SES ORBES JOUVENCELLES ▲ Ô perles de nacres coulant des pluies diluviennes, des pluies d'étincelles. Ces larmes fécondes glissent le long de ses joues de porcelaines brillant la gourmandise et la convoitise des loups se terrant le long d'un sentier blafard ! Cette jeune pucelle, victime d'infamie prend sur elle son destin entre ses mains gercées par ce froid damné. Elle porte sur ses épaules la divine tragédie d'un monde à la dérive et, dans ces illusoires, dans ses ténébreuses prunelles se reflètent l'anéantissement d'un peuple escroqué, le sentence à ses parents... Pleure cette divine enfant des cieux témoins de brûlures immortelles que le ciel offre à cette fée éternelle ! ELLE VIT DANS LES RUES DE PARIS ▲ Cette danseuse étoilé de soufre porte la tragédie funeste des voiles obscurs entre ces murs sales de cette ville lumière ! Vagabonde, elle transporte ses mélodies, erre aux précipices, tire ses veines acariâtres, tiraille son esprit éteint de ce gouffre tentateur. Le néant l'accueil ô enfant la berce à ses côtés chantonne des litanies de guerre. Elle observe ce monde simple spectatrice sur les continents de ses maux blessant, irradiant l'exquise débauche de ces femmes, de ces hommes, machines à fric dit-elle lorsque la solitude profonde à besoin de tirer des traits à l'espace aérien, cette atmosphère macabre !  SON VIOLON SOURCE DE SÉRÉNITÉ Ô CONDAMNÉE ! ▲Vibrent ces cordes de métal agencé, ouvragé cet instrument de bois perle de grands Dieux ô fiancé de joie ! Elle prend de ses mains tremblantes cet archer de pierre, elle prend de ses mains fragile l'objet de convoitise, dévoile les inepties, révèle ces cœurs meurtris lorsque les notes harmonieuses, suivant leur chemin de terre, bénie, applaudissent ces cadavres de son ! Les mains frappent, les yeux ignorent cette misère, entendent ce psaume en déstresse mais s'amuse de cette gamine vêtements trop grands pour elle. Enfant du ciel déverse dans ces rues ensorcellent des sanglots âpres de bonheur... disparu entre ses vermeilles, fumée divine. DÉCHU CE RÊVE D'OPÉRA GARNIER, DE DANSE GRACIEUSES Ô ENVOÛTÉ ! ▲ Danse cette fillette vêtue de soie ô suppliciée. Volant, tournoyant de grâce elle voltige de ses élytres parfumées de jasmin, de rose, de lilas, ses cheveux douceur infamante prenant ce mouvement intense de joie enveloppant cette salle pleine d'aguerrie sur le voile du délice ! Les mélodieuses la transportent, elle, cette harmonie de ses pas de guerrière dessine des arabesques, esquisse des vibrations que cet arc-en-ciel désir de jalousie ! Elle valse la cadence, ce rythme endiablé, s'oublie, cette délicieuse embrassée par ses flammes dévorant son être lorsque les gouttes d'acier en sa silhouette de ballerine s'éteint telle une chandelle offerte sur l'autel de marbre. PERDUE CETTE SILHOUETTE TRAÎNANT SES CHAINES ▲ Esprit tourmenté se meure les fleurs fanés de Tristesse ces fécondités innovant l'univers d'un parfum printanier, disparu à jamais ô destiné ! Erre les esprit précoce de morosité, la gamine de ses pieds déchirés marche statue de cire, tombe poupée de son sur ce lit de gazon, sur ces draps de béton ! Elle se relève cette guerrière de son regard dévoilant Detresse de ses bras nostalgique balance des crescendos profonds affligés lorsque la douleur brûle ses sens, étouffe ses désirs... cruel cette vie satanique ô cieux d'argents n'ayant bénie qu'une moitié de cette épopée ! DE SENTIMENTS ÉVANOUIES ▲ Ce soleil exténuée repose sur des précipices vertigineux les mains pendantes telle la condamnée sur les rives des exilés, elle éteint cette lueur en son coeur échoué. Elle tait ces sensations, ces sentiments de soufre criant, suppliant de leur cage doré cette libération tant souhaité ! Elle pleure, crie, ravage en silence ces drames de soie, en silence ces présents monstrueux mais des spasmes de sanglots lorsque la fleur évanouie de tsunami ces monstres dotés de crocs d'argent mordent cette chair délicate de vertueuses santé malgré cette misère dévoilés ! Elle regarde de ses orbes ces gens partout vagabondant des sacs à leur pied richesse à leur main ! Elle crie cette injustice lorsque son violon produit des étincelles. Ses sentiments jetés à la marée, elle termine dans son écrins d'argent cette frêle poupée amoureuse. LA MORT L'APPELLE ENTRE SES BRAS DÉSUETS ▲ Tentation douloureuse cette silhouette mystérieuse glisse dans les décombres partout à ses côtés de cette princesses déchue. Cette ombre jette son encre amère de puanteur macabre lorsque Morana créé l'hymne à la gloire de cette femme monstrueuse... ses tentacules tels des reptiles, serpents de boue rampent aux pieds de la divine condamnant son esprit. Elle l'appelle de sa voix monotone, la mère à sa fille demande son quota de fièvre embrasant cette ambre surnaturelle ! Elle rit annonçant son heure cet ange de marbre, observe les agissements de sa protégée entre ses ailes fugitives la berce entre ses branches dispersés ! La gamine écoute ces sons d'honneur, son regard obnubilé par cette eau turquoise de ce fleuve liquide... et cette main, ce puissant désir de vouloir s'enfuir de cette maudite vie, ce souhait de vouloir plonger, s'enrouler dans cette couverture factice de merveille. Moranan honneur à son esprit, guidant les réprouvés, elle porte le nom de sa compagne la mort.. SILENCIEUSE CETTE FÉE MYSTÉRIEUSE ▲ Reine de souffrance, son dos lacéré de douleurs amènent des territoires horrifiques par ces maux causés par cette guerrière sadique. Arme prend-t-elle cette fille de joie ; flammes consume ses prunelles, ce silence de marbre ! Elle sourit par les conditions donnés, goûte un peu de libertés, de puissance illusoires tandis que ces brumes opaques disparaissent laissant cette fille agenouillée de terreur, tremblant ses membres d'ivoire. Elle verse des larmes de cristal !. TITAN DE PIERRE, DAMNÉE ELLE DORT LES GOUFFRES D'ENFER  ▲ Passé révolu mais mystère en ses paumes d'aciers, sa langue ne bouge pour des calomnies rassasiées, elle attend l’écho des plaines l'appeler vers des cieux heureux, accueillant cette bergère de leur caresse céleste.   Mais la nuit délice des créatures infâmes elle navigue entre ces flots macabres, prend ce large vers des appartements coûteux vendant son corps à quelques sous pour survivre à ses dépends ! Elle hait cette condition d'esclave n'ayant perdu d'elle même que sa dignité vers des rivages condamnés ! Elle hait ces caresses, souffre en silence lorsque la pluie tombe de ses joues. Elle s'agite lorsque le loup rassasié sort de son extase, prend ses clics et ses clacs et ferme d'une main cette porte suppliciée ! Ne se retournant que pour compter de ses orbes les pièces gagnées par la facilité !. DE RÊVES ANÉANTIS, LA SAUVAGE DANS LES RUES DE PARIS  ▲ Transformée cette poupée porcelaine en stature d'égout, Rosalina cette fleur des champs en Morana cette mort atroce. Entendez-vous ce bruit nauséabond lorsque cette frêle traverse ces trottoirs ensanglantés de dégoût les gens se lèvent, fuient cette pourriture obscène que de cheveux sales, que de vêtement plastifiés par cette saleté collant à ses basques rappelant sa condition d’enténébrée ! Voyez-vous cette allégorie de douleur vous, pauvres brebis ne gardant que les objets intéressant, fuyant plutôt que d'aider cette sauvage aguerrie, elle cette douce enfant promise à sa destiné de satin métamorphosée par ce bourreau à voile, l'ombre passe sans un mot !