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 CÉLUBIS ✽ Un deux trois, je nous comptais sur nos doigts

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MessageSujet: CÉLUBIS ✽ Un deux trois, je nous comptais sur nos doigts   CÉLUBIS ✽ Un deux trois, je nous comptais sur nos doigts EmptyDim 13 Nov - 2:07


CÉLUBIS ✽ Un deux trois, je nous comptais sur nos doigts Tumblr_luk3ukSqUf1r5r1n0o1_500
Céleste de Romanus & Rubis d'Alauzier
I've said it once, I've said it twice, I've said it a thousand fucking times, That I'm okay, that I'm fine, That it's all just in my mind. But this has got the best of me And I can't seem to sleep, And it's not cause you're alone with me, It's cause you never leave.


Si une chose avait été sure ces dernières années, c'était bien que les personnes sur lesquelles nous pouvions compter était peu nombreuses. Même encore aujourd'hui, je pense qu'il n'y a que moi, moi et encore moi sur qui je peux compter. Cependant, il restera toujours ceux qui restent des exceptions. La raison de ce bouleversement dans mes propres principes est du à la terrible vérité de l'homme dans ses relations: il ne peut définitivement s'éloigner de la société, se contraignant à élargir son cercle d'amitié afin de pouvoir se sentir exister un minimum. Et c'est cette pulsion humaine à laquelle je resterai soumise, comme tout ceux dont l'esprit est sain.

Une fois par semaine, je me rendais au parc de Bagatelle afin d'admirer la nature florissante qui s'offrait aux yeux grands ouverts des touristes, et des habitués. J'avais beau passer du temps ici, je n'en demeurai pas moins sous le charme de cette poésie naturelle que seule la terre pouvait nous offrir, avec les soins de mon espèce. Les jambes croisées sur lesquelles reposait un calepin, j'essayais de m'inspirer de cette beauté afin de dessiner ou d'écrire, de créer. J'avais une véritable passion pour les arts en général, car cela me parlait, peut-être plus qu'à quiconque. Ma mère m'avait souvent dit que j'allais être touchée de plein fouet par cet amour des charmes artistiques, tant celui de mes parents était grand, et tant elle avait ce don si précieux de pouvoir ressentir rien qu'avec ces yeux. Un don que j'aurai souhaité avoir de tout coeur, mais que je ne pouvais pas envier de trop à ma pauvre mère. Cela faisait cinq minutes, peut-être quinze ou même un demi-heure, qu'en sais-je. Comme toujours, j'étais perdue dans le temps, mais bien consciente de ma localisation, fixe et presque imperturbable. Des pas s'accéléraient près de moi, et j'eus à peine tourner la tête que je reconnus la silhouette de ma voisine. Elle se dirigeait vers le banc où j'étais assise avec une aise qui m'était propre.

Je penchais alors la tête de côté, feignant un sourire pour le moins endormi. Mademoiselle essaie de garder la forme ou est-elle à la recherche de quelques kilos à perdre ? demandai-je avant d'agrémenter le tout d'un rire délicat, mesurée et bref. Entre nous, il n'y avait aucune méchanceté, quelques petits pics sympathiques qui n'avait pour but que de nous détendre. Céleste s'assit à mes côtés, la bonne humeur toujours au rendez-vous. Comment vas-tu en cette journée ? Pas trop occupée au moins ? Oui maman, non maman. J'aimais bien lui poser de bêtes interrogations, comme une mère fait quand sa fille ou son fils rentre de cours. Nous avions beau avoir pratiquement le même âge, et être amies, elle voyait en moi cette mère qu'elle a eu. Même si je ne lui ressemblais pas tant que cela niveau caractère, j'ai toujours su la conseiller et l'aider comme si elle était ma fille, et pour tout dire, j'avais toujours aimé cela. Je lui pris soudainement la main, et la frotta d'une des mienne. Un peu froid, mais cela nous fait du bien. Et puis, ce n'est pas comme si c'était inhabituel, tout comme mes venues ici. Je savais que je te croiserai. Ton frère m'a prévenu que tu aimais sortir en ce moment.

Peu d'expressions filtraient mon visage, mais bien que j'aimais être comprise, ne dévoiler que peu de sentiments forts et violents comme beaucoup, sauf à quelques exceptions dans le rire, me donnait une allure de poupée. Bien que je sois blonde, plutôt mince et de taille moyenne, les yeux d'un bleu-vert attirant, j'avais les attraits d'une poupée à placer au dessus d'une étagère, et s'imaginer bouger une fois la nuit tombée. Puis, par pur soucis de réflexion, je finis par sourire tendrement. La petite dévergondée avait l'habitude que je sois plus naturelle avec elle, car au travail, je laissais peu de place aux sentiments. Donner son avis, diriger, recadrer en étant ni tendre, ni sadique, c'était toute une épreuve, et c'était à se demander pourquoi je n'avais pas voulu être actrice. Peut-être diriger ses pauvres âmes semblait plus excitant. Moi et ce besoin de diriger, un véritable problème et en même temps, une véritable force. Ce sont des personnalités comme la mienne qui se retrouvent mystérieusement attirés par celles comme possède Céleste. Ce n'était pas si étrange au final, car après tout, je ne pourrai supporter quelqu'un d'aussi "inconnue". Je m'effraie par moment.

Inutile de dire non à ce que je vais te dire mais toi et moi, on va sortir, et pas n'importe où hein ! On va danser comme des allumeuses et on va aimer ça. Les plans organisées mais en même temps jouant sur les imprévus me connaissent à merveille. Après tout, j'adorai organiser l'aller mais je laissais le destin se charger du retour. Céleste, et même son frère, m'avaient vu à l'oeuvre, me tirant toujours des situations auxquels ils avaient pu participer. Et ne t'inquiète pas, si un gueux vient te déranger, un clin d'oeil et j'accours. Ou comme la dernière fois, on fait bouger ton frère pour qu'il joue ton copain. Pinçant ma lèvre avec une fausse attitude désuet, je lui fis comprendre que derrière cette envie de sortir se cachait un plan pour se redécouvrir. Nous n'avions pas pu sortir elle et moi depuis des mois à cause de la charge de travail qui nous tombait dessus, et bien que nous avions le temps de nous amuser par moment, la fatigue prenait le relaie. Sauf que cette fois, c'était possible. Ou plutôt, tout était possible.

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