nom complet ▲ De Guillaume, Théodore dit Théo, Jules. lieu de naissance ▲ Paris. âge ▲ 30 ans. nationalité ▲ Français pur souche. diplômes, études ▲ Baccalauréat Littéraire, Concours des Forces de l'Ordre. métier ▲ Policier. statut matrimonial ▲ Officiellement célibataire, officieusement en couple. orientation sexuelle ▲ Hétérosexuel. situation financière ▲ Plus ou moins aisé. idole(s) de vie ▲ Ma petite soeur, Juliette.  nombre d'amis facebook ▲ Environ 180. moyen de déplacement ▲ Un vieux vespa. groupe ▲ gagnants, perdants. avatar ▲ Joseph Morgan. crédits ▲ tumblr.

premier point ▲  Je chante toujours sous la douche. C’est une véritable habitude. J’ai une radio dans ma salle de bain et je l’allume toujours avant d’aller me doucher. Je peux chanter sur du Rihanna comme sur une vieille chanson de Coldplay. C’est le seul endroit où l’on peut m’entendre chanter et il semblerait que ma petite sœur n’aime pas spécialement cela. Tant pis. C’est quelque chose qui ne changera pas. deuxième point ▲ Quand j’étais petit, je voulais être un super héros. Mon préférer c’était Spider-Man. J’allais même chercher des araignées dans le jardin pour qu’elles me mordent et que je devienne un héros moi aussi. Je me suis fait mordre une ou deux fois, mais je ne suis jamais devenu comme mon héros favori. Aujourd’hui je suis policier et c’est ma façon à moi de réaliser mon rêve de gosse. troisième point ▲ Je déteste les menteurs. C’est vraiment quelque chose que je ne supporte pas et ce n’est pas une déformation professionnelle. Gamin je n’ai jamais été du genre à mentir pour cacher une bêtise. Je préférais encore que mes parents sachent la vérité, mais si je déteste tellement les menteurs c’est sans aucun doute parce que mon père a trompé ma mère pendant des mois. Je n’étais qu’un adolescent quand on l’a su, mais je me souviens encore parfaitement. quatrième point ▲ J’ai deux tatouages. Un triangle sur l’épaule que j’avais fait à mes dix-huit ans et qui au final n’as pas de signification particulière. Plus récemment, je me suis fait tatouer une plume et une volée d’oiseau sur l’avant de l’épaule gauche. Je l’ai fait quelques mois après l’entrée de ma petite sœur en centre spécialisé. Je l’ai fait pour elle, pour représenter cette liberté que j’ai tant cherchée et qui arrivait enfin.   cinquième point ▲ Lorsque je suis nerveux, je passe une main sur ma nuque. C’est un tic que j’ai depuis toujours. Il m’est incapable de cacher mon malaise aux gens qui me connaissent depuis des années et plus particulièrement à ma petite sœur. Je finis toujours par me faire griller, malheureusement pour moi. sixième point ▲A trente ans je vis encore avec ma petite sœur et ce n’est pas quelque chose qui me dérange. Bien au contraire. Elle est ce que j’ai de plus important dans ma vie et je me dois de garder un œil sur elle. Notre colocation à ses hauts et ses bas, mais je me suis vraiment habituer à notre train-train à deux. septième point ▲ Je suis un gros mangeur. Mais vraiment. Je suis capable de manger deux assiettes le soir et même de remanger devant la télé. Je passe tout mon temps à bouffer et pourtant ma sœur me trouve encore trop maigre. En même temps, je passe aussi mes journées à faire du sport alors sa compense. Jaloux ? huitième point ▲ Il y a quelques semaines, ma petite sœur a ramené un chaton à la maison. J’avais toujours dit non, je ne voulais pas d’animal à l’appartement et pourtant elle c’est quand même pointer avec sa boule de poil et bien entendu j’ai été le premier à craquer. Il est trop mignon ce petit chat et forcément on l’a gardé. neuvième point ▲Je suis un grand passionné de cinéma. J’adore aller passer deux heures dans une salle obscur pour voir un bon film. Bon je peux le faire chez moi également, mais j’aime aller au cinéma. Je trouve que les sensations sont totalement différentes et que l’on n’appréhende pas le film de la même manière. dixième point ▲ J’adore faire des planques. C’est quelque chose qui gonfle tous le monde au boulot, mais moi ça ne me dérange pas. Bon je ne vais pas dire que je suis capable de faire ça tous les jours, mais le petit coup d’adrénaline que l’on a lorsqu’on coince notre suspect c’est quelque chose que j’apprécie réellement. C’est à ce moment là que je comprends pourquoi je suis devenu flic.  

« Théo ? Tu peux m’emmener à mon cours de danse ? » C’est la troisième fois cette semaine que Juliette viens me demander cela. Habituellement c’est papa qui l’emmène a ses cours, mais il semblerait que ces derniers temps il la néglige… Je soupire et passe la tête dans la porte de sa chambre. Elle est en train de s’agiter pour réunir ses affaires. Ma petite sœur… Elle a seize ans et je suis en train de la regarder devenir une femme. Dire qu’au début, je ne voulais pas d’elle. J’avais même demandé à mes parents de la ramener à l’hôpital parce que je ne pouvais pas dormir à cause de ses pleurs toutes les nuits. En même temps, j’avais six ans. Ce n’avait pas été très facile pour moi, mais aujourd’hui s’il y a une chose dont je suis sûr c’est que personne n’as le droit de toucher à ma petite sœur. Je suis capable de n’importe quoi pour elle. « Dépêche-toi alors, parce que je dois aller au boulot moi ! » Je la presse un peu même si en vérité j’ai largement le temps de l’emmener et d’être à l’heure pour prendre mon tour de garde au commissariat. Et oui, je suis policier. Je ne voulais pas faire d’étude supérieur contrairement à ce que m’avais demandé mon père et j’avais finis par passer le concours des forces de l’ordre. Concours dont j’ai finis deuxième avec les félicitations du jury. Depuis je bosse dans un commissariat du centre de Paris et je dois avouer que j’adore mon métier. Enfin. Juliette finis par sortir de sa chambre et saute à mon cou pour déposer un baiser sur ma joue. « Pas besoin de m’acheter avec des câlins. » Elle soupire et nous finissons par sortir de l’appartement. Je la dépose à son cours et comme à chaque fois, elle me fait promettre de faire attention à moi. Je sais que ma sœur n’aime pas spécialement mon métier, mais elle est tout de même contente pour moi. Dans la précipitation, je me rends compte que j’avais oublié un dossier important à la maison. Dossier que je devais absolument poster aujourd’hui. C’est donc en accélérant quelque peu que je finis par faire demi-tour. En rentrant de nouveau dans l’appartement familial, j’entends des bruits de pas et de rire qui proviennent de la chambre de mes parents. Maman est actuellement en voyage d’affaire et pourtant je suis persuader d’avoir entendu une voix de femme. Silencieusement je me dirige vers la pièce et là, par la porte entrebâillée, j’aperçois mon père au lit avec sa secrétaire… J’hésite un instant et finis par faire assez de bruit dans le couloir pour que mon père se décide à arrêter son petit jeu. Il me voit et d’un seul coup se précipite vers moi. « Théo attends c’est pas… » « C’est pas ce que je crois peut être ? J’ai vingt-deux ans papa, je suis pas débile. Tu sais quoi. Je te laisse deux jours pour tout dire à maman, sinon c’est moi qui le fais ! » Le soir même une dispute incroyable à exploser à la maison. Il a tout dit à maman. Cela fait six mois qu’il s’amuse avec sa secrétaire de dix ans sa cadette. En une soirée notre famille à voler en éclats…

Il est tard, je viens tout juste de rentrer du travail et je suis fatigué. Je rêve de prendre une douche et d’aller me jeter sur mon lit. Mais avant, il faut que je mange ! J’ai la tête dans le frigo lorsque j’entends sonner à la porte de mon appartement. Quelques jours après l’annonce de mon père, j’ai reçu la nouvelle que j’attendais tant. J’avais eu l’appartement que j’avais visité et j’ai déménagé. Je m’en voulais un peu de laisser ma sœur toute seule, mais à vingt-deux ans j’avais besoin de mon indépendance. Aujourd’hui cela fait trois mois que je vis ici. Enfin. Il est tard et je n’ai pas spécialement envie d’aller ouvrir, mais j’y vais quand même. Là sur le pas de ma porte, je retrouve Juliette en pleurs, les poignets lacérés et en sang. Il ne me faudra que quelques secondes pour comprendre. Ma petite sœur à seulement seize ans a tenté de se suicider. Heureusement pour moi elle a échoué. J’avais remarqué son changement de comportement depuis le divorce des parents, mais surtout sa perte de poids excessifs, mais jamais je n’aurais pu imaginer une telle chose. « Juliette je vais t’aider. On va se battre tous les deux, mais je t’en supplie ne recommence jamais ça… » Je ne sais pas ce que deviendrais ma vie sans elle. Elle est ma petite sœur, la seule que je supporte et que j’aime depuis des années. Dès le lendemain, je l’emmène dans une clinique spécialisé pour les jeunes à problèmes. Là-bas elle a été prise en main par les meilleurs médecins de Paris. Maman n’est jamais venue la voir et papa se contentait de payer les soins. Il n’y avait que moi, il ne lui restait que moi. Le jour je bossais comme un dingue et le soir je passais des heures avec elle. J’étais son soutien permanent et après quatre ans de calvaire elle a eu le droit de sortir. Mais pas de liberté totale pour autant, sans lui demander son avis, j’ai cherché un nouvel appartement  pour que l’on puisse vivre ensemble. Aujourd’hui cela fait cinq ans et des matins encore je vois dans ses yeux qu’elle se bat contre ses vieux démons. Ma petite sœur est toute ma vie et je lui prouve tous les jours à ma façon.

« Lieutenant De Guillaume, vous pouvez prendre la déposition de Madame s’il vous plaît. » Je ne pourrais jamais oublier ce jour-là. Ce jour où mes yeux ce sont posés sur elle. Une jolie jeune femme qui dégageait quelque chose d’inexplicable. Pourtant elle avait l’air complètement apeurée. Je l’ai dirigée vers mon bureau et j’ai du attendre plusieurs minutes afin que ses sanglots ce calment. « Racontez-moi ce qui vous est arrivé. Vous pouvez prendre votre temps, rien ne presse. » Et pendant plusieurs minutes, je l’ai regardé me raconter son histoire. Un jeune voyou lui a arraché son sac en pleine rue tout en lui donnant un coup assez incroyable dans les côtés. Je peux certifier puisqu’elle a quelque peu soulevé son tee-shirt devant moi pour me montrer un beau bleu. Elle était terrifiée et pourtant c’est une Parisienne de naissance, ce n’est pas comme si elle débarquait ici. Elle a longuement parlé et j’ai eu le temps de l’observer pendant tout ce temps. Pour la première fois de ma vie j’ai ressenti quelque chose que je ne connaissais absolument pas. Je ne crois pas au coup de foudre et pourtant je crois que c’est bel et bien ce qui m’est arrivé ce jour-là. A la fin de sa disposition elle tremblait toujours autant et je ne pouvais pas la laisser comme cela. « Laissez moi vous ramener chez vous. » « C’est… C’est très gentil merci. » On a fait le chemin ensemble. Elle habite dans l’un des plus beaux quartiers de Paris. En chemin, elle a le temps de m’expliquer qu’elle est mariée depuis quelques années. J’aurais dû me sentir gêner de cette information, mais je sais pas… Il y avait cette tristesse dans sa voix lorsqu’elle m’a avoué cela. Je me faisais peut être des illusions, mais elle n’avait pas l’air d’être heureuse. On a continué à discuter de tout et de rien et arriver au pied de son immeuble, elle m’a demandé mon numéro en promettant de m’appeler. Elle l’as fait. Dès le lendemain. Trois jours plus tard, on c’est revu. Deux semaines plus tard, je l’ai embrassé. Qu’elle soit mariée ou non. Je m’en fichais à l’époque.

« J’ai trente ans tu comprends, j’en ai marre de me cacher. J’aimerais te présenter à mes amis, à ma petite sœur. Je veux plus être ton amant. » Cela fait près d’un an que l’on vit cette histoire. Je suis avec elle depuis près d’un an et personne dans mon entourage est au courant. Je l’aime comme un dingue, mais je n’ai pas le droit de le dire parce qu’elle est mariée. Elle est avec cet homme que sa famille à choisi pour elle et elle ne le quitte pas. Elle n’ose pas. Au début, je pensais que ce n’était pas grave. Que je pouvais supporter ce genre de relation. Parce qu’à l’époque je ne pensais pas que cela allait durer. Mais je suis bêtement tombé amoureux et je crois qu’elle m’aime aussi alors je suis resté à ses côtés. Mais aujourd’hui je n’en peux plus, je ne veux plus être celui que l’on cache. Je voudrais qu’elle avoue tout à son mari et surtout qu’elle demande le divorce. « Tu sais très bien pourquoi je reste avec lui Théo. Je peux pas demander le divorce. » C’est toujours la même rengaine. Elle ne peut pas. Parce que c’est l’honneur de sa famille qui est enjeu. Je n’arrive pas à comprendre tout cela, la seule famille que j’ai, c’est ma petite sœur. Alors non, je ne comprends pas, je ne comprends plus. « Est-ce que tu m’aime au moins ? Parce que j’ai l’impression de m’accrocher pour rien… » « Bien sûr que je t’aime… Doute pas de cela Théo, s’il te plaît… » Elle c’est mise à pleurer et moi je me suis mis à douter. C’est dernier mois je ne cesse de douter, je me sens de plus en plus mal et surtout de moins en moins heureux. Je ne supporte plus tout cela. « J’en ai juste marre… Reviens vers moi quand tu auras pris une décision. » Et je l’ai quitté. Je l’ai laissé en plan dans son immense appartement. Je suis parti sans me retourner, je me suis briser le cœur tout seul…

« De Guillaume, il y a une femme dans ton bureau. Elle voulait uniquement te parler à toi. C’est pas très beau à voir… » Intrigué je me précipite quelque peu dans mon bureau. J’ai peur de voir ma petite sœur en train de replonger, mais ce que je trouve dans mon bureau est peut être bien pire que cela. Elle est là. La femme que j’aime est là, elle pleure et surtout, son visage est couvert d’hématome. Ce connard la battue. « J’ai commencé à parler de divorce et… » Elle ne réussie pas à terminer sa phrase, ses larmes reprennent de plus belle et moi je me sens bouillir de l’intérieur. Cela fait deux mois que je ne l’avais pas vu, mais elle m’avait choisi… Elle m’avait choisi et elle est en train d’en faire les frais. A croire que l’on ne pourra jamais vivre notre relation tranquillement.

BON je devais passer ce matin mais j'suis partie m'acheter des chaussures et j'ai pas eu le temps de repasser. Comme mademoiselle est d'accord je te valide avec plaisir.

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.

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Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi.

Ella, Camel, Ana, Tiago.