Revenant du pensionnat où je vis la plupart du temps de l'année, je vois un immense sapin décoré dans la salle de réception. Mes parents organisent donc une soirée, la question est donc de savoir si je peux y participer, si je dois y participer ou si je ne dois absolument pas aller autre part que dans ma chambre. Une note laissée dans la cuisine m'indique que je dois participer à cette soirée et mettre le costume acheté pour l'occasion. Je monte dans ma chambre pour aller dans ma salle de bain et me préparer pour la soirée. J'ai douze ans et je dois mettre un costume, je n'aime pas être en costume bien que mes parents se fichent bien de mon avis. Je descends pour voir ma mère en train d'ordonner à des employés où mettre des objets. Elle me voit et me fait un bisou sur le front, je grimace mais ne dis rien. J'ai compris depuis longtemps que je suis avant tout un enfant à exhiber et non un enfant voulu. Encore quelques années et je pourrais vivre ma vie comme je le souhaite. La soirée arrive rapidement et je dois sortir mon plus beau sourire hypocrite et serrer des mains pour saluer les invités. Il n'y a que trois autres personnes de mon âge, deux filles et un garçon. Ce n'est qu'une heure après que je peux enfin aller parler à des personnes de mon âge. Avant de repartir en entendant ce qu'ils disent. Je prépare une bonne blague/vengeance – dépendant du point de vue. Le jus d'orange a été remplacé par beaucoup de vodka et très peu de jus d'orange et ils se retrouvent vite soûl ce qui va rendre leurs parents furieux. Ils se moquent de moi, je m'arrange pour qu'on se moque d'eux.

« Jayden ! Tu dois encore travailler ? » me demande ma femme, une femme que j'ai épousé pour avoir un contrat des plus juteux et que je n'aime pas. Je ne dois pas partir travailler mais je n'ai vraiment pas envie de passer une soirée en sa compagnie, elle est plutôt agréable, belle et elle a de la conversation sauf qu'à chaque fois qu'on se retrouve seule, elle essaye de m'emmener dans notre chambre à coucher. Elle m'aime, elle croit que je l'aime et que je l'ai épousé pour elle et non pour l'entreprise de son père. « Oui, j'ai un rendez-vous avec un gros client. Ne m'attends pas. » je sors ensuite de la maison sans me retourner. J'ai réellement un rendez-vous avec un client, pas vraiment un gros cependant et après je compte aller dans un bar sans ce client aussi. J'ai certes juré fidélité mais le prête parlait de coucher avec une autre femme donc techniquement … je suis un homme d'affaire, jouer avec les mots est très important dans ce métier. Le rendez-vous passe rapidement et je rentre vite dans mon bar favori. Je regarde autour de moi et je vois un homme qui attire mon attention. Il ressemble à une de mes anciennes conquêtes … enfin conquête c'est un mot fort vu que je l'ai payé. Payer pour du sexe peut sembler dégradant pour certains mais je dois dire que j'en ai rien à faire. J'aime obtenir ce que je veux et je le voulais alors je l'ai obtenu. Et je l'ai obtenu plein de fois même. Pendant quatre ans j'ai couché avec lui, dépensant de l'argent à chaque fois et je lui ai même offert des cadeaux qu'il refusait mais que je lui obligeais de prendre. Il m'arrive encore de penser à lui et voir cet homme lui ressemblant me le rappelle.

« Je veux divorcer. » « Mais … pourquoi ? » « Le contrat avec ton père est fini, mon mariage avec toi aussi. » ma joue me brûle, je viens de me prendre une belle gifle. Une gifle méritée tout de même. Je n'ai jamais voulu l'épouser par amour et son père a perdu son entreprise alors je n'ai aucun intérêt à me marier avec elle. Je suis un vrai requin quand il s'agit des affaires. « Tu as trouvé une autre femme à épouser pour un contrat ? » « Non en fait je fais parti de l'autre équipe. » voir sa tête face à cette révélation vaut bien un million d'euros. Je me prends une autre gifle. « Mais … mais on a … » « Viagra. » et beaucoup de pensées envers un ancien amant que je n'arrive pas à oublier. Elle bouge sa main pour me gifler mais j'attrape son bras. « Coup et blessure sur ton mari, ça peut te faire perdre le peu d'argent que tu vas avoir. » mon ton est froid et certains et elle sait très bien que j'en suis capable. Ce mariage est un contrat et je sais comment tirer le maximum du moindre contrat.

Le divorce fut rapidement prononcé, le contrat prénuptial ne lui laissant qu'une dizaine de milliers d'euros ce qui correspond à ce qu'elle avait l'habitude de dépenser en une après-midi shopping. Je décide de déménager à Paris, prenant la tête de la sectoin française de l'entreprise familiale.