Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
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Sujet: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 18:31
Charles Alexandre FOREST
« fiche technique »
▪ Date de naissance : 20/12/1991 ▪ Ville natale : Paris, France ▪ Surnom : Charlie ▪ Emploi : Étudiant en fac de lettres. Travaille également dans la rubrique "cinéma" d'un petit journal local pour financer ses études. ▪ Statut : Célibataire ▪ Groupe : L'hymne à l'amour ▪ Avatar : Nico Tortorella
▪ Pseudo : Spleen ▪ Note du forum : 19/20 ♥ ▪ Validation : OKEY PAR .O'WEE
« il était une fois... Moi »
I ~ family portrait
"C'est au cours d'un jour de décembre que naquit Charles. Un jour de décembre, un peu froid, un peu moche, un peu gris, avec de la neige fondue un peu partout dans Paris -foutue déneigeuse. Un jour comme les autres, pour le parisien lambda, un jour où on achevait ses achats de Noël, où on faisait du feu dans les cheminées, un jour de fin d'année normal, en somme. Mais un jour plutôt important pour la famille Forest. En effet, ça n'est pas rien de devenir parent pour la première fois ! Le couple avait d'ailleurs absolument tout préparé pour que leur enfant s'épanouisse de la meilleur façon qui puisse ; au sein de leur grande maison dans le Huitième Arrondissement, Boulevard Malesherbes, le couple avait aménagé une pièce presque plus grosse encore que leur salon spécialement réservée au petit Charles, dans laquelle ils s'étaient complu, pendant neuf mois, à ajouter des tas et tas d'objets, allant du berceau à la petite peluche au dessus de la commode et aux livres sur l'étagère. Bref, personne n'aurait pu rêver mieux pour l'accueil d'un enfant en ce bas monde. Mais pour le moment, il était difficile de l'accueillir dans son nouveau foyer ; il n'était pas encore sorti du premier. C'était là que son Papa, toujours très pris par son boulot, avait décidé de braver l'interdiction formelle de son patron pour aller assister à l’accouchement de sa femme, et ladite femme avait même arraché à sa tyrannique supérieure un jour de repos pour compenser le congé maternité que l'on ne lui avait jamais accordé. Tout ça pour lui, Charles Forest, et blablabla." Oh, cette histoire, il la connaissait bien, très bien, ses parents n'avaient eu de cesse de lui conter depuis sa tendre enfance. Ses parents, Charles, il les croyait, mais il avait quand même quelques sérieux doutes sur la fin de l'histoire ; son Papa ne travaillait pour personne, il était à son propre compte depuis des années. Et sa Maman, si personne ne lui avait accordé de congé, elle aurait été porter plainte ou un truc comme ça, ben oui, ses parents, c'était pas le genre de personnes à se laisser exploiter. Par contre, ils aimaient bien en rajouter. Et, Charles avait beau être petit, il était pas dupe non plus. Le garçon, alors âgé de six ans, était parvenu à cette conclusion ; ses géniteurs avaient inventé cette fin d'histoire abracadabrante pour le rendre encore plus fier d'eux. Mais il avait pas besoin de ça, lui, il aimait ses parents sans qu'ils aient été exploités, sans qu'ils aient été des héros ou quoi que ce soit. Ses parents, il étaient bien comme ils étaient. Son Papa, lui, il était réalisateur. Il faisait des films, et toute la journée, il s'amusait à créer de nouveaux scénarios, ils dessinait tout ce qui attirait un minimum son attention dans son carnet de croquis, et inventait toutes sortes de choses à toute heure du jour et de la nuit. Des fois, à peine levé, il empoignait un stylo et notait son rêve dans son carnet, hop, avant même de prendre une douche ou de manger un morceau. Il racontait des tonnes et des tonnes d'histoires à qui voulait l'entendre, et avait déjà publié deux romans. Il faisait quelques films de temps en temps, dont la plupart était relativement connus du grand public de l'Hexagone. C'était pas des chefs-d’œuvre, comme il le disait lui-même, mais ils avaient ce côté... Typiquement français. C'était pas non plus un réalisateur super connu, personne ne le reconnaissait dans la rue (à moins d'être vraiment fan), il n'avait jamais remporté un Oscar et n'avait jamais était nominé pour le Festival de Cannes, mais il aimait cette situation, et, en plus, ça payait bien, très bien. La Maman de Charles, elle, était une artiste peintre ; elle peignait et dessinait depuis toute petite, et s'était donc tout naturellement orientée passé le bac sur Paris, en vue de rejoindre l’École des Beaux Arts, ou elle passa des années qui, selon elle, "furent les plus belles de sa vie avant l'arrivée de Charles". Elle passait sa vie dans l'atelier que l'on avait aménagé spécialement pour elle dans la grande maison parisienne, sous les toits. Elle disait que la vue de Paris que l'on avait du velux du troisième étage l'inspirait, et nombreux furent les tableaux qu'elle peignit sur la Ville. Son temps, elle le divisait très habillement en trois parties ; à l'inverse de son mari, elle avait des horaires stables et suivait un planning qu'elle s'imposait quotidiennement à la lettre ; le matin, elle peignait et se consacrait à son univers à elle. L'après-midi, elle allait travailler à la Galerie d'Art dans laquelle elle exerçait son boulot avec un amour presque maternel depuis déjà trois ans, Galerie qu'elle s'efforçait d'embellir de jour en jour, Galerie qu'elle rendait attractive et qui avait ses fortunés habitués, Galerie qu'elle espérait bien récupérer et en devenir la gérante une fois sa patronne partie en retraite. Elle y exposait même quelques œuvres à elle. Et puis, le reste du temps, elle se consacrait à sa famille, et uniquement à sa famille. A son fils Charles, surtout, qu'elle aimait plus encore que sa fameuse Galerie.
II ~ leave out all the rest
Charles avait songé à toutes ces choses là, sa venue au monde, sa famille, en regardant par la fenêtre. Il neigeait, et, la neige, ça lui rappelait tout le temps ça. Et puis, il ne pouvait pas spécialement penser à d'autres êtres humains que ceux de sa famille ; il n'en connaissait pas d'autres. Rien qu'une petite fille de son âge, sa voisine. Personne d'autre. Mais non, il ne se faisait pas séquestrer ! Ses parents, sur-protecteurs, lui faisaient prendre des cours particuliers (tu imagines s'il ne s'intègre pas aux autres enfants ? Tu imagines s'il commence à avoir de mauvaises fréquentations ?) ; chaque jour, un professeur venait au Boulevard Malesherbes lui enseigner les bases de la langue français et les celles des mathématiques. Charles n'avait jamais posé un pied dans une école, et se demandait d'ailleurs fichtrement bien à quoi cela pouvait-il bien ressembler. Non par pour connaître d'autres gamins de son âge, non, par simple curiosité. Le garçon était comme ça, d'une curiosité très accrue pour son jeune âge. Il se posait sans cesse des tas et tas de questions, donnant bien du fil à retordre à ses parents qui ne savaient pas toujours y répondre. Cette curiosité se voyait sans cesse ravivée par les multiples musées et autres endroits culturels que ses géniteurs l’emmenaient régulièrement visiter, ravivée, certes, mais jamais satisfaite. Cependant, en ce même jour de décembre, le couple pensait avoir trouvé, selon lui, le moyen de combler leur fils de ses interrogations. Tandis que Charles regardait par la fenêtre du salon la neige tomber, ses parents vinrent le voir, et lui dirent, comme s'il s'agissait de la chose la plus normale du monde : - Charles ? Papa et moi, on a quelque chose à te dire... Pour ton anniversaire... On va faire le tour du monde ! - Voilà ! Avec Maman, on s'est dit que tu aimerais bien. On y a bien réfléchi... Et nous avons prit cette décision. Ça nous fera du bien, une petite sortie de ce genre en famille... - On restera plus ou moins longtemps dans certaines régions, on verra. On improvisera sur place, on ira dans des hôtels, ou, même, si on tombe sur un coup de coeur, on verra pour acheter ! - Pour tes cours, ne t'en fais pas, on passe par la correspondance, maintenant. Ca sera un peu plus difficile, mais avec l'habitude, ça devrait être faisable. -Tu sais, on va pouvoir aller voir plein de choses... Les Merveilles du Monde, tous les monuments que tu voudras, les pays qui te font rêver... Ce sera chouette ! - Alors, tu es content ? Le garçon avait ouvert et fermé la bouche plusieurs fois de suite, comme s'il avait envie de dire quelque chose mais qu'aucun son n'était parvenu à franchir ses lèvres. Bien sûr qu'il était content. C'était la question la plus stupide du monde. Proposer à un enfant comme Charles de faire le tour du monde, c'était un peu comme si vous offriez un très gros bifteck à un chien n'ayant pas mangé depuis des jours ; ça ne se refuse pas. Et hop, le lendemain, tout le monde sautait déjà dans un avion avec des tonnes et des tonnes de bagages. Les Forest avaient confié leur maison à leurs voisins, ceux qu'ils connaissaient bien, ceux qui avaient une fille du même âge que Charles, pour arroser les plantes, nourrir le chat et ouvrir à la femme de ménage. Dans la maison, il ne restait plus que les meubles et quelques papiers importants ; des vêtements, des toiles, des dessins, des livres, des peintures, des crayons, en revanche, il ne restait rien du tout, la famille ayant prit absolument toutes les précautions nécessaires pour lutter contre l'ennui et continuer à se cultiver toujours plus, parce que c'était pas parce qu'ils voyageaient qu'ils allaient délaisser complètement toutes leurs activités enrichissantes. Il avait été convenu que le père de Charles allait prendre sa caméra, et filmerait tout ce qu'il y avait à voir d’intéressant en vue de faire plus tard un documentaire très complet abordant plus ou moins toutes les facettes du monde entier, allant des différentes cultures des pays d'un bout à l'autre du Globe à la splendeur des paysages du monde, en passant par une petite critique écologique et sociale. La mère du garçon, elle, allait tout simplement continuer à faire des toiles dès qu'elle en aurait l'occasion, et les vendrait, afin de ne pas trop faire baisser le capital économique de la famille. Oh, bien sûr, pour ce qui était question d'argent, les Forest avaient largement les moyens de se payer à peu près tout ce qu'ils désiraient, mais bon, c'était pas une raison pour tout claquer sans rien faire rentrer des les caisses. Enfin. C'était donc dans un état d'esprit de parfaite confiance en eux-même, avec une envie de tout voir et de tout savoir, avec cette volonté de découvrir toujours plus de choses que les Forest avaient décollé pour leur première destination : la Norvège.
III ~ travel the world
La Norvège, ça avait été beau. Tellement beau que les Forest y avaient habité pendant deux ans et demi, soit largement le temps d'apprendre à parler aisément la langue locale. Si, au départ, ils n'avaient prévu de faire qu'une escale là-haut d'un mois ou deux, la famille était littéralement tombée amoureuse du pays et y été restée beaucoup plus longtemps que prévu (ils y avaient même acheté une petite maison de campagne). Puis, ce fût au tour des autres pays scandinaves de recevoir les Forest, la Suède, et la Finlande, pendant un laps de temps tout de même plus court, deux mois pour chaque. Ensuite, lassés de la neige et du froid, ce fût au reste de l'Europe d'accueillir en son sein la famille ; Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, tout, absolument tout y passa. Rapidement, d'ailleurs, les Forest ne souhaitant pas vraiment se sédentariser trop près de leur pays d'origine, exception faite pour Berlin dans laquelle ils habitèrent une bonne année (capitale artistique et culturelle européenne oblige !). C'est donc pour cela qu'ils passèrent rapidement, enfin, tout est relatif, au bout de cinq ans, au continent asiatique. Charles avait donc dix ans lorsqu'il posa le pied en Chine. Tout était alors différent de ce qu'il avait pu connaître. L'architecture, les gens, les habitudes, la cuisine... Différent, d'accord, mais vraiment passionnant. Il fallait le voir au moins une fois dans sa vie. Et il y avait tant de choses à visiter ! Tant de choses à découvrir ! Charles s'y plu tellement qu'ils restèrent, une fois de plus, relativement longtemps ; six mois, au terme desquels ils visitèrent la Mongolie, le Japon, l'Inde, toutes les petites îles de l'Océan Indien, et même l'Océanie. Puis en un an, ils visitèrent l'Afrique et l'Amérique du Sud avant de poser les pieds aux États-Unis, puis au Canada. Le Canada, c'était la destination finale. Le couple s'était naturellement mit d'accord sur ce point : le Canada, ça serait un peu la zone dans laquelle on se pose, fatigué d'avoir tant voyagé. Une sorte de... Perchoir. Une zone tranquille de répit, où tout le monde allait pouvoir se remettre des déménagements incessants. Arrivé dans l'Ontario à l'âge de quinze ans, c'est à Toronto que Charles alla même fréquenter sa première école -son premier lycée, en fait, voulant arrêter les cours par correspondance. En réalité, le jeune homme n'avait jamais été aussi épanoui de toute sa vie ; oh, bien sûr, il n'aurait même pas échangé ses voyages pour tout l'or du monde, mais le fait de vivre, de façon sédentaire, comme n'importe quelle personne de son âge "normale" lui plaisait bien. Pour une fois dans sa vie, il avait des amis qu'il n'avait pas peur de perdre dans quelques mois, il pouvait s'attacher à des gens, et, même si les premiers mois dans son lycée furent assez difficiles (imaginez quelqu'un n'ayant jamais eu à faire à personne se retrouver dans un lieu d'apprentissage collectif...), Charles y trouva néanmoins son compte. C'est également pendant cette période que le garçon put se sociabiliser, et connaître les rudiments de la vie en société. Ayant toujours vécu plus ou moins seul avec ses parents, l'afflux massif de personnes lui tournant autour développa chez lui un autre trait de caractère encore bien présent ; sa timidité. Oui, Charles était d'une timidité maladive avec quiconque lui adressait la parole, ce qui ne l'empêcha pas néanmoins de connaître quelques amourettes d'adolescent et d'avoir quelques bons amis sur lesquelles il savait qu'il pouvait compter. Bref, c'était la vie rêvée. Mais, alors qu'il eut finit le lycée avec brillo, Charles s’aperçut d'un problème qui venait tous les jours voiler son beau ciel bleu ; Paris, ça lui manquait. Enfin... D'accord, il n'avait vécu que six ans dans cette ville, mais... Mais, il avait envie de tout revoir. Le Boulevard Malesherbes, sa grande maison, l'atelier de sa Maman, son jardin, la petite fille des voisins, tout, tout ça, sans exception. La France, partout où il était allé, les gens la percevaient comme le symbole de la mode, du chic, et de la bouffe. Il savait qu'il était issu de ce milieu, alors il voulut tout simplement y retourner. - Papa, Maman... Je veux retourner à Paris. Si les deux parents n'étaient pas du genre à céder aux quelques rares caprices de leur fils, ils comprirent vite que cela n'avait rien d'un caprice. Et hop, nouvel avion.
IV ~ fly away
Dix-huit ans. Dix-huit ans, deux parents, un tour du monde accompli, quelques langues étrangères parlées couramment, voilà à quoi se résumait la vie de Charles, qui, on peut le dire, n'est déjà pas rien. Douze ans que les Forest n'avaient pas posé le pied en France. Douze ans, et les yeux du jeune homme qui pétillent lorsque se déroule sous lui le paysage français à travers le hublot de l'avion. Douze ans, un brin de nostalgie, et l'avion qui se pose sur le sol de l'Hexagone. Et le Boulevard Malesherbes ? Toujours le même, douze ans après. Des commerces ont fermé, d'autres ont ouvert, mais, parmi les gens qui sont au parc, on reconnaît quelques têtes. Les voisins sont partis, plus de trace de la petite fille, le chat est mort, le jardin part en friche. On retrouve la clef sous le paillasson que les anciens anciens voisins ont mis là pour que la femme de ménage (qui a changé) puisse les trouver après leur départ. Le crépit de la maison commence à s'abîmer par endroits. A l'intérieur, on retrouve la même habitation que l'on a laissée douze ans plus tôt. Les mêmes meubles, les mêmes tapis, les mêmes bricoles. Au mur, les photos datent de plus en plus. En fait, au sein du quartier, au sein du Boulevard, tout à changé. Les gens, les boutiques, les façades, les arbres... Mais, finalement, atmosphère reste la même. Paris. Paris, et la famille qui se met à pleurer en pénétrant dans la maison. La Galerie a fermé. Le nom Forest devient inconnu au cinéma français. Le monde a continué à tourner, à Paris, même sans les Forest. Personne ne les a attendu, et tout est bon à refaire, à reconstruire, mais, malgré tout, ça fait du bien. Home, Sweet Home, comme ils disent tous.
Deux ans après
Plus d'un an avait été nécessaire à la famille pour se refaire au climat parisien. C'était comme si, depuis qu'ils avaient entamé leur grand voyage, ils avaient tout oublié de Paris. Comme s'ils ne s'étaient plus qu'attachés à l’éphémère des destinations. Comme si le dépaysement n'était plus là. Mais pourtant, on s'y sentait bien. On était frustrés que le tour du monde ait pris fin, cependant, on avait jamais été si content. C'était la fin du voyage, il fallait bien se faire une raison. La Maman de Charles avait été vraiment triste d'apprendre la fermeture de la Galerie, qui n'avait pas survécu à la crise économique après le décès de sa gérante. A la place, elle avait été remplacée par une vulgaire supérette. La Maman du jeune homme avait mit du temps à s'en remettre, c'était évident. Puis, parce que la pensée de savoir sa Galerie fermée était trop douloureuse, elle avait prit son courage à deux mains, et en avait ouvert une autre à la place d'un vieil entrepôt désaffecté, plus grande, plus spacieuse, plus à son image. Elle y exposa tous ses tableaux de voyage (et Dieu seul sait combien il y en avait...!), et fit de sa nouvelle Galerie un lieu très fréquenté au Boulevard par tous les amateurs d'art. Le Papa de Charles, quand a lui, sorti un nouveau film. Il avait accumulé pendant le voyage tellement de mètres de pellicule que le documentaire qu'il fit lui sembla simple, évident, naturel. Ce documentaire fut même assez bien reçu par la critique, ce qui le remplit d'une joie sans bornes. Ben oui, c'était ça, Paris, après tout. Leur vie reprenait son cours, doucement, sans forcer. Et Charles ? Charles, il dût se trouver des études. N'ayant jamais trop songé à ce qu'il voulait faire étant adulte, c'est tout naturellement qu'il se dirigea vers la littérature ; après tout, depuis tout petit, il lisait plus que raison, et son tour du monde lui fit apprendre sans qu'il l'eut désiré particulièrement plusieurs langues. Alors la littérature, c'était son truc. Et, comme chaque étudiant qui se respecte, il dût quitter le nid familial pour s'installer dans son chez-lui. Ses parents, généreux comme ils l'étaient, lui payèrent un très grand appartement (trop grand, selon Charles, pour une seule personne) dans l'Avenue du Breuteil. Ils lui proposèrent même de lui payer toutes ses factures tous les mois (ayant largement les moyens), cependant, le jeune homme refusa. Il ne pouvait pas vivre éternellement au crochet de ses géniteurs, et, pour subvenir à ses besoins, trouva un emploi en tant que critique cinématographique pour un petit journal parisien (le fait de s'appeler Forest l'ayant tout de même bien aidé à décrocher un tel poste). Sa faculté lui plaisait, son travail payait convenablement et n'était pas trop exigeant, c'était... Parfait. En fait, Paris, Charles y était attaché plus qu'il ne l'aurait admit.
Dernière édition par Charles A. Forest le Dim 25 Sep - 18:47, édité 9 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 19:27
Bienvenuuuue ♥
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 20:03
Bienvenue parmi nous ♥
Bonne chance pour ta fiche ♥
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 20:07
NICO Bienvenue sur le forum & bonne chance pour ta fiche :)
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 20:20
Bienvenue à Paris
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 20:23
bienvenue ♥ j'adore ton prénom et ton avatar = reserve moi un beau lien (a)
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 21:39
Oh le beau Nico ! Très bon choix et très mignon petit titre ! Bienvenue parmi nous ! !
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 22:13
Hop hop hop Bienvenue sur le forum petit être \o/ Good luck pour ta fiche (:
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 18 Sep - 22:51
Bienvenue parmi nous :)
Bonne chance pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Lun 19 Sep - 9:10
Bienvenue à toi
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Lun 19 Sep - 16:20
-S'incruste à nouveau-
GOSH je viens de voir que tu es le scénario de Yannou ♥ J'ai hâte de lire vos rp's les gars ♥
-Sors pour ne plus revenir-
Tay Januário administrateur
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Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Lun 19 Sep - 19:56
C'est qu'il est trop sexy sur le giiiif. :O
C'est que je t'aime encore plus avec la phrase de Forest Gump dans ton titre. 8D BIENNNNVENUUUUUUEEEEEEEEEEEEEE . !
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Mar 20 Sep - 21:47
NICO Love you bienvenue sur le forum faut qu'on ait une conversation ou un tête à tête toi & moi huhu ( Non je ne suis pas une femme cougar j'ai 24 ans ! )
Tay Januário administrateur
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Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Mer 21 Sep - 0:56
Jaimie-Rose P. St James a écrit:
NICO Love you bienvenue sur le forum faut qu'on ait une conversation ou un tête à tête toi & moi huhu ( Non je ne suis pas une femme cougar j'ai 24 ans ! )
Pourquoi .?!!!!
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Mer 21 Sep - 1:15
Pour comploter contre toi :$
Tay Januário administrateur
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Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Mer 21 Sep - 2:28
Jaimie-Rose P. St James a écrit:
Pour comploter contre toi :$
fait-ça, voir.
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Mer 21 Sep - 14:24
Chalut Charles !! (aa) Re-bienvenue mon chou !! Bon courage pour la fin de ta fiche et garde moi un p*tain de méga lien parce qu'au CDPQALSM on est gentils les uns envers les autres d'abord !! 8DD
Spoiler:
^
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Sam 24 Sep - 9:47
bienvenuuue ! rubrique cinéma <3
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 25 Sep - 12:31
Nico est vraiment trop sublime en fait. Je te souhaite la bienvenue parmi nous. Pis si tu as une question, le staff est là pour ça. (:
Si ta fiche est terminée, merci de bien vouloir le signaler ici.
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 25 Sep - 19:01
Fiche finie !
Que de réponses ! *o* Vous êtes tous a-do-rables, merci beaucoup !
Clém - Je te réserve un beau lien, promis ! Pacôme - Héhé, que veux-tu, c'est mon nom de famille, j'ai pensé à ça tout de suite. xD Cyprien - Non mais tu veux t'incruster encore, vas-y, hein, je suis vachement ouvert ! x) Yannou - Merciiii ! La phrase, c'est à cause de mon nom, hein, tu l'as trop bien choisi ! Jaimie - Euuuh... Non, je crois pas, sale cougar ! Je complote pas contre Yannou ! x) Luminou - Ouais ! Parce qu'au CDPQALSM, on gère la fougère ! Gray - Merci ! T'as vu ça, j'ai trop une bouille d'enfer. 8D
Ella Maresquo membre
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Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Dim 25 Sep - 19:26
J'attends l'avis de ton créateur mon chou et tu sera validé
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Lun 26 Sep - 2:06
welcome
Invité Invité
Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. Lun 26 Sep - 6:26
Ella L. Maresquo a écrit:
J'attends l'avis de ton créateur mon chou et tu sera validé
Le créateur est totalement d'accord avec cette sublime présentation. (a) Le créateur valide donc avec joie SON Charles et le remercie fois un million d'avoir prit son scénario. (a) Si le Charles en question a des questions, le Yannie ou le Evan-Alexis va répondre avec joie joie et joie.
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Sujet: Re: Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
Charles ~ La Vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.