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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]

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MessageSujet: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyVen 2 Sep - 21:07

L'avenue des Champs-Elysées, l'avenue des meilleurs magasins de France. Tout un tas de magasins, aussi intéressant les uns que les autres. Mais le jeune policier n'était pas intéressait par tout les magasins, mais par les magasins de chaussure. Il devait se racheté une paire de basket neuve, étant donné que Sylvain, lui avait bousillé la seule paire qu'il avait... D'ailleurs ce jour-là il aurait bien étripé son protecteur pour ça. Mais, il avait put trouver une solution, il avait piqué une paire de basket à son protecteur et maintenant il devait s'en racheté une. Il avait fait deux ou trois magasins avant de trouver "chaussure à son pied" dirons nous... Il avait mit ses nouvelles basket et avait mit celle de Sylvain dans la boîte, il lui redonnerait lorsqu'ils se verront. Pour l'heure il mit la boîte dans le coffre de sa voiture et alla faire un tour dans la Fnac. Cet immense magasins où on trouve des livres, des cd-roms, des dvd... Tout quoi, il y allait juste par curiosité, il aimait regarder ce qu'il y avait, s'il y avait des nouveautés ou non... Visiblement, il n'y avait pas trop de nouveauté, à part des romans à l'eau de rose et quelques romans fantastiques... Rien de plus, le jeune policier avait contre toute attente passer plus d'une demi-heure dans la Fnac, il fut bien content de respiré à nouveau l'air frais. Au moment où il pointa son petit nez dehors, alors qu'un jeune homme traversé tranquillement sur les passages piétons, une voiture roula à toute vitesse le long de l'avenue et s'arrêta à quelques millimètre du jeune homme, du moins Cyprien le présumé, car de loin difficile de s'en apercevoir, il n'eut pas le temps de relever la plaque, que la voiture était déjà parti. Il s'était précipité vers le jeune homme, son premier réflexe, à métier quand tu nous tiens... Surtout que personne autour, n'allait venir voir s'il allait bien... Une fois à la hauteur du jeune homme, il remarqua la ressemblance avec son homme, mais n'en fit pas par pour le moment. « Est-ce que ça va ? La voiture t'a pas touché ? » Il observé le plus jeune, Cyprien était inquiet, c'était son devoir de protégé les habitants de cette ville. Il voulait lui demandait s'il avait put retenir la plaque, mais il doutait fortement que ça soit le cas...


Dernière édition par Cyprien T. Berthelot le Dim 6 Nov - 14:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptySam 3 Sep - 0:19


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La ressemblance est
troublante..




« Feat Cyprien»



Depuis ma tentative de suicide, mon unique chance de m’échapper de mon petit monde qui me harcelait d’images et de souvenirs, je me sentais terriblement seul. Mes amis étaient toujours présents bien évidemment, mais je me sentais seul. La rentrée approchait à très grands pas, autant pour mon entourage que pour moi-même. J’allais devoir retourner à l’université, et qui sait peut-être affronter le regard de mes professeurs qui étaient susceptibles d’avoir eu mot de ma gigantesque bêtise de l’été. Je savais pourtant qu’il fallait que je fasse abstraction de ce détail mes études étant très importantes et en plus de ça la médecine nécessitant une certaine rigueur. Des vies tenaient tout de même entre nos mains. Je n’allais pas en cours à reculons, mais disons que j’étais bien en vacances aussi …

Je décidais finalement de sortir de mon trou et d’achever mon hibernation pour prendre l’air à l’extérieur. J’avais l’habitude d’appeler mon chauffeur pour ses services étant donné que j’en avais largement les moyens, et en plus de ça il était mon chauffeur depuis ma tendre jeunesse et une sorte d’amitié c’était construite au fur et à mesure du temps, une relation de confiance. Cette fois j’avais décidé de me rendre en ville par mes propres moyens, et je n’avais pas envie de faire de vélo donc j’optais pour la marche à pied. Après tout, l’avenue des Champs Elysées n’était pas si loin que ça de chez moi. Elle se situait à un petit peu moins de 2 kilomètres de chez moi, et je décidais de me rendre à cet endroit précis car on y trouvait les plus belles boutiques parisiennes. Un peu de shopping ne me ferait pas de mal, j’avais besoin de nouveau. Du nouvel air, des nouveaux vêtements, des nouveaux objets. Tout devait changer, je devais absolument mettre mes souvenirs de côté, les ranger dans un tiroir et ne les ressortir que lorsqu’il sera temps et seulement à ce moment précis.

Je marchais donc et au bout d’une demi-heure arrivait à ma destination finale, la destination que je convoitais tant. Je tournais sur moi-même et observais l’avenue la plus connue de France et également la plus prestigieuse qui puisse exister dans ce pays. Elle m’avait manqué, et j’aimais tellement y passer du temps. Il fallait dire qu’elle était belle, complète par ses magasins, magnifique par son agencement, et elle l’était encore plus lorsque ses décorations s’allumaient la nuit et laissait apparaître un magnifique spectacle de lumière.
S’il y avait un magasin accessible pour tous les français quel que soit le revenu qu’ils puissent toucher tous les mois, riches, pauvres, modestes, tout le monde pouvait se retrouver et se croiser à la Fnac. Je m’apprêtais à traverser la rue pour rejoindre ce magnifique fourre-tout rempli de merveilles musicales et littéraires en espérant secrètement y trouver mon bonheur. C’était le genre de magasin dans lequel j’adorais passer mon temps. Je pouvais y passer une journée complète sans même m’y ennuyer, tout comme un tas d’autres magasins comme par exemple Ikéa. C’était le genre de magasin où l’on pouvait trouver un tas de choses pour nous faire rêver et oublier la banalité de notre misérable vie. Je regardais donc à gauche, à droite et marchais quelques mètres sur le passage piéton. Un voiture de sport, un bruit de dérapage et un moteur puissant s’approchait de moi avec un son strident et qui montait en crescendo. J’eus juste le temps de tourner la tête que je me retrouvais face à la voiture qui s’était approchée de moi à toutes vitesses. Elle s’arrêta à quelques centimètres de moi. Je regardais le cœur palpitant le chauffeur, enfin j’essayais car je n’eus pas le temps de distinguer ne serait-ce qu’un trait de son visage. Le chauffeur a dû être pris de panique, et il s’envola enfin roula à la vitesse de la lumière hors de mon champ de vision. Je restais figé un instant, en plein milieu du passage piéton ne réalisant pas tout à fait le risque que je pouvais prendre et repensais à Billy. A une discussion que nous avions eu plus précisément. Il m’avait dit que c’était impossible qu’il m’arrive quelque chose pendant son absence, je lui avais dit que je pouvais me faire buter par une voiture, et il m’avait assuré que non, que c’était impossible et patati et patata. C’était pourtant ce qui venait de se dérouler sous mes yeux, sous les yeux des passants de la rue : j’étais encore passé à quelques centimètres de la mort, une nouvelle fois en si peu de temps. Je reprenais mes esprits, et réalisais qu’une fois de plus ma bonne résolution était passée à la trappe. Je soupirais et réalisais en plus de ça qu’il était plus que temps que je me bouge de ce passage piéton, de cette route. Les Champs Elysées avaient beau être une superbe avenue, elle n’en restait pas moins dangereuse et il était possible que je sois mort en quelques minutes si personne ne faisait attention au volant tout autant que personne ne faisait attention à moi sur les trottoirs. Je regagnais le trottoir d’en face, celui que je cherchais à atteindre depuis le début en un seul et unique morceau et me fis aborder par un garçon, légèrement plus vieux que moi mais l’air tout à fait sympathique. Après m’avoir témoigné son inquiétude je lui assurais que ça allait. Au fond ça me faisait plaisir que quelqu’un s’inquiète pour moi étant donné l’indifférence des autres piétons. On aurait pu se demander si jamais j’avais été buté si quelqu’un d’autre que ce garçon serait venu à mon secours. J'esquissais un sourire amical, et répétait : Ça va, la voiture ne m’a pas touché, merci beaucoup.
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyDim 4 Sep - 21:48

Malgré les ennuis qu'il avait eut le jour de la reprise de boulot, avec Sylvain, le jeune policier était heureux. Il avait l'impression que ça ne lui été plus arrivé depuis longtemps, en faite en y réfléchissant bien, depuis qu'il était né, il n'avait jamais été vraiment heureux... Sa mère ne s'était presque jamais occupé de lui, son père il ne l'avait presque jamais vu, il a toujours été entrain de travaillé, il n'a jamais été présent pour lui... Mais comme tous les enfants, son idole s'était son père, celui à qui il aurait voulu ressembler lorsqu'il serait grand... Mais, bon un jour tout bascule et ce jour fut la mort de son père, ce jour-là Cyprien s'était juré de trouver l'assassin de son père... Mais aujourd'hui en repensant à tout ça, en prenant du recul, il se disait que s'était idiot de vouloir rechercher quelqu'un dont il ne connaissait absolument rien. Par moment il se dit, qu'il aurait aimé que son père se montre un peu plus présent pour lui, il aurait voulu que quelque fois qu'il le borde le soir en lui racontant une histoire, il aurait voulu qu'il prenne quelque jours de vacances, rien que pour être avec lui et sa mère... Mais le destin en a voulu autrement... D'ailleurs il se dit qu'il serait peut-être temps de rendre visite à sa mère en compagnie de son homme pour lui annoncer la nouvelle, car après tout elle était la seule à ne pas savoir maintenant...
Quoiqu'il en soit, le policier ne voulant pas plus repenser à son enfance et à la mort de son père, il pensa plutôt à son homme qui le rend heureux. Avec qui il allait enfin pouvoir vivre une vie normal, sans se cacher... Bon d'accord, il aura toujours peur de ce que les autres peuvent penser de lui, mais tant qu'il avait son amour près de lui, ça lui convenait totalement. Il était heureux et c'est tout ce qui comptait non ? Pourtant l'avis de certaine personne compte énormément pour lui, celle de Sylvain par exemple où bien celle de sa mère... Où mieux celle des parents de son homme... Il ne les avais jamais vu, ce qui était normal, vu qu'ils ont eut une relation secrète durant un an, donc ils ne sont pas censé savoir la liaison qu'ils ont... Mais il savait que Dimitri restera près de lui quoiqu'il arrive et ça le rassure beaucoup. Comment troublé un esprit heureux ? En pensant aux réactions des proches du couple... Ce fut sur ses pensés qu'il avait quitté la Fnac, aller savoir pourquoi il pensait à ça dans ce magasin. Il avait observer l'Avenue des Champs-Elysées sur toute sa longueur et toute sa largeur aussi (pas de pensées perverse hein), défaut professionnel, métier quand tu nous tiens. Ce ne fut qu'en reportant son regard devant lui qu'il vit la scène se dérouler d'une façon hallucinante devant ses yeux, ce jeune homme avait faillit se faire renverser et tous les parisiens, avait l'air de s'en moquer royalement et il n'avait même pas relever la plaque, en même temps trop occuper à savoir si le jeune homme avait quelque chose et pour se rassurer il alla droit vers celui qui avait faillit se faire renverser et lui avait poser la question, métier quand tu nous tiens... La réponse qu'il obtenu le rassura, un minimum, mais il ne pouvait s'empêcher de se dire, qu'il avait un air de ressemblance avec son amour. « Je suis rassuré alors. » Il observa le plus jeune, il savait qu'après une scène pareil, on été perturbé, et il voulait changer les idées du plus jeune, même s'il ne le connaissait pas... « Après une expérience comme celle-ci, je peux t'offrir un verre pour décompresser ? » Mais Cyp' venait de se rendre compte, qu'il avait oublié de se présenté... Il avait été tellement inquiet pour lui, qu'il en avait oublié les présentations... Finalement il lui tendit la main. « Je me nomme Cyprien. »


Dernière édition par Cyprien T. Berthelot le Mar 6 Sep - 19:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyLun 5 Sep - 0:02


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La ressemblance est
troublante..




« Feat Cyprien»



Lorsque les filles criaient par-dessus tous les toits que les garçons sont tous nuls et ne servent à rien, elles avaient plus que tort. Premièrement sans nous elles prendraient beaucoup moins de plaisir au lit, c’est stupide à dire et ça semble pervers mais ai-je tort au fond ? Deuxièmement elles ne seraient pas nées, aha, troisièmement elles n’auraient pas la chance d’être prises dans des bras fermes, solides et protecteurs, et pour finir elles n’auraient pas la chance de rencontrer les êtres divins que nous sommes. Aha. Plus sérieusement un tas de garçons étaient des hommes biens, plus que ce que l’on s’efforce à croire, même si évidemment il n’y pas que de ça, comme chez les filles d’ailleurs. Le garçon que je venais de rencontrer et qui venait de s’assurer que j’allais bien semblait être quelqu’un de très amical et être un chouette type. Moi qui cherchais du nouveau pour cette journée, du nouveau dans ma vie, me voilà à discuter avec un inconnu qui me paraissait tout à fait génial. J’étais servi aujourd’hui. C’était tellement agréable que quelqu’un fasse attention à moi, bien qu’on faisait parfois trop attention à moi depuis la disparition de Billy, et parfois encore plus depuis ma tentative de suicide. A peine après s’être assuré que j’allais bien, ce gentil garçon me proposa d’aller boire un verre et j’acceptais immédiatement sa proposition. J’avais hâte d’en savoir un peu plus à son sujet, de nature assez curieuse il était évident que je voulais connaître un si gentil homme, et c’était l’occasion ou jamais. Il me tendit sa main et se présentait à moi. Je fis le même geste que lui et lui serrais la main. Moi c’est Aaron, ravi de te connaître. J’étais sincère, vraiment, même si ça pouvait paraître super bizarre comme attitude. Ou alors peut-être avait-il l’impression que je le draguais ? Je souriais à cette pensée et marchais en sa compagnie jusqu’au bar où nous nous assîmes pour boire un petit verre, rien de bien méchant.

Je lui posais des tas de questions commençant par lui demander ce qu’il faisait dans cette rue à ce moment précis, ce qu’il allait faire aux Champs Elysées, quelle était sa profession, s’il était en couple ? D’accord, après cette question il était dans le droit de se demander si je lui faisais réellement du rentre-dedans ou non. La réponse était non, je m’intéressais seulement beaucoup à cette nouvelle personne dans ma vie, car non je ne voulais pas la laisser s’enfuir à toutes jambes sans aucune adresse ou aucun numéro de portable. Il avait été là aujourd’hui, et il le sera toujours les jours suivants. C’était comme ça car j’en avais décidé ainsi, c’est tout, enfin ça le serait s’il était d’accord avec cette éventualité également. Je n’aimais pas m’introduire dans une vie pour un instant puis être effacé en un coup de main comme on effacerait de la craie sur un tableau d’école. Je voulais quelqu’un de nouveau dans ma vie, de l’air frais, quelqu’un qui ne me connaissait pas et avec qui j’allais pouvoir passer du temps à déballer les moindres petits détails de mon insignifiante vie et à qui j’allais pouvoir poser des tas de questions sur la sienne. En plus de ça Cyprien était un petit peu plus âgé que moi, il avait sûrement moins le temps de passer du temps avec ses amis que moi, certes, mais il devait sûrement être mature et avoir de bons conseils à divulguer à un jeune homme comme moi qui n’est même pas sorti de ses études pour le moment. Je baissais le regard afin de regarder ses mains à la recherche d’un quelconque indice à ma question. Aucune bague de mariage, donc on pouvait effacer la thèse du mariage. J’imaginais déjà sa tête lorsqu’il allait apprendre que j’étais bisexuel, j’étais persuadé qu’il allait être certain que je le drague et peut-être alors qu’il fuirait. Je n’espérais pas, après tout il était vraiment sympathique et cela faisait du bien d’avoir une nouvelle tête dans sa vie.

Je me rappelais soudainement de ma cicatrice au poignet et remontait rapidement la manche de mon gilet même si elle n’était tout de même pas flagrante au point où l’on ne voit que ça. Elle n’était d’ailleurs presque pas visible, mais je préférais tout de même la cacher. C’était un peu comme si je ne voulais pas que Cyprien voit l’image de la personne négative que je pouvais dégager. Je voulais qu’il ne voit que le bon en moi. Je ne tenais pas à ce qu’il me juge pour ce qui avait pu se passer ce jour-là. Je voulais partir sur une amitié du bon pied et il saurait ce détail un peu plus tard évidemment. Mais aujourd’hui ce n’était pas le bon moment, et je voulais absolument éviter de parler à ce sujet, et peut-être également éviter de parler à propos deBilly même si c’était moi qui venait de lancer le sujet des couples et de l’amour sur le tapis et même si j’adorais parler de lui et de tout ce que nous avions fait ensemble, enfin presque tout aha, malgré la peine que cela m’apportait. Malgré cette peine Billy restait toujours à la place privilégiée dans mon cœur, et restait un magnifique souvenir malgré certains douloureux. De toute manière Cyprien serait obligé d’en savoir un peu plus sur Billy dans peu de temps étant donné parfois mon comportement bizarre et mon aptitude à devenir nostalgique d'un coup. Je trinquais avec Cyprien. A la vie. Je souriais et buvais une gorgée alors que je l’écoutais parler avec moi.
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyMar 6 Sep - 19:02

Cyprien ne savait pas pourquoi, il repensait à son père et il s'en fichait. Il constata néanmoins que repensait à son père ne lui faisait plus aussi mal qu'avant et bizarrement ça le soulagea. Mais pensais à sa mère seule chez elle... Il devrait peut-être lui rendre visite plus souvent, mais il doute fortement qu'elle voudra le revoir lorsqu'il lui annoncera qu'il est homosexuel et en couple avec le jeune homme le plus merveilleux du monde, celui qui occupait ses pensées du matin au soir, celui près de qui il allait enfin pouvoir s'endormir le soir et se réveiller le matin. Il été déjà pressé de le retrouver, mais apparemment le destin en a voulu autrement, car un jeune homme avait failli se faire écraser devant ses yeux et Cyprien inquiet et par défaut professionnel été aller s'assurer de la santé du jeune homme. Mais lorsqu'il avait croisé le visage du jeune homme, il avait tout de suite remarqué la ressemblance troublante qu'il y avait avec son homme. Néanmoins, le policier fut rassurer de voir que la voiture ne l'avait pas touché et qu'il avait eut plus de peur que de mal... Il penserait à mettre des patrouilles dans le secteur où bien des radars (a), il en parlerait à son supérieur. Après avoir été rassuré sur la santé de son vis-à-vis, le policier avait invité le jeune homme à boire un verre. Le but de ce verre était de divertir le jeune homme afin d'oublié ce qu'il venait de vivre et pourquoi pas pour apprendre à le connaître ? Autant joindre l'utile à l'agréable non ? Cyprien avait tout de même songé à se présenté au jeune homme, après quelques minutes passé avec lui, le policier avait repenser à se présenté, même en étant policier, on peut oublié les bonnes manière c'est affreux je vous dit. En échange, il obtint le prénom du jeune homme. Ils finirent par marché jusqu'au bar le plus proche. Une fois au bar, ils sont installé en terrasse, il faisait beau autant en profité non ? Il fut amusé par toute les questions qui pouvait sortir de la bouche d'Aaron en même pas 1 minutes. Aaron était curieux et comme cela, il ressemblait à Dim' ce qui lui arracha un sourire amusé. « Oula une question à la fois. Alors si j'étais ici c'était pour me racheter des basket, car les anciennes, ben elles eut un petit soucis, c'est une longue histoire. Je suis policier et toi je présume que tu es étudiant non ? Et oui, je suis en couple. » Cela le fit sourire, car maintenant, il n'avait plus à ce cacher de qui que ce soit, mais même s'il n'avait plus à ce cacher pour vivre son histoire avec son homme, cela ne l'empêcher pas d'avoir peur de la réactions des autres. Et il ne voulait pas effrayer Aaron en lui disant d'emblé qu'il été homo, il ne voulait pas le voir s'enfuir en courant, car aussi bizarre que ça l'est, il avait "protégé" Aaron et Cyprien avait l'impression que ce jeune homme deviendrait très vite son petit protégé, ce qui ne lui déplaisait pas vraiment pour tout dire. Il aimait bien avoir des personnes de son entourage à protégé plus que les autres. « Et toi que faisais-tu ici ? As-tu quelqu'un dans ta vie ? » Autant lui retourné ses questions vous ne croyait pas ? Mais lorsqu'il posa les questions, il vit Aaron remonté à une vitesse hallucinante sa manche de gilet, il ne fit aucun commentaire sur ça, car d'une parce qu'il connaissait à peine Aaron et de deux parce que ce n'était sans doute pas le moment d'en parler et il attendrait qu'Aaron le fasse de lui même. Mais il ne se doutait pas qu'en lui demandant s'il était en couple, qu'il avait mit les pieds dans le plat... Il avait commandé un jus d'orange et avait laissé le soin à Aaron de commander lui même la boisson. Sachant qu'il prenait la voiture, le beau policier, n'avait pas pris d'alcool. Après quelques minutes leurs verres arrivèrent. « A la vie. » Il but une gorgée de son jus d'orange. Il avait raison de trinqué à la vie, aucun des deux ne savait de quoi demain sera fait, la seule chose que Cyprien savait de la vie, c'est qu'elle lui avait mit devant sa route des personnes merveilleuse comme Aaron et qu'il avait un homme en or. Et il n'en fallait pas plus au policier pour être heureux, quoique depuis la fin de ses vacances, il avait l'impression d'être sur un petit nuage avec Dimitri.
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyMer 7 Sep - 16:52


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La ressemblance est
troublante..




« Feat Cyprien»


Cyprien avait commandé un simple verre de jus d’orange pour célébrer mon existence toujours présente malgré les quelques accidents qui avaient pu se produire en très peu de temps, tandis que j’en profitais pour commander un bon verre d’alcool : La connue Pina Colada. Un peu d’exotisme faisait du bien aussi, et l’alcool bien que je ne sois pas devenu alcoolique et bien que ce ne soit pas une solution, était une bonne échappatoire à mes soucis même si cela restait dangereux à force de consommation bien évidemment. Je trinquais donc avec Cyprien et profitait de ce petit tête à tête entre nouveaux amis pour lui poser toute une succession de questions toutes aussi différentes les unes que les autres. Je ne lui laissais même pas le temps d’y répondre au compte-gouttes, je les lui posais toutes en même temps et sans m’en rendre compte me laissait dépasser par mon flot de paroles et de questionnements. Être curieux était dans ma nature, et ça n’allait pas changer d’ici un bon bout de temps voire jamais. Si jamais je ne finissais pas par me taire Cyprien allait se retrouver comme un poisson dans un filet et il serait impossible de faire face à la situation. Et même si les poissons ne peuvent pas s’échapper, et bien Cyprien lui s’échapperait des mailles du filet et disparaîtrait peut-être, et qui sait se ferait manger par une baleine … Ou un requin … Ce genre de pensées philosophiques me venaient parfois, j’en faisais presque une poussée comme on ferait une poussée de fièvre quand on est malade. Et finalement j’étais presque malade en réalité. Je mangeais moins, je buvais plus, je démoralisais plus. Tout ce genre de choses. Le mot « malade » résonnait dans ma tête. Je refusais de l’admettre, je ne voulais pas. C’était loin d’être un caprice, mais ce mot signifiait tant, et j’avais appris à mettre une réelle valeur sur ce mot depuis la mort de mon grand-père et l’avait approfondie lors de mes études. Je ne voulais pas tomber ni sombrer dans la maladie, être médecin me suffisait et je ne voulais pas être le malade à la fois. J’écoutais Cyprien me répondre qu’il allait faire des courses et plus précisément acheter des baskets à cause d’une « longue histoire ». Je lui souriais une fois les réponses que j’avais réclamées données à ma conscience et à ma curiosité et lui répondais toujours aussi curieux. Dis-moi en plus, je suis curieux de connaître cette longue histoire, et puis j’ai tout mon temps après tout. Je resterai jusque demain soir si j’en avais le besoin. Dis-moi, dis-moi, dis-moiiii. Je le regardais toujours avec le même sourire, un sourire d’enfant et des yeux impatients sur mon visage. Avant tout ça je répondais à ses questions conscencieusement : Effectivement je suis étudiant. Cette année j’attaque ma deuxième année de médecine et ça a beau être complexe, difficile et il faut avoir les épaules solides ainsi que des responsabilités très importantes j’aime beaucoup ce que je fais, et pour l’instant même si ça pourrait arriver je ne regrette en rien mon choix d’orientation. Travailler dans la médecine c’est toujours ce que je voulais faire. Tu sauves les gens d’une manière, je les sauverai d’une autre façon. Cyprien me confirma effectivement qu’il était en couple. La question me démangeait, mais je ne savais pas trop si c’était un bien ou un mal d’assouvir sa curiosité sur une telle question, celle-ci restant très personnelle. Je gardais le silence sur ça un moment et finalement finit par craquer : Et qui est la charmante et heureuse demoiselle ? Ce que je ne savais pas c’était que Cyprien était avec un homme comme j’avais pu l’être…

Finalement ce fut à Cyprien de poser des questions à son tour. Qu’est-ce que je faisais ici, si j’étais en couple … Les deux questions étaient embarrassantes même s’il n’était pas censé le savoir. J’essayais de dissimuler mon malaise le plus facilement possible avant de remarquer que ma manche avait glissé à nouveau le long de mon bras. Je rattrapais brièvement mon pull, le remontait bien jusqu’en haut de mon poignet et posais celui-ci sur la table doucement avec mon verre. Ce que je faisais ici ? Je changeais d’air, me baladais un peu parce que j’estimais en avoir besoin, admirais les Champs Elysées, me dégourdir. Je reste trop souvent enfermé dans mon appartement depuis que ... Je retenais mon flot de phrases, réalisais que j’en avais trop dit ou pas assez, déglutinais, et repartait sur une autre conversation. Et oui je suis en couple. Enfin ... Je l’étais jusqu’il y a peu. Il y a eu des complications on va dire, et forcément suite à ça c’était impossible de se remettre ensemble. Si vous remarquez bien, je ne mentais en rien, tout ce que je disais était vrai. Je ne voulais pas dire la vérité à Cyprien, mais je ne voulais pas lui mentir non plus tant que cela restait possible. Tant que cela restait possible …
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyJeu 8 Sep - 16:56

Après la merveilleuse semaine passé aux côtés de son homme, Cyprien avait eut du mal à reprendre le travail... Mais comme le vieux dicton dit tout à une fin... Sauf que Cyprien avait eut le loisir de prolongeait ses vacances, il n'aurait eut qu'à téléphoné à son patron pour lui dire et ce dernier lui aurait accordé avec grand plaisir, vu qu'il avait pris que très peu, voir pas du tout de vacances depuis deux ans... Pour lui à l'époque vacances, signifiait passé du temps avec Déborah et non avec son homme et pour Cyprien supportait Déborah durant une semaine, aurait été tout bonnement impossible... Enfin bref, Cyprien avait l'impression que cette semaine était placé sous le signe de la protection, d'abord il avait du s'occupé de son protecteur, qui avait eut besoin d'être protégé et tant bien que mal, le policier avait fait de son mieux pour protégé son protecteur... Et aujourd'hui, il venait de rencontré un jeune homme qui avait failli se faire renversé par une voiture et le policier n'avait pas put s'empêcher d'aller le voir pour se rassurer qu'il allait bien et qu'il n'avait rien surtout... Après quelques minutes à parler au milieu de la rue, Cyprien lui avait proposé de boire un verre et il s'était surtout présenté au jeune homme, qui en retour en avait fait de même. Cyprien, préféré être prudent, car il savait qu'il allait reprendre la voiture et il savait ce qu'il risquait si on l'arrêter pour un contrôle d'alcool... Alors autant être prudent, ça le ferait mal de se prendre un PV alors qu'on est policier non ? Il fut surpris de voir à quel point la ressemblance avec son homme était troublante, il était aussi curieux que lui, mais en même temps en rencontrant une nouvelle personne c'était tout à fait normal de se montrait curieux pour en savoir un peu plus sur sa vie... Cyprien avait bien évidemment répondu avec plaisir à tout ce flot de question et lui avait bien entendu retourner les questions. Lorsqu'il entendit Aaron lui parlait et insisté ainsi, ça lui arracha un sourire amusé. Mais il consentit tout de même à lui révéler pourquoi il devait changer de basket. « Il y a quelques jours, j'ai un ami qui s'est fait arrêter par un de mes collègues et cet ami était dans un état pitoyable je te passe les détails... Et moi en gentil policier et surtout en bon ami, j'ai voulu le ramener chez lui... Et une fois arrivé devant chez lui et bien il a vomi sur mes baskets...» Il fini par écoutait sagement le jeune lycéen lui répondre... Etudiant en médecine, c'était un beau métier aussi, moins dangereux que policier je vous l'accorde, mais jamais Cyprien ne changerait de métier... D'une parce qu'il aimait trop ce qu'il faisait et de deux parce qu'il pouvait protégé les gens qu'il aimait et pour lui c'était le plus important. « C'est aussi un beau métier. Deuxième année, je te souhaite d'avance bon courage alors. Et tu as raison de faire un métier qui te plaît, plutôt qu'un métier qui te déplaît. J'avoue que moi le jour où mon ami est venu dans cet état lamentable, je me suis demandé pourquoi je faisait policier... Mais lorsqu'il s'est calmé je me suis souvenu pourquoi je faisait ce métier, pour protéger les gens que j'aime... Alors oui tu as raison, je sauve des personnes d'une façon et toi de l'autre. » Cyprien avait fini par lui avoué qu'il était en couple et penser à Dimitri ça le faisait sourire. On dirait presque un adolescent, lors d'une première amourette... Bon dans un sens c'était vrai, c'était la première fois qu'il était aussi amoureux, bien qu'avant de connaître Dimitri, il n'a jamais été avec personne... Il avait appris à aimer et à se faire faire aimer et il ne regrettait en rien son choix. Mais une fois de plus, Aaron s'était montré curieux, il regarda le jeune lycéen, il ne voulait pas le voir partir à toute jambe, mais il se devait de lui dire, car d'une il avait promis à son homme de ne plus se cacher et de deux, il voulait être honnête avec lui. « Ce n'est pas une charmante et heureuse demoiselle, mais un charmant et heureux jeune homme... Il s'appel Dimitri. » La bombe était lâché, une bombe sans en être une, car il ne savait pas que le jeune Aaron était bisexuelle. Mais ce que le jeune policier ne savait pas c'est la situation dans laquelle se trouvait Aaron, et s'il l'aurait su, il n'aurait jamais demander... Maintenant le mal et fait comme dirait l'autre... Mais il remarqua Aaron baisser son gilet, mais ne fit aucune remarque, il l'écouta parler, il trouvait que c'était nettement plus intéressant à faire... « C'est vrai que l'avenue des Champs-Elysées c'est une belle balade, surtout pour se dégourdir. En plus il y a des magasins génial. Je ne te forcerais pas à en parler, si tu ne le veux pas, rassure toi... Chacun à ses secrets...» Il disait ça en toute connaissance de cause, car le policier n'avait toujours rien dit à sa mère, ni à certain de ses amis, pour Dimitri et lui... Mais ça viendra, dans pas longtemps... « Désolé, je crois que j'aurais mieux fait de tenir ma langue... » Le policier ne savait pas ce qui s'était passé exactement et dans un sens cela lui était totalement égale... Il ne voulait simplement pas faire replongeait Aaron dans la tristesse...
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyVen 9 Sep - 23:58


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La ressemblance est
troublante..




« Feat Cyprien»


Cyprien avait-il vu ne serait-ce qu'une partie de ma cicatrice ? Je ne l'espérais sincèrement pas, il ne devait pas savoir maintenant même si en me fréquentant un peu il finirait sûrement par le voir ou en entendre parler. Le plus tard possible était peut-être le meilleur pour construire une relation d'amitié, même si les secrets n'y font pas bon-vivre. Il comprendra peut-être finalement le jour où il l'apprendra, il comprendra peut-être pourquoi j'avais pu la cacher à ce point. Peut-être, peut-être, peut-être pas non plus. Je regardais Cyprien minutieusement et tentait de deviner selon son expression de visage, l'endroit où ses yeux regardaient, s'il avait pu la voir lors de ce moment de complète inattention. Cependant il m'était complètement impossible de le savoir, Cyprien ne faisant aucune remarque dessus ni aucune expression faciale particulière qui pourrait trahir son incompréhension, sa curiosité ou même son étonnement. Rien, mais vraiment rien. J'étais presque déçu de ne pas être certain qu'il n'avait pas vu ou même l'inverse, parce qu'au fond ça m'angoissait et j'aurais aimé savoir, et s'il l'avait vu savoir ce qu'il en pensait. Cependant le seul moyen d'en avoir le coeur net, c'était de le lui demander, et le lui demander c'était sauter les deux pieds dans le plat, et presque commettre son propre suicide social. Je ne disais donc rien de plus à ce sujet et essayait de l’éviter au maximum. Je finissais mon verre jusqu’à la dernière goutte, posais le verre et lançait un regard vers le bar. Une petite Pina Colada en plus ? Nooon, Aaron soit raisonnable : Une suffit. Et puis il ne fallait pas oublier non plus que Cyprien était flic, et qu’il fallait plutôt éviter que je me montre saoul et prêt à faire je ne sais quelle connerie que l’on pourrait faire une fois alcoolisé et inconscient. En plus de ça, j’allais surement faire une mauvaise deuxième impression et je cherchais tout sauf ça. Je restais donc sans plus rien à boire, me résonnait, et écoutait sa petite histoire sur la destruction et le boycott de ses chaussures. Je retenais un rire, même si j’aurais été loin de rigoler si la situation m’était personnellement arrivée. De toute manière c’est toujours comme ça : Quand ça arrive aux autres on en rit toujours ou du moins souvent, et quand ça nous arrive on rigole déjà largement moins et les autres rigolent à notre place. Je calmais donc mes rires, m’imaginant à sa place et ayant une superbe vision de la scène … Appétissant si vous voyez ce que je veux dire, aha … Bref. Nous parlions de son métier, de mes études. Il me souhaitait bonne chance et je le remerciais amicalement. Tout le monde ou presque savait à quel point la médecine pouvait être représentée et être compliquée lorsqu’on l’étudiait et ça n’allait certainement pas s’arranger lorsque nous allions monter dans les années d’études … Bref, ne parlons pas de choses qui fâchent et restons-en pour l’instant à ma deuxième année de licence de médecine. De toute manière ce n’était pas comme si ce que je faisais ne me plaisait pas. Je me plaisais véritablement dans mes cours et était relativement à l’aise à quelques exceptions près, mon métier de rêve depuis que j’étais gamin s’approchait de moi au fur et à mesure que les secondes passaient à pas relativement lents. Notre discussion déjà bien entamée s’allongeait et la liste des sujets évoqués s’agrandissait au fil des minutes. Un sujet bien délicat fut posé sur le tapis, par moi d’ailleurs et je me demandais si je n’avais pas mis un pied dans le plat. Premièrement j’étais complètement à côté de la plaque : Cyprien ne sortait pas avec une jolie et jeune demoiselle de son âge comme j’avais pu l’imaginer l’espace d’une seconde mais avec un homme. Un homme, comme moi. J’étais sûr qu’il allait se demander de quelle manière j’allais réagir, car rare sont ceux qui ne le font pas à une telle annonce n’est-ce pas ? Je lui souriais et lui répondais. Te fais pas de soucis, je sais ce que c’est d’aimer et de sortir avec un garçon, l’ayant vécu. C’était d’ailleurs ma dernière histoire d’amour. D’ailleurs je ne me serais jamais cru capable de sortir avec un garçon, je m’étais toujours considéré comme un pur hétérosexuel et il était impossible pour moi que le contraire puisse arriver. Et pourtant il faut croire que si. Je l’ai aimé, je l’aime toujours et je l’aimerai toujours, à un point où son absence me fait souffrir. Un silence s’installait, je brisais la glace. Mais je n’ai pas vraiment envie d’en parler, ça me tracasse trop en ce moment. Ca me poursuit même et j’essaye d’échapper à ces pensées sinon je m’en sors pas … Je le regardais avec une petite moue accompagnée d’un espèce de petit sourire, je ne savais même pas pourquoi je souriais d'ailleurs, et continuais. Ça te dirait qu’on sorte de là ? Un peu d’air ça fait toujours du bien. Je vais payer et je te rejoins dehors.
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyMar 13 Sep - 14:30

Si on aurait dit à Cyprien que le déroulement de sa semaine après ses vacances se résumerait à faire face à un Sylvain totalement défoncé par ses médicaments et que ce dernier avait fait exprès d'en prendre trop et qu'il serait tombé sur un jeune homme qui ressemblait légèrement à son homme, le policier aurait enfermé la personne en hôpital psychiatrique... Mais néanmoins, il était heureux d'avoir fait la rencontre d'Aaron, rencontré de nouvelle tête ne pouvais faire de mal à personne n'est-ce pas ? Et puis, à part faire sa connaissance, Cyprien ne faisait rien de mal... C'était une rencontre à peu près banale entre deux personne, ben disons qu'il avait très rarement l'occasion de rencontré quelqu'un qui avait failli être renversé par une voiture et qui se portait à peu près bien... D'habitude, toute les personnes était déjà renversé et il leur posé plus de questions qu'autre chose et surtout, il ne boit pas de verre avec eux... Aaron était une exception et sans doute la seule exception que Cyprien rencontrerait dans sa vie...Enfin bref, quelque chose avait interpelé le policier, il avait vu Aaron baisser à plusieurs reprise la manche de son gilet sur son poignet, cela ne laissait aucun doute à ce que lui caché le jeune Aaron, mais Cyprien se trompé peut-être, car après tout, cela pouvait très bien être un tatouage... Même s'il n'y croyait pas trop, car un tatouage c'est fait pour être montrer, pas pour être cacher... Le beau policier, ne savait pas comment trop réagir face à ça, c'était une situation nouvelle pour lui. Ben quoi, vous croyez que parce qu'il est policier, qu'il a forcément tout vu dans son métier ? Eh bien, navré de vous décevoir, mais Cyprien n'avait jamais affronté une situation tel que celle-ci. Il savait qu'il n'avait plus qu'une seule chose à faire, rassuré Aaron sur la situation... Mais le policier avait peur de faire un faux pas, de dire quelque chose qu'il ne fallait pas... « Aaron... Je ne vais pas te demandé ce que tu me caches... J'attendrais que tu viennes m'en parler... » Cyprien espéré simplement que ses paroles rassure Aaron, car c'était un peu le but, il voulait le rassuré, le mettre en confiance, mais en aucun cas le brusqué... Cyprien savait se montrer patient et il attendrait qu'Aaron vienne lui même lui parlait. Cyprien venait de finir son verre de jus d'orange, lorsqu'il vit Aaron finir son verre d'un trait, mais il ne disait rien, il ne voyait pas trop ce qu'il devait dire dans un moment pareil, puis après tout, il n'y a rien de mal à finir son verre rapidement. Ce fut lorsqu'il vu le regard d'Aaron dévié vers le bar qu'il trouva la situation amusante. « Voudrais-tu un nouveau verre ? » Cyprien, avait fini par cédé à la curiosité du plus jeune, plus jeune qui de plus en plus lui faisait pensé à Dimitri, ils étaient tous les deux aussi curieux l'un que l'autre, enfin bref, le beau policier avait raconté son histoire avec Sylvain. Lorsqu'il eut fini de raconté, Cyprien aurait penser, enfin il s'était même attendu à ce qu'Aaron rigole de la situation, mais il n'avait rien fait et c'était assez troublant. Depuis qu'il était venu s'assurer de la santé d'Aaron, ils apprenaient petit à petit à se connaître et au fur et à mesure de la conversation, Cyprien ne saurait dire pourquoi, mais il trouvait Aaron touchant, est-ce parce qu'il sentait que le jeune homme lui cachait quelque chose d'assez triste et effrayant ? Cyprien n'en savait trop rien et il s'en fichait. Et pour faire connaissance quoi de mieux qu'un tas de questions de base ? Mais après quelques questions, Cyprien avait dû dévoilé Aaron qu'il n'aimait pas une jolie fille, mais un joli jeune homme et suite à cette révélation, le policier avait eut peur de voir Aaron s'enfuir à toute vitesse, mais contre toute attente, il le vit rester assis, ce qui rassura le policier et qui se dit que finalement, il y avait des personnes bien dans Paris... Bon il avait offert à Dimitri l'officialisation de leur couple, pour ses dix-huit ans, mais le policier n'en resta pas moins effrayé des réactions des autres ou même des regards sur lui... Mais en voyant le sourire sur le visage d'Aaron, cela rassura Cyprien, qui écouta attentivement l'histoire d'Aaron... Il ne savait pas ce qui s'était passé entre Aaron et cet autre jeune homme, mais il n'en resta pas moins triste et gêné de lui rappelé de mauvais souvenirs... « Je suis désolé de te remémoré tout ça... C'était vraiment pas mon intention... Disons que mon cas est un peu plus compliqué que le tiens... Enfin, il l'était au début... » Une hypothèse venait de germé dans l'esprit vif du policier, il se dit que ce que lui cachait Aaron avait peut-être un rapport avec cet amour perdu, car après tout par amour on est près à tout non ? C'était le point de vue de Cyprien, car s'il arrivait quelque chose à son amour, il ne savait pas jusqu'où il serait près à aller, il serait sans doute près à mourir pour lui... Enfin ce n'était pas le but de penser à ça maintenant, alors que son homme était en parfaite santé et qu'il se préparer tant bien que mal pour la rentrée qui approchait à grand pas... Et préparer une rentrée, avec une folle hystérique dans les parages, prête à tout pour récupérer Cyprien ce n'était pas du tout facile... « Je ne te forcerais pas à en parler, si tu ne le veux pas. » Cyprien savait se montrer patient et si Aaron ne voulait jamais lui en parlait, Cyprien accepterais son choix. Mais lorsqu'il entendit la proposition d'Aaron et son intention de payé Cyprien ne trouvait pas ça juste... « Je suis partant pour sortir prendre l'air, mais c'est moi qui paie, vu que c'est moi qui t'ai invité à boire un verre. »
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptySam 17 Sep - 19:26


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La ressemblance est
troublante..




« Feat Cyprien»


C’était presque marrant de boire un verre avec un policier. Déjà parce qu’en général on a une image négative des policiers, on les juge trop vite parce que tout ce qu’ils font nous déplaît : Ils nous mettent des prunes, suspendent nos permis, etc. Par contre, on oublie facilement qu’ils font ça pour notre bien, pour le bien des autres, et qu’au fond parfois leur but est seulement de nous protéger. On oublie trop aisément qu’ils sont là pour nous écouter quand un évènement grave se produit : Un accident, lorsqu’on porte plainte, ou ce genre de choses, et nous dirige vers les bonnes personnes : Un psychologue ou quelqu’un apte à nous aider. Cyprien ne m’avait redirigé vers personne, mais il était venu à ma rescousse, il était venu m’aider lui aussi comme tous les policiers. Il avait un côté plus qu’humain, et je ne pouvais que l’apprécier à ce moment précis. Cyprien avait remarqué le fait que ma manche glissait et que je la remontais tout le temps, j’en étais finalement sur car c’était flagrant et mes pensées se sont confirmées quand je vis Cyprien y jeter un regard. Je posais mon poignet contre la table, histoire qu’il ne voit plus rien à ce sujet. Je détachais ma montre, la passais sur mon haut et la serrais niveau de mon poignet. Ainsi, la manche ne tomberait pas. Il allait deviner ce que je lui cachais, car cette petite mise en scène était tellement flagrante qu’il fallait être vraiment bête pour ne pas comprendre un minimum ce que je dissimulais. Mes pensées en furent encore plus confirmées lorsque Cyprien me signifia que j’étais loin d’être obligé de lui dire ce que je lui cachais. Je restais muet un instant, complètement interloqué et laissait presque place à une panique intérieure. Je ne voulais pas qu’il le sache maintenant, non, je ne voulais pas. Je réfléchissais en même temps, et hésitais à lui dire ce qui s’était passé, sans évoquer évidemment que Billy était encore vivant, ou tout simplement zapper ce moment et ne rien lui avouer du tout. Après tout, on ne se connaissait même pas depuis une heure et j’étais sur le point de me confier à cet homme. C’était trop étrange, je n’aimais pas vraiment agir de la sorte, je préférais qu’on apprenne à me connaître « sur le terrain » et qu’on en juge par soi-même au lieu qu’on me juge sur ce qui a pu m’arriver, sur ce que j’ai fait et tout ce genre de choses. Je balbutiais alors le regard à moitié baissé et à regardant à moitié autour. Je… J’ai rien à cacher. Je soupirais doucement suite à ces quelques mots. J’avais l’impression d’être un gosse qui ramenait un mot de sa maîtresse à son père. Je regardais alors franchement Cyprien, soupirait à nouveau doucement et continuais : D’accord, je te dis pas tout, mais je n’ai pas envie que tu me juges, même si je sais que tu vas me dire que tu le feras pas. Tout le monde juge même si on dit le contraire. Je préfère que tu apprennes à me connaître pendant le temps qui suivra, plutôt que je te raconte mon histoire et ce qui a pu se passer dans ma vie. Mais, je te raconterai plus tard, je me sens pas prêt à t’en parler aujourd’hui. J’espère que tu comprends … Je baissais le regard à nouveau et pensais en avoir trop dit ou pas assez. Tant pis. C’est à ce moment que je décidais de sortir du café, accompagné de Cyprien bien évidemment. J’espérais que mon espèce de semi-révélation n’allait pas jeter un froid entre nous, même si je craignais que malheureusement cela se passe ainsi. Ma réaction fut alors de proposer, voire même d’imposer de payer nos consommations. Cyprien se révoltait immédiatement, et insistait pour payer notre note estimant que ce soit plutôt légitime car c’était lui qui m’avait invité. Soit. Je lui souriais, ricanais légèrement mais sincèrement et lui répondais : Comme tu veux, mais je payerai la prochaine fois alors. Après tout, ça aussi c’était légitime en soit, non ? J’étais plutôt content car s’il réagissait d’une telle manière, cela voulait surement dire alors que je n’avais pas jeté de froid entre nous, et ça c’était génial à mes yeux. Cyprien était quelqu’un de mature, et ça se voyait. S’il avait été très frustré de ne pas avoir pu m’entendre en dire plus sur ce que je dissimulais alors il m’aurait très certainement laissé payer, mais il ne l’avait pas fait et avait refusé que je paye, alors il faisait preuve de sympathique. J’étais heureux d’avoir fait la connaissance de quelqu’un de tel, doté d’un tel caractère et d’un tel comportement, Cyprien était quelqu’un de bien et j’en étais persuadé. J’avais raison, j’en étais sûr et certain. Pendant que Cyprien payait donc nos consommations, je le précédais et sortais hors du café. J’attendais patiemment, à moitié dans mes pensées, lorsque je me fis aborder assez brusquement par un garçon, puis par une bande complète qui se tenait derrière celui-ci. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait. L’homme qui se tenait en face de moi, plus costaud que je ne l’étais, haussait rapidement le ton et m’empoigna violemment un bras avant de me frapper au visage. Je me retrouvais rapidement à terre, sans réelle défense face à plusieurs personnes baraquées sans comprendre ce qui m’arrivait.
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyMar 18 Oct - 0:59

Cyprien venait de faire une rencontre pas comme les autres, presque hors du commun, c'était extrêmement rare pour lui, de rencontrer une personne qui a faillit se faire renverser par une voiture. Mais néanmoins, il était soulagé qu'Aaron n'est rien, il paraissait même en super forme, d'autre aurait été traumatisé durant une bonne semaine, mais lui non et Cyprien trouvait ça troublant... Mais bon vu qu'il allait bien, il n'allait pas se faire du soucis pour rien, il se contentait juste de boire son jus d'orange. Cyprien était extrêmement protecteur, c'était une énorme qualité dans son métier, mais il avait peur qu'un jour cela ne se retourne contre lui... Mais il essayait de ne pas trop y penser, mais pour protéger la vie des habitants de Paris, surtout des gens qu'il aime, il allait devoir parler à son patron de ce qui s'était passé, pour qu'il puisse y avoir des policiers pour surveillé que le code de la route soit bien appliqué... Mais ses idées était encore loin dans sa petite tête brule, ce qui le préoccupe s'était Aaron, il avait l'air mal à l'aise avec ce qu'il venait de dire et pour tout vous dire, c'était un peu la réaction qu'attendait le policier, mais il ne faisait rien qui pouvait aggraver la situation, seulement observer l'étudiant devant lui... Cyprien avait bien vu qu'Aaron essayait de lui cacher quelque chose et ce qu'il venait de voir le renforcé dans l'idée de prendre Aaron sous son ail... Je vous l'ai dit, Cyprien était extrêmement protecteur et il n'allait pas laisser Aaron se morfondre s'il pouvait l'idée... Dans un geste protecteur, mais surtout pour manifester son soutien il lui posa l'une de ses mains sur l'une des épaules de l'étudiant... Ce geste était plus pour le soutenir que pour le forcer à parler, ce n'était pas dans le genre de Cyprien de forcer les autres à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire, sauf en cas de nécessité absolument, comme lors des interrogatoires, mais ici c'était pas le cas. Et il voulait le faire comprendre à Aaron, après tout Cyprien était le plus mature des deux, bien qu'il commençait à croire que l'étudiant en face de lui était mature pour son âge. Et il voulait le faire comprendre à Aaron, après tout Cyprien était le plus mature des deux, bien qu'il commençait à croire que l'étudiant en face de lui était mature pour son âge. « Tout le monde à ses secrets Aaron, j'en ai eu un à porter durant un an et quand je me suis senti près à me confier, à dévoiler mon secret à mes proches, je l'ai fait... Quand tu voudras me confier ton secret, je serais ravi de t'écouter. » Cyprien n'avait qu'une parole, le jour où Aaron voudra se confier à quelqu'un Cyprien sera ravi de l'écouter et de le soutenir si besoin est. Il ne chercherait pas à en savoir plus pour aujourd'hui, il ne voulait pas braquer l'étudiant contre lui, alors qu'il venait tout juste de faire sa rencontre et qu'il commençait à l'apprécier. Remarqué, il ne lui fallait pas longtemps pour s'attacher à une personne. Aaron avait dit la phrase qui avait fait très légèrement sortir Cyprien sortir de ses gonds, pour le policier il était hors de question que l'étudiant paye alors que s'était lui qui l'avait invité. Cela lui rappelait le soir lorsqu'il avait croisé son homme par hasard au cinéma et qu'il avait du lourdement insisté pour payer, ce qui avait valu la petite vengeance de son homme. Ah ses jeunes toujours à vouloir tout payer alors qu'ils sont invités. « Je n'y vois aucun inconvénient. » Cyprien avait fini par se lever et se dirigeait à l'intérieur pour payer, mais il y avait quelques personnes devant lui, il pris son mal en patience et patienta. Tout en patientant, le policier faisait tourner le collier de son homme entre ses doigts, comme il le faisait souvent depuis qu'il lui avait donné. Alors qu'il pensait à son homme qui était soit chez eux entrain de faire ses devoirs ou avec ses potes, Cyprien fut sorti de ses songes par une voix féminine qui criait au barman d'appeler la police, car un jeune homme se faisait tapé dessus... Cela ne lui a pas pris longtemps pour sortir son révolver, dire au barman d'appeler du renfort et filer dehors. Il a demandé à ceux qui était dehors de rentrer à l'intérieur et pour arrêter les agresseurs d'Aaron, il tira en l'air... Bizarrement il eut toute l'attention des agresseurs et parmi eux, il reconnut le meilleur ami de Déborah. Il pointa son arme sur l'un des agresseurs, il regarda dans le café et désigna deux hommes.« Allez chercher le jeune homme et garder le à l'intérieur jusqu'à ce que j'ai terminé s'il vous plaît. » Il reporta son attention sur les agresseurs, pointant toujours son arme sur l'un des agresseurs. « L'un de vous bouge, pendant qu'il l'emmène à l'intérieur je le tue sur-le-champ compris ? » Les deux clients vinrent chercher Aaron, autant dire qu'ils ne l'ont pas épargné, tant pis, il le conduirait à l'hôpital après s'être occupé de ses enfoirés. Cyprien n'avait pas froid aux yeux, il était capable de tirer et Aurélien, le meilleur ami de Déborah le savait. « Alors, Cyprien, je suppose que tu es en colère qu'on est osé faire du mal à ton amant... » Son coeur ne fit qu'un bond dans sa poitrine, si le policier fut troublé, il ne laissa rien paraître. Son homme, c'est lui que tous ses hommes, surtout Aurélien voulait et Cyprien savait pourquoi, à cause de Déborah. « Ce jeune homme n'est pas mon amant. Tu t'es trompé de cible Aurélien. Et crois-moi, tu finiras derrière les barreaux. » Cyprien voyait le visage d'Aurélien se décomposer petit à petit... Il entendait les renforts arriver grâce à leurs sirènes. Sans qu'il ne comprenne pourquoi Cyprien voyait les agresseurs se retourner vers Aurélien, ils étaient visiblement en colère, en même temps c'était normal, ils allaient se retrouver en prison pendant un petit moment, car ils l'ont tous suivis pour au final apprendre que ce n'était pas Dimitri qu'ils venaient de tabasser. Alors qu'il sentait la bagarre à plein nez, il tira une nouvelle fois en l'air. « En arrière ! » Une fois les renforts sur place, Cyprien se chargea d'arrêter lui-même Aurélien qui été face au mur. « N'en profite pas pour me tripoter. » Cyprien eut un sourire légèrement méprisant et amusé au visage. Il serra au maximum les menottes comme pour lui faire mal. « Tu n'es pas du tout mon genre et au cas où tu le ne serait pas, je suis en couple est très heureux même. » Cyprien retourna Aurélien et le plaqua au mur. « Écoute-moi bien, si jamais elle passe te voir après tes 48h de garde à vue ou même en prison, tu vas lui passer un message pour moi. » Il savait qu'il allait la voir, il devrait la convoquer après avoir pris la déposition d'Aurélien. « Tu lui diras toi-même ! » Cyprien n'eut le temps de rien dire qu'Alex était déjà derrière lui. « Cyprien ça va ? » « Oui ça va ! Fout le en cellule, je m'en occupe demain. Je vais emmener le jeune homme à l'hôpital. » Il mit Aurélien entre les mains d'Alex, se dirigea à l'intérieur et alla près d'Aaron. Il sortit son portefeuille et en sorti un billet de 5€ qu'il donna au barman en lui disant de garder la monnaie. Il s'agenouilla près d'Aaron. « Je vais t'emmenai à l'hôpital d'accord ? »
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptySam 29 Oct - 17:47


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La ressemblance est
troublante..




« Feat Cyprien»


Je me retrouvais à terre, un pied posé sur mon ventre, je me sentais complètement compressé. Je ne comprenais absolument rien à ce qui m’arrivait, c’était loin d’être ma journée de chance aujourd’hui. Le chef de bande, qui justement me dominait, me hurlait littéralement dessus et à l’entente d’un nom, Dimitri, je comprenais qu’il faisait complètement erreur sur la personne. L’homme défoulait sa haine sur moi et je ressentais sa violence dans les coups de pieds qu’ils me donnaient dans le ventre, je souffrais le martyr sur le coup. Je n’osais ni parler, ni me relever, sachant très bien que je n’avais aucune chance de me défendre face à un nombre supérieur de personnes dans le « camp adverse ». Je n’avais plus qu’à attendre de l’aide ou qu’ils se décident à s’arrêter, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander jusqu’où ils pouvaient bien aller. Etaient-ils capables de me laisser mourir sur le bitume parisien, ou allaient-ils s’arrêter avant d’atteindre le stade de blessures graves ? J’avais eu la chance de ne pas me faire percuter par une voiture, la chance n’était cependant plus de mon côté. Je ne me laissais pas pleurer et restais calme, tout en continuant de souffrir, l’espoir que je ressentais face à cette situation s’amenuisait alors que les secondes s’écoulaient et que les coups s’accumulaient, jusqu’au moment où un cri de femme se fait entendre, peut-être un cri de serveuse. Je l’entendais s’effacer derrière les cris de la bande de voyous face à moi, jusqu’au moment où un bruit puissant et assourdissant se fit entendre dans le ciel parisien. Un coup de revolver, quelqu’un avait tiré. Je n’osais pas ouvrir les yeux, quelqu’un était-il mort ? Je ne sentais plus aucun coup de pied dans mon corps, la douleur ne me transperçait-t-elle plus ou les coups avaient-ils cessé ? Les hommes sans pitié qui m’agressaient avaient-ils finalement peur de se retrouver dans une prison à cause de leurs bêtises ? J’entendis la voix de Cyprien, des voix autour de nous paniquer et d’autres crier justice. Cyprien donna l’ordre à deux personnes de me ramener à l’intérieur. Pendant qu’on me transportait, j’entendais Cyprien prendre un ton agressif et exiger le calme de la part de mes agresseurs, cependant je n’ouvris pas les yeux me sentant subitement complètement épuisé. Je ne rechignai donc pas, et me laissais emmener à l’intérieur, au calme et à l’abri. Je sentais que ceux qui m’aidaient peinaient presque à m’apporter à l’intérieur, il fallait dire que je n’étais pas d’une grande aide, me sentant complètement exténué et n’ayant aucune force pour me remettre sur mes pieds. La panique qui s’était ressentie à l’extérieur se transforma en surprise à l’intérieur. Le chef du bar expédia ses employés vers différents endroits de l’entreprise afin de pouvoir essayer de m’apporter quelques soins. Je sentais des compresses contre mon corps et ouvrais doucement les yeux. Je sentais mes plaies me piquer, de l’alcool contre la peau, et je grimaçais au contact sachant qu’il était nécessaire de se laisser faire pour que les plaies se réparent correctement. Je retenais mes cris de douleur et ne rejetais pas les gestes appliqués qu’on me portait. Ma tête commença à tourner et à vaciller, et je ne sentais plus aucun de mes membres, c’est à ce moment que ma vision se troubla et que je perdis toute notion d’audition. Je venais de faire un malaise. Lorsque je revins à moi, j’entendis des personnes s’exclamer que j’étais à nouveau conscient, ma vision jusqu’ici trouble s’éclaircissait doucement et progressivement alors que j’apercevais Cyprien à mes côtés. Je le voyais payer le serveur, ce qui me fit sourire alors qu’il n’y avait rien de drôle à cela évidemment, et l’écouter m’imposer d’aller à l’hôpital pour son aide. Je fronçais les sourcils et mon vague sourire disparut aussitôt. La dernière fois que quelqu’un m’avait emmené à l’hôpital, c’était Yannie, parce que j’avais fait une connerie, une énorme connerie, et cette fois j’y allais sans l’avoir vraiment mérité. Une ambulance se fit entendre, je devinais qu’elle avait été appelée lorsque je m’étais évanoui il y a de ça quelques minutes déjà, et je sentais que je n’avais plus le choix et que de toute manière Cyprien me forcerait, d’autant plus qu’il est policier et qu’il était en droit d’exiger mon hospitalisation, du moins pour procéder à des examens de santé pour vérifier que tout va bien, s’il en ressentait le besoin je suppose. Je soupirais et ressentais la douleur dans mon ventre revenir au même moment, je ne protestais pas et le cachais à Cyprien alors qu’il était préférable que je le dise, et à la place serrais et contractais mes poings. Ton copain, c’est ton copain qu’ils voulaient frapper. Tu devrais t’assurer qu’il va bien, moi ça va aller. Je me taisais un instant et le regardais, les yeux embués de larmes. Mon copain m’a laissé, ça a failli causer ma perte, j’étais en train de faire une énorme connerie quand une connaissance m’a sauvé. J’ai eu énormément de chance, et tu dois veiller à rendre ton copain heureux. Je lâchais enfin le secret que je ne voulais pas lui dévoiler et ravalais, c’était le moment propice à mes yeux d’autant plus que les secouristes me posaient des perfusions et laissaient ma cicatrice à l’air libre. La cicatrice de mon passé, la cicatrice de ma souffrance.
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyMer 2 Nov - 23:10

Cyprien avait imaginé sa fin de journée moins houleuse, avec nettement moins de violence... Comment il avait imaginé la fin de sa journée en compagnie d'Aaron ? Pas difficile à imaginé, il avait pensé le reconduire chez lui, afin de ne pas trop le laisser seul, alors qu'il voyait très nettement qu'il n'allait pas bien... Même s'il savait qu'Aaron ne lui aurait rien dit, le policier voulait juste qu'Aaron voit que même s'ils ne se connaissent pas depuis longtemps, il pouvait compter sur lui dans n'importe quelle situation et à n'importe quel moment de la journée... Ensuite il serait retourné à son appartement et aurait passé la soirée dans les bras de son amour d'étudiant devant un bon film, que voulez-vous il est amoureux et c'est pas à 27 ans qu'on le refera... Mais ça avait pris une autre tournure sans qu'il ne le veuille, à peine arrivé à la caisse qu'il avait entendu une femme hurler qu'un adolescent se faisait frapper, autant dire qu'il n'avait pas fallut longtemps à Cyprien pour sortir son revolver et de donnés des ordres au gérant du bar... Ce ne fut que lorsqu'il avait vu Aaron par terre que son coeur avait fait un bon dans sa poitrine, il s'était même demandé ce qu'avait bien put faire Aaron pour mérité tant de haine de la part de ses agresseurs... Lorsque Aaron fut en sécurité avec les clients du bar, Cyprien avait croisé le visage de l'uns des agresseurs et autant vous dire qu'il avait tout de suite que ce n'était pas après Aaron qu'ils en avaient, mais après Dimitri... Et Cyprien savait très bien pourquoi, ils en avaient après son homme, il trouvait ça juste lâche que Déborah envoie des mecs pour faire le boulot à sa place, allait en garde à vu à sa place... Mais manque de chance s'était tombé sur Aaron et Cyprien s'était fait un immense plaisir de dire au agresseurs que le jeune homme qu'ils venaient de tabasser presque à mort n'était en rien son amant... Le beau policier avait gardé son calme lorsqu'il a sut que s'était Dimitri qu'ils cherchaient à blesser, il ne fallait pas qu'il montre sa faiblesse... Tout le monde a une faiblesse et Dimitri était la sienne... Enfin bref, Cyprien avait réussi à garder ses prisonniers calme, en même temps avec un revolver pointé sur eux, ils ne peuvent que rester calme... Lorsque les renforts sont arrivés, Cyprien s'était gardé Aurélien et lui avait passé les menottes, Cyprien aurait rêver de foutre son poing dans la figure d'Aurélien, mais son collègue la arrêter avant... Il avait fini par rentré à nouveau dans le bar, lorsqu'il fut vers Aaron, il paya le barman... Ben quoi Cyprien n'aimait pas avoir de dette... Cyprien s'inquiétait sur l'état d'Aaron, il avait quelques blessures superficiel, des bleues un peu partout... Il s'en voulait, il aurait sans doute dû le laissé payer leurs consommation, ça lui serait jamais arrivé... Mais maintenant que c'était fait on ne peut plus revenir en arrière. Il ne savait pas très bien qui avait appelé l'ambulance, mais tant pis, il suivrait avec sa voiture, hors de question qu'elle reste sur l'avenue des Champs-Elysées... Il finit par entendre la douce voix d'Aaron retentir, bien que ce que venait de lui dire Aaron, il le savait déjà et ça l'inquiétait... Mais Dimitri est en sécurité, Déborah ne savait pas qu'elle a loupé son coup, donc pour le moment son homme n'était plus en danger... « Je sais que c'est lui qu'ils voulaient... Je connais l'un de tes agresseurs... Non, pour le moment il est en sécurité, il ne risque rien... Par contre, toi tu as besoin de soin et ne crois pas que je vais te laisser seul. » Il resta près d'Aaron, il finit par l'écouté parler... Bizarrement, il se sentait mal pour lui, il ne pouvait que bien imaginé ce qu'il ressentait... Il agirait sans doute comme lui si son homme le laissait, ou peut-être autrement, il n'en savait trop rien... « Je n'imaginais pas que cela soit si grave... Cesse de t'inquiété pour Dim' Aaron, occupes-toi de toi et de ta santé avant tout, bien que je trouve cela très adorable de ta part de t'inquiété pour lui. » Cyprien avait laissé sa place au secouristes, histoire de pas les gênés dans leurs travails. Il trouvait ça adorable de la part d'Aaron de s'inquiété pour son homme, bien qu'il était lui même inquiet, mais il se disait qu'il était en sécurité pour le moment, Déborah était persuadé d'avoir réussi son coup... Il se méfierait plus dans l'avenir... Lorsque les secouriste mirent Aaron sur le brancard pour l'emmené dans l'ambulance, il les arrêta juste avant qu'il ne le mette dedans. « Je te rejoins là-bas d'accord ? » Il y avait je ne sais pas combien d'hôpitaux dans Paris, Cyprien devrait les suivre pour ne pas qu'il se perde. Après avoir obtenu la réponse d'Aaron, il demandé au conducteur de l'ambulance d'attendre qu'il soit dans sa voiture pour partir, le conducteur accepta et sans attendre Cyprien se mit à courir jusqu'à sa voiture... Lorsqu'il fut à hauteur de l'ambulance, il laissa le véhicule passé devant et le suivre... Après plusieurs minutes, ils finirent par arrivé à l'hôpital le plus proche, Cyp' se gara dans la rue pendant que l'ambulance alla du côté des urgences pour qu'Aaron soit prit en charge. En moins de temps qu'il en fallait pour le dire, il fut de nouveau près d'Aaron... Hors de question qu'il le laisse seul, alors que c'est en parti à cause de lui qu'il était ici.
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MessageSujet: Re: [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥]   [Fini] La ressemblance est troublante [Ronron ♥] EmptyDim 6 Nov - 2:32


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La ressemblance est
troublante..




« Feat Cyprien»


Une fois mon secret qui pesait lourd sur ma conscience depuis le début de notre « rendez-vous » dévoilé, bien que ce ne soit absolument pas un rendez-vous galant, Cyprien tentait de me rassurer à propos de Dimitri. Je leur souhaitais tout le bonheur du monde, tout le bonheur qu’un couple pouvait ressentir. J’avais eu ma dose de bonheur avec Cheshire, mais c’était révolu et je devais tourner la page, essuyer les larmes qui perlaient à mes yeux et bruler le livre. Bruler le livre après deux ans, le livre dont les pages se tournaient en boucle dans ma tête jour après jour, il était temps de le détruire, il était temps de décrocher les photos qui se balançaient désespérément sur le mur dans un coin de ma chambre. Cheshire était revenu de son voyage, il ne s’intéressait plus à moi, je devais en faire de même et oublier, recommencer autre chose, faire comme si de rien n’était alors que c’était loin d’être le cas. Ma cicatrice au poignet, bien que pas très large et donc pas trop visible, resterait pour toujours avec moi, mon souvenir aussi. Finalement je ne savais pas si oublier était une bonne chose, Cheshire m’avait tellement apporté avant de me retirer son amour, et ses enseignements avaient mérité d’être conservés, son amour aussi. Faire un pas en avant, ne plus regarder derrière soi et marcher vers de nouveaux horizons. Je soupirais et souhaitais intérieurement que Cyprien n’ait pas à vivre une telle histoire avec Dimitri, j’étais persuadé qu’ils devaient être adorables ensemble bien que n’ayant jamais vu Dimitri, du moins n’en ayant pas eu l’impression. Je n’avais croisé personne qui me ressemblait au point que nous soyons simples à confondre, je m’en serais souvenu il me semble. Quoi qu’il en soit, Cyprien semblait ne pas vouloir me quitter des yeux l’espace d’une seconde. J’avais mal, mais je n’allais pas mourir, et j’étais bien pris en charge alors on pouvait dire que ça allait, ou que ça allait aller. Une fois mes perfusions mises en place, toutes les précautions prises pour me transporter en sécurité, on me déposa sur le fameux brancard qui me mènerait jusqu’à l’hôpital. Je n’aimais pas être le patient, bien que ça ne m’arrivait que lorsque je faisais des crises d’hypotension, bien que celles-ci restaient relativement rares. Je préférais largement être le médecin, même si des fois il fallait supporter la vision de certains cas plutôt graves ou laisser sa sensibilité de côté lorsqu’on se penche sur le cas d’un patient atteint d’une maladie relativement grave. Ce n’était pas simple tous les jours, ce n’était pas de la tarte. Je n’aimais pas que l’on s’occupe trop de moi, un minimum était toujours la bienvenue et restait agréable, mais je n’aimais pas attirer la pitié sur moi, et j’avais peur qu’après mon agression, mon manque de me faire écraser, et ma petite confidence à Cyprien ne le fasse réagir ainsi. A sa place, j’aurais pitié, et je ne voulais pas que ça marche dans le sens inverse, surtout pas. J’aurais aimé répondre à Cyprien que ce n’était pas grave, je ne voulais plus que ce soit grave. J’aurais voulu lui répondre que c’était du passé et que c’était maintenant derrière moi, mais ma gorge se serrait en pensant que Cheshire aurait pu être là, à cet instant précis à côté de mon brancard pour me soutenir. Mais c’était du passé, je pouvais faire une croix sur ce rêve. J’étais pathétique, il fallait que j’arrête décidément. Juste avant que mon brancard fut déposé à l’intérieur de l’ambulance, qui bientôt me conduira à l’hôpital afin que j’y reçoive des soins particuliers à mes blessures, Cyprien arrêta les secouristes afin de me prévenir que l’on se reverrait une fois arrivés au centre hospitalier. Je hochais de la tête doucement puis me laissais entrainer à l’intérieur du véhicule, n’ayant d’ailleurs pas vraiment d’autres choix que de suivre le mouvement. J’espérais secrètement que mes agresseurs n’aient pas provoqué une lésion dans des organes ou même une hémorragie interne car cela pouvait être dangereux pour moi. J’étais entre de bonnes mains, mais tout pouvait arriver : Bien entouré ou non c’était le même risque que j’encourais. Les portes se refermaient sur nous, on entendait alors les sons habituels des appareils médicaux et le bruit de la camionnette et de son alarme sur la route. Mon cas était-il si urgent que cela ? Je n’eus pas le temps de réfléchir à cette éventualité qu’un coup de fatigue me pris instantanément et m’entraînais quelques secondes plus tard un malaise. Le vide noir, complet. J’avais l’impression d’être conscient mais je ne l’étais pas, du moins j’en doutais. Il n’y avait rien autour de moi, je ne pouvais sentir aucune texture au toucher et je venais à en douter que mon toucher existait réellement. J’entendais des voix autour de moi s’agiter, je ne devinais plus si j’étais à l’hôpital ou bien toujours dans l’ambulance et tout ce que j’avais envie de faire c’était de m’exclamer et de me mouvoir afin que la pagaille ne cesse, mais je me sentais incapable d’ouvrir les yeux ou de prononcer ne serait-ce qu’une seule parole libératrice. Rien, le néant. Il y eut un moment où je ne ressentais plus rien, comme mort. Plus aucune pensée, rien, et ce fut après ces longues minutes que je n’avais pas senti autrement que par le souvenir que je revins à moi-même. Mes yeux se posèrent sur Cyprien, à mes côtés l’air inquiet et je dessinais sur mes lèvres une sorte de sourire afin de le rassurer. Rendre mes proches malheureux ou inquiet me perturbait toujours autant qu’avant.
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