l'histoire du scénario ▲L’histoire sera laissée à ton entière imagination , seulement quelques points devront être respectés :
+ Par exemple, j'le vois bien avoir deux-trois frangins, frangines. D'minis Krimo qu'il surveille beaucoup, les couvant comme un berger avec son troupeau.
+ Il est issu d'une alliance improbable entre une algérienne et un malien. Pas fruit d'un coup d'lard mais bijou d'amour. Ses parents sont encore ensemble après plus d'vingt ans d'mariage. Solides sont les bases sur lesquelles a été construit leur foyer.
+ Après, j'imagine le père dans un boulot difficile : ouvrier, main d'oeuvre, un truc qui lui fasse courber l'dos. Un truc qui a toujours foutu l'seum à son fiston et qu'il s'est alors juré de ne jamais avoir. Pourtant, les études, Krimo, ça, il n'a jamais aimé et il n'est même pas allé jusqu'au bac, pour tout dire.
+ Le reste, l'ami, c'est à ton tour  

caractère du personnage ▲ Krimo c’est pas un « wesh-wesh » : son « wesh » il l’utilise pas pour gâcher sa salive, il ponctue pas avec la gueule d’ceux qui en rient. Pour lui, c’mot est bien plus qu’une d’ses conjonctions d’coordination, c’est « quoi » , c’est un symbole, c’est un salut. Hey. Krimo c’tout sauf un blaireau. Krimo est réglo. Il pète pas plus haut qu’son troud’balle. Krimo il a des valeurs qu’il agrippe qu’ça fasse ou pas chier. Krimo il envoie valser les préjugés à coup d’majeur balancé. Il n’est pas vulgaire : « Oh frère, va sucer ! ». Krimo a fumé, fume, fumera. Il l’conjugue ce verbe à tous temps, tant que ça lui va. Krimo c’un gentil gars, serviable jusqu’au bout d’ses pompes nike. Les vieux, il les respecte, laisse toujours sa place dans l’métro aux femmes enceintes. Sa mère l’a si bien éduqué, qu’il s’couperait les veines pour lui donner d’quoi bouffer. Krimo est protecteur, il est l’gilet pare-balle. Krimo est chauffeur, sa vieille Clio emmène ses potes là où ils le veulent. Krimo tu te l’appropries maggle.