léa&clémence ♥

Les journées sont de plus en plus longues. Avoir repris les cours, c’était juste fatiguant. Enchainer un par un, chaque heure, passant par la philosophie et les maths, sans oublier l’histoire et l’économie. Mais tout ça pour un seul but, réussir mon avenir. Tout ça m’effraie, c’est vrai, je suis en terminale et je ne sais toujours pas ce que je vais faire plus tard. Penser, comme tout les professeurs nous le disent, dans quelques mois, exactement en janvier, vous devez faire vos vœux pour l’année prochaine, savoir votre avenir, savoir ce que vous allez faire de votre vie. C’est terrifiant, je veux dire, j’ai dix sept ans, je dois encore pouvoir rire, vivre et m’amuser, pleurer pour des garçons, sans me prendre la tête, a essayé de monter des projets bidons qui finalement ne verront jamais le jour. Bien sur comme tous les jeunes de mon âge, j’avais des rêves. A huit 8 ans je voulais être la petite sirène surement pour ses cheveux, après vers les 11 ans, je voulais être vétérinaire et quand je suis arrivée a mes 14 ans, le trou noir, s’ouvrait un peu plus chaque jour devant moi. Et la, comme a mon habitude, aucun de mes parents étaient la, ma sœur non plus. La famille, ce n’était vraiment pas mon truc. Sinon, évidement j’ai des projets, des délires bidon, Yannie doit faire de moi une rock star et si ça marche pas – ce qui m’étonnerais vraiment -, je devais monter des films pour adultes avec Billy, mais malheureusement Billy est mort, et il me manque de plus en plus chaque jour. Mais, chaque jour je me disais qu’au pire, j’aurais toujours ma place chez Ambercombrie & Fitch. L’avantage du boulot étudiant.

Aujourd’hui c’est mercredi, ça veut dire apéro party ? Et bien non, pas le temps pour tout ça. J’avais prévu d’aller faire un tour en ville, dans les boutiques, tout en me prenant un truc a manger, puis je serais retourner chez moi faire mes devoirs pour le lendemain et enfin a dix sept heures je retournerais bosser dans ma merveilleuse boutiques, pour continuer de payer les factures, je vous jure, c’est la grosse galère, et encore plus depuis que je n’habite pu avec Pacôme – mon meilleur ami – a cause de trop de disputes, d’un coup. Je sortais a peine de cours, que mon premier reflex fut de sortir mon portable – même si j’envoyais des sms sous la table pendant les cours - , je souriais, voyant encore des nouveaux messages, dont un de Matt. Ce garçon que j’ai rencontré a une soirée, il est très charmant et j’ai l’impression que pour une fois, un garçon ne se fou pas de ma tête. Je répondais et ainsi tout le long du chemin. Aujourd’hui, je n’avais pas pris le bus et pour cause, un truc tout simple, il y avait un trop grand trafic, donc les bouchons et tout ça je n’avais vraiment pas le temps pour ça.

J’arrivais doucement dans le centre ville. Me dirigeant directement vers le Mc Do du coin, je commander comme a mon habitude le même menu. Quand j’eu fini de manger, j’emportais ma classe près de moi et commençai a la manger en chemin. J’allais faire un tour dans les galeries, tiens. D’accord c’est très chère et quasiment tout mes vêtements viennent du magasin ou je bosse – bah oui, avec les réductions c’est plus avantageux -. Je gardais mon portable près de moi, et m’aventurer directement dans le rayon sac a main, mon rayon favori surtout des les galeries. J’en prenais plusieurs, et regardais a chaque fois lequel se prêtait le mieux a mon teint si je puis dire. C’est alors que j’entendais une voix derrière moi, une voix très familière, que je connaissais très bien. Je me retournais doucement et vu Léa, ma meilleure amie, que je n’avais pas vu depuis un long moment. Je l’avoue, on continuait a se parler par texto, mais elle, son visage, son sourire, son odeur, tout me manquait. Je lui sautais dessus, laissant tomber tout mes sacs et la serrais très fort dans mes bras. Affichant un petit sourire, je lui lançais un : « Tu m’as manquééééé ! ». oui, d’accord. En ce moment je n’avais plus Pacôme avec moi, a cause de nos disputes inssecente mais j’étais contente parce que j’avais toujours un de mes meilleurs amis. Je lui souriais. « Je veux tout savoir, sur tout et sans exception. J’aurais aimé être la aussi chérie ». je laissais un petit blanc, la contemplant. Oh mon dieu, elle avait quand même pas mal changer, mais elle était toujours aussi merveilleuse. « Alors dis moi, y’a des beaux garçons ou t’était ? ». A la fin de cette phrase, tout le monde pouvait en être sur, les deux meilleures amies étaient de retour, pour votre plus grand plaisir.