Sujet: coucou, aurevoir. (kyhan) Dim 23 Juin - 21:52
Ce soir, tu avais décidé de rester chez toi. Vêtue d'un micro short en jean et d'un t-shirt simple blanc légèrement grand, tu étais allongée sur ton lit, sur le ventre, à dessiner quelques modèles pour ton boulot. Tu avais d'un seul coup eu une illumination, et tu t'étais empressée d'attraper un crayon et une feuille. Quand l'inspiration te venait, plus rien ne pouvait t'arrêter pendant des heures et des heures. En plus, tu étais toute seule. Ana était sûrement avec Saad, et tes parents bossaient. Ils rentreraient sûrement plus tard dans la soirée, comme d'habitude. Alors personne n'était là pour te déranger. Pourtant, au bout d'un moment, le bruit de la porte qui s'ouvre se fait entendre. Sûrement une de tes soeurs. Tu t'arrêtes un instant de griffonner sur le papier et tu relèves la tête vers la porte. « Ana, c'est t..» Non, ce n'était pas elle puisqu'il se trouve une tout autre personne sur le pas de ta porte. Kyhan. Ton coeur rate un battement, à cause de la surprise. Mais aussi sûrement parce que c'est lui. Ce crétin a toujours été incapable de sonner à la porte comme tout le monde, et il ne se gênait jamais pour s'inviter les chamblas. Pas que ça te dérange, au contraire, mais il fallait avouer que ces derniers temps, tu faisais tout pour l'éviter. Tu ne répondais presque plus à ses sms, et tu le voyais beaucoup moins souvent. Tu avais tes raisons. Pour le coup, tu ne peux pas t'empêcher d'espérer que tes cheveux ne soient pas trop en bataille, et que tu avais une tête à peu près potable. « Qu'est-ce que tu fais là ? » tu lui demandes, restant toujours allongée sur ton lit étant trop choquée pour pouvoir encore bouger de ta place, ton regard vert se posant sur lui. Bordel, pourquoi fallait-il qu'il soit aussi beau ? tu fermerais bien les yeux pour ne pas avoir à le regarder, mais il allait définitivement te prendre pour une autiste.
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Sujet: Re: coucou, aurevoir. (kyhan) Mar 25 Juin - 0:29
Ce soir, tu tournes en rond chez toi. Leho et Lili passaient leur soirée ensemble. T'avais aucune nouvelle de Doggy. Winnie était occupé. Ana était avec Saad. En clair, tu te fais bien chier. T'es allongé sur ton lit, un joint dans la main, une bière dans l'autre. Comme d'habitude quoi. T'as de la musique en fond, mais tu sais même pas ce qui passe, t'es tellement ailleurs. Tu finis par poser ton cône dans le cendrier, avant de récupérer ton téléphone afin de regarder tes messages. Rien. Le néant. Tu pousses un soupir, t'en as marre de rien faire. Du coup, tu parcours les conversations, pour voir si t'as pas oublié de demander à quelqu'un. Et tu tombes sur le nom de Yaëlle. Un petit sourire s'affiche sur ton visage, parce qu'elle te manque, et maintenant que ce putain de bac est passé, t'as bien plus de temps libre. T'ouvres la conversation, prêt à lui envoyer un texto, quand tu remarques les précédents. Il y a deux jours : "ça va ?". Sans réponse. La veille : "Tu fais quoi ma Yaya ?". Aucune nouvelle. T'appuies sur la touche appel, par peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Tu finis par tomber sur son répondeur. Ni une, ni deux, t'enfiles un short et un t-shirt, accroche une casquette à ta ceinture et visse ton casque de moto sur ta tête, direction chez les Chamblas. T'es un peu en panique. Tu roules vite, et à plusieurs reprises, tu manques l'accident. Mais t'arrives en un seul morceau. Dehors, tu vois sa voiture. La seule sur le parking. Tu poses ta béquille, enlèves ton casque et cours vers la porte d'entrée, que tu ouvres sans frapper. Trois par trois, t'enjambes les marches pour te hisser jusqu'à la chambre de la brunette. A nouveau, tu rentres sans invitation. Elle est là, sur son lit, affalé. D'une voix paniquée, tu lui demandes, en t'approchant pour l'examiner : « Ca va ? T'as rien ? On t'a enfermé ici ? T'as eu un problème. On t'a volé ton portable ? T'es sûr que ça va ? » Tu t'assois à côté d'elle et commences à passer tes mains partout sur son corps, celles-ci s'arrêtant quelques secondes sur sa poitrine. « Merci mon Dieu, c'est encore là ça ! » Tu continues ta fouille, avant de déclarer : « J'ai flippé bordel, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose ! »
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Sujet: Re: coucou, aurevoir. (kyhan) Mar 25 Juin - 13:39
Il se trouvait là, devant toi. Tu te demandes ce qu'il fait. Si tu ne réponds pas à ses appels ni à ses sms, c'est bien parce que tu n'as pas envie de le voir. Enfin.. Si, t'as envie de le voir. Mais t'essaies de t'en empêcher. Parce que plus tu le vois, plus tu deviens accro à lui. Et ce n'est pas une bonne chose, parce que la chute n'en sera que plus douloureuse dans cette histoire. Pendant qu'il te pose un milliard de questions, tu te dépêche de ranger tes feuilles parce que tu n'apprécies pas trop qu'on regarde ce que tu dessines hors du boulot. Tu te redresses sur ton lit, et tu n'as pas vraiment le temps de répondre que monsieur commence à te faire une fouille au corps. Sérieusement ? « Pourquoi est-ce que ça irait pas ? Non, mon portable est là. » Tu montres du regard ton téléphone qui était également sur ton lit. Tu ne comprends pas à quoi il joue, là. Sûrement trop de bière. Encore. Et puis le cliché du hipster parisien fini par garder un instant ses mains sur tes seins. Tu arques un sourcil à ses paroles. Où est-ce qu'ils seraient s'ils étaient pas sur toi, tes seins ? « Mis à part toi, personne n'aurait l'idée saugrenue de découper mes seins pour les mettre dans des bocaux et les déposer sur sa table de chevet. » Bon, tu allais peut-être un peu trop loin, mais tu étais certaine que ses pensées n'étaient pas si éloignées des tiennes. Puis finalement, tu attrapes ses mains pour qu'il cesse de te toucher de la sorte. A coup sûr, il finirait même par vérifier dans tes oreilles et tes narines. « Mais qu'est-ce que tu racontes ? » Peut-être que dans un de ses bad trips, il avait vu que tu te faisais enlever. Tu ne voyais pas d'autres explications.
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Sujet: Re: coucou, aurevoir. (kyhan) Mar 9 Juil - 0:58
T'es encore en panique. Et tu comprends pas très bien ce qu'il s'est passé. Elle est là. Elle a l'air d'aller bien. Elle est belle, aussi. Putain c'qu'elle t'a manqué. Tu te perds dans son regard, alors qu'un frisson parcourt tout ton corps au moment où ses mains touchent ta peau. T'as une pulsion : celle de l'embrasser. T'en meurs d'envie. Ca aussi, ça t'a manqué. Maintenant, ce sont ses lèvres que tu observes. Elles ont l'air si douces. Si tendres. Ton coeur s'accélère. Merde, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Ca doit être le manque. Le manque d'elle. Le manque de son sérieux. Mais aussi le manque de son côté décalé. Le manque de sa personnalité bien différente de la tienne mais qui pourtant, te plait tellement. Le manque de son corps. Ce corps que tu connais par coeur et que tu aimes toujours autant détailler. Le manque de sa tendresse. « Mais qu'est-ce que tu racontes ? » te demandes-t-elle, te sortant par la même occasion de tes pensées. Qu'est-ce que tu racontais déjà ? Tu sais plus. T'es à l'ouest, t'es perdu. La panique est redescendue, ses mains t'ayant calmé. Pourquoi elle a ce putain de pouvoir sur toi ? « Je sais pas. », lui réponds-tu calmement. Tu baisses la tête, tes doigts viennent entrelacer les siens. Tu te rapproches d'elle, ta hanche touchant à présent sa cuisse. Ca aussi, ça t'a manqué. Avoir n'importe quelle partie de ton corps en contact avec le sien. Ton pouce vient frôler la paume de sa main, allant et venant pour de douces caresses. Tu reprends la parole, tes yeux posés sur vos mains jointes. « Pourquoi tu me répondais pas ? J'ai fait quelque chose de mal ? » Tu relèves la tête. Une de tes mains quitte la sienne pour venir rejoindre sa joue. A nouveau, tes doigts effleurent sa peau, et ton front vient se coller au sien. Tu murmures, tes lèvres à proximité des siennes : « Tu m'as manqué. » Tu raccourcies la distance qui sépare vos visages pour partager un doux baiser. Ouais, elle t'a manqué.
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Sujet: Re: coucou, aurevoir. (kyhan) Jeu 18 Juil - 18:39
Tu ne peux pas nier le fait que Kyhan t’aie manqué. Ni que sa présence te rend particulièrement heureuse. C’était comme si tu devenais de plus en plus accroc à lui. Mais cette addiction n’était pas bien, au finale. Non, vraiment pas. Tout simplement parce que tu savais que dans peu de temps, tu le verras au bras d’une autre personne. Parce que vous n’étiez pas ensemble, et qu’il avait tous les droits d’aller voir ailleurs. Et ça, ça te faisait peur. Ça te ferait souffrir. Et c’était pour cette raison que ces derniers temps, tu avais tenté de couper un peu les ponts. Histoire d’essayer de te détacher de lui. Pourtant, tu ne pensais pas moins à lui. Et ton cœur battait toujours aussi vite lorsqu’il était à tes côtés. T’as cette irrésistible envie de le toucher, de l’embrasser, de l’avoir près de toi. Si bien que tu gardes tes mains dans les siennes et que tu ne peux pas t’empêcher d’afficher un léger sourire en sentant son pouce caresser ta main. Alors que lui regarde vos mains, ton regard et posé sur Kyhan. « Pourquoi tu me répondais pas ? J'ai fait quelque chose de mal ? » T’es sûrement en train de rougir. Juste un peu. Parce qu’en soi, il n’a rien fait de mal. Non, vraiment pas. Il était toujours parfait quand il était avec toi, bien que différent des autres hommes que tu avais pu fréquenter. « Je.. » tes yeux se baissent sur vos mains entrelacées toi aussi. « Ça s’est bien passé ton bac ? » tu changeais légèrement de sujet, bon. Ce n’était pas si grave. T’espérais qu’il l’aurait, cette fois-ci. Lorsqu’il relève la tête et que sa main va se poser sur ta joue, ton regard bleu plonge dans le sien. C’est fou ce pouvoir qu’il a sur toi, en quelques secondes tu es totalement à lui. Tu l’appartiens. « Tu m'as manqué. » Et il t’embrasse et ta main libre vient se glisser sur sa nuque. Mon dieu, c’est vrai qu’il t’avait manqué lui aussi. Pourtant, après quelques secondes tu reprends tes esprits et tu romps malgré toi le baiser. Ce n’était pourtant pas l’envie qui te manquait de l’embrasser encore et encore. « Je ne peux pas.. » tu murmures, ton front toujours collé au sien. « On ne peut plus continuer.. » tu murmures. Le pauvre, il ne doit rien comprendre. Un nœud se forme dans son estomac, tu ne sais pas si c’est bien de lui dire, finalement. Et pourtant, tu continues dans ta lancée. « Je ne veux plus être une de ces filles avec qui tu couches parmi tant d’autres, je ne veux plus être n’importe qui.. » Tu soupires un peu. Tu n’es pas en train de lui demander l’exclusivité. T’es certaine qu’il n’abandonnerait pas tout ça pour toi. Mais tu ne voulais plus être traitée de la même manière d’une fille comme les autres. « Je sais que c’est égoïste, mais j’aimerai un homme rien que pour moi.. » Tu baisses les yeux, mais tu gardes toujours ta main dans la sienne.