mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton)
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Sujet: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Jeu 24 Oct - 21:56
bon. c'est pas comme si t'étais paumé dans les rues de paris. bah non. enfin, un peu quand même mais tu vas y arriver, tu vas réussir à retrouver l'appart. comme tu sais pas vraiment où aller ni vraiment où t'es, tu marches. tu te dis que tu reconnaîtras bien un endroit et que t'arriveras à te repérer à un moment ou un autre. tu peux pas rester paumé toute la nuit -enfin, toute la matinée vu l'heure. tu te rends même pas compte que tu marches pas droit. t'essayes avec peine de mettre un pied devant l'autre mais c'est carrément impossible. et puis putain, qu'est-ce que t'as envie de dégueuler. tu le feras pas, tu te retiens parce que t'as juste horreur de ça, mais mon vieux, t'es dans l'mal comme jamais tu l'as été. tu bois pas autant d'habitude. tu bois d'ailleurs rarement plus de deux verres, mais ce soir... ce soir était un soir comme les autres mais merde, t'avais envie de boire. voilà. au pire, tu finiras comme ton alcoolique de père et puis personne te fera chier.
roooryyy mon amouuuur. oh merde. t'étais où mon gros ? j'te cherchais moi au bar. t'étais où putain ? et puis j'ai essayé de t'appeler parce que j'étais carrément paumé mais je me suis souvenu que t'avais perdu ton portable. ou que t'en avais pas. enfin je sais pas trop. oh mon rory ! tu te rends finalement compte que tu parles peut-être un peu fort et que tu risques de réveiller andrea, alors tu reposes tant bien que mal la chose qui te sert de chat à terre, avant de te prendre les pieds dans le canapé et te vautrer par terre. rooooryy ! aide-moi enfoiré ! putain. j'arrive pas à m'lever. rooooryyy merde ! p'tit con, tu m'laisserais crever. CONNARD. après un moment à essayer de te relever sans grand succès, t'envisages clairement de dormir à terre. putain, sérieusement t'en peux plus. tequila ? petit bébé, viens aider papou. allez. s'il te plait. t'as des pattes et une grosse tête, pousse-moi. tequila. me laisse pas mourir. s'il te plait. enfoirés d'animaux. j'ai eu une dure soirée. j'ai même pas pécho. je vais baiser quand, hein ? toi t'es une chienne, tu peux faire ça avec qui tu veux. t'as bien d'la chance. rory est trop con pour penser à ça, il préfère bouffer lui. t'attends désespérément que tequila ou rory aient pitié de toi et qu'ils t'aident à te relever mais tu comprends au bout d'un moment qu'ils n'en ont strictement rien à foutre de toi et que tu vas devoir te démerder tout seul. putain. bande de p'tits cons. je vous hais.
Saad Al-Kâtib membre
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Ven 25 Oct - 0:20
tu pieutes. putain, tu pieutes profondément. t’écrases ferme. t’en as bien besoin après la journée que t’as passé. entre tes cours intensif qui t’épuisent. entre la séance aux beaux-arts qui t’a puisé de tes forces. entre ta soirée passée –seul– à dessiner. t’es épuisé comme t’en peux plus, et t’es bien, là, dans les bras de morphée. morphée, qui t’enveloppe de ses bras doux et confortables. t’as pas envie d’en sortir. au chaud, dans ton lit. à noyer ton oreiller de ta bave, non intentionnellement, évidemment. mais d’autres en ont décidé autrement. à croire que tu n’peux pas choisir si tu vas beaucoup dormir, ou pas. c’est dans ces cas-là que tu te maudis de ne pas avoir fermé la porte de ta chambre, ou mieux, de ne pas dormir avec des boules quiès dans les oreilles. ça serait le pied, des fois. mais non, non, toi, t’es un abruti, et tu fais tout le contraire. et toi, l’abruti, le fragile, tu te fais réveiller par une voix dans le salon. de loin, la voix te paraît étrangère, et les légers jappement de tequila ne te rassurement pas vraiment. tu te lèves, le réveil t’affiche une heure bien trop nocturne. t’enfiles un sweatshirt, et tu rejoins le salon à pas de loup. ça serait bien pratiques d’avoir une batte de baseball, dans ces cas-là. mais finalement, tu remarques que ce n’est personne d’autre que ton coloc. ton coloc par terre. ton coloc.. imbibé ? ça t’étonne, tu l’observes, les yeux ronds, se dandiner sur le sol pour essayer de se relever, lui qui ne finit jamais dans cet état, il n’y est vraiment pas allé à moitié, là. après plusieurs minute à le regarder galérer, tu te décides enfin à aller l’aider parce que, le pauvre, quand même. il est si fragile, comme ça. un bébé. bébé loup. un louveteau. tu te penches, le ramasse du mieux que tu peux, même si t’as pris l’habitude avec caetana et le pose lourdement sur le canapé. « meeeeerde, pardon, t’as pas mal ? » tu le lâches, le surveilles du coin de l’œil, et te ramènes peu après avec une bassine et une bouteille d’eau. tu t’assois à côté de lui, et lui temps la bassine, premièrement. « vomis, loup, tu t’sentiras mieux après »
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Ven 25 Oct - 2:44
finalement, t'as décidé de fermer les yeux parce que bon, ta tête tourne un peu trop à ton goût. tu te rends vite compte que ça change strictement rien et putain, tu commences à flipper un peu. couillon, t'angoisses vraiment pour rien. et puis soudainement, tu sens quelqu'un te porter. hooon. rory, c'est toi ? qu'est-ce que tu peux être con quand t'es bourré, bordel. tu fermes les yeux, essayant tant bien que mal de ne pas te vomir dessus. ça serait un peu l'air con quand même. meeeeerde, pardon, t’as pas mal ? hein ? merde, rory parle ? putain. andrea ? c'est toi ? oh merde. oh putain, désolé, je t'ai réveillé ? oh putain. espèce de con. t'es pas vraiment fier de toi là maintenant. tu le vois partir sans vraiment comprendre où il va. ta tête tourne toujours terriblement et t'es à la limite de dégueuler sur le canapé. plus jamais. plus jamais, jamais, jamais. l'alcool, c'est fini pour toi. vomis, loup, tu t’sentiras mieux après. pardon ? tu comprends pas vraiment ce qu'il te dit, tu sais juste qu'il est là, pas loin de toi. andrea. ton andrea. il est à toi, c'est tout, c'est comme ça. andreaaaa. ahaha. désolé hein. j'voulais pas te réveiller mais rory et tequila voulaient pas m'aider à me relever et puis ben du coup j'allais dormir par terre mais après t'es arrivé et puis euh.. voilà. ahah. tu te rends même pas compte à quel point t'es pitoyable. vraiment, l'alcool, plus jamais. je veux pas vomir. vomir c'est pas bon. j'aime pas ça moi. je veux paaaas. tu roules sur le canapé, te mettant sur la ventre et laissant une de tes mains pendre lamentablement dans le vide. tu pries pour que ta tête arrête de tourner parce que tu te sens vraiment mal là. bobo tête. vais mourir. rory voulait pas m'aider, il est méchant. tu veux dormir. juste dormir putain. et puis te réveiller en pleine forme et surtout, avoir oublié tout ça. parce que merde, andrea t'as vu en total déchet et t'apprécies vraiment pas.
Dernière édition par Loup St. James le Ven 25 Oct - 3:08, édité 1 fois
Saad Al-Kâtib membre
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Ven 25 Oct - 3:07
t’essayes de t’occuper de ton déchet de coloc. ah, les déchets et toi, une grande histoire d’amour. pauvre andrea. t’es définitivement trop attiré par les causes perdues. t’aimes ça, toi, à croire, t’occuper des gens qui sont plus bas que terre. tu n’sais pas trop quel bénéfice t’y trouves, à part celui de les aider, mais ça t’plaît assez. puis, c’déchet-là, il est pas bien méchant. il pense juste que c’est son chat qui l’aide à se relever. voilà, il te prend juste pour son chat, vraiment rien de bien méchant. et il s’confond en excuses, mais ça t’est égal qu’il t’ait réveillé. ça t’soulage, en fait. parce que t’aurais pas supporté de le voir, en te réveillant comme une fleur, étalé sur le sol, gisant, à moitié mort, totalement ivre. tu t’en serais voulu éternellement de ne pas avoir été là pour l’aider. « andreaaaa. ahaha. désolé hein. j'voulais pas te réveiller mais rory et tequila voulaient pas m'aider à me relever et puis ben du coup j'allais dormir par terre mais après t'es arrivé et puis euh.. voilà. ahah. » il n’a pas l’air décidé à vomir, tu poses alors la bassine par terre en attendant le moment propice. « c’est pas grave loup, ça m’dérange pas, t’en fais pas » t’as envie d’le prendre dans tes bras, le câliner, et le calmer. qu’il se calme, qu’il n’angoisse pas. tu l’connais ton loup, tu sais qu’il angoisse vite. le tout, c’est que t’arrives à éviter qu’il te fasse une crise d’angoisse, l’alcool suffit amplement. « je veux pas vomir. vomir c'est pas bon. j'aime pas ça moi. je veux paaaas. » tu l’regardes rouler, tu fais gaffe qu’il tombe pas. tu voudrais pas qu’il s’blesse, non plus. « bobo tête. vais mourir. rory voulait pas m'aider, il est méchant. » t’es attendri. complètement. carrément. totalement. c’est un gosse. c’est un peu ton gosse. tu t’assois par terre en tailleur, face à lui, vos visages tout près. t’es à deux doigts d’te mettre à caresser ses bouclettes. la force de l’habitude, caetana. tu reviens à l’attaque avec ta bassine. « je sais, on engueulera rory après, t’en fais pas, eeet, j’sais que c’est pas cool de vomir, mais il le faut.. » tu lui remets la bassine sous le nez, presque insistant. « faut que tu t’fasses vomir loup, comme ça après tu seras tranquille et tu pourras dormir, d’accord ? » tu lui dis calmement, la voix douce. t’as presque un don pour t’en occuper, de tes déchets. « ça va aller loup, j’suis là, fais-moi confiance »
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Ven 25 Oct - 21:43
t'es vraiment mal mec. genre comme jamais. putain, qu'est-ce qui t'as pris de boire autant sérieusement ? c'est pas comme si t'allais mal en ce moment, en tout cas pas plus que d'habitude. t'as rien appris de grave, le loyer est payé, rory est pas mort. merde quoi. t'es qu'un con. voilà. je sais, on engueulera rory après, t’en fais pas, eeet, j’sais que c’est pas cool de vomir, mais il le faut..je veux pas engueuler rory. je l'aime. et puis lui aussi il m'aime. peut-être qu'on va se marier. et puis on aura des chatons. et puis j'aurai une grande maison. tu viendras me voir hein, si j'ai une grande maison ? tu fermes les yeux, t'as plus la force de rien. bordel, tu veux juste que tout ce bordel dans ta tête s'arrête pour pouvoir t'endormir. c'est pas trop demander, si ? et puis t'as soif. bordel, qu'est-ce que t'as soif ! à boire. s'te plait. heureusement qu'andrea est là, vraiment. qu'est-ce que tu ferais sans lui ? pas grand chose. déjà, tu serais toujours en train de crever à terre puisque ces connards d'animaux ne sont pas décidés à t'aider. faut que tu t’fasses vomir loup, comme ça après tu seras tranquille et tu pourras dormir, d’accord ? tu lances un regard noir à la bassine. hors de question que tu vomisses. non, pas vomir. dormir. juste dormir. tu tournes ta tête vers andrea. merde, t'avais pas remarqué qu'il était aussi près. putain. reste calme. ça va aller loup, j’suis là, fais-moi confiance.j'vais crever. sérieusement. t'enfouies ta tête dans l'oreiller, espérant que ton envie de dégueuler passe. t'as envie de te frapper putain. qu'est-ce que t'es con ! peut-être que tequila va vouloir pécho rory. qu'est-ce que je vais faire sans rory ? tu resteras toi, hein ? il a intérêt de rester, oui. sinon tu l'attaches à une chaise et tu le séquestres, voilà. comme ça il restera avec toi. plus sérieusement, tu sais vraiment pas comment tu réagirais si un jour il vient te dire qu'il part. tu le prendrais mal, très certainement. t'essaierais d'le retenir, d'lui dire de pas partir. et puis s'il part quand même, t'adopteras quinze chats et tu passeras tes journées à bouffer devant la télé, voilà.
Saad Al-Kâtib membre
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Ven 25 Oct - 23:50
« je veux pas engueuler rory. je l'aime. et puis lui aussi il m'aime. peut-être qu'on va se marier. et puis on aura des chatons. et puis j'aurai une grande maison. tu viendras me voir hein, si j'ai une grande maison ? » t’as juste envie d’exploser de rire, il serait mignon avec rory, tiens. mais tu t’retiens, parce que tu sais pas franchement comment il réagirait. on n’sait jamais comment quelqu’un qui est torché à c’point pourrait réagir. et, autant te prendre une patate de caetana, ça t’dérange pas, qu’une patate de loup, ça ferait pas le même effet. ça serait sans doute plus violent, donc plus douloureux. et tu risquerais de faire la gueule par la suite, alors, franchement, vaut mieux que tu te retiennes de rire, ouais. « bien sûr que j’viendrais te voir dans ta grande maison, tu m’prévoiras une chambre pour tequila et moi, hein ? » t’sais même pas pourquoi tu continues de lui poser des questions au lieu de dire ‘oui’ tout simplement, vu que, de toute façon, il n’doit même pas tout comprendre à ce que tu lui racontes. « à boire. s'te plait. » tu fronces les sourcils, cache la bouteille d’eau que t’as ramené, derrière toi. « tu boiras quand t’auras vomi » oh non, tu n’comptes pas lâcher l’affaire. « non, pas vomir. dormir. juste dormir. j'vais crever. sérieusement. » tu t’mets à lui frotter le dos doucement, pour le calmer. s’il est trop dans le mal comme ça, il va te faire une crise, et tu vas bien être dans la merde, alors, faut vraiment qu’il se calme. « mais non tu vas pas crever, j’te tiens en vie, tout va bien » il colle sa tête contre l’oreiller, et tu flippes un peu qu’il s’étouffe, mais visiblement, tout va bien. « peut-être que tequila va vouloir pécho rory. qu'est-ce que je vais faire sans rory ? tu resteras toi, hein ? » oulaaaah. faut qu’il s’calme avec l’alcool lui. plus jamais tu le laisses sortir seul sans surveillance, c’pas possible ça. « mais non, tequila va pas pécho rory, et on sera toujours là, tous les quatre, d’accord ? » tu fais comme tu peux pour le relever en position assise, et tu l’tiens fermement pour pas qu’il se rallonge, encore. t’es pas sorti de l’auberge, sinon. tu cales la bassine sur ses genoux, et te mets à le fixer en fronçant les sourcils. peut-être que si tu deviens autoritaire, il t’écoutera. « ça suffit maintenant loup, tu vas te faire vomir, un point, c’est tout. j’compte jusqu’à trois, et si tu t’es toujours pas fait vomir, c’est moi qui met mes doigts dans ta bouche, compris ? » non, sérieusement, ça n’va plus là. rien n’va plus, hein. « un…. deux….. »
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Dim 10 Nov - 0:00
ta tête te tourne toujours autant. c'est dur putain. tu sais pourquoi tu bois jamais et tu te demandes comment ton père peut bien faire. quoi que maintenant, il doit avoir l'habitude. ça doit plus rien lui faire de boire. bien sûr que j’viendrais te voir dans ta grande maison, tu m’prévoiras une chambre pour tequila et moi, hein ? tu souris. abruti va. au pire, tu dormiras avec moi. oh mon dieu, non. c'est pas parce que t'es bourré que tu peux te permettre de dire ce genre de chose. t'es vraiment con parfois loup ! qu'est-ce qu'il va penser maintenant ? abruti, abruti, abruti. stresse pas. tu ne dois surtout pas stresser. c'est rien, il va penser que c'est l'alcool qui te fait dire ça. il peut pas s'imaginer ça. c'est pas possible. il sait rien. il doit pas savoir. calme-toi. tu lui demandes de l'eau, parce que t'as super soif et que t'essayes de changer de sujet. tu boiras quand t’auras vomi. putain. non. t'es pas d'accord, mais genre pas du tout. tu. ne. vomiras. pas. tu ne veux pas, tu ne peux pas. c'est dégueulasse, t'as juste horreur de ça. tu préfères encore être mal toute la nuit plutôt que de vomir. tu racontes de la merde, tu veux qu'il oublie cette histoire de te faire dégueuler. c'est juste... non. mais non, tequila va pas pécho rory, et on sera toujours là, tous les quatre, d’accord ? t'aimerais tellement que ce soit vrai. que vous soyez toujours à quatre, dans l'appart. tu ne veux pas partir, et tu ne veux pas qu'andrea parte. jamais. tu préférerais... bah tiens, tu préférerais vomir plutôt qu'il parte, c'pour dire ! tu le sens essayer de te relever et t’asseoir et ça te fait tout bizarre dans le ventre. putain. tu sens le léger poids de la bassine sur les genoux et tu sais ce qui t'attend, et putain, t'aimes vraiment pas ça. merde quoi ! ça suffit maintenant loup, tu vas te faire vomir, un point, c’est tout. j’compte jusqu’à trois, et si tu t’es toujours pas fait vomir, c’est moi qui met mes doigts dans ta bouche, compris ? tu respires un bon coup et réfléchis à un plan pour éviter ça. t'hésites même à te casser en courant mais t'es certain de te péter encore une fois la gueule dès que t’essaieras de te foutre debout. un…. deux….. non ! non, non, non. hors de question. putain de merde, comment tu vas faire ? cette galère. andrea écoute-moi s'il te plait. tu plantes tes yeux dans les siens, choppe sa main sans trop savoir pourquoi au passage. tout ce que tu veux mais pas ça. j'te jure que ça ira mieux si je dors, mais hors de question que je vomisse. tu fermes les yeux quelques instants, essayes de te calmer. s'il te plait. je peux pas.
Saad Al-Kâtib membre
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton) Dim 10 Nov - 0:36
« au pire, tu dormiras avec moi. » tu souris. ça se sent vraiment, qu’il est dans un sale état. la fatigue dans sa voix, sur son visage. ça lui donne un côté enfantin, en un sens. ce côté qui fait qu’on ne peut définitivement pas se résoudre à lui refuser quoi que ce soit. ce côté qui rend difficile le fait d’avoir une quelconque autorité à son égard. « pourquoi pas, oui » tu répliques, un léger sourire aux lèvres. après tout, pourquoi pas, en effet. ça ne te dérangerait même pas, à bien y réfléchir. tu l’as fait plus d’une fois de dormir dans le même lit que tes potes, en tout bien tout honneur, et tu n’y vois réellement aucun inconvénient. non, vraiment, si ça devait arriver, tu ne serais pas des deux le plus gêné, c’est certain. même si, un soir, loup venait à être angoissé et à ne pas pouvoir dormir seul pour une quelconque raison, tu ne lui refuserais pas ta compagnie nocturne. tu n’es pas des ces garçons hétéros qui s’amusent à penser que chaque acte a un trait ambigu, voire à connotation homosexuelle, vraiment pas. oui, vraiment, dormir avec loup ne te poserait aucun problème. après tout, dormir est un acte naturel des plus purs, un acte sans sous-entendus, un acte privilégié avec soi-même, dans sa propre bulle, qu’importe la personne avec qui le lit est partagé. quand bien même des couvertures peuvent être tirées, des ronflements peuvent être échappés, des coups peuvent être donnés, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme ne change rien au résultat ; dormir reste le simple acte qu’il est. « mais j’te préviens, c’est moi qui dort du côté gauche, interdit de me le piquer » tu rajoutes, taquin. le côté gauche, le côté droit, ça t’est bien égal, tu finis toujours par dormir en plein milieu, étalé de tout ton large. tu le fais enfin s’asseoir, le maintiens par les épaules, et tente de toutes tes forces de prendre l’air le plus autoritaire possible, et, soyons clairs, ce n’est vraiment pas une mince affaire. face à ses yeux doux et ses bouclettes de bébé, c’est le plus dur qui s’offre à toi : résister. ne pas craquer est ton objectif premier, et c’est bien pour ça que tu ne le regardes pas dans les yeux quand tu t’adresses à lui. et pourtant, même comme ça, c’est quasiment peine perdue. « andrea écoute-moi s'il te plait. » trop tard, tu t’es fait avoir, tes yeux ont glissé jusqu’aux siens, et tu es désormais de t’en débarrasser. tout comme de sa main qui a attrapé la tienne. il te serre comme un enfant abandonné, la pression légère et pourtant désespérée. c’est trop tard maintenant andrea, tu peux t’avouer vaincu, tu sais bien que tu vas céder. comment ne pas céder ? celui qui y arriverait serait réellement un monstre, incapable de sentiments humains. et des sentiments humains, dieu sait que tu en as. et, si loup réussit à t’avoir aussi facilement, on n’ose même pas imaginer ce que ça donnerait de la part d’une enfant. une chose est certaine, andrea ravel n’a pour le moment pas acquis suffisamment de maturité pour devenir papa. et, heureusement, à dix-neuf ans. « tout ce que tu veux mais pas ça. j'te jure que ça ira mieux si je dors, mais hors de question que je vomisse. » tu te pinces les lèvres alors que tu l’observes, tu réfléchis. il ferme les yeux, en détresse. l’écouter, ou le forcer ? il semble si fragile, encore plus que toi qui l’est déjà beaucoup, que tu ne peux pas te résoudre à le forcer à quoi que ce soit. « s'il te plait. je peux pas. » non, tu ne peux vraiment pas. ta main libre, l’autre étant toujours entre ses doigts, se cale à l’arrière de sa tête, dans ses cheveux. tu lui veux une caresse rassurante, apaisante. l’impression de te trouver face à caetana surgit en toi. ta douceur reprend le dessus. le sauveur des cas désespérés. « d’accord, c’est d’accord loup, calme-toi, t’es pas obligé de vomir » quand bien même tu restes fixé sur l’idée qu’il se sentirait mieux après, tu n’as pas envie de le blesser ou le contrarier. te mettre ton colocataire à dos serait bien la dernière de tes envies. tu retires la bassine de ses genoux, te lève, et attrape ses deux mains pour le lever à son tour. son bras passé autour de ses épaules, ton bras passé autour de ses hanches, tenu fermement, tu ne tiens pas à ce qu’il s’étale une seconde fois au sol. tu tires les couvertures de son lit, et l’y installe le moins lourdement possible. « allez, repose-toi, j’reste pas loin si tu veux »
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Sujet: Re: mais en plus quand tu bois, tu deviens rapidement assez sale, limite flippant. (chaton)
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