planchaient sur le mystère du meurtrier des fourrés -comme je l'ai moi même surnommé. Leurs hypothèses étaient toutes plus abracadabrantes les unes que les autres mais pour le coup, digne d'un épisode des expert à miami... Je ne voyais personne que je connaissais. J'avais un peu la trouille. Je fais plus dans les comédies romantique v'voyez ? Les films d'horreur c'est sur le canapé, blottie dans les bras de mon chéri. Le grandeur nature, très peu pour moi. « JE SUIS LÀ, MON POTE... » Couvrant ma chansonnette, une voix familière. J'avancai encore un peu. Une frêle silhouette se tenait debout, éclairée par les flammes. Si on peut appeler ça se tenir debout. Yannie. Je reconnus le petit frère de mon amour de meilleur ami. Le petit frère aussi était un amour. J'entendais sans écouter ce qu'il hurlait à la pauvre jeune fille en pleurs en face de lui. Je tanguai jusqu'à lui. « Yannie. Yannie je pense que tu es saoul mon chou. Et... mais pourquoi tu pleures? » Il ne m'avait pas vu arriver. Je le pris dans mes bras et entrepris de l'aider à se rasseoir. Il était trempé. De bière. Charmant. Bienveillante, je laissai faire la grande personne que j'étais et lui déposai mon pull sur les genoux. Damn, je ressemblais à une animatrice de colo. Stop. Pas de critique des animateurs. Rappelle toi Elisa. Pacôme.


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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyDim 3 Juil - 15:46



Abigaëlle était assise sur l'herbe, une bouteille d'alcool dans les mains alors qu'elle avait déjà beaucoup bu depuis que la soirée avait commencé. Si elle était ici, ce n'était pas pour le simple fait de venir prendre l'air au parc des buttes chaumont, c'était surtout parce qu'un week-end y avait été organisé. Au départ, elle avait hésité à venir, ne sachant pas qui y serait, s'il y aurait des personnes qu'elle connaissait, puis après réflexions, elle s'était décidée à venir, ça ne pouvait en aucun cas lui faire du mal, au contraire elle avait espéré qu'un se rendant ici elle pourrait pendant le temps de quelques jours se détendre, s'amuser, oublier son petit train de la vie quotidienne en quelque sorte et ça semblait plutôt réussi. Elle porta sa bouteille de vodka à sa bouche et en bu quelques gorgées avant de la poser par terre.

Elle fixa les flammes du feu devant elle, quand la sonnerie de son portable se fit entendre. Abigaëlle l'attrapa donc et aperçu sur son écran un nouveau message où il y avait écrit : "Je veux te voir mort, sale être ingrat". Abigaëlle tourna sa tête de gauche droite, pour voir si l'émetteur de ce message était près d'elle avant de laisser échapper un rire de sa bouche. Cela l'amusait, ce message l'amusait. C'était un humour spécial, c'est vrai envoyer à quelqu'un qu'on souhaite le voir mort, en fin de compte ce n'est peut-être pas si drôle que ça, pour elle en tout cas ça l'était. Elle se demandait s'il n'y avait qu'elle qui trouvait ça drôle, ou si d'autres étaient dans son cas. D'abord, si elle ne prenait pas ce message au sérieux c'était pour la simple et bonne raison qu'il y avait beaucoup de monde ce soir et il devait certainement avoir parmi nous un petit farceur, un blagueur qui s'amusait à envoyer un message collectif à tout le monde, dans l'espoir de créer quoi au juste ? La peur ? La panique ? L'amusement ? Le rire ? Pour elle, les deux dernières propositions étaient les plus adaptées, pour d'autres ce message avait sans aucun doute suscité la peur et la panique. La deuxième raison à savoir pourquoi elle ne prenait pas cela au sérieux, c'était parce qu'elle n'en avait aucunement envie. Abigaëlle était ici pour s'amuser, oublier ses soucis et non pour se prendre la tête avec un message stupide qu'apparemment tout le monde avait reçu.

Se levant, elle fixa encore quelques secondes le feu avant de partir rejoindre d'autres personnes qu'elle avait entendu parler. Ils n'étaient pas loin et Abigaëlle finit par les trouver, regroupés en groupe autour d'un autre feu de camp encore une fois. Avant de partir de son coin, elle avait pris une lampe torche pour ne pas risquer de se perdre, on ne sait jamais elle aurait pu tomber sur le tueur qui bien entendu l'aurait tuée et là, cela aurait été la catastrophe, encore faut-il qu'il y ait vraiment un tueur dans les parages, Abigaëlle restait sur sa position en tout cas, ce n'était qu'une blague, une blague foireuse. Elle avait fini par rejoindre le groupe et éteignit sa lampe torche, les flammes du feu et le feu en lui-même éclairait déjà bien. D'un coup elle se sentait bête de ne pas avoir apporté sa bouteille avec elle, comment elle allait faire maintenant sans de quoi boire ? Bien sûr, ce n'était pas la mort, mais quand même ça l'agaçait de ne pas l'avoir pris avec elle. La prochaine fois, elle fera plus attention, s'il y a une prochaine fois bien entendu.
Son regard se posa sur le petit groupe, elle essayait de voir leurs réactions. Pour certains, ils avaient l'air de prendre ça au sérieux et pour d'autres elle espérait qu'ils étaient comme elle, qu'ils trouvaient cette situation plutôt amusante. Abigaëlle connaissait certaines personnes ici, dont Emma et Gaethan. Il y avait d'autres personnes qu'elle devait connaître mais ils ne semblaient pas être présents.

« Quelqu'un aurait-il à boire ? » finit-elle par demander.

La jeune femme n'attendait pas spécialement une réponse, enfin peut-être que oui, mais sur le coup elle n'avait pas su quoi dire d'autre.
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyVen 8 Juil - 15:44

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"Promenons-nous dans les bois, Pendant que le loup n’y est pas."
Dans ces moments pareils, la seule chose que je désirais, c'était de voir les êtres que j'aimais le plus être en sécurité. Je n'avais pas perdu l'esprit, bien que l'alcool que j'avais bu lors de cette soirée soit-disant festive ne m'aidait guère, mais je me sentais comme drogué. Le mot était juste dans ce genre de situation. Je divaguais, j'étais comme sur un petit nuage. Bien évident, j'entendais les personnes autour de moi affolées, apeurées. Mais je ne réagissais pas. J'étais conscient que cela n'était guère une plaisanterie pourtant je ne bougeais pas. Alors que tout le monde fuyais vers les bois, le regard remplit de béatitude, je respirais l'air pur sans me poser aucune questions. Très sincèrement, au fond de moi la peur se ressentais. J'étais pathétique. Alors que j'avais qu'une hâte de bouger mon petit fessier de ce coin perdu, je fixais le feu intensément. Je me demandais qui avait-pu avoir l'idée d'envoyer ces messages inquiétants? Je m'imaginais déjà un Yéti sortit des bois, où un vampire du genre Dracula. Quoique cela puisse être, il était évident qu'il foutait les jetons à tout le monde. Je remerciais intérieurement l'alcool qui effaçait toutes marques de logique et de prudence en moi. Courage ou non, j'étais le seul encore présent près du feu. Il fallait bien que je me décida à bouger mon cul. Avec un miracle de la nature, je me décidais enfin à partir de ce lieu. Il faisait noir. C'était encore pire que dans les films d'horreur. Je me rappelais généralement que la première victime était une femme. Plus particulièrement une blonde à l'allure refaite et aux cris strident. Pour le moment, je n'entendais aucun sons. Du moins, avec ma vision floue, et encore ce putain alcool présent dans mes neurones j'étais paumé. Mais quelle idée avais-je eu de boire comme un trou! Que Dieu me pardonne en cet instant présent, mais je devais sans nulle doute, prendre mes jambes à mon coup et fuir. Mais non, moi je voulais jouer au dur. Spiderman, et Superman étaient des sacré rigolos à côté de moi. Ah! La vie réservait bien des surprises. J'avais oublié ma lampe de torche. Mais quel con! C'était de toute évidence une attitude d'abrutis. Heureusement que pendant l'acte sexuel, je n'oublias jamais mes capotes. Une comparaison assez peu convaincantes pour certains, mais se balader au milieu d'un bois sans torche la nuit, c'était comme se balader au milieu des MST pendant un rapport sexuel. Et ouais mon pote, j'étais sacrément philosophique! Je n'étais guère Socrate, ou encore Aristote, mais je m'étonnais moi même de ces pensées si réfléchies! Ah...Que j'étais con...Je finis par percuté un arbre. Sympathique. En plein visage, j'allais avoir un minois plus ou moins amoché demain. Si je sortais vivant d'ici.


Dernière édition par Pacôme-Léopold Verlaine le Mar 19 Juil - 16:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyMar 12 Juil - 16:58

Certains étaient totalement paniqués, d'autres en devenaient fous, et des gens ne faisaient que boire verre sur verre. Je savais que la soirée allait se dérouler ainsi, depuis le premier jour où j'avais posté les billets d'invitation dans les boîtes aux lettres de chacun. J'avais bien entendu pris le soin de ne pas inviter des personnes qui rendraient la fête embêtante, pratiquement que des fêtards étaient au rendez-vous. Rien que de les voir danser, parler, rire et faire des choses qu'ils n'auraient sans doute jamais fait en temps normal, m'amusais terriblement. Je les observai très discrètement que personne ne pouvait m'apercevoir, et de toute manière tous les étudiants qui sont restés au camp ne chercheront certainement pas à me chercher, soit ils en avaient que faire, soit ils étaient bien trop peureux pour traverser la forêt noire, ou soit ils étaient bien trop bourrés pour avoir saisi le message que je leur avais envoyé précédemment.

La scène qui se déroulait devant mes yeux me fit vraiment rire, mais je restai tout de même discret, je n'avais bien sûr aucune envie d'être trouvé, que la fête continue ! Yannie me répondit à mon message, alors que personne ne l'avait encore fait avant ça. Il était long, mais tout ce que je compris ce qu'il souhaitait avoir une bière, ce que je fis rapidement. J'avais également mon stock d'alcool, parce que lorsqu'il en manquait au sein du camp, j'en lançai sans que personne ne le remarque. Comme ça, ils buvaient infiniment. Bouteille en main, je pris la plus grande précaution dans le but d'envoyer cette dernière aux pieds du jeune tatoué. J'avais également glissé un papier sur lequel était écris au feutre rouge : « La voilà. Ne fais pas l'égoïste, partage avec Abigaëlle. » car celle-ci venait d'intervenir en demandant de l'alcool. Je voulais juste prouver que je voyais tout, entendais tout, et savais tout. Une fois la boisson transmise, je marchai un petit peu afin de me rendre au même endroit que Pacôme. Celui-ci allait s'enfuir et je ne pouvais le laisser partir comme ça, cela m'étais impossible. De ce fait, j’attrapai sans le moindre bruit un énorme bout de bois de façon à lui claquer en pleine tête. Il devait sans doute être assommé, du coup un petit message à sa sœur ne ferait pas de mal. Cette petite Elisa. « Poupée, j'ai bien failli tuer ton frère. Cherche le au lieu de consoler un petit être qui va mourir dans tous les cas. » Il s'agissait encore une fois de Yannie, que j'entendais pleurer même de là où j'étais. Il m'agaçait, cependant il se révélait être un grand comique. Pour l'instant, je laissai les autres tranquilles, mais ils n'allaient certainement plus l'être pour très longtemps.
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MessageSujet: Re: GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli.   GROUPE 1 ◈ Il court, il court le furet, le furet du bois joli. EmptyMer 27 Juil - 0:36



J'avais pris Yannie dans mes bras. Son pantalon commencait doucement à sêcher au détriment de mon pull qui s'imbibait peu à peu de bière à deux balles. Génial, une machine en rentrant à la maison, une ! Le pauvre Yann' pleurait. Je reserrai mon étreinte et déposai un baiser sur son front. Je me rappelai l'époque où un baiser sur le front de mon Pacô et un câlin suffisaient à réduire toutes ces peines d'enfant. Il était loin ce temps là. Yannie. Je l'ai presque vu grandir ce ptit gars. Ses tatouages, ses engueulades avec Grayson, ses peines de coeur, son entrée en medecine, les réconciliations fraternelles un peu aidées par des jeux débiles, les après-midi passées à se barbouiller le corps d'indélébile, à faire les cons... De bons moments. De bons souvenirs. On est un peu tous comme une grande famille. Yann' c'est un peu comme un deuxième petit frère... Mais reprenons. La nuit de l'horreur, où en étions nous. Près de trois quart d'heures après le premier sms, certains criaient encore à la mort. Forte de cette constatation je réussis à me faire rire moi-même -l'alcool aidant. Un bruit de verre qui roule. Miraculeuse apparition d'une énième bouteille de bière. Elles tombaient du ciel ou quoi ? Ou quoi, très certainement. Yannie la ramassa. Un bout de papier chiffonné était attaché à la bouteille. Je n'eu pas le temps de m'interresser plus en avant à cette trouvaille. Ma poche vibra. Je laissai donc Yannie, visiblement requinqué, à sa découverte et sortai mon portable. Cette fois le tueur des fourrés s'adressait directement à moi. J'avoue avoir encore une fois un peu -beaucoup- flippé en découvrant que ce taré semblait me connaitre personnellement. « Poupée, j'ai bien failli tuer ton frère. Cherche le au lieu de consoler un petit être qui va mourir dans tous les cas. » Peur, rage. Je lui aurais bien collé deux pains à ce foutu harceleur pour menacer Yannie. Mais la première partie de son message me fit l'effet d'une bombe. Comment ça il avait failli tuer mon frère ? Yannie s'occupait de sa bouteille et se dirigeait déjà vers une blonde dont je ne distinguais pas le visage. Parfait. J'entrepris donc, dans un état proche de l'Ohio, de retrouver la trace de mon frère que j'imaginais déjà gisant dans une immense flaque de sang, rendant son dernier soupir. Je pleurais. Je pleurais à chaudes larmes. Toute frivolité apportée par l'alcool avait disparu. Mon frère, mon Pacô, ma vie. Je courais éperduement entre les feux de camp, bousculant les gamines apeurées, insultant les fêtards insensibles. Enfin il apparut. Non loin de là où je l'avais laissé au début de la soirée. Il était étalé par terre. On aurait dit qu'il dormait. Il est beau quand il dort Pacôme. Mais il ne dormait pas. Evidemment pas. Il gisait à côté d'un bout de bois gros comme mon bras. Je tombai à genoux. « PACÔME ! Pacôme, réveille toi ! Pacôme fait pas le con, réveille toi. » Je le secouai. Rien. Pas une réaction. Lui qui a pourtant un sommeil si léger en temps normal. « Pacôme-Leopold Verlaine, je t'ordonne de te réveiller immédiatement !! » Désespérée. J'étais désespérée. Je jouais même l'autoritaire. Rôle qui m'allait très mal. Assise à côté de lui, je posai ma tête sur son torse, éreintée, espérant un miracle.

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