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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo

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MessageSujet: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyMer 31 Juil - 11:05

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
« Je ne t'aime pas et je ne t'aimerai jamais... Je vais demander le divorce » Le regard de mon mari changea de tout au tout, je savais à ce moment précis que tout allait basculer dans l'horreur « Tu ne partiras pas, tu es à moi et rien qu'à moi... » Je ne pouvais rien faire d'autre que d'accepter mon sors. La décision n'avait pas été facile à prendre ou peut-être que si au fond, cela faisait un moment que j'y pensais mais je ne voulais pas trahir mes parents et pour ça j'avais mis de côté ma vie et je m'en voulais d'avoir fait subir tout ça à Théo, il ne demandait qu'une chose m'aimait et vivre cet amour sans se soucier du reste. Ma décision était enfin prise, je ne pouvais vivre sans lui, alors que les coups tombaient chacun un peu plus fort que le précédent, je ne pensais qu'à lui, c'est lui qui me tenait en vie alors que mon mari continuait de frapper jusqu'à ce que je sombre dans le néant. Je ne sais pas combien de temps je suis restée allonger là sur le sol froid du salon mais je sais une chose qu'il est temps pour moi de partir. Je regardais partout dans l'appartement pour ne pas retomber sur lui, il fallait que je parte le plus vite possible et rapidement, je vins à mettre des affaires dans un sac. En très peu de temps je me retrouvais en dehors de l'appartement, je pouvais voir les regards des personnes que je croisais dans la rue alors que je me rendais vers le parking ou se trouvait ma voiture mais je gardais le visage baissé tandis que les larmes coulaient sur mes joues. Je me dépêchais, je n'avais pas envie qu'on s'apitoie sur mon sors au fond n'avais-je pas eu ce que je méritais....

Une fois dans la voiture, je n'osais regarder autour de moi, j'avais cette impression que tout le monde m'observait et c'est quand je vis la voiture de mon mari que je vins à mettre rapidement le moteur en route pour partir dans l'inconnu. Je ne savais pas du tout où j'allais mais il fallait que je mette le plus de distance en lui et moi mais aussi que j'essaye de réparer ce que j'avais brisé avec Théo. Théo.... Soudain en pensant à lui, je me disais qu'il fallait qu'il sache maintenant, peu importait comment il me verrait aujourd'hui, peut-être avait-il quelqu'un d'autre mais il fallait que je lui dise. Mais aussi que je fasse ce que je n'avais jamais fait jusqu'à aujourd'hui porter plainte. Je me dirigeais vers le poste de police, regardant toujours dans les rétroviseurs s'il ne me suivait pas mais heureusement pour moi ce n'était pas le cas. Je ne savais pas combien de temps j'avais mis pour arriver au poste de police, à ce moment précis j'avais un peu perdu toutes notions du temps mais je savais qu'il fallait que je fasse vite avant de le voir débarquer, il n'était pas bête et si je n'étais pas chez mes parents, il était sur de me trouver au poste. Une fois à l'intérieur du grand bâtiment, je vins à envoyer un message à mon frère pour le rassurer, je savais qu'il allait s'inquiéter, je lui racontais tout rapidement avant d'aller voir un agent. « Bon.. Bonjour, je voudrais voir Monsieur De Guillaume s'il vous plait » L'homme ouvrit la bouche en me voyant puis il vint à se ressaisir assez vite alors qu'il me souriait.

« Théo n'est pas là, mais je peux vous emmener à un autre collègue, vous voulez déposer plainte ? » Je baissais la tête avant de laisser échapper un léger soupir. « Non je ne veux parler qu'à lui, je vais l'attendre sur le banc là... » « Venez, vous serrez mieux dans son bureau » « Merci... » Je vins à suivre l'homme jusqu'au bureau de Théo et m'installa dos à la porte, cette fois-ci je n'en pouvais plus et les larmes coulaient d'elles-mêmes sur mes joues. Je n'attendis pas longtemps avant de le voir apparaître, je laissais la tête baissée mais je savais qu'il pouvait voir les marques sur mon visage et il devait se douter des autres sur mon corps, pour la première fois j'avais honte.... « j'ai commencé à parler de divorce et.... » Je ne pus continuer à parler pendant plusieurs longues secondes, des perles salées coulaient de plus en plus le long de mes joues, il fallait que je me calme pour lui parler même si cela était dur. « je ne pouvais plus vivre avec lui, je ne l'ai jamais aimé et je ne l'aimerai jamais, j'ai été stupide de faire passer ma famille avant l'homme que j'aime, maintenant je m'en fous de ce que peuvent penser mes parents... Alors je lui ai dit que j'allais demander le divorce et je n'ai pu rien faire, il a commencé à frapper... Toujours un peu plus fort..... » Je ne pouvais continuer, mes sanglots se faisaient de plus en plus présent mais je ne bougeais pas, je restais là assise sur cette chaise fixant le sol....



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyMer 31 Juil - 13:36

Maëlys and Théo



Je suis assis dans cette voiture depuis cinq heures du matin. Je suis en train de piquer du nez, mais mon collègue finis par allumer la radio. On n’est pas censer écouté de la musique lorsqu’on est en planque, mais a force de ne pas bouger, on est littéralement en train de s’endormir. Depuis ce matin, on c’est raconter toutes nos vies et nous n’avons absolument plus rien à nous dire. On est en train de s’ennuyer et malheureusement il n’y a aucune activité suspecte dans l’immeuble que nous surveillons depuis ce matin. On est en planque pour attraper un baron de la drogue. Les différents témoignages que nous avons reçu nous on indiquer que le trafic s’effectuait ici. Alors on attend. Sauf que je commence à en avoir marre d’attendre. J’ai mal dormi cette nuit et je rêverais de m’allonger dans mon lit. Je suis sûr que je m’endormirais en moins de deux minutes et ce sans penser à Maëlys. Mais je suis là dans cette voiture et la jeune femme hante mes pensées. Cela fait plus de deux mois que je ne l’ai pas vu, que je n’ai pas de ses nouvelles et cela deviens de plus en plus dur à supporter. Je voudrais la revoir. Au moins pour savoir comment elle va. Pour savoir si elle est heureuse, même si je commence sérieusement à en douter. Nerveusement je passe une main sur mon visage et soupire. « Je commence à en avoir ras-le-bol Vincent. Il ne va rien se passer. On rentre ? » Mon collègue paraît surpris. Habituellement je suis le premier à être volontaire pour faire une planque. Je suis celui qui réussi le mieux à attraper les suspects dans ce genre de situation. Mais je ne sais pas, aujourd’hui je n’ai vraiment pas envie d’être là. Je voudrais juste rentrer chez moi. Ou aller voir ma sœur danser. Mais oublier un peu la police. Ne serait-ce que pour une fin de journée. Je jette un coup d’œil à ma montre, il est seize heures. « On reste encore une petite heure. Y aura la relève après Théo. » Je hausse simplement des épaules. Je peux bien tenir une heure de plus après tout, non ? Je fais tout pour chasser Maëlys de mes penser et attrape un dossier que j’avais laissé a l’arrière de la voiture et l’ouvre pour le relire. Au moins, cela me tiens occuper. Mon collègue est en train de tapoter un rythme sur le volant et cela commence sérieusement à me taper sur le système, mais je n’ose pas lui dire. On est sur les nerfs tous les deux à être resté dans cette voiture alors autant ne pas mettre le feu aux poudres.

Une heure plus tard, nous sommes enfin relayer par des collègues. On leurs fait rapidement le point. Très rapidement même puisqu’il ne c’est absolument rien passer depuis le début de la journée. Je leur dit de faire attention sur certain point lorsque la nuit va tomber. On leurs souhaite bonne chance et Vincent nous ramène enfin au commissariat. Dans mon esprit, je vais poser mon arme de service, je vais récupérer mes affaires dans mon bureau et je m’en vais pour la soirée. Il faut que j’aille dormir sinon je ne vais pas tenir une journée de plus. En arrivant on remarque rapidement que c’est l’effervescence au poste. Il y a pas mal de monde qui attend à l’accueil et je sens qu’on va être réquisitionné pour faire des dépôts de plaintes. J’en soupire d’avance. Un collègue vient me voir. Il a l’air étrangement sérieux. « Théo, il y a une femme dans ton bureau. Elle voulait uniquement te parler à toi. Ce n’est pas très beau à voir… » Tout de suite, je me mets à craindre le pire. Je pense immédiatement à Juliette. Elle a refait une bêtise et elle ne va pas bien. Je me précipite presque dans mon bureau en bousculant mon chef au passage. Je m’excuse d’un regard et continue à avancer dans le couloir. Lorsque j’entre dans la pièce qui me sert de bureau je comprends qu’il ne s’agit pas de Juliette. J’hésite un instant. Je ne suis pas sûr de moi et pourtant lorsque je me retrouve près de la jeune femme, je reconnais Maëlys. Elle a le visage couvert de bleus. Je deviens livide d’un seul coup. « Maëlys qu’est-ce qui… » J’ai même pas eu le temps de finir ma phrase. « J'ai commencé à parler de divorce et... » Ce n’est pas possible. C’est son mari qui lui a infligé tout cela. Ce connard a osé lever la main sur elle. Je ne l’ai jamais rencontré, mais je l’ai toujours détesté. Cette fois je crois que c’est pire que tout. Je voudrais dire quelque chose, mais la jeune femme est plus rapide que moi. « Je ne pouvais plus vivre avec lui, je ne l'ai jamais aimé et je ne l'aimerai jamais, j'ai été stupide de faire passer ma famille avant l'homme que j'aime, maintenant je m'en fous de ce que peuvent penser mes parents... Alors je lui ai dit que j'allais demander le divorce et je n'ai pu rien faire, il a commencé à frapper... Toujours un peu plus fort... »

Maëlys n’arrive même pas à parler tellement elle sanglote. Je ne sais même plus comment agir. Je ne l’ai pas vu depuis deux mois, je voudrais lui en vouloir, mais elle lui a parlé de divorce. Elle voulait divorcer pour être avec moi. Moi. C’est à cause de moi qu’elle se retrouve dans cet état. « Je vais le tuer ! » C’est la seule chose que j’arrive à dire. Je suis debout face à elle et c’est véritablement la seule chose que j’arrive à lui dire. Je serre les poings et la mâchoire. J’espère vraiment que je ne croiserais jamais cet homme. Il pourrait ne pas en sortir vivant. Fébrilement je me rapproche de la jeune femme et m’accroupie pour me retrouver à son niveau. Je pose une main sur son genou et plonge mon regard dans le sien. « Ca va aller Maëlys. Je suis là. Je vais t’aider. » Je n’ose pas la prendre dans mes bras, j’ai peur de lui faire mal. Alors délicatement je caresse sa joue et me relève. Je lui fais signe de ne pas bouger et je m’éclipse dans le couloir pour rejoindre notre petite cuisine du poste. Je prends des glaçons dans le frigo et les enroulent dans un torchon. Je retourne vers Maëlys et lui donne la poche de glace improvisé. « Tiens met ça sur ta joue. » Je m’éloigne d’elle et vais m’asseoir à mon bureau. Je ne sais plus vraiment comment agir avec elle. « Dit moi que t’es venu pour porter plainte. » Je ne supporterais pas que ce mec s’en sorte aussi facilement.


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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyMer 31 Juil - 15:59

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
J'avais pris enfin la bonne décision, j'en étais sûre et même si j'en payais le prix, je savais que tout ça en valait le coup, je ne pouvais plus me cacher derrière des apparences. Faire semblant de sourire alors que le coeur n'y était pas. Je ne m'attendais pas à ce qu'il allait arriver mais voilà c'était fait, je m'en voulais maintenant, pas pour ce qu'il venait de se passer mais pour avoir fait du mal à Théo en ne l'ayant pas fait avant. Enfin pour le moment, j'étais totalement perdu, je ne savais plus où aller, tant que mon mari était à la maison, je ne pourrais y aller... Au fond il ne me restait qu'à aller à l'hôtel du moins pendant quelques temps. Voilà que je me retrouvais maintenant au poste, je ne pouvais hésiter plus encore plus, il fallait que je vois Théo pour lui dire mais aussi pour faire ce que j'aurai dû faire bien avant quand tout avait commencé. Je me retrouvais maintenant dans le bureau de Théo, ce même bureau où j'avais ressenti ce petit truc qu'on ne peut expliquer alors que c'était la première fois que je le voyais, je ne pensais pas que le coup de foudre existait mais c'était bel et bien le cas. Enfin maintenant je ne pouvais plus faire marche arrière, il était là devant moi et je lui racontais vite fait ce qu'il s'était passé, je n'osais pas le regarder, j'avais peur qu'il me juge mais pas seulement...

Le regard sur le sol je sanglotais un peu plus essayant de me calmer entre deux, il fallait que je me calme... « Je vais le tuer ! » je levais le regard vers lui, je ne voulais pas qu'il se dise ça, je ne voulais pas qu'il se mette en mauvaise situation à cause de moi, ce n'était pas ce que je voulais. Je rebaissais le regard avant de le voir s'approcher, mon regard se perdit sur sa main avant de le plonger honteusement dans le sien « Ca va aller Maëlys. Je suis là. Je vais t'aider. » Alors qu'il me caressait la joue, je vins à fermer les yeux l'espace d'un instant, le contact de sa main sur ma joue me fit comme un électrochoc, cela faisait deux mois que j'attendais un geste de sa part qui n'était pas venu par ma faute, car je n'avais pas pu faire le choix plus tôt. J'ouvris les yeux alors qu'il se relevait me faisant signe de ne pas bouger et c'est ce que je fis, je n'avais pas la force de bouger, j'avais cette impression que si je me levais, le sol allait s'ouvrir sous mes pieds et que cette fois-ci je ne pourrais me relever. « Tiens met ça sur ta joue. » je vins à saisir ce qu'il me tendait « Merci » et le posa délicatement sur ma joue endolorie tout en le suivant du regard « Dis moi que t'es venu pour porter plainte. » Je baissais une nouvelle fois les yeux, je savais que c'était ce qu'il fallait faire mais la peur prenait le dessus.

« Je... J'ai peur Théo... je t'ai toujours caché cette partie de lui... ce... ce n'était pas la première fois... Je ne voulais pas t'inquiéter avec ça... Je ne voulais pas qu'il te fasse du mal... Je suis désolé Théo tellement désolé.... Je... Je n'aurai pas du... demander à te parler... Tu dois me détester pour le mal que je t'ai fait... » Je gardais la pochette sur la joue alors que de nouvelles perles salées coulaient lentement le long de mes joues. Je relevais le regard vers lui une nouvelle fois, je l'aimais tellement que je n'arrivais à me pardonner de n'avoir rien fait avant. « Je vais porter plainte Théo et je me battrais jusqu'au bout pour le divorce mais je sais aussi que ses deux mois loin de toi ont été un calvaire mais je sais que je t'ai perdu et rien ne pourra changer » Je laissais mon regard dans le sien totalement perdue et apeurée.... Je ne pouvais m'empêcher de l'observer, juste pour retrouver une partie de ce qui me fascinait tant chez lui, une partie que je croyais ne plus pouvoir voir... « Que veux-tu savoir Théo ?.... Qu'as-tu besoin pour la plainte ?... » Je ne me sentais pas vraiment prête à tout dire mais je n'avais pas le choix surtout si je voulais avancer.



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyJeu 1 Aoû - 19:01

Maëlys and Théo



D’où je suis, j’aperçois à peine le visage de Maëlys et pourtant déjà je remarque ses bleus. Ses épaules sont secouer par quelques sanglots et je comprends rapidement que quelque chose de grave est arrivé. Sa lèvre est légèrement fendue et un bleu mange la moitié de sa joue. Cette vision me fait frissonner de la tête aux pieds. Son mari à oser lever la main sur elle. Je sens une vague de colère m’envahir. Je n’ai jamais été du genre à me battre. Et pourtant je suis flic. Mais là… Si je croise un jour cet homme je sais qu’il n’en sortira pas avec le sourire. J’ai déjà envie de prendre mes affaires et de courir chez elle pour aller parler à cet homme. Mais je ne fais rien. Je vois dans le regard de la jeune femme qu’elle a besoin que je reste là. Elle n’a voulu parler qu’à moi, il faut que je règle cette histoire. Dire que c’est ici que je l’ai vu pour la première fois il y a un peu plus d’un an. A l’époque, elle sanglotait aussi et j’avais fondu sous son charme en moins de quelques minutes. Les choses sont quelques peu différents désormais. Nous avons vécu une histoire qui a finis par me détruire et je ne sais même plus comment agir avec elle. Pourtant lorsque je la vois dans cet état, je n’ai qu’une envie, c’est de la prendre dans mes bras. Mais je n’ose pas, j’ai peur de lui faire mal. Parce qu’il semblerait que ce connard ne ce soit pas contenter de viser le visage. Alors je m’accroupi devant la jeune femme et du mieux que je peux, je tente de la rassurer. Timidement, je viens lui caresser la joue et je me sens frissonner à son contact. Il faut qu’elle mette de la glace sur sa joue si elle ne veut pas que cela devienne trop moche. Alors je m’excuse et me précipite presque dans la pièce qui nous sert de petite cuisine. Je sors quelques glaçons du frigo et en profite pour reprendre mes esprits. Oui elle a commencé à parler de divorce, mais il ne faut pas que je m’emballe. Rien n’est encore gagner et il faut sérieusement que l’on parle de notre relation. Il ne faut pas que je m’emballe, c’est tout.

Je rejoins Maëlys, lui tends la poche de glace et vais m’asseoir à mon bureau. Inconsciemment je mets de la distance entre nous. Je préfère que cela se passe comme cela pour le moment. Je lui demande alors si elle est venue ici pour porter plainte ou pour me voir. « Je... J'ai peur Théo... Je t'ai toujours caché cette partie de lui... Ce... Ce n'était pas la première fois... Je ne voulais pas t'inquiéter avec ça... Je ne voulais pas qu'il te fasse du mal... Je suis désolé Théo tellement désolé.... Je... Je n'aurai pas du... Demander à te parler... Tu dois me détester pour le mal que je t'ai fait... » Je reste sous le choc. Ce n’est pas la première fois qu’il la frappe… Cela veut dire que je n’ai rien vu pendant plus d’un an. On nous a toujours dit que les femmes battues cache leurs blessures, mais quand même. Je veux dire je l’ai vu nue plus d’une fois et je n’ai absolument rien vu. Je ne sais même plus quoi dire. C’est surtout sa dernière phrase qui me laisse sans voix. Est-ce que je la déteste ? Je lui en veux c’est vrai. J’ai eu le cœur briser par sa faute, mais de là a la détester ? Je n’en sais absolument rien. Légèrement perdu dans mes pensées, je finis par attraper mon visage entre mes mains et soupire longuement. La fin de journée ne va pas être de tout repos, loin de là. « Je vais porter plainte Théo et je me battrais jusqu'au bout pour le divorce mais je sais aussi que ses deux mois loin de toi ont été un calvaire mais je sais que je t'ai perdu et rien ne pourra changer » Cette fois je lève les yeux vers elle. Ses jolis yeux clairs sont noyés par les larmes et je déteste cela. Déstabiliser et face à la conversation qui va arriver, je me lève et vais fermer la porte de mon bureau. Je ne veux pas qu’on nous dérange. Je prends ma chaise et l’avance un peu vers la jeune femme pour pouvoir lui parler sans être séparer par mon bureau. « Je te promets qu’il ne lèvera plus jamais la main sur toi. » Je vais en faire une véritable mission s’il le faut. Il ne faut plus qu’elle le revoit. « Je me suis éloigné, mais tu m’as pas totalement perdu… Mais on parlera de ça plus tard. » Toujours reporter le plus important. Et oui, je ne suis pas un De Guillaume pour rien.

« Que veux-tu savoir Théo ?... Qu'as-tu besoin pour la plainte ?... » J’attrape des papiers sur mon bureau et jette un regard dessus. Il va falloir que je prenne sa déposition, mais je sais déjà que je ne vais pas tenir si elle me raconte tout en détails. J’ai des sentiments pour elle, je ne peux pas supporter que quelqu’un lui fasse du mal. « Tout. Il faut que tu me dises tout et si ça c’est déjà produit avant il va falloir que tu me dises quand. » Je vois qu’elle est mal à l’aise. En même temps c’est loin d’être un sujet facile. Une nouvelle fois je viens poser ma main sur son genou pour la rassurer. « Si tu veux pas m’en parler a moi, je vais chercher un collègue. » J’aimerais mieux qu’elle se confie à moi, pour me prouver qu’elle a confiance en moi, mais bon. Je ne peux pas la forcer. Je ne suis pas un homme violent moi. En attendant, je prends mes papiers et commence à écrire les premières informations concernant son identité. Au moins la dessus je ne suis pas obliger de lui poser des questions. Tout en écrivant, je pense à quelque chose. « Tu as un endroit où dormir ce soir ? »
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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyVen 2 Aoû - 10:07

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
J'avais cette vague impression que tout s'écroulait autour de moi, moi qui était si sur de moi, je n'en étais vraiment plus sur de ça. Au départ quand tout avait commencé, je me disais que pour le bien de ma famille, il fallait que je me taise, que je subisse tout ce qu'il se passait. A la maison, il pouvait se montrer parfois gentil surtout si on faisait ce qu'il voulait... sauf en ce qui concernait ses ''héritiers''. Je ne voulais pas avoir d'enfants avec lui et pourtant tout le monde me poussait à lui donner des enfants mais pourquoi faire... Il était vrai que parfois il était adorable surtout en présence de sa famille, de la mienne et des amis qui passaient à la maison mais aujourd'hui, je n'en pouvais plus, je ne pouvais plus jouer un jeu qui me détruisait un peu plus chaque jour et même si depuis deux mois j'avais perdu la seule personne qui me redonnait du courage, qui me rendait heureuse, il fallait que je change de vie, que je prenne cette décision de tout abandonner pour vivre enfin ma vie. Face à Théo, je ne savais pas vraiment comment réagir, pour moi je l'avais perdu et cela me faisait mal mais je savais que je ne pouvais que de m'en prendre à une personne... Moi... J'étais perdu, je ne voulais parler qu'à lui mais j'avais du mal à lui raconter ce que je lui avais caché en un an de liaison. Je me demande encore aujourd'hui comment j'avais pu faire pour qu'il ne découvre rien mais c'était surtout parce que j'avais peur, peur que mon futur ex-mari lui fasse du mal...

J'avais du mal à le regarder au départ mais il fallait que je lui prouve que je pouvais encore me montrer forte comme il fallait que je me le prouve tout simplement, il était parfois tellement simple de se le dire mais tellement difficile à se le prouver, qu'il fallait que je prenne maintenant sur moi. Je le regardais alors s'approcher de moi . « Je te promets qu’il ne lèvera plus jamais la main sur toi. » Je sais qu'il dit vrai, je sais qu'aujourd'hui en faisant ce que je fais, je signe le début de ma liberté, alors je baisse le regard, je n'ose affronter une nouvelle fois son regard . « Je me suis éloigné, mais tu m’as pas totalement perdu… Mais on parlera de ça plus tard. » A ce moment précis, je lève le regard, je ne comprends pas très bien ce qu'il vient de dire, peut-être parce que tout se bouscule dans ma tête et qu'il est assez difficile de me dire qu'aujourd'hui tout était fini... Je pris une longue bouffée d'oxygène avant de relever le regard vers lui pour lui demander ce qu'il voulait savoir « Tout. Il faut que tu me dises tout et si ça c’est déjà produit avant il va falloir que tu me dises quand. » Je le regarde un peu mal à l'aise mais je sais qu'il le faut et lui fait un signe de tête positif pour lui faire comprendre que je dirai tout ce que je peux dire. « Si tu veux pas m’en parler a moi, je vais chercher un collègue. » A ce moment précis, je regarde autour de moi, je n'ai pas envie de parler à quelqu'un d'autre « Non je ne veux pas quelqu'un d'autre, j'ai été stupide de dire ça tout à l'heure... »

Je le regarde se saisir de papiers, je n'ose pour le moment prendre la parole mais je sais aussi que plus vite je le ferai, plus vite je me sentirai libérer d'un poids. « Tu as un endroit où dormir ce soir ? » Il était vrai que je n'avais pas pensé à ça, il était hors de question que je retourne chez moi tant qu'il était là et je ne pouvais plus aller chez mes parents et encore moins chez mon frère qui avait sa vie... Il ne me restait qu'une chose à faire, aller dans un hôtel en donnant un faux nom pour qu'il ne me retrouve pas « Je... Je pense que je vais essayer de trouver un hôtel... Je n'ai pas d'autres endroits où aller... » Je vins à lui sourire timidement avant de poser mon regard sur la feuille qui se trouvait sur son bureau, il était temps de commencer à parler « Je n'ai jamais aimé cet homme, mes parents allaient tout perdre alors dans un sens ils m'ont vendu à eux pour leur apporter une certaine sécurité... Au départ, ça se passait bien, bien qu'il ne supportait pas que je puisse vouloir finir mes études et tout ce qu'il se passait autour, la première fois qu'il a levé la main c'était lors d'une soirée à la maison, j'avais invité des amis étudiants et il n'a pas apprécié que je sois proche d'un homme, c'était mon meilleur ami... Au départ je m'étais dit que c'était de ma faute que j'avais du faire quelque chose qui ne fallait pas mais aujourd'hui je sais que non... »

J'avais baissé les yeux sur le sol, il m'était assez dur de le regarder alors que je lui parlais d'une chose que j'avais toujours caché à tout le moment par honte, honte d'être celle qu'on frappe, qu'on maltraite, celle qui se doit de cacher sa détresse pour le bien des autres mais pas pour son bien. Au fond, je n'étais que l'ombre de moi, les seules fois, où j'étais vraiment moi c'était dans les bras de Théo, dans les moment qu'on avait passé à deux. « Je ne peux dire que c'était régulier le fait qu'il tapait mais il y avait tout les trucs à côté, comme les paroles, certains actes... parfois c'était trop mais je supportais pour le bien de ma famille... Personne n'est au courant à part Raphaël, mon frère vient de l'apprendre... Enfin... Je n'avais pas le droit à l'erreur avec lui, il fallait que je me montre irréprochable dans tout, que je sois présente pour lui même si je devais travailler... » D'un coup, je venais de penser à l'hôpital, il fallait que je fasse le nécessaire pour prendre quelques jours de repos, je ne pouvais pas me rendre à l'hôpital comme ça, c'était déjà assez difficile de faire face à Théo alors devant plus de monde c'était inconcevable. Je relève le regard vers Théo, je ne sais s'il faut que je rentre dans les détails de ce qu'il s'était passé avant ma venue dans son bureau, je préfère le laisser poser ses questions c'était peut-être ce que j'aurai du faire dés le départ...



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyVen 2 Aoû - 18:02

Maëlys and Théo



Intérieurement je me promets que personne ne lèvera la main sur elle à nouveau. Je vais tout faire pour que son mari paye le prix fort pour ce qu’il lui a fait subir. Même si je sais parfaitement que cela ne va pas être facile. Son mari est un homme influent sur Paris et je sais parfaitement que sa famille à de l’argent. Autant dire que ce n’est pas le genre de personne que l’on peut facilement traîner au tribunal. Enfin. Je m’assois face à Maëlys et prends une longue respiration l’espace de quelques instants. Il faut que je reste calme, que j’aborde le sujet avec tout le sérieux dont je dois faire preuve durant mon travail. Je lève les yeux vers elle et lui souris timidement tout en lui avouant qu’elle ne m’avait pas totalement perdu. Je vois dans son regard qu’elle n’est pas réellement sûre d’avoir compris ce que j’étais en train de dire, mais je n’ai pas envie de m’étaler sur le sujet pour l’instant. On aura le temps d’en parler plus tard, lorsqu’elle aura porté plainte. Lorsqu’elle aura fait sortir tout ce qu’elle a sur le cœur depuis si longtemps. Parce que je suis persuadé qu’elle a besoin de parler, même si elle semble réticente à le faire devant moi. Le problème c’est qu’elle va devoir tout me dire. Même ce que je n’ai vraiment pas envie d’entendre. On le sait tout les deux que je ne veux pas savoir, mais c’est moi qu’elle est venue voir. Elle aurait pu se confier à n’importe quel flic de cet établissement, elle aurait même pu aller à un autre commissariat, mais c’est ici qu’elle est venue. Parce que dans le fond, j’en suis convaincu, notre histoire n’est pas totalement terminée. Je ne cesse de me dire cela depuis que je l’ai entendu prononcer le mot divorce. Peut être que je me fais des idées. Je me fais sans aucun doute des idées, c’est certain, mais j’ai l’impression que c’est plus fort que moi. Que je ne pourrais pas m’enlever cette idée de la tête tant que nous n’aurions pas eu une réelle discussion. Mais ce n’est pas le moment.

« Non je ne veux pas quelqu'un d'autre, j'ai été stupide de dire ça tout à l'heure... » Cela me rassure dans le fond. J’avais peur qu’elle ne veuille pas se confier à moi ou pire encore qu’elle est peur de moi. C’est stupide comme pensée, mais c’est comme ça. Je prends les papiers nécessaires pour pouvoir prendre sa plainte et commence à les remplir. Je connais déjà sa date de naissance, tous ses prénoms, son adresse et même son numéro de téléphone par cœur. Je me déteste presque pour savoir tout cela. Je n’étais que son amant. Celui qui couchait avec elle de temps en temps, c’est tout. Rien de plus. Je passe une main sur mon visage et soupire à nouveau. Je lui demande où elle va dormir ce soir sans relever la tête en attendant sa réponse. « Je... Je pense que je vais essayer de trouver un hôtel... Je n'ai pas d'autres endroits où aller... » Je laisse mes feuilles de côtés et lève les yeux vers elle. Je me sens mal pour elle d’un seul coup. Vraiment. « Je… Juliette n’est pas là ce soir. Tu peux venir à la maison si tu veux. J’irais dormir sur le canapé. » J’aurais aimé ne pas dire la dernière phrase. J’aurais aimé lui dire qu’elle allait pouvoir s’endormir dans mes bras et que je passerais la soirée à la chouchouter pour tenter de réduire ses bleus. Mais je ne peux pas lui promettre cela. Mais si elle venait à la maison on aurait un peu de temps pour nous. « On pourrais en profiter pour discuter en même temps… Enfin comme tu veux. Je te déposerais à l’hôtel sinon. » Nerveux je passe une main sur ma nuque. Je ne me suis jamais senti aussi mal à l’aise que maintenant.

« Je n'ai jamais aimé cet homme, mes parents allaient tout perdre alors dans un sens ils m'ont vendu à eux pour leur apporter une certaine sécurité... Au départ, ça se passait bien, bien qu'il ne supportait pas que je puisse vouloir finir mes études et tout ce qu'il se passait autour, la première fois qu'il a levé la main c'était lors d'une soirée à la maison, j'avais invité des amis étudiants et il n'a pas apprécié que je sois proche d'un homme, c'était mon meilleur ami... Au départ je m'étais dit que c'était de ma faute que j'avais du faire quelque chose qui ne fallait pas mais aujourd'hui je sais que non... Je ne peux dire que c'était régulier le fait qu'il tapait mais il y avait tout les trucs à côté, comme les paroles, certains actes... Parfois c'était trop mais je supportais pour le bien de ma famille... Personne n'est au courant à part Raphaël, mon frère vient de l'apprendre... Enfin... Je n'avais pas le droit à l'erreur avec lui, il fallait que je me montre irréprochable dans tout, que je sois présente pour lui même si je devais travailler... » Je note tout ce qui me semble important sans jamais relever le regard vers elle. J’entends ses sanglots, mais j’essaye de les ignorés. Il ne faut pas que je cède aussi facilement. Pendant des mois j’ai été malheureux à cause d’elle et j’ai du mal à oublier ce sentiment. Je me rends compte que cela est plus important que ce que je pensais. Il va falloir interroger son mari et faire tout une enquête. « Ecoute… On va interroger ton mari et on te demandera de revenir pour prendre ta déposition et comparer les faits. Je sais que ça paraît stupide, mais c’est la procédure. Je vais appeler une collègue pour qu’elle prenne des photos de tes bleus. Je ne peux pas le faire moi, je suis désolé. Et… Je suivrais l’affaire pour que ça aille vite je te le promets. J’essayerai d’être là pour ta déposition aussi, mais ce n’est pas moi qui vais prendre l’affaire sinon ton mari va sortir d’ici sur une civière. » Je signe les papiers et lui tends pour qu’elle en fasse de même. « Et surtout ne parle pas de moi. Je suis un ami si tu veux, mais je n’ai jamais été ton amant. Ca pourrait se retourner contre toi. » Son amant. J’ai frissonne presque. Je déteste ce terme et pourtant c’est ce que j’ai été pendant plus d’un an. Nerveusement je commence à ranger mon bureau, chose que je ne fais jamais habituellement. Je me tourne vers Maëlys qui n’a toujours pas bougé. « Pourquoi tu lui a parlé de divorce ? » Je veux l’entendre de sa bouche avant de me faire des idées.
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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptySam 3 Aoû - 10:08

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Plus je le regarde plus je sais que j'ai eu raison de faire ce que j'avais fait même si maintenant j'en payais le prix, ces bleus sur mon visage et sur mon corps ne sont rien par rapport au fait que j'ai l'impression qu'il n'y aura plus rien entre lui et moi et c'est peut-être ce qui fait le plus mal dans l'histoire mais comme on dit souvent juste retour des choses. Je sais maintenant que je dois tout lui dire mais je sais aussi que j'aurai énormément de mal à dire réellement tout ce qu'il s'était passé simplement parce que j'ai peur, peur que tout recommence, peur qu'il ait pitié de moi et ça je ne le veux pas. Théo est totalement l'opposé de mon mari ça je le sais et c'est peut-être pour ça que je ne veux pas parler à quelqu'un d'autre mais aussi parce que j'ai confiance en lui tout simplement. Quand il me demanda si je savais ou dormir, il est vrai que je n'y avais pas pensé en prenant la fuite et maintenant qu'il en parle, je ne peux qu'aller à l'hôtel, je ne vois pas où aller d'autre. « Je… Juliette n’est pas là ce soir. Tu peux venir à la maison si tu veux. J’irais dormir sur le canapé. » Je lève les yeux vers lui, je ne sais pas vraiment si je dois accepter . « On pourrais en profiter pour discuter en même temps… Enfin comme tu veux. Je te déposerais à l’hôtel sinon. » Je fis un signe de tête c'était peut-être une bonne solution de mettre enfin tout au clair du moins j'avais beaucoup d'excuses à lui faire et je ne pouvais le faire ici par peur que quelqu'un découvre ce qu'il s'était passé entre lui et moi. « C'est gentil Théo et j'accepte si tu es sur que tu n'auras pas d'ennuis à cause de moi par contre, je dormirai dans le canapé... C'est déjà beaucoup ce que tu fais pour moi et je ne peux pas t'imposer de me céder ton lit...Et promis je me ferai très discrète... Et tu me diras combien je te devrais pour le dédommagement, je peux au moins faire ça... »

Voilà que maintenant, je prends la parole pour lui raconter certaines choses que j'ai pu lui cacher pendant qu'on était ensemble, je n'avais jamais osé lui dire tout ça et maintenant je le faisais, je ne le voyais plus comme l'homme que j'aimais – quoique si en fait car c'était assez dur mais je me contrôlais – mais je le voyais principalement comme un policier qui voulait m'aider. J'ai du mal à contrôler mes sanglots alors que je lui parle de tout ça mais je me force pour lui... pour moi puis machinalement je retire de ma joue la serviette remplie de glace et je passe une main sur ma joue tout en baissant le regard, je sais que ce n'est pas beau à voir mais je ne peux plus rien faire, il faudra maintenant quelques jours avant que cela s'en va et ne se voit plus. « Ecoute… On va interroger ton mari et on te demandera de revenir pour prendre ta déposition et comparer les faits. Je sais que ça paraît stupide, mais c’est la procédure. Je vais appeler une collègue pour qu’elle prenne des photos de tes bleus. Je ne peux pas le faire moi, je suis désolé. Et… Je suivrais l’affaire pour que ça aille vite je te le promets. J’essayerai d’être là pour ta déposition aussi, mais ce n’est pas moi qui vais prendre l’affaire sinon ton mari va sortir d’ici sur une civière. » […] « Et surtout ne parle pas de moi. Je suis un ami si tu veux, mais je n’ai jamais été ton amant. Ca pourrait se retourner contre toi. » Je lève le regard vers lui alors que j'ai un frisson quand il dit qu'ils vont l'interroger, j'en ai presque peur, peur qu'il mente et que ce soit moi la fautive... Je le comprends aussi quand il dit qu'il ne peut s'occuper de mon affaire, au fond il est bien trop impliqué dans tout ça et je ne peux pas le mêler à mes histoires « Très bien... Merci Théo et ne t'en fais pas je ne te mêlerai pas à cette histoire... Je t'en fais la promesse... »

Je laisse mon regard sur lui avant de signer les papiers qu'il me tend puis je les pose sur son bureau avant de le voir ranger son bureau l'observant machinalement avant de détourner le regard et de baisser la tête. J'attends tout simplement qu'il aille chercher cette personne pour prendre les photos, les photos de la honte car c'est comme ça que je le vois... « Pourquoi tu lui a parlé de divorce ? » Je lève rapidement le regard vers lui surprise de sa question, il était vrai que ce n'était pas évidant à comprendre surtout que j'avais pris deux mois avant de sauter enfin le pas. Je pose la serviette sur un coin de son bureau et me lève faisant quelques pas dans son bureau comme pour mettre une petite distance entre lui et moi même si je n'en ai pas envie mais peut-être qu'aujourd'hui j'ai besoin de ça pour lui dire réellement le pourquoi de tout ça, sans avoir à affronter son regard. Je me pose devant une affiche et baisse la tête alors que je me retrouve de dos « C'est simple Théo... Je l'ai fait pour toi... Parce que je t'aime, parce que tu as été et es ce qui m'est arrivé de plus beau dans ma vie et que je ne conçois ou ne concevais pas d'être loin de toi... Si tu n'avais pas été là, j'aurai continué de subir et je n'aurai rien dit.. peut-être qu'un jour cela aurait mal fini mais c'est comme ça... maintenant, je sais que j'ai gâché beaucoup de choses et je ne te demanderai rien en retour, je ne peux pas t'imposer quoi que ce soit.... de toute façon en deux mois.. Tu as du rencontrer quelqu'un d'autre et je ne souhaite qu'une chose que tu sois heureux... » Je n'ose me retourner, je suis totalement perdu, je ne sais pas quoi faire mais il faut que je me reprenne juste un peu pour faire face à la suite.



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptySam 3 Aoû - 23:29

Maëlys and Théo



« C'est gentil Théo et j'accepte si tu es sur que tu n'auras pas d'ennuis à cause de moi par contre, je dormirai dans le canapé... C'est déjà beaucoup ce que tu fais pour moi et je ne peux pas t'imposer de me céder ton lit...Et promis je me ferai très discrète... Et tu me diras combien je te devrais pour le dédommagement, je peux au moins faire ça... » Je finis par lever les yeux vers elle. Si je lui est proposé de venir chez moi, c’est surtout parce que je ne veux pas la savoir seule dans une chambre d’hôtel sordide ce soir. Enfin c’est la raison que je me donne. Je sais également que je veux l’avoir avec moi ne serait-ce que l’espace d’une soirée. J’ai bien l’intention de discuter avec elle et pas seulement de la pluie et du beau temps. Je veux que l’on mette les choses à plat en ce qui concerne notre relation. Cela fait deux mois que je me prends la tête avec cette histoire. Lorsque je l’ai quitté, je pensais que mon ultimatum allait fonctionner. Elle n’arrêtait pas de me dire qu’elle m’aimait et qu’elle voulait continuer notre histoire, mais je n’arrivais plus à la croire. Alors je pensais qu’un ultimatum allait accélérer les choses. Oui c’est ce que je croyais, au final je m’étais bien tromper… Elle avait mis deux longs mois avant de se décider à faire quelque chose et le résultat est encore loin d’être parfait. Pourtant, j’ai vraiment envie de passer la soirée avec elle. « Tu n’as pas besoin de te faire discrète et tu me dois rien. Et au vu des nombreux bleus que tu dois cacher sous ce tee-shirt, le canapé est déconseillé. » J’ai beau l’avoir quitté, je continue à me faire du souci pour elle. C’est quelque chose que je ne pourrais jamais arrêter de faire. C’est comme ça…

Finalement nous changeons rapidement de sujet, pour s’intéresser à sa plainte. Elle me dit l’essentiel et il ne m’en faut pas plus pour comprendre que je ne veux pas entendre la suite et surtout que je ne veux pas suivre cette affaire. Je vais tout faire pour que cette dernière soit rapidement traiter, mais ce n’est pas moi qui m’en chargerais directement. Je suis bien trop impliqué. Que je le veuille ou non. Alors je lui explique comment les choses vont se dérouler désormais. Comment l’affaire va évoluer. Elle continue à éviter mon regard. En fait on ne cesse de se tourner autour. On se rapproche, on s’accroche et on s’éloigne. C’est comme un cercle vicieux. J’ai l’impression que cela ne va jamais s’arrêter. « Très bien... Merci Théo et ne t'en fais pas je ne te mêlerai pas à cette histoire... Je t'en fais la promesse... » Je me sens rassuré. Il ne faut pas quelqu’un apprenne pour nous deux. Ici en particulier. On me reprocherais le côté trop personnel de tout cela. Mais le pire c’est que tout cela pourrait se retourner sur Maëlys. Parce qu’elle serait coupable de l’échec de son mariage et son mari aurait alors gain de cause. Malheureusement…

La partie administrative est terminée. Il faudrait que j’aille chercher ma collègue pour qu’elle puisse prendre des clichés des hématomes de Maëlys. Photos qui serviront de preuves. Mais je n’arrive pas à quitter la pièce. Une dernière question me trotte dans la tête. Je veux juste savoir pourquoi elle lui a parlé de divorce maintenant. Pourquoi deux mois plus tard ? Je regarde la blondinette se lever et me tourner le dos. Je crains le pire. J’ai peur de sa réponse… « C'est simple Théo... Je l'ai fait pour toi... Parce que je t'aime, parce que tu as été et es ce qui m'est arrivé de plus beau dans ma vie et que je ne conçois ou ne concevais pas d'être loin de toi... Si tu n'avais pas été là, j'aurai continué de subir et je n'aurai rien dit... Peut-être qu'un jour cela aurait mal fini mais c'est comme ça... Maintenant, je sais que j'ai gâché beaucoup de choses et je ne te demanderai rien en retour, je ne peux pas t'imposer quoi que ce soit.... De toute façon en deux mois... Tu as du rencontrer quelqu'un d'autre et je ne souhaite qu'une chose que tu sois heureux... » Je reste sans voix. Encore une fois, elle dit m’aimer, mais je n’ose pas la croire. J’ai peur d’être blesser à nouveau. De la croire et de devoir être celui que l’on cache encore et encore. J’ai peur de retomber dans le piège, tout simplement parce que moi aussi je l’aime. Je me lève à mon tour et me dirige doucement vers elle. Elle tourne la tête vers moi et lentement je passe mon bras autour de son épaule. Je dépose un baiser sur sa tempe et plante mon regard dans le sien. « Je t’ai quitté parce que j’en pouvais plus d’être celui que tu cache Maëlys. Parce que je voulais être ton petit ami et pas ton amant, pas parce que je ne t’aimais plus… Je n’ai rencontré personne et je suis loin d’être heureux… » Je n’arriverais sans aucun doute pas à lui en dire plus pour le moment. Alors c’est en baissant légèrement les yeux que je finis par m’éloigner d’elle pour aller chercher ma collègue. Heureusement cette dernière est libre et elle s’occupe tout de suite de Maëlys. De mon côté, je vais demander ma soirée à mon patron. Comme je suis parti tôt en planque ce matin il accepte sans trop ronchonner et je dois avouer que j’en suis ravi. Lorsque je reviens dans mon bureau, Maëlys est de nouvelles seules. « J’ai eu ma soirée, viens je te ramène. » Elle attrape ses affaires et nous quittons le commissariat.

Très rapidement nous arrivons chez moi. C’est la première fois qu’elle vient ici. Habituellement on ce voyait à l’hôtel ou chez elle lorsque son mari était absent, mais on ne venait jamais ici, à cause de Juliette. Mais ce soir elle n’est pas là et Maëlys pénètre dans mon monde. Le voyage a été plus que silencieux et je me demande comment on va bien pouvoir lancer la conversation. Au moins ici, personne ne pourra nous surprendre ou nous interrompre. « Ma chambre est au fond du couloir à gauche si tu veux t’installer. Si tu veux prendre une douche y a des serviettes propres dans le meuble de la salle de bain… » Et maintenant Théo ? Qu’est-ce que tu fais ? Je meurs d’envie de l’embrasser, mais je n’ose même pas l’approcher. On est là tous les deux. Planter dans le salon comme deux abrutit. « Bon je vais me lancer le premier sinon je crois qu’on y arrivera jamais. Tu m’as manqué Maëlys… Et pas qu’un peu. Je pensais à toi tous les jours, je voulais te voir, t’embrasser… Je me suis mis à vivre machinalement. Je détestais avoir l’étiquette de l’amant, mais toi tu m’as manqué. Et je donnerais n’importe quoi pour reprendre à zéro avec toi, mais en même temps, j'ai la trouille... J'ai peur que tu reparte avec lui, que ce divorce n'arrive jamais et que tu continue à être malheureuse pour faire plaisir à tes parents qui ne se rendent même pas compte de ce qu'ils sont en train de faire subir à leurs fille... Je veux plus souffrir Maé, j'ai trop donner... »

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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyLun 5 Aoû - 9:22

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Quand Théo me propose d'aller chez lui, c'est la surprise qui s'empare de moi, simplement parce que je ne pensais pas qu'il puisse encore vouloir m'aider, il est vrai qu'avec tout ce que j'ai pu faire, il aurait pu m'envoyer promener depuis bien longtemps. « Tu n’as pas besoin de te faire discrète et tu me dois rien. Et au vu des nombreux bleus que tu dois cacher sous ce tee-shirt, le canapé est déconseillé. » Je le regarde mais n'ose lui répondre, il est vrai que j'ai des bleus sous le tee-shirt mais je ne peux imposer ma présence dans sa chambre alors qu'il serait obligé d'aller dans le canapé... Enfin, je verrai une fois chez lui, cela serait mieux encore. Voilà que je lui fais la promesse de ne pas le mêler à tout ça, je ne le fais pas pour moi non aujourd'hui, je m'en fiche de ce qu'il peut m'arriver mais je le fais pour lui, je ne veux pas qu'il se retrouve dans une mauvaise situation à cause de moi, je lui ai déjà fait trop de mal pour lui en refaire encore. Après avoir signé les papiers, je lui réponds une nouvelle fois sur le pourquoi j'ai demandé le divorce, mais je n'ose le regarder jusqu'au moment ou je prends sur moi pour tourner la tête vers lui et de le voir près de moi, quand je sens son bras autour de mes épaules et ce baiser sur la tempe, je sens un long frisson me parcourir, un frisson de bien-être. Puis je plonge mon regard dans le sien « Je t’ai quitté parce que j’en pouvais plus d’être celui que tu cache Maëlys. Parce que je voulais être ton petit ami et pas ton amant, pas parce que je ne t’aimais plus… Je n’ai rencontré personne et je suis loin d’être heureux… » Je l'écoute avec attention et je me rends compte que j'ai vraiment été stupide car au fond c'était ce que je voulais mais à cause de mes parents, je n'ai rien fait car je ne voulais pas aller à leur encontre jusqu'à aujourd'hui.

Je laisse mon regard sur lui alors qu'il quitte la pièce pour aller chercher sa collègue, je n'ai pas eu le temps de lui répondre, les mots me manquaient mais je sais qu'il faudra que je lui explique tout. Je regardais dans le bureau avant de voir une femme en uniforme entrait dans la pièce, elle ferma la porte « Bonjour, je vais prendre quelques photos, je sais que ce n'est pas agréable mais il va falloir pour votre dossier, mais ça va aller.... Je vais vous demander de retirer votre tee-shirt » Je souris légèrement à la jeune femme et m'exécute en retirant le tee-shirt laissant voir les bleus sur mon corps, cela est douloureux mais ce n'est pas important. Je la laisse prendre les photo de mon corps, de mon visage, je me sens sale à ce moment précis car j'ai l'impression d'être fautive une nouvelle fois, que tout ce qu'il se passe est de ma faute et au fond c'est le cas mais ma décision a été prise, aujourd'hui, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas, il faut que j'arrête de penser au bien-être de ma famille mais que je pense à moi... Enfin à moi... Une fois qu'elle a fini, je lui murmure un léger « merci » avant de la voir partir et de remettre très vite mon haut. Je ne sais pas vraiment ce qui m'attends maintenant mais j'avoue que j'ai peur, peur d'affronter cet homme que je déteste tant, peur d'affronter mes parents... Peur de me retrouver avec Théo et de lui faire encore du mal.

« J’ai eu ma soirée, viens je te ramène. » Je le regarde et attrape mes affaires sans dire un mot, je ne sais pas quoi lui dire du moins pour le moment. Le voyage jusqu'à chez lui fut très silencieux, je regardais la route m'empêchant de poser mon regard sur lui et de lui parler, je préfère le faire une fois chez lui pour être au calme. Une fois dans son appartement, je n'ose y pénétrer au départ car je rentre dans un monde que je ne connais pas, à l'intérieur j'ai l'impression d'être une petite fille, je ne sais pas quoi faire alors je reste planter là au beau milieu de son salon « Ma chambre est au fond du couloir à gauche si tu veux t’installer. Si tu veux prendre une douche y a des serviettes propres dans le meuble de la salle de bain… » Je tourne la tête vers lui et lui souris une nouvelle fois « Merci pour ce que tu fais pour moi... » C'est vrai que je le remercie encore mais je ne peux faire que cela maintenant, il fait tellement pour moi que je me sens perdu car je n'ai qu'une envie me blottir contre lui mais je ne peux pas, je n'ai plus le droit de le faire. « Bon je vais me lancer le premier sinon je crois qu’on y arrivera jamais. Tu m’as manqué Maëlys… Et pas qu’un peu. Je pensais à toi tous les jours, je voulais te voir, t’embrasser… Je me suis mis à vivre machinalement. Je détestais avoir l’étiquette de l’amant, mais toi tu m’as manqué. Et je donnerais n’importe quoi pour reprendre à zéro avec toi, mais en même temps, j'ai la trouille... J'ai peur que tu reparte avec lui, que ce divorce n'arrive jamais et que tu continue à être malheureuse pour faire plaisir à tes parents qui ne se rendent même pas compte de ce qu'ils sont en train de faire subir à leurs fille... Je veux plus souffrir Maé, j'ai trop donner... » .

Je le regarde alors qu'il parle puis je baisse la tête car je sais que le mal que j'ai fait et bien trop présent mais aujourd'hui, je sais une chose que jamais plus je ne retournerai avec mon mari, que ma famille aura beau vouloir me faire du chantage, je n'irai retournerai pas quitte à couper les ponts avec eux. Je sais que mon frère est là et qu'il me soutiendra toujours... Maintenant je le sais et personne ne pourra me faire changer d'avis. Je fais un pas vers lui mais je m'arrête, je n'ose pour le moment faire plus, je ne veux pas le brusquer et lui faire croire que tout est faux bien au contraire. « Tu m'as manqué aussi Théo plus que tu ne pourrais l'imaginer, je sais que j'ai mis du temps à partir, à prendre cette décision mais il fallait aussi que je fasse certaines choses pour m'assurer que rien ne se retournerai contre moi, comme pour la banque etc... Je m'en fiche aujourd'hui de me retrouver sans rien, j'ai pris cette décision en connaissance de cause, je savais qu'en la prenant, ma vie était peut-être en danger et les coups que j'ai reçu en sont la preuve mais ça ce n'est pas important. Je sais que j'aurai du le faire avant surtout pour toi.... Aujourd'hui, ma décision est prise Théo et j'irai jusqu'au bout, je sais que mes parents me feront des histoires mais ça c'est pas grave, ils pourront me renier ça ne me fera rien, je préfère aujourd'hui vivre heureuse que vivre malheureuse et j'ai été trop stupide pour ne pas le faire avant... »

Machinalement je romps presque toute la distance qui me sépare de Théo pour venir planter mon regard dans le sien et je lui caresse lentement la joue, cela me fait du bien même si cela peut-être la dernière fois que je pose ma main sur lui « Je suis désolé de t'avoir fait tant de mal, je donnerai tout pour revenir en arrière et ne pas faire de toi l'amant que tu étais mais le petit ami que je voyais en toi. Aujourd'hui, il est trop tard pour faire marche arrière concernant tout ça et je ne veux plus te faire souffrir... Concernant le reste je ne reviendrais pas en arrière, demain je vais chercher un avocat car je ne veux pas prendre celui de mes parents, il serai capable de faire traîner les choses pour faire plaisir à mes parents et j'irai jusqu'au bout même si aujourd'hui j'ai peur de lui... » Je retirais ma main avant de baisser la tête et de remettre un peu de distance entre lui et moi par peur de lui faire plus de mal et pourtant je n'ai qu'une envie l'embrasser pour lui faire comprendre que c'est lui que j'aime et que je l'aimerai à jamais...



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyMar 6 Aoû - 23:35

Maëlys and Théo



Rapidement et pourtant sans m’étaler, je fais comprendre à Maëlys que je ne suis jamais cessé de l’aimer. Je ne peux pas lui mentir là-dessus. Je ne peux pas lui dire que j’ai tourné la page et que je ne veux plus d’elle. Ma fierté voudrait le faire, mais je sais par avance que se serait une erreur. Oui elle verrait à quel point j’ai souffert, mais je finirais par la perdre pour de bon et c’est absolument pas ce que je veux… Et puis je pense qu’elle a déjà assez souffert comme cela. Ca fait des années qu’elle est mariée à un homme qu’elle déteste et qui lève la main sur elle. Je pense que la vie est déjà assez dure avec elle. Je ne pourrais pas en rajouter. C’est au-dessus de mes forces. Et je l’aime. Tout simplement. On ne peut pas faire du mal à la personne que l’on aime plus que tout au monde. Je lui fais donc savoir que peu de chose on changer dans ma vie depuis notre séparation. Maëlys ne me réponds pas et dans le fond j’en suis assez content. Le commissariat et plus particulièrement mon bureau n’est pas l’endroit parfait pour avoir une discussion à cœur ouvert. J’abandonne rapidement la jeune femme et vais chercher ma collègue pour qu’elle puisse prendre ces fameuses photos. Une fois cela fait, on pourra partir et Maëlys pourra commencer à tourner la page. En attendant, je vais demander ma soirée à mon patron et surtout j’appelle ma petite sœur pour être sûr qu’elle n’est pas à la maison ce soir. Ce n’est pas que je ne veux pas présenter mon ex petite amie à Juliette, mais j’aimerais bien avoir une soirée avec elle, avant de faire quoique ce soir d’autre.

Plus d’une demi-heure plus tard, on se retrouve enfin chez moi. Nous sommes aussi mal à l’aise l’un que l’autre et pourtant je tente de briser le silence qui devient de plus en plus pesant. Je lui fais savoir ce que j’ai sur le cœur et attends nerveusement une réponse de sa part. « Tu m'as manqué aussi Théo plus que tu ne pourrais l'imaginer, je sais que j'ai mis du temps à partir, à prendre cette décision mais il fallait aussi que je fasse certaines choses pour m'assurer que rien ne se retournerai contre moi, comme pour la banque etc... Je m'en fiche aujourd'hui de me retrouver sans rien, j'ai pris cette décision en connaissance de cause, je savais qu'en la prenant, ma vie était peut-être en danger et les coups que j'ai reçu en sont la preuve mais ça ce n'est pas important. Je sais que j'aurai du le faire avant surtout pour toi.... Aujourd'hui, ma décision est prise Théo et j'irai jusqu'au bout, je sais que mes parents me feront des histoires mais ça ce n’est pas grave, ils pourront me renier ça ne me fera rien, je préfère aujourd'hui vivre heureuse que vivre malheureuse et j'ai été trop stupide pour ne pas le faire avant... » Je la regarde sans trop savoir quoi dire… Je ne veux pas me faire de fausses joies, j’ai trop peur de m’emballer pour un rien. En réalité, je suis mal à l’aise. J’ai peur. C’est tout. Maëlys s’approche de moi et pose doucement sa main sur la mienne. Je ferme doucement les yeux. Je profite de ce moment comme si c’était le dernier. On ne sait pas ce qui va arriver par la suite. « Je suis désolé de t'avoir fait tant de mal, je donnerai tout pour revenir en arrière et ne pas faire de toi l'amant que tu étais mais le petit ami que je voyais en toi. Aujourd'hui, il est trop tard pour faire marche arrière concernant tout ça et je ne veux plus te faire souffrir... Concernant le reste je ne reviendrais pas en arrière, demain je vais chercher un avocat car je ne veux pas prendre celui de mes parents, il sera capable de faire traîner les choses pour faire plaisir à mes parents et j'irai jusqu'au bout même si aujourd'hui j'ai peur de lui... » Je me sens rassurer. Elle à réellement l’air sincère et c’est tout ce qui importe dans le fond. Je vois dans ses yeux qu’elle ne me ment pas. Petit à petit je tente de reprendre confiance en elle. Il ne faut pas que je m’emballe c’est tout.

Maëlys s’éloigne un peu de moi et je plonge mon regard dans le sien. C’est plus difficile que ce que je pensais au final… « Il ne faut pas que tu aie peur de lui. Je ferais tout pour te protéger, je te le promets. » Je ferais tout et n’importe quoi pour elle. Oui il y a encore un léger froid entre nous, mais je ne pourrais pas la laisser toute seule. Surtout pas face à cet homme violent. Sans réfléchir, je prends la main de la jeune femme dans la mienne et l’emmène avec moi sur le canapé. J’ai besoin de la prendre contre moi. « Dit moi si je te fais mal… » lui dis-je doucement avant de l’attirer entre mes bras. Machinalement je caresse doucement ses cheveux et ferme les yeux pour profiter du moment. « Je vais pas le cacher, je t’en ai beaucoup voulu… Je pensais que mon ultimatum allait marcher, que ça n’allais prendre que quelques jours, semaines au pire. Mais pas deux mois. Je… J’ai beaucoup douté. De ton honnête, de ton amour, de tout. Pourtant aujourd’hui j’ai l’impression que tu es franche et cela me fait du bien. Je suis incapable de te quitter, pas alors que tu va divorcer. Je… J’ai envie de recommencer à zéro avec toi. » Je baisse les yeux vers la jeune femme et lui offre un sourire timide. Je ne suis sûr de rien, mais je me penche un plus vers elle et l’embrasse tendrement. C’est notre premier baiser depuis des mois et j’en profite longuement. Ma main vient glisser sur sa joue tandis que notre baiser devient de plus en plus intense. Je crois que j’avais besoin de cela. De la retrouver de cette manière. « Je t’aime Maëlys et malheureusement pour moi je crois que ce n’est pas prêt de changer. C’est sans aucun doute égoïste, mais je veux t’avoir pour moi. Je veux que l’on devienne un couple, un vrai. Je veux pouvoir tenir ta main dans la rue, t’emmener visiter un truc débile et t’embrasser dans le cou sans avoir à me soucier du monde qui nous regarde. Je veux te voir passer tes soirées ici et te voir discuter de trucs fille avec ma sœur. Tu vois, j’aimerais tout ça… »

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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyMer 7 Aoû - 15:16

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
J'ai peur.... peur de le perdre, peur de voir revenir mon mari et m'obliger à recommencer ce que je ne veux pas même si je sais que je ne me laisserai pas faire. Aujourd'hui, je veux vivre heureuse, je veux aimer et être aimer en retour et je sais que cela peut se faire avec Théo, du moins j'ose me l'imaginer car c'est ce que je veux au plus profond de mon être. Alors que je me retrouve face à lui je n'ose prendre la parole, il a suffit qu'il le fasse pour avoir l'impression d'être plus légère. Je prends à mon tour la parole, je lui dis que ma décision est prise et que je ne changerai pas même si cela veut aussi dire de vivre différemment. J'avoue que j'ai peur de mon futur-ex mari, j'ai peur qu'il me fasse du mal une nouvelle fois alors je le regarde « Il ne faut pas que tu aie peur de lui. Je ferais tout pour te protéger, je te le promets. » Je sais qu'il dit vrai, je sens que je n'ai plus rien à craindre aujourd'hui, qu'il sera là pour moi alors je lui souris avant de me laisser emmener sur le canapé « Dit moi si je te fais mal… » Je lui fais un signe de tête alors que je m'installe sur lui, ce contact me fait le plus grand bien encore plus quand il me caresse les cheveux « Je vais pas le cacher, je t’en ai beaucoup voulu… Je pensais que mon ultimatum allait marcher, que ça n’allais prendre que quelques jours, semaines au pire. Mais pas deux mois. Je… J’ai beaucoup douté. De ton honnête, de ton amour, de tout. Pourtant aujourd’hui j’ai l’impression que tu es franche et cela me fait du bien. Je suis incapable de te quitter, pas alors que tu va divorcer. Je… J’ai envie de recommencer à zéro avec toi. » Je comprends maintenant que j'ai gâché beaucoup de choses et qu'il va falloir que je fasse tout pour lui prouver que je serais toujours là pour lui, je l'aime et ça personne ne viendra me dire le contraire ou me faire changer d'avis.

Je n'ai pas le temps de lui répondre que je sens ses lèvres sur les miennes pour un baiser remplit de tendresse, cela me fais revivre tout simplement, je frissonne légèrement en sentant sa main sur ma joue tandis que notre baiser devient plus intense. Une fois le baiser terminé, je plonge mon regard dans le sien, heureuse de le retrouver « Je t’aime Maëlys et malheureusement pour moi je crois que ce n’est pas prêt de changer. C’est sans aucun doute égoïste, mais je veux t’avoir pour moi. Je veux que l’on devienne un couple, un vrai. Je veux pouvoir tenir ta main dans la rue, t’emmener visiter un truc débile et t’embrasser dans le cou sans avoir à me soucier du monde qui nous regarde. Je veux te voir passer tes soirées ici et te voir discuter de trucs fille avec ma sœur. Tu vois, j’aimerais tout ça… » Je lui caresse lentement sa joue avant de venir déposer une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes puis je me recule un peu pour venir le regarder. Je grave ce moment dans ma mémoire comme si cela pouvait être la dernière fois que je vivais, car je sais que tout est possible même si je n'ai pas envie de le perdre et que je ferai tout pour le garder, pour lui faire comprendre que je l'aime sincèrement, que pour lui, je peux tout subir même le pire...

« Je t'aime Théo et pour toi je serais prête à tout, je sais que l'amour que j'ai pour toi ne pourra pas s'éteindre, je t'aime trop pour ça... je ne veux plus vivre loin de toi, je veux pouvoir faire tout ce qu'un vrai couple fait sans se cacher... et je ne veux le faire qu'avec toi et personne d'autre. Je te promets de ne plus jamais te faire souffrir, je te promets d'être celle que tu voyais quand on était ensemble et pas celle que je cachais... Je ne te cacherai plus jamais rien aussi.... » Je le regarde tout en enlaçant mes doigts avec les siens alors que je sens les larmes coulaient le long de mes joues contrairement à celles tombaient tout à l'heure cette fois-ci c'est des larmes de joie et de bonheur « Si tu savais comme je t'aime mon amour.... » Je vins à lui sourire avant de me blottir contre lui grimaçant légèrement sous une légère douleur mais je n'ai qu'une envie rester contre lui tout simplement et profiter de ce moment même si je sais qu'une douche ne me fera pas de mal par la suite...



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyVen 9 Aoû - 3:21

Maëlys and Théo



Cela me fait bizarre, de la voir ici. Maëlys n’est jamais venu chez moi. On se cachait de partout sauf ici. Par respect pour ma petite sœur, je ne l’avais jamais amené ici. Juliette a déjà eu assez de problèmes dans sa vie, je n’allais pas en plus lui rajouter la présence de ma petite amie qui au fond ne l’était pas, puisque je n’étais que son amant. Que son amant. Je crois que cela me fera toujours aussi mal. Je sais que cette période va être révolue dans quelques temps désormais, mais j’ai encore du mal à digérer tout cela. D’ailleurs, je ne me gêne pas pour le faire remarquer à la jeune femme. Elle semble quelque peu surprise, mais je préfère être franc avec elle. Je crois que dans le fond, je lui en veux toujours un peu de m’avoir laissé seul aussi longtemps. C’est la première fois de ma vie que j’aime une femme de cette manière et j’ai l’impression d’avoir été utilisé comme un jouet. C’est nul, mais c’est comme cela. Je lui explique ce que j’ai sur le cœur et dans un élan que je n’expliquerais jamais, je l’embrasse tendrement. Maëlys m’attire d’une manière que je ne saurais comprendre. Ce baiser est comme une renaissance pour moi. J’attendais cela depuis deux mois. J’en ai rêvé pendant des heures. C’est aussi bon que dans mes souvenirs. Ses lèvres épousent parfaitement les siennes et rapidement sa langue vient jouer avec la mienne. Ma main sur sa joue, je prolonge ce baiser jusqu’à en avoir le souffle couper. On est tous les deux sur ce canapé, et pour la première fois depuis longtemps, je me sens heureux et apaisé. Notre baiser se termine et je plonge mon regard dans le sien. Du bout des doigts elle caresse ma joue et une nouvelle fois, je ferme à nouveau les yeux. Un frisson s’empare de moi et du mieux que je peux, je me rapproche encore un peu plus d’elle. « Je t'aime Théo et pour toi je serais prête à tout, je sais que l'amour que j'ai pour toi ne pourra pas s'éteindre, je t'aime trop pour ça... je ne veux plus vivre loin de toi, je veux pouvoir faire tout ce qu'un vrai couple fait sans se cacher... et je ne veux le faire qu'avec toi et personne d'autre. Je te promets de ne plus jamais te faire souffrir, je te promets d'être celle que tu voyais quand on était ensemble et pas celle que je cachais... Je ne te cacherai plus jamais rien aussi... » Un sourire se dessine doucement sur mes lèvres. J’ai peur d’être trop naïf, mais je me laisse une nouvelle fois avoir par ses beaux yeux clairs. Après tout, je savais parfaitement qu’elle était mariée lorsque je l’ai embrassé pour la toute première fois. Je suis conscient de l’énorme problème que pose notre situation, mais j’essaye tout simplement de ne pas y penser…

« Si tu savais comme je t'aime mon amour... » me dit-elle tout en enlaçant nos doigts tendrement. Je baisse les yeux vers elle et voit les larmes coulés le long de ses joues rose. De ma main libre, je passe mes doigts sur ses larmes. Je déteste la voir pleurer. « Je pensais ne plus jamais pouvoir t’entendre m’appeler comme ça. » Je n’ai jamais été un homme très romantique et ce même avec Maëlys. Je ne lui ai jamais vraiment donné de surnom affectif, mais je ne pouvais m’empêcher de sourire en l’entendant m’appeler ‘mon amour’. Généralement elle m’appelait comme cela après l’amour. La blondinette se colle un peu plus à moi et je la vois grimacer. Une nouvelle fois, je pense à son mari. Comment a-t-il pu lever la main sur elle ? Maëlys est la femme la plus gentille et la plus attentionnée du monde et c’est sur elle que tout cela tombe. Heureusement qu’il n’a pas appris pour nous. Il aurait été capable de la tuer… Cette pensée me fait frissonner. Il faut que j’arrête de penser à cela. Vraiment. « Tu sais… Tu peux rester ici autant que tu veux. Enfin. Il va falloir que j’en parle à ma sœur, mais on ne te jettera pas dehors tant que tu n’auras pas trouvé un endroit à toi. » A trente ans cela paraît bizarre que je vive encore avec ma petite sœur, mais pour le moment je ne me sens pas vraiment capable de la quitter. Elle a besoin de moi dans son quotidien. Il faut que je veille sur elle tous les jours. Peut être qu’elle acceptera la présence de Maëlys. Ou peut être pas. Enfin on verra. Pour le moment, on va tenter de profiter de cette soirée. De nos retrouvailles. « Je pourrais tenter de nous cuisiner un truc. Bon je suis toujours aussi nul pour ça, mais pour te changer les idées. » Je rigole un peu nerveusement. Je me sens encore un peu mal. Je ne sais même pas pourquoi. Peut être les doutes qui persistent en moi. Je me redresse un peu et plante mon regard dans celui de Maëlys. « Tu voudrais pas aller voir un médecin pour ça ? » lui dis-je alors doucement tout en fixant les bleus de son visage.
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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyDim 11 Aoû - 12:49

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
the devil on red dress. ♡
Me retrouver avec Théo me fait un bien fou et je sais aujourd'hui que je ne peux pas vivre sans lui mais je sais aussi que le chemin qui va nous mener vers une vie tranquille à deux n'est pas prêt d'arriver aujourd'hui et tout ça par ma faute. Enfin, il est temps pour moi de faire tout ce qu'il faut pour qu'il soit heureux tout simplement. Alors que je prends la parole pour lui dire que je l'aime et que jamais plus je ne veux le faire souffrir, je sens les larmes coulaient le long de mes joues, cette fois-ci ce n'était pas des larmes de tristesse ou de honte non juste car je suis heureuse de le retrouver et que cette promesse que je viens de lui faire n'a pas été faite en l'air. Je sais qu'il faudra du temps avant qu'il ne reprenne confiance en moi. « Je pensais ne plus jamais pouvoir t’entendre m’appeler comme ça. » , je plonge mon regard dans le sien tout en venant lui sourire après qu'il ait séché mes larmes avant de me coller un peu plus contre lui, je m'en fiche d'avoir un peu mal, ce que je veux c'est être avec lui et profiter de ce moment « Je t'appellerai tous les jours comme ça à présent, je ne veux plus vivre cacher même si je sais qu'il va falloir le faire encore un peu pour toi, je ne veux pas que tu es des ennuis à cause de moi » Mon regard se perd dans celui de Théo alors que je venais de lever la tête vers lui, il était tout ce qu'une femme pouvait vouloir chez un homme, il était vraiment merveilleux et je savais aussi que je pouvais le perdre, chose que je ne voulais pas....

« Tu sais… Tu peux rester ici autant que tu veux. Enfin. Il va falloir que j’en parle à ma sœur, mais on ne te jettera pas dehors tant que tu n’auras pas trouvé un endroit à toi. » Je suis surprise de ce qu'il vient de dire mais je lui souris, je ne peux pas m'imposer à eux, à leur train de vie qu'ils doivent avoir, je sais que j'y serais bien ce n'est pas le problème mais si à cause de tout ça, il avait des ennuis et si sa sœur me détestait car j'ai fait souffrir son frère tout était possible et même si aujourd'hui j'essayais d'être forte pour le moment je ne l'étais pas du tout, c'était une belle facette que je faisais voir tout simplement. « Merci mon amour, mais je ne veux pas que tu es des ennuis par ma présence ici et puis demain avec l'avocat si j'en trouve un, je ferais en sorte qu'il n'ait plus accès à la maison, après tout l'appartement m'appartient et il n'a pas à y rester peut-être que par la suite, je changerai mais j'y ai de bons souvenirs là-bas quand même, les souvenirs que l'on a construit à deux... » Je lui souris alors que le pose ma tête sur son torse, cela m'avait manqué en deux mois sans lui, avant je pouvais me coller contre lui et profiter de lui sans me soucier du reste. « Je pourrais tenter de nous cuisiner un truc. Bon je suis toujours aussi nul pour ça, mais pour te changer les idées. » Je lève le regard et lui souris une nouvelle fois, il était vrai que j'avais un peu faim « Si tu veux et tu sais, tu n'es pas obligé de faire de grande chose, des pâtes ou un sandwich feront l'affaire »

J'avoue que je n'avais envie de le voir se tuer à la tâche à vouloir faire à manger alors qu'il pouvait faire un truc rapide pour qu'on puisse profiter du moment « Tu voudrais pas aller voir un médecin pour ça ? » je me redresse un peu et fait un signe de tête négatif, je n'ai pas envie pour le moment d'aller voir un médecin, je n'ai envie que d'être avec lui « là maintenant je n'ai pas trop envie mais je verrai demain... Là j'ai envie d'être avec toi et je rêve d'une douche fraiche et c'est tout... Si tu le permets et surtout si tu n'as pas besoin de moi pour t'aider à faire à manger, j'irai prendre une douche rapide... » Je me sens sale depuis ses coups et peut-être que la seule solution que j'ai trouvé pour le moment c'est de prendre cette douche pour me sentir mieux même si c'est le cas dans ses bras.



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyDim 11 Aoû - 23:42

Maëlys and Théo



Notre histoire n’as jamais été normal avec Maëlys. Après tout, lorsque je l’ai connu il y a désormais plus d’un an, elle était déjà mariée à cet homme. Elle ne me l’as jamais cacher et c’est vrai que je ne peux pas lui en vouloir pour cela. C’est même peut être la première chose qu’elle m’a dit lorsque je l’avais ramené chez elle ce jour-là. Je savais dans quoi je m’engageais quand j’ai voulu la revoir. Mais à l’époque, je passais mon temps à changer de copine. Je sortais souvent dans les bars pour rencontrer des femmes. En gros, je ne voulais pas m’attacher. Quand j’ai croisé le regard de Maëlys pour la première fois, j’ai ressenti quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant. C’était tout simplement incroyable. Elle m’a enchanté sans que je n’aie le temps de comprendre le pourquoi du comment. Je suis tombé sous son charme et je n’ai jamais pu m’en défaire. Je sais parfaitement que je n’aurais jamais dû m’engager dans une telle relation. Mais on dit souvent que l’amour ne se commande pas. Dans ce cas-là, c’est tout ce qu’il y a de plus vrai. Aujourd’hui la blondinette m’appelle « mon amour » et je me sens plus heureux que jamais. Moi qui détestais le romantisme il y a encore quelques années. « Je t'appellerai tous les jours comme ça à présent, je ne veux plus vivre cacher même si je sais qu'il va falloir le faire encore un peu pour toi, je ne veux pas que tu es des ennuis à cause de moi. » Je serais prêt à lui dire de réellement le faire. Rien qu’avec ce surnom, je comprends qu’elle tient réellement à moi. Si Juliette me voyait je suis sûr qu’elle me prendrait par les épaules pour me secouer et me faire revenir sur terre. « Je sais Maëlys… Mais je n’aurais pas d’ennui. Personne n’a besoin de le savoir au boulot et ton mari ne me fait pas peur. » Au contraire. J’aimerais bien lui mettre une à celui-là. Ou tout du moins lui dire ce que je pense de lui et de son comportement. Enfin. Il vaut mieux que je ne pense pas à cela.

Je finis par dire à la jeune femme qu’elle pourra rester ici autant qu’elle le veut. Je sais que je m’avance un peu à l’aveugle. Juliette n’acceptera jamais la présence d’une femme qu’elle ne connaît pas dans sa maison. Et je ne veux surtout pas lui infliger cela. Elle a déjà assez de problème comme cela. Il va falloir que je discute longuement avec elle de toute manière. On a déjà parlé ensemble, elle est au courant de la présence de Maëlys dans ma vie. Mais elle n’en sait pas plus. « Merci mon amour, mais je ne veux pas que tu es des ennuis par ma présence ici et puis demain avec l'avocat si j'en trouve un, je ferais en sorte qu'il n'ait plus accès à la maison, après tout l'appartement m'appartient et il n'a pas à y rester peut-être que par la suite, je changerai mais j'y ai de bons souvenirs là-bas quand même, les souvenirs que l'on a construit à deux... » Il est vrai que tous les moments que nous avons passé ensemble ou presque on été construit dans son appartement. Son mari n’était jamais là et personne ne pouvait nous voir. On passait de bons moments ensemble là-bas. « Tu sais… J’ai parlé de toi à ma sœur il y a quelques jours c’est tout… Je lui ai jamais rien dit avant. Mais elle a commencé à me poser des questions sur mon comportement de ce dernier mois alors je lui ai tout avoué. » Aujourd’hui encore je me demande pourquoi je n’avais jamais rien dit à Juliette. Après tout elle est ma petite sœur, j’ai entièrement confiance en elle. Je crois que j’avais simplement honte d’être l’amant de Maëlys. « L’adultère chez nous c’est un sujet tabou… » Mon père a trompé ma mère et c’est ce qui as entraîné ma sœur dans un tourbillon sans fin. Alors oui, je ne voulais pas lui parler de cela. Je ne sais même pas pourquoi j’avoue cela à la jeune femme maintenant, mais je préfère qu’elle soit au courant. « Pour ton avocat. Je pourrais voir au commissariat si tu veux. Des avocats on en voit tous les jours et y en a un avec qui je discute souvent. Il pourrait peut être t’aider. » Après tout, qui ne tente rien n’as rien. Ma profession me donne accès à tous les corps de métiers de la justice française, autant en profiter.

Finalement on ce met d’accord pour que je nous prépare un petit repas. Je n’ai pas spécialement faim, mais il semblerait que Maëlys oui et puis cela nous permettra de commencer la soirée tranquillement. « Là maintenant je n'ai pas trop envie mais je verrai demain... Là j'ai envie d'être avec toi et je rêve d'une douche fraiche et c'est tout... Si tu le permets et surtout si tu n'as pas besoin de moi pour t'aider à faire à manger, j'irai prendre une douche rapide... » Je baisse les yeux vers elle et lui souris tendrement. Je finis par me relever et lui tends la main pour l’aider. Je l’entraîne avec moi dans le couloir et ouvre tout d’abord la porte de ma chambre. « La chambre. C’est très mal rangé, désolé. » Je ne suis pas un garçon très ordonné et cela se voit particulièrement dans ma chambre. Seul endroit que je range une fois par mois et encore dans l’appartement. Maëlys pose son sac sur le lit et je l’emmène de nouveau dans le couloir pour lui montrer la salle de bain. Je sors deux serviettes du placard et lui tends. « Tout ce qu’y a dans le douche est à ma sœur donc je pense que tu peux te servir. L’eau chaude vient doucement donc fait attention. Je me brûle tous les matins. » Je lui vole un baiser et la prends un peu dans mes bras. « Je serais dans la cuisine. » Je finis par la quitter en refermant la porte de la salle de bain derrière moi.

Une fois dans la cuisine, je m’affaire pour trouver de quoi nous faire à manger pour ce soir. Mais très vite je me fais rattraper par des pensées négatives… Je ne cesse de me demander si Maëlys va réellement rester avec moi. J’ai tellement peur de retomber dans ses bras et de la voir m’échapper de nouveau. Si elle repart avec son mari, je me demande si je pourrais m’en relever. C’est machinalement que je nous prépare un rapide plat de pâtes. Je me sens heureux et triste à la fois. Cette dualité est en train de me bouffer sans que je n’arrive réellement à comprendre. Je sursaute violement lorsque je sens la main de Maëlys se poser sur mon bras. « Tu m’as fait peur. » dis-je doucement. Elle m’offre un petit sourire et je baisse les yeux. Je n’ai pas spécialement envie de gâcher notre soirée, mais je me pose encore tellement de questions. « Je… M’en veux pas Maëlys, mais j’ai du mal à réaliser que tu es de nouveau là… Je veux pas me faire d’illusions. »

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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyVen 16 Aoû - 14:21

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
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Je ne sais pas pourquoi mais je me sens libre d'être là dans ses bras, je ne pourrais l'expliquer mais bien que cela avait toujours été le cas alors que je me trouvais dans ses bras, cette fois-ci c'est différent, c'était une liberté que je ne connaissais pas car même si j'avais peur de mon futur ex-mari, je savais qu'une nouvelle vie m'attendait tout simplement et c'était dans un sens irréel. Je prenais la parole pour lui dire que chaque jour que Dieu fera de ma vie je l’appellerai toujours ''mon amour'', je n'avais pas envie de rester loin de lui mais je respecterai sa décision quoi qu'il puisse arriver maintenant. « Je sais Maëlys… Mais je n’aurais pas d’ennui. Personne n’a besoin de le savoir au boulot et ton mari ne me fait pas peur. » Je le regardais tout en lui souriant, il me faisait prendre conscience que j'avais bien été stupide de n'avoir rien fait avant, je l'aimais plus que n'importe quoi sur cette terre et j'étais enfin prête à prendre tous les risques qu'il fallait pour lui. Je lui répondis une nouvelle fois alors qu'il me disait que je pouvais dormir chez lui pendant quelques temps si je le voulais mais je n'avais pas envie qu'il ait des soucis ou empiéter sur sa vie. « Tu sais… J’ai parlé de toi à ma sœur il y a quelques jours c’est tout… Je lui ai jamais rien dit avant. Mais elle a commencé à me poser des questions sur mon comportement de ce dernier mois alors je lui ai tout avoué. » […] « L’adultère chez nous c’est un sujet tabou… » Je le regardais avant de baisser la tête, je me sentais honteuse qu'il ait du mentir à sa famille à cause de moi « Je suis désolé de t'avoir mis dans cette position avec ta famille, j'aurai du plus penser à toi qu'à mon confort, je n'aurais pas du... »

Je restais la tête basse avant de lever le regard vers lui « Pour ton avocat. Je pourrais voir au commissariat si tu veux. Des avocats on en voit tous les jours et y en a un avec qui je discute souvent. Il pourrait peut être t’aider. » Je lui souris comme pour le remercier de ce qu'il fait pour moi, j'avais peur qu'il finisse par me rejeter à cause de ce que j'avais fait et pourtant jamais je n'aurais voulu tout ça. « Merci je veux bien si vraiment ça ne te dérange pas car plus vite ça sera fait mieux ça sera et plus vite je serais complètement libre sans avoir à regarder derrière moi » Maintenant voilà qu'il allait préparer à manger pendant que je serais sous la douche, j'en avais besoin juste pour m'enlever cette saleté invisible « La chambre. C’est très mal rangé, désolé. » Cela je m'en fichais royalement, la maison aurait pu être en désordre complet ce n'était pas le plus important pour moi. Je le suis dans le couloir et je prends les serviette qu'il me tend[color=darkcyan] « Tout ce qu’y a dans le douche est à ma sœur donc je pense que tu peux te servir. L’eau chaude vient doucement donc fait attention. Je me brûle tous les matins. »[color] Je réponds à son baiser. « Je serais dans la cuisine. » Je lui souris avant de me retrouver seule dans cette salle de bain avec le sac que j'avais pris dans ma voiture.

Très vite je me retrouve sans vêtements à me regarder dans le miroir, je découvre les bleus et je sens les larmes coulaient lentement avant de me doucher rapidement. Cela me fit du bien de sentir l'eau coulait sur moi. Au bout de longues minutes, je vins à sortir puis une fois essuyée, je passe un short et un t-shirt à manche longue – les seuls trucs que j'avais pris rapidement – on pouvait voir deux trois bleus sur mes jambes mais ce n'était pas important maintenant. Je rangeais ce que j'avais sortie puis je quittais la salle de bain pour aller rejoindre Théo. Une fois arrivée à ses côtés, je pose lentement ma main sur son bras avant de le voir sursauter. Je retire rapidement ma main par crainte « Tu m’as fait peur. » Je lui souris « Désolé » je le vois baisser les yeux et je laisse échapper un petit soupire, je sais qu'il me faudra du temps pour qu'il me fasse confiance de nouveau « Je… M’en veux pas Maëlys, mais j’ai du mal à réaliser que tu es de nouveau là… Je veux pas me faire d’illusions. » Je m'avance vers lui et pose lentement ma main sur son bras « Je te comprends Théo mais je vais te faire une promesse... Plus jamais je ne te ferai passer en arrière plan, je serais quoi qu'il arrive toujours là pour toi, jamais je ne pourrais te faire du mal comme je l'ai fait... Maintenant je veux que tu me dises ce que tu veux réellement, je ne vais pas te mentir, je t'aime et je ne veux qu'une chose être avec toi, vivre comme un couple normal, te donner tout de moi sans avoir à me cacher ou à me demander ce qu'il va me tomber dessus, te rendre heureux en étant pour toi une femme parfaite et pas ce que j'étais jusque là.... ».

Je savais qu'il voulait qu'on forme un couple mais je ne voulais pas qu'il pense que je joue avec lui, jamais je ne pourrais jouer avec lui même si je l'ai fait auparavant mais aujourd'hui c'était fini, je ne voulais qu'une chose le rendre heureux et faire de sa vie, une vie de rêve maintenant la suite était entre ses mains et je me devais de respecter son choix quoi qu'il arrive.



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MessageSujet: Re: Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo   Pardonne moi de n'avoir pu le faire plutot ! (Théo EmptyMer 21 Aoû - 1:51

Maëlys and Théo



Maëlys a besoin de se reposer. Elle a besoin d’oublier les dernières heures éprouvantes qu’elle a pu vivre. Je voudrais pouvoir effacer ses bleus, mais je sais que je ne pourrais pas faire cela. Il faut juste attendre. Attendre que les jours passent et que sa peau reprenne une couleur normale. Elle est là dans mes bras et je ne peux détacher mes yeux du bleu qui orne sa mâchoire. J’ai déjà eu un bleu comme celui-là une fois alors que je m’étais battu avec un camarade au Lycée. Je me souviens encore de la douleur que j’avais pu ressentir à cause de ce coup à la mâchoire. Je sais à quel point elle peut avoir mal, mais encore une fois elle fait celle que rien ne peut atteindre. Elle est forte et je ne vais pas le cacher je suis réellement fier d’elle. Elle s’excuse encore une fois et je préfère ne même pas lui répondre. Ca c’est un sujet que l’on devra aborder un autre jour. Elle a cette fâcheuse manie de toujours vouloir s’excuser même lorsqu’elle n’est pas spécialement responsable des évènements. Je voudrais lui dire que ce n’est pas grave, mais je n’y arrive pas. Alors je préfère me taire. Je me concentre uniquement sur elle. Je veux qu’elle se repose, qu’elle aille mieux. Elle me demande de prendre une douche et je me lève pour l’entraîner dans la salle de bain. Je lui fais faire une rapide tour du propriétaire. Je lui présente ma chambre, en désordre, et finis par l’emmener dans la salle de bain. Je lui confie une serviette et l’embrasse tendrement avant de la laisser tranquille. Il faut que je me retrouve seul dans mon coin, moi aussi. Il faut que je pense à tout ce qui vient de se passer. Je me retrouve dans la cuisine et tout en préparant le repas, je finis par me perdre dans mes pensées.

Ce matin en me levant, je me forçais encore une fois à ne pas penser à elle. Comme tous les matins, j’ai ouvert mon portable et j’ai regardé la photo que j’ai d’elle. La seule et unique photo que je possède de son beau visage et de son tendre sourire. Une nouvelle fois, je me disais que je ne la reverrais jamais. C’est exactement ce a quoi je pensais ce matin encore et ce soir, quelques heures plus tard, Maëlys est là. Elle est chez moi et elle va divorcer. Cette fois c’est officiel. Elle va vraiment quitter cet homme. Je vais pouvoir l’avoir uniquement pour moi. Je sais que c’est une pensée égoïste, mais j’ai attendu cela pendant plus d’un an. J’ai l’impression de pouvoir avoir le droit à ma part de bonheur désormais. Pourtant une petite voix ne cesse de me dire que je dois encore me méfier. La situation n’est pas encore parfaite. Le divorce n’as pas été prononcé, cet homme est puissant et influent. Il pourrait modifier la situation en quelques secondes seulement. C’est ça qui me fait peur. Pourtant je n’ose pas le dire à voix haute. Maëlys reviens dans la cuisine et je sursaute en sentant sa main se poser sur mon bras. Je ne l’avais pas entendu revenir. Une nouvelle fois elle s’excuse. Cette fois c’est moi qui lui fais part de mes doutes. J’ai besoin d’en parler. Ce n’est pas facile de lui dire que je doute d’elle, mais j’ai toujours été très franc avec elle. Après tout c’est bien pour cela que j’avais finis par la quitter. Parce que j’avais eu besoin d’être franc avec elle. « Je te comprends Théo mais je vais te faire une promesse... Plus jamais je ne te ferai passer en arrière plan, je serais quoi qu'il arrive toujours là pour toi, jamais je ne pourrais te faire du mal comme je l'ai fait... Maintenant je veux que tu me dises ce que tu veux réellement, je ne vais pas te mentir, je t'aime et je ne veux qu'une chose être avec toi, vivre comme un couple normal, te donner tout de moi sans avoir à me cacher ou à me demander ce qu'il va me tomber dessus, te rendre heureux en étant pour toi une femme parfaite et pas ce que j'étais jusque là.... » Encore une fois, je la sens plus franche que jamais.

Sans rien dire j’arrête le feu sous la casserole et me tourne pour prendre Maëlys dans mes bras. Je serre son corps contre le mien. J’enfoui mon visage dans le creux de son cou et m’enivre de son parfum. « Je… Je vais avoir confiance en toi. Parce que je t’aime. » On dit que l’amour rends aveugle. Peut être que je suis clairement en train de me faire avoir, mais je préfère ne pas y penser. Après tout qui ne tente rien à rien. Je me décale quelque peu et me penche sur son visage pour l’embrasser tendrement. Ma langue vient jouer avec la sienne et délicatement ma main glisse sous son tee-shirt. Je frôle lentement son ventre du bout des doigts. Nos baisers deviennent de plus en plus brûlant. Une nouvelle fois je me recule quelque peu et lui souris timidement. « Cela fait un an que je patiente. Je vais bien pouvoir attendre encore un peu. Je vais attendre, mais promets moi une chose. Quand ton divorce sera officiellement prononcer, on fera quelque chose tous les deux. Un truc de couple bien débile. Genre un restaurant pour la Saint Valentin ou un ciné pour aller voir un film étranger dont on se fichera totalement parce que l’adolescent que je suis encore viendra t’embrasser pendant tout le film. » Je me mets à rire nerveusement. « J’ai besoin de croire à ce genre de moment. Tu sais que je ne suis pas romantique, mais j’ai besoin de savoir que l’on pourra vivre des moments comme ceux-là. »
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