nom complet ▲ leva andrejevic, à prononcer yéva. lieu de naissance ▲ belgrade, serbie. âge ▲ 19 ans. nationalité ▲ serbe. diplômes, études ▲ étudiante en bi-iicence art et droit. métier ▲ serveuse au baron. statut matrimonial ▲ compliqué. orientation sexuelle ▲ hétérosexuelle. situation financière ▲ modeste. idole(s) de vie ▲ vladimir nabokov, sandro botticelli & audrey hepburn. nombre d'amis facebook ▲ une centaine, si seulement elle en avait autant dans la vraie vie. moyen de déplacement ▲ ses belles gambettes et le métro. groupe ▲ l'hymne à l'amour. avatar ▲ krisitna romanova. crédits ▲ bazzart.
premier point ▲ Je suis pas d'ici. Je crois que ça voit, à ma façon d'être, à ma façon de parler, à cet accent de l'est que j'essaie tant bien que mal de cacher . Je n'avais jamais quitté la Serbie avant de venir ici. Paris est la première ville extérieure à mon pays que je visite. La première ville qui me donne l'impression de vivre. deuxième point ▲ Il parait que je suis dans mon monde. C'est ce que répète constamment ma mère. Je suis dans la lune, dans une autre matrice, dans une immense bulle impénétrable. Rêveuse, songeuse, un éternel mystère pour ma famille. Pour moi aussi. Parfois, j'ai du mal à me comprendre, je me demande pourquoi je ne suis pas normale, pourquoi je ne suis pas comme les autres. J'ai pensé que c'était la Serbie qui n'était peut être pas un pays pour moi, mais j'ai eu tort, c'est partout pareil. En fait, ce n'est pas les autres le problème, c'est moi. troisième point ▲ J'ai toujours été première de la classe. Sage, calme, attentive, intéressée, respectueuse des règles. C'est comme ça que j'ai atterri ici. Un transfert scolaire privilégiant les bons élèves. Je suis trop bien pour le petit village d'où je viens, je peux faire de grandes choses, c'est ma grand-mère qui disait cela. J'ai pris ça comme une chance. J'étais bien évidemment loin de me douter que je venais de gagner mon ticket d'entrée pour l'enfer. quatrième point ▲ Je fais trop souvent confiance aux gens. Je n'ai pas l'habitude qu'on s'intéresse à moi. Alors quand c'est le cas, je donne tout, tout, tout. Parce que je suis comme ça. Parce que ça fait du bien en soi de ne plus me sentir si seule. Certains se jouent de moi, d'autres semblent sincères. Il faut croire que je m'en fiche. Je suis forte pour prétendre, faire semblant. C'est pour ça que je m'accroche à lui. Je me dis continuellement qu'un jour, il ouvrira les yeux et quittera le clan de ceux qui se jouent de moi pour la sincérité. Oui, il le fera. Il le fera. cinquième point ▲ Je suis passionnée par la mythologie gréco-romaine, et ce depuis que je suis enfant. Mon père avait l'habitude de me lire chaque soir un nouveau mythe. C'est le dernier vrai souvenir que j'ai de lui depuis sa mort. C'est peut-être pour ça que j'aime autant la mythologie. Pour me rattacher autant que possible à ce qu'il me reste de lui. sixième point ▲ Je suis très bien élevée. Je porte beaucoup d'importance aux bonnes manières. À dire bonjour, merci et s'il vous plait. A ne pas poser mes coudes sur la table. A me tenir droite, toujours très gracieuse. A être souriante, quoi qu'il arrive. Je tiens ça de mon éducation. Ma mère était danseuse de ballet. Elle n'a jamais été vraiment connue mais de ces cours très difficiles, elle a retenu toutes ces leçons de politesse qu'elle a fini par m'inculquer. Vous pouvez la remercier, grâce à elle je ne jure jamais. septième point ▲ Mon père est mort quand j'avais 8 ans. Le jour de sa mort a certainement été le pire de ma vie. Il était malade. Leucémie. Je n'étais pas au courant, c'est lui qui a tenu à me le cacher. J'ai vu son état se détériorer alors qu'il tentait tant bien que mal de me dissimuler la douleur que lui infligeait cette maladie. Pour être un bon père, pour que mes derniers souvenirs de lui soient ceux d'un homme vivant, aimant, qui aurait été prêt à tout pour sa petite perle rare, comme il avait l'habitude de m'appeler. Puis un jour, je suis rentrée de l'école et il n'était plus là. Il n'a plus jamais été là. huitième point ▲ Je peux passer des heures sur les quais de seine, à la sortie du métro Louvre Rivoli, allongée tout près du bord du fleuve, à deux centimètres d'être au point de basculer. Je reste là des heures, à faire des ricochets, à fumer clope sur clope parce que depuis que je suis ici, je suis accro. Je reste là, en éternelle rêveuse, à me répéter que demain sera un jour meilleur. neuvième point ▲ La musique est mon exutoire. Je ne chante pas, je ne joue pas d'instruments, si ce n'est quelques notes de piano que j'ai appris chez lui. Je ne me sépare jamais de ce petit iPod qui vaut toutes les richesses du monde. La musique me fait oublier toutes ces choses qui ne se passent pas comme je le voudrais, me fait oublier ma solitude, les regards étranges des gens sur moi. La musique me permet de m'évader, de rêver d'un autre monde comme dit si bien la chanson de Telephone. dizième point ▲Je n'ai pas vraiment d'amis. Juste quelques connaissances ou des amitiés passagères. A Belgrade, les gens n'ont pas la même mentalité qu'ici. Je ne veux plus être la fille incomprise, la fille différente, qui ne rentre dans aucune catégorie. Je ne veux plus être la première de la classe, la fille trop coincée, la fille trop sérieuse. Je voudrais être normale, rentrer dans la norme, ne plus être obligatoirement placée dans l'ombre. Je veux changer, et Paris semble être cette nouvelle chance.
pseudo ▲ kitty minky. prénom ▲ ava. âge ▲ 19 ans. pays ▲ france. passion dans la vie ▲ faire des gâteaux et écouter de la musique. autre ▲ je suis un génie des cupcakes .
présence ▲6 jours sur 7. où as-tu découvert le forum ▲ bazzart. comment le trouves-tu ▲ . as-tu déjà été sur OLLP ▲ yes. réservation d'avatar ▲
Dernière édition par Leva Andrejevic le Mar 29 Oct - 21:09, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: get free. Mar 29 Oct - 20:57
you're like a wildfire.
Leva est la fille unique d'une danseuse inconnue et d'un officier de police. Elle est originaire de Serbie, née dans la banlieue de Belgrade un matin froid de Novembre. Leva n'aime pas vraiment la Serbie. Ce sont ses terres, ses racines mais elle n'a jamais réussi à trouver sa place là bas. Leva est proche de sa mère et de sa grand mère mais encore plus depuis la mort de son père. Elle avait huit ans et son père a succombé à une leucémie. Leva ne s'est jamais vraiment remis de cet évènement soudain mais personne n'est au courant. C'est vrai, sa mère lui a toujours appris à cacher ses faiblesses pour qu'elles ne soient jamais réutilisées contre elle. Leva est la petite fille solitaire, au premier rang de la classe, qui a toujours de bonnes notes. Sa solitude, elle ne l'a pas choisi, ce sont les autres. Ils pensent que Leva n'est pas normale, qu'elle est bizarre. C'est ce qui se répète pendant toute sa scolarité, qu'elle est bizarre. Intérieurement, Leva en souffre mais elle préfère mourir plutôt que de verser une seule larme à cause de cette bande d'abrutis. Leva n'a pas l'habitude qu'on s'intéresse à elle. Alors quand ça arrive, Leva donne tout. Elle le fait avec sincérité et volonté. Parce qu'elle est généreuse et qu'elle veut que les gens voient qu'elle n'est pas si étrange. Leva veut une amie avec qui elle pourrait tout partager, une personne à qui elle pourrait se confier. Elle pense la trouver en la personne de Marija. Marija, c'est la fille qui vit sur le même palier que Leva. Elle a aussi le même âge et est dans la même classe. Marija connait Leva depuis qu'elle est enfant. En même temps, dans cette petite banlieue, tout le monde se connait. Seulement, Marija se fiche de ce qu'on peut dire sur sa voisine. A la différence de Leva, Marija est une jeune fille qui s'affirme, peu importe ce qu'en pensent les gens. Avec elle, Leva se sent plus forte. Elle pense avoir trouver l'amie qu'elle attendait, la personne qui pourrait la délivrer de tous ses maux. Seulement, après leur entrée au lycée, Marija change brutalement. Au lycée, les filles sont extravagantes, arborant des vêtements qui laissent voir leurs formes, associés au maquillage censé accentué leurs charmes. Elles s'intéressent aux garçons et sont prêtes à tout pour attirer l'attention. Leva n'est pas comme ça, Leva est simple et ne supporte pas l'attention sur elle. En général, quand on s'intéresse à elle, ce n'est jamais positivement. Marija veut ressembler à ces filles sûres d'elle et extravagantes, Marija comprend qu'elle doit se séparer de Leva. Et Leva se retrouve seule, à nouveau. Les années de lycée sont longues et elle ne peut s'empêcher de maudire ces filles une par une. Marija plus particulièrement. Elle sait qu'elle vaut mieux qu'elles toutes. C'est juste Belgrade qui n'est pas fait pour elle, qu'elle se dit. Et ses pensées se confirment quand elle reçoit le courrier décisif qui va changer sa vie.
Tu regardes cette lettre que Maman te tend. C'est rédigé en français mais tu comprends quand même. Tu as appris le français grâce à un manuel acheté pour quelques dinars serbe au marché du quartier. Tu lis les phrases qui se suivent mais tu ne réalises pas. Tu touches du bout des doigts l'insigne de la Sorbonne imprimée sur la partie supérieure de la page et tu comprends. Tu comprends qu'on vient de te tendre une perche immense, qu'on vient de te donner une chance de changer ta vie. Les larmes coulent le long de tes joues quand tu penses que tu peux enfin quitter ce quartier où les médisances sont reines, cette ville où tu ne parviens pas à trouver ta place. Tu penses à tous ces moments difficiles, ces moments seuls, ces moments où on t'a trainé par terre, impuissante et tu te dis que finalement, la justice existe. Maman s'agite autour de toi. Elle ne comprend pas le français, elle ne comprend pas ce que dit cette lettre, elle ne comprend pas pourquoi les larmes roulent sur tes joues. Tu penses à Marija, à cette trahison, à sa manière qu'elle avait de te toiser dans les couloirs, comme si tu n'avais jamais existé. Comme si vous n'aviez jamais existé. Tu penses à ces pestes qui vont rester pourrir ici toute leur vie et vont finir alcooliques et droguées et à l'ironie de la situation. Tu ne te sens plus différente, tu te sens spéciale. Tu vaux mieux que ces filles et tu comprends que cette dure période est terminée, maintenant derrière toi. Du revers des mains, tu chasses les larmes qui viennent souiller ton beau visage et tu regardes Maman, un sourire jusqu'aux oreilles. Ca dit que je pars à Paris, Maman.
Leva est étudiante à la Sorbonne, en bi-licence. Art et droit. Elle aurait très bien pu choisir les sciences ou les mathématiques mais Leva aime les belles choses, comme la peinture. Alors elle espère pouvoir devenir commissaire priseur. Leva vit dans un appartement modeste, sur la rue du Faubourg Saint Denis. C'est petit, avec seulement une chambre mais Leva aime son appartement car pour la première fois de sa vie, elle se sent chez elle. Leva aime Paris. Elle aime sa population, elle aime son architecture, son ambiance. Après tant d'années de recherches, elle se sent enfin à sa place. Elle s'ouvre enfin aux gens, à ses parisiens qui l'accueillent les bras ouverts. Grace à son parcours scolaire irréprochable, Leva a une bourse qui lui permet de payer son loyer. Mais elle n'est pas suffisante pour lui permettre de vivre correctement. Leva s'est trouvée un petit travail de nuit pour subvenir à ses besoins. Elle a dégoté une place de serveuse au Baron, cette boite huppée des beaux quartiers. Parce qu'elle est plutôt jolie, lui a dit le patron. Leva n'a jamais travaillé, ne connait pas le monde de la nuit. Elle est un peu perdue mais ce n'est pas ce qui l'arrête. Leva se plait dans sa nouvelle vie et surtout depuis qu'elle l'a rencontré lui, ce soir là au Baron.
Tu es crevée. Ta journée de cours a été longue et si tu veux vivre, tu n'as malheureusement pas le temps de te reposer. Ce n'est que ton troisième soir en tant que serveuse dans cette boite de nuit qui voit défiler la jeunesse dorée parisienne. C'est la première fois que tu fais ça, tu as du mal à retenir les noms des cocktails qu'on te commande mais tu es visiblement assez mignonne pour que le patron ne t'en tienne pas rigueur. Tu vois l'argent et l'alcool couler à flots et tu ne te sens pas à l'aise. Ou peut-être est ce cette robe noire moulante qui te sert d'uniforme et qui attire les regards sur toi. Tu n'aimes pas attirer les regards sur toi. C'est vrai, ça te force à essayer de deviner ce que les gens pensent de toi et ça, tu voudrais éviter de le savoir. Tu te sens toute petite parmi ces gens importants et ces fils de. Le patron arrive. Tu dois servir un magnum de champagne à une table de l'autre coté de la boite. Tu y vas, nerveuse de quitter ton bar, cet endroit près duquel tu te sentais protégée. La table est seulement occupée de jeunes hommes, d'une vingtaine d'années. Cinq. Ils sont cinq. Tu restes là à les regarder au départ car tu as rarement vu des hommes comme cela. Ils sont tous très beaux, voire trop beaux, débordant de classe et semblables à ces hommes qu'on voit dans les magazines de mode. C'est ironique, tu te demandes ce que toi, la banalité incarnée, tu fais là, parmi cette brochette masculine dont la beauté te rappelle les divinités grecques. Tu salues timidement le groupe, osant à peine lever la tête, et pose le magnum au milieu de la table. Tu jettes un regard à travers tes cheveux qui te tombent sur le visage à ce garçon assis au milieu. Ses yeux croisent les tiens. Prise de courage, tu l'épies sans gêne durant de longues secondes, ainsi recroquevillée au dessus de la table. Tu es submergée par cette beauté. Des cinq, c'est sans aucun doute lui le plus beau, le plus unique. Tu n'arrives pas à définir cette manière qu'il a de te regarder et la gêne devient tellement insoutenable que tu te redresses, sans perdre de temps pour disparaitre. Le visage de ce jeune homme te hante. Tu aimerais savoir qui il est, quel âge il a. Son prénom. Tu voudrais juste connaitre son prénom. Tu finis ton shift rêveuse et pleine d'illusions. De toutes façons, les filles comme toi n'intéressent pas les garçons comme lui. Assise sur ce banc à quelques mètres de la rue, une cigarette coincée entre les lèvres, tu cherches ton briquet dans ton sac à main. Rapidement, tu n'en as plus besoin, une flamme vient embraser le bout de ta cigarette. Tu relèves la tête, il est là le garçon qui a occupé tes pensées toute la soirée. Tu le remercies timidement car tu ne sais pas comment réagir. Il te regarde, te dévisage même, un sourire aux lèvres. Tu es gênée mais tu voudrais qu'il continue à sourire aussi longtemps que possible. Tu remarques qu'il est tout seul, sans ce groupe d'amis qui l'accompagnait plus tôt. Comment tu t'appelles, il te demande. Sa voix est égale au reste de sa beauté. Tu frissonnes en l'entendant, nerveuse. Tu lui dis ton prénom, en essayant de cacher le plus possible cet accent qui persiste. Leva, il répète en hochant légèrement la tête. Tu rougis probablement. Tu es intimidée, par sa beauté, par son assurance. Il le remarque surement, un léger rire s'échappe de ses lèvres avant qu'il ne prenne place à côté de toi, sur ce banc. Eh bien Leva, tu es la fille la plus jolie que j'ai croisé ce soir.
Depuis qu'elle a rencontré Hadrien, Leva est différente. En effet, Leva est amoureuse. Elle a toujours été comme ça, à s'éprendre de la première personne à lui donner la moindre attention. C'est parce qu'elle n'a pas l'habitude qu'on s'intéresse à elle. En Serbie, les filles sont belles, avec de belles formes. Leva se trouve trop plate, trop mince. Elle se trouve trop simple, trop naturelle et a du mal à comprendre pourquoi Hadrien s'intéresse à elle. Seulement, leur relation n'est pas aussi simple qu'elle le voudrait. Elle, elle l'aime comme elle n'a jamais aimé personne. Elle lui donne plus qu'elle n'a jamais donné. Elle se plie en quatre pour subvenir au moindre de ses désirs. Parce que c'est comme ça qu'il est Hadrien, capricieux. Leur relation n'est pas normale. A proprement parlé, on ne peut pas vraiment parler de couple entre eux. Leva n'est pas la copine d'Hadrien, elle est son jouet, son objet personnel. Mais Leva est amoureuse, elle est prête à tout accepter pour rester près de lui. Elle arrivera à le faire changer, elle s'en persuade. Elle accepte tous les défis malsains, tous les sacrifices, tout ce qu'il lui demande de faire dans le but de réussir chaque étape dans sa quête d'un statut nouveau. Plus important, plus légitime. Leva supporte tous les caprices d'Hadrien, un par un, parce qu'elle sait qu'il est aussi attaché à elle. Elle le sent dans sa façon de la regarder, dans la douceur de ses gestes. Il la teste et elle s'efforce de lui montrer qu'elle en vaut la peine. Leva cherche juste quelqu'un qui pourrait la comprendre et elle voit en Hadrien la personne idéale. Alors, elle s'accroche, prête à lui prouver que c'est elle qu'il lui faut. La vérité, c'est que Leva a peur. Que tout s'arrête un jour, qu'il se lasse, qu'il claque des doigts et ait une autre fille dans son lit, une fille qui lui ferait l'oublier elle. Non, elle ne laissera pas passer ça. Leva donne, encore et encore, toujours plus. Parce qu'elle aime et quand on aime, on ne compte pas. Puis, il l'aime aussi, elle en ait persuadé.
Ca fait un moment que tu n'as pas regardé ta montre. Tu attends là depuis deux heures, peut-être trois. Appuyée contre ton arbre, tu enchaines les cigarettes. Tu es venue aussi vite que possible, vêtue de cette robe qu'il t'a offert la semaine dernière parce que tu sais que ça va lui faire plaisir de la voir sur toi. Hadrien t'a envoyé un sms plus tôt pour te dire que l'attendre devant le VIP Room. Parce qu'il se fait chier et que c'est toi qu'il a envie de voir. La fin de son message t'a fait sourire comme une attardée. Tu t'es sentie importante, indispensable et non plus soumise et remplaçable comme d'habitude. Tu relèves la tête instinctivement dès que tu entends du bruit provenant de l'entrée du VIP Room mais ce n'est jamais lui qui en sort. Tu te dis que peut-être tu devrais entrer, aller voir où il est. Mais non, Hadrien t'a dit de l'attendre ici. Il va sortir, il t'a dit qu'il sortirait, il t'a dit que c'était avec toi qu'il voulait être. Tu te le répètes, continuellement, pour avoir la force de rester ici, à l'attendre patiemment. Les taxis passent à la chaine devant toi, tandis que tu te fais accoster par une bonne dizaine de jeunes hommes sous l'emprise de l'alcool mais aussi surement de drogues. Tu es à bout, tu es à deux doigts de craquer parce que tu le connais Hadrien et qu'il y a de fortes chances qu'il n'y ait même pas mis les pieds au VIP Room. Pourquoi il t'aurait demandé de venir alors ? Comme ça, parce que c'est son truc de s'amuser de toi quand il s'ennuie. Puis tes pensées noires sont chassées quand son visage apparait dans ton champ de vision. Toujours cette mine parfaite et inébranlable, ce malgré les quelques grammes d'alcool qu'il a dans le sang. Ton regard croise le sien et, en te voyant, il sourit. Tu souris aussi, satisfaite. A cet instant, tu sais que tu as eu raison de t'offrir à lui, tu sais qu'il est celui qu'il te faut. Tu es déterminée à lui montrer que tu es également celle qu'il lui faut. De l'autre côté du trottoir, tu vois une autre fille déambuler à ses côtés. Tu ne l'as jamais vu mais tu constates qu'elle est jolie. Bien plus jolie que toi. Ca ne t'étonne pas, Hadrien aime les jolies filles. De loin, tu lui lances un regard interrogateur auquel il répond par un haussement d'épaules. Ne pleure pas, ne pleure surtout pas, Leva. Tu te répètes que tu es forte, que tu ne vas pas craquer. Ce sont les faibles qui craquent. Alors tu prends une grande inspiration et tu regardes cette brune poser ses lèvres sur celles d'Hadrien. Sur les lèvres de ton Hadrien, sur tes lèvres. Tu les regardes échanger une brève conversation et tu devines que cette fille tente de rentrer avec lui. C'est normal, personne ne résiste jamais à Hadrien. A ta grande surprise, tu le vois quitter son étreinte et la repousser gentiment avant de marcher en ta direction. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres. Un sourire vainqueur. Tu as gagné une bataille ce soir, contre cette fille, contre toutes les filles de cette Terre. Parce qu'elles peuvent tenter tous les numéros de charme qui existent, elles ne l'auront jamais comme toi tu l'as. Hadrien est un bon vivant, il aime s'amuser. Mais tu sais que ce sera toujours dans tes bras qu'il finira la soirée, dans tes bras qu'il s'endormira épuisé. Alors tu souris et le regardes franchir les derniers mètres qui le sépare de toi, avant d'entourer ta taille de ses bras. Voilà, la soirée devient enfin intéressante. Grâce à toi.
Dernière édition par Leva Andrejevic le Mar 29 Oct - 21:23, édité 2 fois
Rosanne Perlin membre
✧ ÂGE : eighteen. ✧ JOB : serveuse le we. ✧ COEUR : déjà passée par là. ✧ MESSAGES : 1092 ✧ HERE SINCE : 11/06/2013
Sujet: Re: get free. Mar 29 Oct - 21:02
rebienvenue à la maison. bon courage avec cette nouvelle fiche
Victor Trompette membre
✧ ÂGE : la moitié de quarante ✧ COEUR : y a des fantômes ✧ MESSAGES : 636 ✧ HERE SINCE : 15/05/2013
Sujet: Re: get free. Mar 29 Oct - 21:05
la ritourneeeeelle
Invité Invité
Sujet: Re: get free. Mar 29 Oct - 21:29
owiii rebienvenue
Invité Invité
Sujet: Re: get free. Mar 29 Oct - 21:33
merci, ça fait du rien d'être de retour la ritournelle, c'est la vie
Invité Invité
Sujet: Re: get free. Mar 29 Oct - 21:54
bienvenue sur ollp !
rebienvenue à la maison, p'tit chat ta fiche est un vrai plaisir à lire, j'aime beaucoup ton personnage ! j'te valide donc
T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.
LA BASE bottin ► vérifie si il n'y a pas d'erreur. liens ► si t'as pas d'amis, prends un curly. flood ► fait parti de la famille ! chatbox ► fait parti de la famille²
Pour finir, n'hésites pas à participer à l'intrigue du moment pour être directement dans le bain. Les intrigues commune se trouvent toujours en annonce globale, donc tu peux la trouver n'importe où.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp sont grand ouverts, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi.
Ella, Tay, Théo, Marty, Théa, Nemo, Solal et Isadora