pitchfork music festival

and we can dance, we can dance until the sun comes up.

margaux passa un jean et un tee-shirt rapidement avant d'attraper sa veste en cuir, viser son bonnet sur sa tête et sortir en trombe de sa chambre pour rejoindre le salon en dansant. elle était seule à l'appartement et pouvait faire ce qu'elle voulait, danser, chanter, les deux en même temps... enfin, il était temps de décoler, on allait l'attendre, ça faisait déjà une bonne dizaine de minutes qu'elle devait y être, elle attrapa ses clefs et couru dans l'escalier pour rejoindre le pied de l'immeuble. en deux temps trois mouvements, elle était dans un métro pour le parc de la villette ! elle avait terriblement hâte d'y être, les concerts, c'est ce qu'elle préférait le plus au monde, les écouteurs visés dans les oreilles tout le long du chemin, elle se mettait dans l'ambiance pour la soirée qui allait suivre, elle espérait d'ailleurs que l'un de ses amis (qui se comptaient sur les doigts d'une main) ait prévu quelque chose pour la suite, elle n'avait aucune envie de rentrer ensuite... évidement, problèmes entre aubervilliers et porte de la villette sur la ligne 12, le contraire aurait été étonnant. prenant son mal en patience, elle finit par atteindre son but par le fabuleux tram qu'elle affectionnait de tout son coeur. la soirée promettait d'être grandiose, elle pouvait déjà prévoir que celle si allait être inoubliable.   

pitchfork music festival

Thomas attrapa l'un des coussins du canapé pour se cacher le visage en poussant un grognement caverneux. On entendit un soupir de l'autre côté de la pièce. C'était Antoine, déjà tout prêt, qui attendait que son coloc réagisse un peu. Tu vas avoir le cul enflammé si tu restes sur ce canapé une nuit de plus. Commenta le jeune homme. Pour toute réponse, Thomas leva son majeur avant de se raisonner. Aller, le Pitchfork Music Festival, ça ne pouvait pas être nul. C'était de la musique, et la musique, on aime ! Il s'élança en avant, manqua de se casser la figure. Finalement il retrouva l'équilibre et se passa une main sur le visage en soupirant. Antoine eut l'air encourageant tandis que Thomas attrapait bonnet et veste avant de se diriger vers la porte sans un mot. Une fois sortie de l'appartement il sortie de sa poche un joint, préalablement roulé et il l'alluma avant même d'être sortie de l'immeuble, ce lui qui valut le regard noir de Madame Rataud, la vieille du deuxième. T'as un problème ? S'offusqua tout de suite Thomas. Antoine passa son bras autour des épaules de son ami pour l'empêcher de s'attarder trop longtemps sur cette vieille fille aigris et ils sortirent enfin de l'appartement. Ils n'étaient pas très loin, 15 minutes de trajets tout au plus et quand les deux amis arrivèrent à destination, ça allait déjà un peu mieux pour Thomas. Il avait finit son joint, ce qui ne l'empêcha pas de sortir une cigarette et tout en l'alluma il remuait au rythme de la musique. Antoine, lui sautillait, tendant le coup pour repérer les têtes connues, voire les têtes inconnues dont il voudrait faire la connaissance. Il demanda rapidement à Thomas ce que les autres foutaient, Thomas haussa les épaules. Ses idées, embrouillées par une journée à lambiner sur un canapé, parler à un chien nommé Bernard et fumer à outrance. Il était juste bien, dans son état "normal" si on peut dire, semi-conscient de ce qui se passait autour de lui, il écoutait la musique battre au creux de son torse. Il eut un petit sourire vague en voyant cette nana, pas du tout discrète, qui à peine arrivée se mettait à danser tel David Guetta pour foutre un peu de bordel dans cette foule qu'elle trouvait sans doute trop sage encore.