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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 NATASHA ∞ government hooker.

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MessageSujet: NATASHA ∞ government hooker.   NATASHA ∞ government hooker. EmptyMer 23 Oct - 18:16


Natasha Katya Belskaia

nom complet ▲ Natasha Katya Belskaia. lieu de naissance ▲ Grozny, Россия (Russie). âge ▲ 18 ans. nationalité ▲ Russe. diplômes, études ▲ Non. métier ▲ Devant les enfants ? Est-ce réellement une bonne idée, de parler de ce genre de choses ici ? ... Je suis une "prostitutki", si vous voulez tout savoir.  statut matrimonial ▲ Célibataire, je n'appartiens à personne, tout en appartenant à tout le monde. Mais personne ne m'appartient. La vie est injuste, n'est-ce pas ? orientation sexuelle ▲ Vous pensez que j'ai un choix, dans tout ça ? situation financière ▲ Et si je vous disais que je n'ai pas de quoi m'acheter un croissant, vous me croiriez ? idole(s) de vie ▲ Dieu. C'est con qu'il ne vienne pas m'aider, là, maintenant.  nombre d'amis facebook ▲ ... Facebook ? moyen de déplacement ▲ Le métro. Les traînées n'ont leur place que là bas. groupe ▲ Gagnants Perdants, je pense ? Je ne sais pas vraiment ... avatar ▲ Kristen Stewart. crédits ▲ Shiya.
premier point ▲ ça vous arrive, de vous sentir perdu, au beau milieu de nulle part ? Oui ? Eh bien ... Bienvenue dans ma vie.  deuxième point ▲ j'adore écouter de la musique ; c'est un peu comme si j'avais le rythme dans le sang, vous voyez ? Malheureusement, je n'ai pas de quoi en écouter sur moi. Pas d'iPod, pas de lecteur MP3, pas même de téléphone ... Pourquoi croyez-vous que je traîne toujours près des restaurants avec orchestres sans jamais y mettre les pieds ?  troisième point ▲ vous aimez embrasser des gros inconnus tous gras que vous n'avez jamais rencontré auparavant dans votre vie ? Non ? Eh bien moi non plus, et pourtant, je n'ai pas le choix. Ça vous surprend, ça vous écoeure, ça vous laisse indifférent ou vous ressentez un mélange des trois à la fois ?   quatrième point ▲ je suis fauchée. Fau-chée. Vous comprenez ? Je n'ai absolument pas un sou, pas un seul centime, et je me demande bien comment je vais faire pour me tirer de cette sordide affaire car je sais que mon espérance de vie à l'heure actuelle n'est pas très prometteuse ... Et je veux vivre longtemps. Je ne suis pas prête à mourir.  cinquième point ▲ l'eau est mon alliée. C'est grâce à elle que je me purifie, quotidiennement. Le jour où j'aurais accès à une piscine, ou à une baignoire, je compte m'y délecter des heures durant.  sixième point ▲ les rapports protégés ? Il n'y a que ça de vrai. Que dieu bénisse durex, et tous ses frères.  septième point ▲ j'ai le droit de vous avouer que j'aime manger au McDo, de temps en temps ?  huitième point ▲ un jour, je vivrais une vie meilleure. Je me le suis promis, et je tenterais de tenir cette promesse. Je deviendrais enfin celle que je veux être depuis ma plus tendre enfance. J'aurais une nouvelle vie.   neuvième point ▲ mes parents sont morts quand j'avais cinq ans. Charmant, n'est-ce pas ?  dixième point ▲ si j'ai le droit d'être ici, à Paris - ne me demandez pas comment mais ce mac de mes deux a su me procurer des papiers de façon légale - je n'ai ni le droit de me trouver un véritable emploi, ni la capacité de faire des études. Et puis, de toutes manières, il garde mon passeport dans son gros coffre en fer. Autant dire que je ne suis pas prête à partir de sitôt ...

pseudo ▲ Feu Ardent. prénom ▲ Ferdinand. âge ▲ 17. pays ▲ HK. passion dans la vie ▲ Créer. autre ▲ /.
présence ▲ Réduite par le bac. où as-tu découvert le forum ▲ PRD ? comment le trouves-tu ▲ NATASHA ∞ government hooker. 3846838978 Perfect. as-tu déjà été sur OLLP ▲ Yes. réservation d'avatar ▲
Code:
<span class="pris">kristen stewart ▲</span> Natasha K. Belskaia


Dernière édition par Natasha K. Belskaia le Mer 23 Oct - 18:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: NATASHA ∞ government hooker.   NATASHA ∞ government hooker. EmptyMer 23 Oct - 18:16


and i'll love you with my glassheart

Son souffle s'arrêta tandis que ses doigts caressaient doucement le bois brun clair composant la porte entrouverte qui lui permettait d'espionner la conversation qui prenait place dans la salle voisine. Quinze ans. Un souffle sifflant avec autant d'inquiétude qu'un vent venu du nord. Un coeur battant plus vite qu'un tambour apache lors d'une soirée particulièrement festive. Des doigts meurtris par le froid glacial de l'hiver, parvenant à peine à maintenir contact avec la porte gelée tant ils étaient occupés à frissonner. Quinze ans, des cheveux aussi obscurs qu'une triste destinée, des yeux aussi froids que la neige et tranchants qu'une stalactite. Elle grelottait tant elle avait froid, ou peur, ou même les deux à la fois. Les chuchotements cachottiers s'éteignent lentement telle une flamme qui ne se rallumera jamais, laissant proie au silence opportuniste qui ne se fit pas prier deux fois avant de s'installer.

- Natasha ? Natasha !

Elle inspira profondément, ses yeux se plissant en une expression de réticence absolue. Elle était restée ici bien assez longtemps, maintenant, chez sa "chère tante", pour savoir comment les choses fonctionnaient par ici ... Elle savait assez bien ce qu'on attendait d'elle. Si ce n'était pas le ménage, c'était la cuisine, le linge, ou encore, le coiffage des "дамы" (dames) - manière de différencier les gamines ordinaires telles qu'elle des plus "matures", disons. La porte s'ouvrit. Elle sursauta, le rythme de sa respiration s'arrêtant presque : elle s'attendait à une punition pour avoir écouté clandestinement - ou du moins, tenté de discerner parmi les murmures - la conversation que "тетушка" (tantine) avait engagée pas moins de trois heures auparavant avec ce mystérieux homme chapeauté et tout vêtu de noir. Les yeux plissés par anticipation d'une douleur qu'elle ne connaissait que par coeur à présent, elle attendait, sagement, à ce que la main s'abatte sur l'arrière de son crâne - ou de n'importe quelle autre partie de son corps, à vrai dire.

- Natasha ! Идите сюда ! (Viens par ici) ordonna la matrone tout en saisissant le poignet de la gamine visiblement ébahie par l'immunité qu'elle avait acquise pour une raison qu'elle ignorait encore, mais qu'elle n'allait pas tarder à regretter amèrement. Suivant la matrone en silence, le regard posé sur ses chaussures de toile dégradées et déchirées de toutes parts qui servaient plus à protéger la plante de ses pieds des éventuels éclats de bouteilles de Vodka que du froid inexpressif de Grozny, elle ne laissait pas un mot, pas un seul mot solitaire, s'échapper d'entre ses lèvres innocentes et pures.

Cinq minutes s'écoulèrent dans cette salle opprimante, muettes comme des tombes, agiles comme des fées, et pourtant, lentes comme des tortues. Cinq minutes d'agonie mentale qu'elle ne parviendrait jamais à effacer de sa mémoire. Le calme avant la tempête.
Timidement mais dignement, son visage se lève afin de permettre à ses yeux accusateurs de se plonger dans ceux de l'homme. Il ne venait pas d'ici, à en juger son russe cassé au traître accent. Et pourtant, il avait l'air de bien se repérer dans le pays - seuls ceux capables de s'orienter dans la dangereuse ville de Grozny étaient capables de tracer le chemin vers la maison close de тетушка. Son regard se plissa alors vaguement, sa tête s'inclinant lentement vers la gauche, une mine concentrée s'affichant sur son visage : elle essayait vraisemblablement de deviner son âge, ou alors, de discerner les divers traits de son visage. Dissimulés sous sa barbe se présentaient une mâchoire aussi carrée qu'un bloc de pierre et un nez cabossé symbolisant le tempérament colérique et bagarreur de l'homme qui semblait être au milieu de la trentaine. Son aîné de vingt ans, en somme.

Son regard cherchait prudemment le sien, caché sous son imposant chapeau noir, tandis que ses mains s'amusaient à serrer fermement les pans de sa robe, réflexe nerveux que toutes ces années passées ici avaient fini par lui attribuer. Combien de temps cela faisait-il déjà ? Elle ne s'en rappelait même plus ... Elle n'était pas bien âgée la première fois qu'elle était venue vivre avec sa "chère тетушка", la meilleure amie de sa mère, suite à l'accident de la nuit du 24 au 25 décembre. Un accident de trois dont la seule survivante avait été la gamine assise dans un siège pour enfants sur la banquette arrière. тетушка, une femme aussi grotesque qu'effrayante, aussi coquette que repoussante, aussi bruyante que cruelle. Une femme qui avait pris l'habitude de traiter ceux vivant sous son toit comme des esclaves, voire même, pire, jusqu'à ce que ceux-ci étaient assez âgés pour être intégrés à son réseau de prostitution illégale et clandestine. Et pas n'importe quel type de prostitution : le trafic de mineurs. Ou plutôt, de mineures, car les garçons se faisaient rares sous le toit de la matrone.

La main de l'homme se posa alors sur son épaule, la faisant sursauter, tandis que, derrière elle, une тетушка souriant hypocritement l'encourageait à s'avancer d'avantage vers lui.

- Что вы ожидаете? идти! Он не съест тебя! (Qu'attends-tu ? Vas-y ! Il ne va pas te manger !)

Un regard hésitant quitta ses yeux naïfs et emplis d'un espoir qui survivait à peine après tant années de martyre, tandis que de ses lèvres s'échappèrent timidement les mots suivants ; mots prononcés avec une intonation qui trahissait plus qu'elle ne le désirait l'inquiétude naissante en elle :

- Что происходит? Почему вы дали? (Que se passe-t-il ? Pourquoi m'avez-vous invoquée ?)

Tandis que le rire des plus cyniques et cruels s'était échappé des lèvres de l'inconnu, la matrone, aussi intimidante et imposante qu'à son habitude, voire même plus, se contenta de répondre :

- Это вам, что он хочет. Не задавать слишком много вопросов. (C'est toi qu'il veut. Ne pose pas trop de questions.)

Haussant machinalement de la tête avant de la relever dignement, elle s'avança lentement, une boule se créant lentement dans son ventre : le jour qu'elle avait toujours redouté étant enfin arrivé malgré toutes ses prières, Natasha ne pouvait s'empêcher de se poser une question, et une seule : pourquoi elle, spécifiquement ? Qu'avait-elle de si spécial qui avait fait en sorte que son choix se porte sur elle, et pas l'une des autres filles, bien plus belles et souriantes qu'elle ne l'était, bien plus sociables et agréables à vivre qu'elle n'avait su se rendre ? Pourquoi elle, qui ne voulait pas d'une vie ainsi, au lieu des centaines qui se seraient précipitées dans les bras de cet homme vraisemblablement riche ? Elle aurait le temps de se poser toutes ces questions plus tard, bien après. Pour l'instant, il s'agissait d'une porte, d'une clef, et d'une petite demi-heure pour que le fait soit accompli. Obligée de se plier aux règles de la matrone, impuissante, et sans défenses, elle entra à pas lourds dans cette minuscule salle sombre et étroite à peine assez grande pour qu'un lit puisse y rentrer. Une petite salle qui changerait sa vie à tout jamais.

Elle regarda à travers la fenêtre tandis qu'il avait commencé à la déshabiller, comme en transe afin d'oublier au préalable l'abomination qui allait lui arriver. Dehors, des flocons de neiges se mirent à tomber, lentement, au départ, puis, de plus en plus vigoureusement, au fur et à mesure que les articles vestimentaires la protégeant du froid affamé tombaient au sol dans un froissement silencieux. L'on pouvait entendre le vent siffler à l'extérieur tant l'atmosphère était tendue par le silence qu'elle se forçait de maintenir, jusqu'à en contrôler le rythme de sa respiration.

- Ложитесь. (Allonge-toi.) lui ordonna-t-il alors.

Et c'est ce qu'elle fit.

Les minutes qui suivirent furent sans doute les plus longues et les plus douloureuses qu'elle avait eues à vivre jusqu'à lors. Une demi-heure passée à contempler les tâches de café - ou étais-ce du sang ? - qui étaient étrangement étalées sur le plafond - ne cherchez pas à comprendre pourquoi - tandis qu'un amant sans passion ni conviction se contentait de la déflorer sans son consentement. Un gémissement, puis deux, tandis que son corps hurlait pour un peu de chaleur tant cette union artificielle la glaçait jusqu'aux os. Une larme isolée se mit à couler le long de sa joue, cherchant à imprimer sur son visage son entrée chez les "дамы" (dames). Une douleur brûlante qui la cicatriserait à vie. Hymen brisé, jeunesse perdue. Innocence détruite, dévorée, piétinée. Et aussi rapidement que cela avait commencé, c'était terminé. Il remit sa veste, et elle, immobile, ne pouvait pas assembler le courage pour se lever, malgré le fait qu'elle mourait de froid. La porte se claqua derrière elle marquant qu'il était parti. Sans un mot. Sans un commentaire. Sans un regard.

Elle ne connaissait toujours pas les traits de son visage: elle n'avait pas eu le courage de le regarder dans le blanc de l'oeil. Seule sur ce lit miteux, elle enterra sa figure entre ses mains, laissant échapper les sanglots qu'elle avait réussi à contenir bien trop longtemps. Elle l'ignorait encore, mais ce n'était pas la dernière fois qu'elle le reverrait. Et lorsqu'elle serait assez âgée, il la ramènerait avec lui pour l'ajouter dans sa collection privée; dans sa maison close à lui. Paris, France. Une ville à laquelle elle avait toujours rêvé ... Jusqu'à-ce-que celle-ci ne se transforme en le plus amer des cauchemars.

La capitale de l'amour ne présentait que simulations sans convictions ni réel intérêt pour elle. Amant après amant défilèrent dans ses draps, tous aux requêtes plus déplacées les unes que les autres et aux fétiches loufoques et incompréhensibles. Mais elle ne pouvait rien faire. Prisonnière d'un homme fait de cire dont le visage ne lui serait dorénavant plus jamais abordable, elle ne pouvait aller nulle part. Elle ne pouvait pas s'échapper. Son français était mauvais, ses ressources, limitées. Parce qu'une fille n'allait pas aller bien loin, dans une grande capitale, surtout sans papiers ni argent dans son porte-monnaie. Elle avait le droit de se balader, parfois, oui. Mais c'était errer sans fin. Sans but précis. Car au final, elle devait toujours retourner là où se trouvait sa geôle. Dans ce bordel infernal où le vacarme de soupirs hantait ses nuits. Elle en faisait des cauchemars, même. Elle en hurlait dans son sommeil, avant de se réveiller en sursaut. Elle prenait des somnifères, pour tenter d'oublier ... La douleur. L'incompréhension. Le déni.

Mais cela ne marchait pas. Elle était souillée à vie, et elle le savait bien. Condamnée, c'était une victime. Et elle ne pouvait rien faire pour améliorer son propre sort.
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MessageSujet: Re: NATASHA ∞ government hooker.   NATASHA ∞ government hooker. EmptyMer 23 Oct - 19:50

tu connais la maison ma jolie NATASHA ∞ government hooker. 713858961
je déplace ! mais (re)bienvenue chez toi NATASHA ∞ government hooker. 2176505670
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