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 LUCAS - I won't go breaking your heart

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LUCAS - I won't go breaking your heart Empty
MessageSujet: LUCAS - I won't go breaking your heart   LUCAS - I won't go breaking your heart EmptyMer 28 Mar - 15:03


LUCAS HUGO DELAUNAY

❝ Yesterday you told me 'bout the blue blue sky. ❞




ye m'aime, pas toi?

J'suis né à Toulouse il y a 24 ans et on m'a appelé Lucas Hugo Delaunay. Je suis d'origine française. Dans la vie de tout les jours, je suis étudiant en histoire de l'art. En dehors de ça, faut pas chialer hein, mais j’suis bisexuelle, j'suis également en couple et j’le vis bien. Je fais parti des L'hymne à l'amour et j’en suis particulièrement fier. On m’dit que je ressemble souvent à Cameron Mitchell et je remercie tumblr.
je veux en savoir un peu plus.

⇝ Lucas a eu une enfance de rêve, il a grandi à Toulouse avec ses parents, son frère et sa soeur. ⇝ Il est passionné de musique, il a commencé le piano à 5 ans et depuis il joue de plusieurs instruments et compose des chansons. ⇝ Malgré les contestations de son père, il est parti avec son groupe à Paris juste après son bac pour tenter de vivre de sa musique. ⇝ Au bout d'un an il se rend compte que c'est un échec et reprend des études de droit pour faire plaisir à son père (il abandonnera encore pour se tourner vers de l'histoire de l'art) ⇝ Il a été très amoureux d'une fille, Juliette qui l'a accompagné à Paris mais qui l'a largué, il a mis beaucoup de temps à s'en remettre et il n'a jamais retrouvé une fille dont il est tombé amoureux. ⇝ A force de passer des étés dans des familles Anglaises il parle Anglais très couramment. ⇝ Il a passé une nuit avec Léo Woods et depuis il remet en question sa sexualité. ⇝ Il n'assume pas le fait d'être bi. ⇝ Il est amoureux de Léo Woods.
et toi, et toi, et toi ?

Votre pseudo sur le net ⇝ Clem2 / I Will SurvibeOù avez vous connu OLLP ⇝ Clem 1 = Leo J. WoodsAge ⇝ écrire ici. Présence sur le forum ⇝ Présence régulière Votre avatar ⇝ Cameron Mitchell.
Pour nous aider▬▬ Avatar ◈ Lucas D. Martin (Mais depuis longtemps LUCAS - I won't go breaking your heart 713858961 )




Dernière édition par Lucas H. Delaunay le Mer 28 Mar - 15:12, édité 2 fois
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LUCAS - I won't go breaking your heart Empty
MessageSujet: Re: LUCAS - I won't go breaking your heart   LUCAS - I won't go breaking your heart EmptyMer 28 Mar - 15:03



ohlala paris
❝ il était une fois ... ❞



La seule chose qui a pu clocher dans mon enfance, pourtant facilement qualifiable de parfaite -famille heureuse et en bon terme, appartement agréable au cœur de Toulouse, vacances à la mer...- fut l'unique fois où j'ai osé tenir tête à mon père. Que ce soit clair, je ne remets absolument pas en question mon éducation, mais mes parents ont un petit côté traditionaliste qui ne les quittera sûrement jamais et qui ne m'a jamais dérangé sauf lorsqu'après mon Bac je décidais de ne pas aller à la fac et de tenter de percer dans la musique. Pour mes parents, cette alternative n'était absolument pas envisageable, tous leurs enfants feraient de grandes études et je n'échapperais pas à cette règle. J'ai toujours été plutôt sage et obéissant, j'étais le genre d'enfant qui ne s'était que très rarement opposé à ses parents. La discussion qui suivi l'annonce de mon départ fût une des plus violentes de ma vie. Je me souviens avoir hurlé à la figure de mon père « Des études ? Mais pour quoi faire ? Des études histoire de faire bon genre, des études pour faire comme toi, pour devenir comme toi ? Mais tu crois que j'ai envie de te ressembler ? Tu crois que j'ai envie de raquer comme un malade pendant cinq ans à la fac, tout ça pour finir avec un boulot de merde, marié, trois enfants et se faire chier jusqu'à la fin de ses jours parce que je n'aurais pas essayé de faire quelque chose qui me tenait vraiment à coeur ? » Il m'a giflé. C'était clair que pour lui, a musique n'était pas quelque chose de sérieux, mais pour moi ça l'était. J'avais commencé le piano à 5 ans et à 18 ans je maîtrisais plusieurs instruments, je composais des chansons et je me produisais de temps en temps dans des bars de Toulouse pour jouer les rock stars d'une soirée avec mon groupe. Avec les gars on en avait pas mal parlé et on avait décidé, le plus sérieusement du monde, de faire une année sabbatique, de partir s’installer à Paris et d’essayer de se faire un nom dans l’univers de la musique. Rien ni personne n’allait m’arrêter, j’avais 18 ans, j’étais jeune et con et inconsciemment je cherchais sûrement à sortir du cocon familiale et de commencer à voler de mes propres ailes. Malgré les contestations de mon père, j’ai fait ma valise et suis parti.

_______

Paris c'était le pied, vraiment. Ma copine de l'époque, Juliette nous avais suivi et nous vivions tous les deux avec deux autres membres du groupe dans un petit appartement. C'était loin d'être une vie de luxe mais c'était une vie qui convenait parfaitement aux ados plein d'ambitions que nous étions alors. On faisait tous des petits boulots pour pouvoir payer le loyer et tout ce qui s'en suit et on jouait régulièrement dans des salles à moitié vide et seulement remplies par nos copains. J'étais heureux, je faisais ce que j'avais toujours voulu faire, même si ça ne marchait pas aussi bien que ce que j'avais imaginé, mais la vie que je menais, pour moi c'était le paradis. La musique et Juliette, c'est tout ce qui comptait pour moi. Mais un jour Juliette a ouvert les yeux. Elle a été la première à le faire, du jour au lendemain elle en a eu marre de cette vie qu'elle qualifiait de pourrie. Un soir alors que je rentrais à la maison elle me dit « J'en peux plus de cette vie utopique d'adolescent attardé Lucas. Vous vous êtes bien amusé, vous avez joué aux musiciens pendant un an, mais ouvrez les yeux ! La musique ça ne marche pas aujourd'hui et ça ne marchera pas plus demain. » Deux semaines plus tard elle me larguait. J'ai vite appris qu'elle avait référé partager la vie d'un fils à papa des beaux quartiers en deuxième année à Science Po. J'ai mis du temps à m'en remettre, parce que putain je l'ai tellement aimé cette fille. Ce n'était pas ma première copine mais c'était la première fois que j'étais amoureux. On a quand même suivi ses conseils et en juillet on a décidé d’ouvrir nos yeux et on a mis fin au groupe. Je suis retourné chez mes parents pendant les vacances, ça faisait presque un an que je ne les avais pas vus et mon père était plus qu’heureux que j’abandonne mes gamineries pour me lancer dans des études plus sérieuses. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis inscrit à la Sorbonne en Droit. Peut-être pour que mon père soit fier de moi.

_______
Je ne détestais pas mes études, mais je ne les adorais pas non plus. Je savais que je n'étais pas fait pour du droit mais j'ai quand même continué l'année. Année qui ne fut d'ailleurs pas la plus belle de ma vie, je m'étais remis du départ de Juliette mais je n'avais jamais réussis à ré entretenir avec une fille une relation semblable ç celle que nous avions eu. Je n'étais pas le genre de mec à enchainer les coups d'un soir, sans être un grand romantique pour autant, je n'étais juste pas ce qu'on appelle un mec à fille. J'ai eu quelques copines sans grands intérêts ou auxquelles je n'arrivais pas à m'intéresser. J'ai changé de filière, j'ai abandonné le droit pour l'histoire de l'art et là j'ai commencé à aimer ce que je faisais. Je voyais toujours les gars du groupe, on faisait des répèt' de temps en temps. Un jour on a décidé de remonter sur scène. Ça faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas produit dans une vraie salle, mais on s'est éclaté. Les Woods jouaient aussi ce soir-là et de ce fait la salle était remplie de leurs fans à eux. Notre prestation n'était pas si mauvaise, mais la leur était juste incroyable. Quand j'ai vu Léo Woods au bar plus tard dans la soirée, je n'ai pas hésité une seconde, je suis allé lui parler. C'était un mec agréable et on s'est tout de suite bien entendu. Bien sûr on a été dérangé à plusieurs reprises par des groupies qui lui demandaient de poser avec elles sur une photo et il acceptait mais revenait très vite à moi. On a pas mal bu et quand il m'a demandé si je voulais l'accompagner à une soirée j'ai dit oui. Allez savoir pourquoi ! Je ne me rappelle pas de grand chose, les quelques souvenirs que j'ai de la soirée en elle-même sont plutôt flous, mais il y a une chose dont je me rappelle très bien : le retour jusqu'à chez lui et la nuit qu'on a passé ensemble. Je n'avais jamais eu d'aventures avec un garçon, étant persuadé d'être hétéro. Et aussi bizarre que ça puisse paraître, j'ai adoré cette nuit. Au réveille on a tous les deux utilisé la même technique : impossible de nous rappeler des détails de la nuit. Il mentait, je le savais et il savait aussi que je mentais. Depuis on est resté très proche, sans jamais reparler de cette soirée mais je ne peux m'empêcher de me poser des questions : est-ce que j'aime les hommes ou est-ce que je l'aime lui. C'est pendant la soirée surprise qu'il a organisé pour mon anniversaire il y a quelques semaines qu'il a brisé la glace.

« Pourquoi est-ce que tu ne veux pas assumer le fait que tu sois bi ? Que je te plais ? Que tu me plais ? Je sais que tu te souviens de cette nuit Lucas. T’as vingt-quatre ans aujourd’hui. On vit à Paris, en France, dans un pays laïc et développé. Ce n’est pas un drame d’éprouver quelque chose pour un mec !!! Je n’ai jamais été amoureux Lulu, je ne suis même pas sûr d’être amoureux de toi, mais je suis sûr d’une chose, je n’ai jamais rien éprouvé d’aussi fort, que ce soit pour une fille ou un mec. Je sais aussi que je te plais. J’en suis sûr. Mais que tu ne l’avoueras jamais. T’as mon numéro. Ne m’appelle que si tu as décidé d’accepter la personne que tu es réellement. A plus j’espère. » Il est parti, je l'ai laissé partir et j'ai senti que quelque chose se passait au fond de moi-même, comme si mon coeur se déchirait. Oh oui il me plaisait et savoir que je lui plaisais aussi faisait de moi le plus heureux de tous les hommes, mais je ne pouvais pas. C'était con mais j'avais peur. Peur de quoi ça je n'en sais pas très bien, c'est peut-être mon éducation qui refuse de me faire accepter un désir possible pour un homme. Après tout si mon père l'apprenait il me tuerait, ou il se tuerait, je ne sais pas très bien. Au fond je m'en fous non de ce que pense mon père ! Je mis mes doigts sur mes lèvres, là où il m'avait embrassé et une larme coula sur ma joue. Putain oui, je l'aimais.



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