nom complet ▲ Konrad Joseph Meyer. Joseph étant mon grand-père paternel, un sacré bonhomme. lieu de naissance ▲ Berlin, Allemagne. âge ▲ 20 piges. nationalité ▲ double nationalité franco-allemande. diplômes, études ▲ une hypokhâgne et une entrée à science po Paris. métier ▲ un p'tit job de serveur dans un café du coin. statut matrimonial ▲ célibatard. orientation sexuelle ▲ je baise de l'humanité. situation financière ▲ j'me démerde. Parfois papa et maman aident. Mais la plupart j'me démerde. idole(s) de vie ▲ Moi-même, Samuel Beckett et Chuck Norris.  nombre d'amis facebook ▲ Aucun. moyen de déplacement ▲ Le bus, mes jambes. groupe ▲ la javanaise. avatar ▲ Mateus Lages. crédits ▲ tumblr citation.

j'suis le fils prodigue ▲  Ouais, j'ai la chance de faire partie de cette catégorie de personnes qui dés qu'elles lisent un document, l'impriment dans leur cerveau. Alors j'suis plutôt doué à l'école et j'ai tendance à me reposer sur mes lauriers. Mais mes parents m'adorent. Ils voient que ce qu'ils veulent voir. Le gentil, calme et bon à l'école Konrad. J'aurais tendance à les voir comme un peu naïfs. Mais qu'importe, ça me réussit plutôt bien. je trouve les emmerdes sans les avoir chercher ▲ Et l'inverse s'applique aussi. J'ai l'art et la manière de me retrouver dans les pires situations possibles sans vraiment l'avoir prémédité et j'adore être dans la merde. J'aime l'adrénaline et dans ma vie, je ne recherche que ça. Ca m'aide à me sentir vivant. A voir les choses différemment. A savoir qu'on a qu'une seule vie et qu'on doit en profiter. Parce que demain on sera sûrement six pieds sous terre au fond d'un putain de trou.  j'suis plutôt marrant ▲ J'suis le clown de service. Les gens qui me connaissent bien on tendance à croire que j'suis un gars qui délire pas mal et qui sera toujours là lorsqu'il y a besoin de déconner. Ouais, c'est moi le seul crétin à se trimballer à poil dans la rue, à faire de l'auto-stop parce qu'il a loupé un pari avec ses potes. Mais j'suis plutôt à l'aise avec mon corps, donc au final, c'est pas si gênant. j'suis un très bon barratineur ▲ En moins de dix secondes je mets une nana dans mon pieu juste avec quelques mots. Ouais, j'ai toujours ce que je veux de n'importe qui parce que je sais jouer avec les sentiments et les mots... Comme ça on dirait que j'me prend pour superman mais en fait, c'est plus que je touche la corde sensible de certaines personnes... j'suis le plus paumé des paumés ▲ J'sais pas ce que je veux ou ce que j'attends de la vie. J'attends pas l'amour, les nanas m'ont jamais bouleversées, touché ou juste donné envie de m'accrocher. J'suis un electron libre... J"fais science po sans réellement savoir ce que je veux faire dans la vie... J'suis paumé...  j'suis un amoureux de l'amour ▲ Je baise régulièrement. Avec des femmes, ou des hommes. Ca dépend des jours et des envies. Je les aime le long d'une nuit et ils se barrent le lendemain. Je suis incapable de me caser. Incapable de m'accrocher à quelqu'un sauf à Naïs... Mais c'est autre chose. Elle est ma famille. j'suis un emmerdeur de première ▲ J'ai tendance à vouloir réellement quelque chose et à me donner tous les moyens pour l'obtenir. Alors j'use de mes charmes indéniables ou je deviens quelque peu chieur. On m'a rarement dit non et c'est pourquoi j'en deviens parfois un peu orgueilleux. Mais la plupart du temps, une claque dans la gueule et je reviens à la normale. Ma mère était une reine ▲ J'en parle très peu... Ouais, elle est morte en me donnant la vie. Une femme sublime. Douce. Chaleureuse. Mon père la décrivait comme la femme parfaite. Et elle voulait qu'une chose: devenir maman. J'men suis toujours un peu voulu qu'elle soit décédée en me donnant la vie. Ce genre de chose ça laisse des cicatrices à vie... Mais je continue de vivre. Même si je ne parle jamais d'elle.  j'suis sensible à certains évènements ▲ j'ai pas un coeur de pierre et je souffre de certaines choses. Quand quelque chose me fait chier, ça se voit. Je souffre en silence mais les gens comprennent que je souffre. J'ai besoin de m'exprimer. De gueuler. De vivre. Naïs ▲ Cette nana là c'est ma demi-soeur. Ma putain de famille décomposée comme on en voit pas souvent. On a couché ensemble et j'dois bien avouer que c'était pas mal et qu'on recommence dés qu'elle veut. Mais ça m'a foutu la trouille. Elle me manque. J'étais bien. Proche d'elle. On était devenu une famille. Enfin. Après toutes ces années à l'avoir laissée de côté, il était temps qu'elle ai une place dans mon coeur.

J'ai du mal à me concentrer. Ça m'arrive parfois. C'est pas gênant en cours. J'ai une mémoire photographique. Nan, c'est gênant quand j'suis au boulot. Parce que j'enregistre pas toujours les commandes. Et j'mate le cul des clientes. Le bosse aime pas tellement. Mais moi j'aime bien les petits culs. J'ai des envies irrépressibles de les toucher. Mais je m'abstiens. Parce qu'il paraît que c'est mal vu de toucher des culs dans les lieux publics quand on est que le larbin. Finalement, je récolte plus de numéros que de pourboire. Mais je baise en conséquence. Si les parents savaient ça. Les pauvres. Ils seraient outrés. Ma mère est morte à ma naissance. J'ai jamais eu le plaisir de la rencontrer. Et y paraît qu'elle a même pas eu la force de me tenir sur sa poitrine. Mit en couveuse directement après l'accouchement. Elle était envoyée en salle d'opération. Trop de sang. Pas assez de cœur. Elle est morte dix minutes après m'avoir donné la vie. J'en rêve parfois la nuit. De cette mère qui s'envole. J'vois son fantôme. Et chez certaines demoiselles, je vois ses traits et son regard. Je m'en veux. Mais j'en parle pas. Personne peut savoir réellement ce que c'est d'avoir tuer littéralement sa mère à l'accouchement tant que ça lui est pas arrivé. Moi c'est exactement le cas. J'mapelle Konrad. Konrad Joseph Meyer. Joseph était mon grand-père paternel. Il était un super mec. J'me souviens de lui comme celui qui rentrait à la maison et me faisait la morale pendant deux heures avant de jurer comme un con et raconter la guerre. Il avait été là. Pendant certaines horreurs du monde contemporain. J'imagine qu'il a pas tout comprit ou qu'il devenait sénil. Parce qu'il divaguait parfois. Il disait qu'il était les yeux du monde. Alors il racontait. Pour pas oublier. Mon père était un homme très particulier. Droit et juste. Avec pas mal de tune dans le compte en banque et un réel attrait pour les françaises. Il avait beau vivre à Berlin, il n'était attiré que par la France. Il parlait de Paris et me foutait des étoiles pleins les yeux. Il a rencontré la mère d'Alabama en Allemagne. Mais il l'a suivie jusqu'en France. Mon père m'a apprit les bases du français. J'étais plus doué qu'un autre mais à treize ans j'me débrouillais plutôt bien. On est arrivés à Paris en 2006. Il m'a tout montré. Fait découvrir Paris comme il l'avait découvert le jour où il avait rencontré ma mère. Les cadenas, les fontaines. Les jardins et les musées. J'crois que dans ses souvenirs tout était encore plus magique. Parce que j'ai jamais réellement comprit Paris. A vrai dire, j'crois que je comprendrais jamais ce qu'il a vu en cette ville. Pour moi c'est une ville comme une autre. Rien de plus. Ma belle-mère c'est pas n'importe qui. Elle a un regard spécial. Et j'ai jamais eu de mère alors j'ai tout de suite apprécié le personnage. Mon père aussi l'appréciait plus que de nécessaire. La seule personne qui n'aimait pas le tableau. C'était Alabama. Putain cette fille, c'est un personnage à elle toute seule. Jamais comprit ses raisons de me haïr à cette époque mais putain qu'elle était douée pour foutre la merde. Dés qu'elle le pouvait, elle me détruisait. Me piétinait comme le dernier imbéciles. Elle s'acharnait. Chaque jour. Chaque seconde et chaque heure. Ma vie devenait un véritable enfer. J'avais l'impression horrible que cette ville n'était pas faite pour moi. Que je ne méritais pas cette nouvelle famille. Que l'univers s'était réincarné en une petite salope pour me punir pour avoir tué ma mère. J'avais treize ans. J'étais naïf, j'comprenais pas que cette demoiselle était seulement jalouse de la personne qui venait à prendre sa place dans le cercle familial.

Les années ont passées. Elle continuait son drôle de jeu. Moi j'intériorisais. Je me défoulais. Mon père m'avait apprit que frapper une femme ne valait pas grand chose. Alors je décidais d'aller relâcher la pression ailleurs. En grandissant j'ai commencé le sport à haute dose. La boxe surtout. Je me défoulais. En venait parfois à tabasser des amis dans la salle à cause de cette saloperie. On me retenait. M'attrapait solidement et on me disait que c'était suffisant. D'admirer le résultat de ma violence. J'ai compris. J'y ai prit à goût. A cette adrénaline qui glisse dans mes veines quand je joue avec ma vie. Alors j'me suis amusé. J'ai volé. Une moto. J'me suis barré. J'ai fait le tour de Paris. Puis l'ai laissée à l'endroit où je l'avais prise. J'ai fais du tir. Dans un stand de la capital. Un coin que presque personne ne connaît à par les habitués. J'imaginais son tendre visage à la place des cibles en forme de poulets et de canards. Je jouais avec le feu à chaque minutes. Attendait la dernière seconde pour me faire prendre et puis m'en allais. J'avais besoin de ressentir ce feu délicieux couler dans mes veines. Avoir l'impression d'être vivant. D'appartenir à quelque chose de sensé. Et de libérer toute cette tension qui montait en moi à chaque fois qu'elle me foutait des bâtons dans les roues. Un soir alors qu'on était des adolescents je suis rentrés dans sa chambre. Elle dormait. Son visage apaisé témoignait de la fatigue d'une longue journée à rien branler. Je me suis demandé pourquoi elle pouvait être une si belle salope. J'ai pas compris. Et puis je l'ai vue. Elle était belle. Elle l'a toujours été. Et elle l'est lorsqu'elle a pas un air de connasse et qu'elle ouvre pas la bouche. Elle est belle comme un ange. C'est dommage. De gâcher autant de beauté dans la connerie. Mais c'est son choix. Ce soir là elle n'a pas su que j'suis entré. Ce soir-là j'ai conclu un pacte avec moi-même. Ce soir-là elle est devenue Naïs. Ils l'ont mise à la porte. Pour toutes les conneries qu'elle faisait et tous les excès. J'me souviens encore des cris. La mère et la fille. C'était de trop j'crois. Je suivais pas les aventures d'Alabama. Elle était trop compliquée pour moi. Et sa haine envers moi me donnait la gerbe. Elle avait son monde. J'avais le miens. Quelques années plus tard le troisième est né. Un petit mec que j'ai adoré dés qu'il a passé ce putain de portail. J'imaginais déjà les parties de foot. Les rires. Elle est pas venue ce jour-là. Naïs. Elle a jamais su qu'elle avait un petit frère. Du même sang qu'elle en plus. Un genre de nous deux en mieux. Version super améliorée. C'est dommage. J'passe dans les couloirs de la maison et je regarde les photos. Ces putains de photos de famille qui montrent qu'on est heureux. Un père. Une mère. Deux gosses. Alors qu'on est trois. Elle avait disparu du tableau. Entièrement. Pas un seul portrait de l'erreur familial. J'en avais presque honte. Qu'elle soit aussi peu estimée. Je m'en veux comme je m'en veux pour la mort de mère. Sans notre arrivée elle serait restée. Je le sais parce que j'ai été le fils parfait. Alors que j'étais le connard de service. Elle a été vraie. J'ai été un mensonge entier. Ou alors elle a été trop conne. Une partie de moi pensait que c'était bien fait pour sa gueule. Qu'elle devait bien mériter cette absence pour comprendre que ses actes étaient injustifiés. Mais nan. Mon cœur battait. Criait qu'elle était la famille. Et qu'on laisse jamais la famille dans la merde. Parce qu'on en a qu'une.

Je la fais chercher par un pote qui se la joue Veronica Mars. Le joli cul et les nichons en moins. Il fouille Paris. Les environs. Et fini par trouver la demoiselle. C'était pas si difficile. Alabama était toujours en vie. Bonne nouvelle. J'ai donc décidé d'aller la chercher moi-même. Fort de mes épreuves. Je l'ai retrouvée. Bien en chaire et en os. Le cœur en miette. J'ai jamais compris ce qu'elle foutait avec cette demoiselle dont je me souviens absolument pas le nom. Mais c'était le bordel. Le plus beau bordel que j'avais jamais vu. Elle m'a laissé entrer dans sa vie sans broncher plus que ça. J'crois qu'elle a oublié. Ou alors elle était trop occupée par cette idiote. On discutait. On apprenait à se connaître. Elle était tellement plus douce. Gentille. Que je me suis même pas rendu compte que je tombais dans ses filets. La tête la première. Comme un con. Elle m'a montré ses arts. Ses peintures. Ses dessins. J'me souviendrais de cette toile particulièrement. Elle en parlait avec tellement de passion que j'ai commencé à comprendre pourquoi elle était elle et pas une autre. Elle avait trop de choses en elle. Elle était plusieurs à la fois et c'était trop compliqué. Je la voyais sous un différent jour. J'ai pas vu le pot-aux-roses. Il est un soir. La détresse. L'envie. La connerie. On couche ensemble. La pire connerie de ma vie. Si j'avais pu trouver une pire chose à faire je l'aurais fait mal là, c'était le jackpot. Impossible de la regarder en face. Impossible d'assumer. Elle me rejette. Choisi son déchet de copine et ferme les portes complètement. Trop perdu et trop timide pour la retenir j'me laisse avoir comme un con. Je décide de disparaître. La vie passe. Suit son court. On joue. Avec le feu. Un peu plus fort à chaque fois. J'ai rencontré cette demoiselle. Rebecca. Une putain de paire de par-choques. Un sourire à tomber. Elle était une droguée compulsive. Elle aimait en prendre dés qu'elle pouvait. J'avais l'impression qu'elle était Uma Thurman dans pulp fiction. Elle était mon plus beau bordel. Elle a fait une overdose. Je suis arrivé chez elle. Hier soir. Je savais pas qui appeler. Je savais pas quoi faire. Alors j'ai composé le numéro instinctivement. Une sonnerie. Deux sonneries. Trois sonneries. « Alabama j'suis dans la merde. J'ai besoin de ton aide... J'ten supplies... Viens m'aider... ».

t'es beau

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.

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Ella, Camel, Ana, Tiago.