nom complet ▲ zéphyr baulieu. zéphyr, plein de haine. baulieu, plein de haine. lieu de naissance ▲ paris, le berceau de la haine. âge ▲ vingt longues années d'attente du jour maudit, le jour de la fin, le jour heureux. nationalité ▲ français, et merde. diplômes, études ▲ brevet des collèges - encore heureux - et bac scientifique en poche. mais à quoi sert tout ces futiles papiers ? à prouver une intelligence inexistante ? métier ▲ chômeur statut matrimonial ▲ en couple avec la mort. orientation sexuelle ▲ qui sait ? situation financière ▲ stable, voire aisée, malgré l'insignifiance flagrante des billets d'argent à ses yeux. idole(s) de vie ▲ voltaire, rimbaud, zola.   nombre d'amis facebook ▲ facequoi ? moyen de déplacement ▲ ses pieds. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ olly alexander crédits ▲ someone on tumblr.

gagner sa vie ? parce qu'il faut encore la gagner cette putain de vie ? ▲ il eût bien été écrivain s'il l'avait voulu. et il aurait craché tous les synonymes de "haine" sur du papier. mais cela aurait-il payé ? c'est peine perdu. la vie, il l'a déjà perdu. il fait parti des âmes condamnées, des enfants maudits. la preuve, c'est que les gens le disent. qu'à t'il reçu de ses géniteurs ? martyrisé. l'obligation. la punition. rien d'autre. et les gens, ces inconscients qui jugent malencontreusement l'ennemi de l'ami, sont-ils dépourvus de haine ? cela serait fort étonnant car ils ont réussis à faire perdre tout espoir à un enfant qui eût pu avoir du potentiel. perdre sa vie. s'enfoncer. disparaître. disparaître dans les rues de paname, serré entre les murs des couloirs crasseux. dormir dehors n'a jamais tué personne. dormir dehors libère. et les idiots iront croire qu'il est dépourvu de toit et qu'il complète les clodos de paris. risible. c'est tout autant risible que sa manière de fuir la clé. la clé de l'antre. la clé de la maison. la clé de la prison. et la bouffe ? il faut bien qu'il se nourrisse ? o ce ne sont pas les sous qui lui manquent, pour preuve, il maîtrise le code du compte en banque de ses affreux géniteurs. sadisme. masochisme. cruauté. liberté. ▲ et pour se libérer du masochisme cruel dont il n'est que la victime. il tape. il frappe. il blesse. avant, il tapait sur les autres. ceux qu'il n'aimait pas. ceux qu'il aimait. il les frappait. il les blessait. et il en souffrait. il souffrait de ce sentiment de liberté sadique qui dit t'as laissé parler ton coeur, c'est parfait. mais n'est-ce pas la voix du diable ? faire du mal serait donc laisser parler son coeur ? tissu de mensonge. il a dû le déchirer ce tissu et heurter de plein fouet le diable qui se cachait en dessous. satan. il fût habiter par satan. et cela garde de lourdes conséquences. mais les conséquences, il s'en fout. il s'en amuse. maintenant, espérant avoir exorcisé le démon, il tape dans les murs, frappe les troncs d'arbres et blesse sa main. et si les traces de combat acharné contre lui même ne lui suffisent pas, il s'enfonce toute sorte d'ojet pointu dans la peau. des aiguilles. des clous. des épingles. et il s'enferme. au moins, il ne fait de mal à personne d'autre. à part aux imbéciles qui se sont épris de sa sensibilité. dites-nous qui donne naissance aux irresponsables ▲ ses parents ? sa famille ? il s'en fout. d'ailleurs, il s'est fait oublié, puisqu'il ne sert à rien. et la dite vierge marie, celle dont il fût obligé de bénir le nom dans son enfance. où est-ce qu'elle est maintenant ? elle est bien lâche de l'avoir abandonné comme ça. dire qu'un instant, il aurait pu croire en son existence et lui aurait offert son âme. mais maudite comme elle est, l'âme du condamné, elle l'aurait sûrement refusée. de la famille. est-ce qu'il en a ? père, mère, soeur, frère. où est sa place ? au milieu ? il est l'insignifiante goûte d'eau qui risque fortement de faire déborder le vase. et il ne veut pas l'être. il refuse de l'être. raison pour laquelle il a appris à s'en soustraire. se soustraire du vase qui est tellement mieux sans cette âme idiote. pas besoin de raisons. ô non. ▲ débraillé et atteint d'une certaine folie, il a décidé d'haïr la vie. sans aucunes raisons apparentes. parce qu'il ne l'aime pas, la vie. parce qu'il laa trouve ridicule. sans parler de la majorité des vivants, qui se laisseront acheter par de l'argent. l'argent... il demeure son pire ennemi. le mal, c'est qu'il ne peut pas s'en passer. l'argent, c'est la vie. la vie, c'est la haine. voilà donc sa logique. le problème, c'est qu'elle est loin d'être logique. et peut-être bien qu'il hait la vie parce que sinon il s'ennuierait, à regarder les sourires déplacés et inconscients des gens qui croient être heureux ? personne ne sait. lui même ne sait pas. dieu même ne sait pas.   faux-semblants, apparences trompeuses. ▲ et toi, quand tu l'as regardé, t'as cru qu'il était bien n'est-ce pas ? détrompe toi, il fait parti des âmes damnées, malchanceux de personnalité. mais quelle personnalité ! qui lui a donné cette horrible perception de la vie ? ce qu'il est lui ressemble, sans vraiment lui ressembler. il y a deux personnes totalement différentes qui se battent dans un habitat charnel insignifiant. zéphyr, le mal. dangereux et violent. celui qui n'aime pas. celui qui déteste. zéphyr le bien. doux et aimant.  celui qui est perdu, celui qui se cherche. se cherche et se crie à lui même où est-ce que cela me mène ? et n'arrive guerre à se répondre. et puis l'amour ▲ il a tant de mal aimer. le fait est qu'il ignore comment s'y prendre. mais quand il aime, il aime sans retenue. il serait capable de tout pour ceux qu'il aime. malheureusement, ils sont rares. zéphyr, il ne cache pas sa vérité. il ignore celle des autres. et puis il peut être désagréable. sans vraiment le vouloir. il s'en fout. et il leur dit ma douleur est la plus belle du monde puis il leur crache au visage. mais qui dit qu'il y prend plaisir ? il aimerait bien aimer plus. aimer mieux. mais est-ce qu'il sait s'y prendre ?  accroc ▲ mais connais-tu le zéphyr fou ? le zéphyr fou amoureux de cette haine violemment douce ? le zéphyr qui s'accroche a tes les lèvres et qui te crie ses mots. les mots dépourvus de sens mais que tu comprends pourtant. le zéphyr qui s'accroche à toi et qui refuse de te laisser partir. le zéphyr maladif, douce maladie dont tu refuses de te séparer. ce zéphyr là. le zéphyr qui aime beaucoup trop. le zéphyr que tu aimeras probablement aussi maladroitement que tous les autres qui l'aime. le zéphyr à qui tue mort les lèvres pour l'empêcher de dire toutes ces conneries. le zéphyr qui te connaît. le zéphyr que tu connais. celui-là même que t'essaierais de sauver. tu l'as déjà vu ? ne serait-ce qu'une seule fois ? en l'espace de quelques secondes ? c'est fort possible. tout autant possible que la cruelle possibilité que tu te sois épris(e) de ce zéphyr là. c'est ainsi, car c'est ainsi, les âmes condamnées n'ont jamais eus le choix ▲ recherchant sa voix, zéphyr ne croît plus en aucune forme de divinités. et il s'arrête devant les dieux pour crier regardez-moi, je suis l'insolence qui vous dis non. je n'ai ni roi, ni maître, encore moins de dominant. et je pisse joyeusement sur votre inexistence. mais où est-ce qu'on va qu'on l'on meurt ? dans une tombe. plus ridé que la vieille voisine. et on périt. on dépérit. on se décompose. on disparaît. non mais franchement. il faut être abruti pour croire à ce que la crapule humaine a écrite et à appeler la bible. prétextant que ce sont les paroles de dieu.  zéphyr ▲ il est peut-être aussi influençable qu'un chihuahua, mais zéphyr n'a pas peur. du moins, il ne le montrera jamais. pas aux autres. pas à ceux qu'il n'aime pas. on peut changer zéphyr. mais pas sa perception des choses. et même s'il réussit à te faire croire que tu as réussi, il continuera d'haïr la vie. c'est comme ça.   dixième point ▲ c'est étrange comment sa vie se joue à la haine de la vie et à l'amour de l'aimant.