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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan

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MessageSujet: Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan   Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan EmptySam 6 Juil - 10:30


La cuisine ressemblait à un champs de bataille, c'est un peu la même chose à chaque fois que je cuisines. Je n'ai jamais été douée là-dedans, ce sont mes soeurs qui ont hérité du savoir faire de ma mère. Bon pourtant la recette n'était pas spécialement compliqué. Je devais vraiment être nul ou alors des forces supérieurs se liguaient contre moi afin que je meurs de fin. Je soupirais, envoyant par la même occasion pleins de farine sur le plan de travail. J'attrapais un morceau de bacon et commençais à le mâchouiller. C'est alors que mon téléphone se mit à sonner. Je jetais un petit coup d'oeil sur l'horloge, environ 19h. Encore une publicité ? Ils sévissaient en ce moment avec acharnement peu importe l'heure. Je m'avançais quand même pour décrocher avant que l'un de mes voisins piquent une crise. Le numéro du boulot. Je haussais les sourcils. _" Allô ?" Une information était tombée, une information toute fraîche. Voilà quelques semaines que nous travaillions sur des cambriolages qui avaient lieu dans le coin. Le dernier était un peu particulier car il y avait en même temps une affaire de séquestration. Apparemment selon une source anonyme mais sûr, nous avions un suspect. On nous demandait une planque... Oui nous ! Sous entendu Nolaan et moi. Nous étions à deux sur cette affaire... La soirée promettait d'être plus mouvementée que prévu. Je jetais à nouveau un coup d'oeil sur l'heure et leur demandé de me laisser vingt minutes. Une fois raccroché je filais dans la douche. J'avais de la farine et de la pâte sur le visage, je laissais aussi tomber le jogging confortable pour un jean, me coiffais. Il me fallut cinq bonne minutes pour retrouver mes clés dans mon appartement. Les coquines ne s'étaient pas rangés au bonne endroit !

Pour me rendre jusqu'à mon lieu de travail, je pris le métro. Franchement à cette heure, je n'avais pas envie de mettre trois fois plus de temps à cause des embouteillages. Plus vite nous étions partis, plus la mission avait de chance d'être un succès. Ce qui n'empêche pas que la rame était bondée. Je pris mon mal en patience. Enfin sur place. Je prenais les affaires nécessaire à la mission qui au vu du débriefing n'allait pas être si passionnante que ça. Un magasine ou deux ne m'aurait pas déplu mais bon passons. Nous devions nous rendre dans le XIéme arrondissement. Une quartier pourtant assez "calme" Il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Je rejoignais Nolaan près de la voiture : _" Prêt ?"
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MessageSujet: Re: Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan   Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan EmptyJeu 11 Juil - 15:21

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paris, toi qui vit la nuit


Je courais encore et encore. Je manquais de peu de me faire renverser par une voiture avant de m’engager dans une autre rue. On nous avait appelés, moi et Aryan, pour un cambriolage. Nous avions réussi à en attraper un, mais il nous en manquait un : celui qui est en train de courir devant moi. Je suis essoufflé, je n’en peux plus, j’ai juste envie d’arrêter de le poursuivre et d’aller boire un café. Je jetais un coup d’œil derrière moi et apercevais Aryan qui essayait de nous rattraper. Mon téléphone vibrait dans ma poche alors que je prenais une petite ruelle sur ma droite. Je ralentissais en le sortant de ma poche pour répondre. Aryan passait à côté de moi me fixant avec un air perdu. Je lui faisais signe de la main de continuer sans moi. « Vas-y, trace ! Il est passé à gauche, il va être coincé si tu te bouges le cul pour aller le choper. » Le gamin fronçait les sourcils avant de reprendre sa course. Je répondais alors à mon téléphone en essayant de reprendre ma respiration. Depuis quelques semaines, je travaillais avec Héloïse sur des cambriolages et on nous demandait de passer la soirée –voir la nuit, je l’ai compris, je ne suis pas un bleu- en planque car nous avions reçu de nouvelles informations. Je n’étais pas certain de la valeur de ces dernières puisqu’elles venaient d’une source anonyme, mais je ne dirais jamais non à une soirée en tête à tête avec ma patronne. Je devais me rendre au plus vite dans le XI arrondissement pour rejoindre Hélo. J’acceptais sur un ton neutre avant de raccrocher. Aryan revenait avec Usain Bolt qui faisait moins le mariole avec des menottes aux poignets. Je tapotais l’épaule d’Aryan en souriant. « Bien joué le bleu. Je suis fier de toi. » Je plongeais mon téléphone dans ma poche avant de lancer à Aryan, qui faisait rentrer le cambrioleur dans la voiture : « Je dois filer, je te laisse l’interroger comme un grand. » Je montais dans ma voiture et décidais de m’arrêter prendre des cafés avant de rejoindre le point de rendez-vous.

Après avoir passé de longues minutes à râler à cause des embouteillages, je me garais en face de la maison qu’on allait devoir observer toute la nuit. Il n’y avait aucune voiture garée, j’en déduisais alors que personne n’était présent entre ces murs. Je descendais de voiture et faisais un tour sur moi-même cherchant Hélo du regard. Elle arrivait de l’autre côté de la rue. Je buvais une gorgée de mon café avant de tendre l’autre vers elle. « Comme toujours. Heureuse de passer la soirée avec moi ?  » répondais-je lorsqu’elle me demandait si j’étais prêt. Je montais alors dans la voiture avant de poser mon regard sur la maison. Tout paraissait calme et serein, rien ne laissait présager un cambriolage. Je toussotais avant de tourner la tête vers ma patronne assise côté passager. « On cuisine pendant que d’autres courent après des cambrioleurs ? » lançais-je en affichant un air innocent. « C’est bien de la farine derrière ton oreille, non ? » ajoutais-je en pointant son oreille du doigt en haussant les épaules. On me dit très souvent que j’ai l’œil, c’est autant une qualité qu’un handicap. Tout savoir n’est pas tout le temps une bonne chose. Je prenais une autre gorgée de mon café avant de reprendre la parole. « Et tu n’as rien ramené à grignoter pour moi ? » demandais-je en fronçant les sourcils. Je secouais la tête, déçu de n’avoir rien à me mettre sous la dent. Je m’accoudais à la portière laissant ma main s’écrasait sur ma joue mal rasée. « Je sens que cette planque va être chiante à mourir … » Comme la plupart du temps, à vrai dire.
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MessageSujet: Re: Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan   Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan EmptyJeu 11 Juil - 20:58


Mes plans pour la soirée venaient d'être contrecarré. Bon d'accord ce n'est pas comme ci j'avais l'intention de sortir ou d'aller à un rendez-vous galant, juste avaler un truc devant la télévision en traînant mais quand même. Le devoir m'appelait. Bon on parlait de cambriolage et de source anonyme autant vous dire que ce n'était pas le coup du siècle, s'il se passait quelque chose ce serait vraiment un coup de chance. Et oui la nuit allait être longue et terriblement ennuyeuse. C'est donc après un court débriefing que je rejoins mon partenaire de ce soir : Nolaan. Une fois devant la maison, je remarquais que la rue était très calme, la maison semblait totalement vide. Nous allions devoir bouger assez souvent pour ne pas nous faire remarquer. Pourquoi n'avait il pas envoyé simplement une patrouille de temps en temps ? Dépense de budget totalement inutile. Je vis Nolaan sortir de la voiture et regardais autour de lui. Nos regards se croisèrent alors que j'arrivais. Je le saluais brièvement alors qu'il me tendait un café. Charmante attention ! Je souris légèrement avant de lever les yeux au ciel _" Merci. Oh tu n'imagines pas à quel point ! Quoi de mieux que d'attendre pendant des heures dans une voiture à tes côtés ?" L’ironie dans ma voix ne laissait aucun doute au sens que je voulais donner à mes paroles. Mais ce n'était pas si terrible, même pas si terrible du tout. Au fond je l'aimais bien mon coéquipier même s'il avait parfois la fâcheuse tendance à me taper sur les nerfs. Je bus une gorgée de café, je m'installais dans la voiture, la soirée pouvait commencer. Tout était tellement calme. Il ajouta un petit commentaire sur ma tentative de cuisine de tout à l'heure. Je plissais les yeux surprise, comment est-ce qu'il pouvait savoir ça ? Ah oui. Je me touchais instinctivement l'oreille. _" Euh ouais." Nolaan était très observateur ce qui était une qualité pour un flic mais j'étais quand même époustoufflé à chaque fois. _" Tentative ratée malheureusement ! Vous en avez attrapé un ?" Je bus une nouvelle gorgée avant de hocher la tête négativement : _" Non. Après tout ça nous laisse un prétexte pour bouger un peu." Je me mis à bailler sans pouvoir me retenir. Il balança que la nuit allait être longue. Oh ca ne faisait aucun doute _" Une planque sur information téléphonique anonyme... C'est certain ! Je comprends même pas qu'ils n'ont pas envoyé simplement une patrouille ! D'ailleurs niveau discrétion on a fait mieux." Oui ca m'embêtait de passer ma soirée là ! Même si je devais absolument avec lui autant que ce soit ailleurs. Je ne râlais pas j'étais objective. Une voiture dans une rue déserte avec deux personnes dedans. On a déjà fait mieux comme couverture.
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MessageSujet: Re: Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan   Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan EmptyLun 15 Juil - 21:45

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paris, toi qui vit la nuit


Le ton ironique qu’utilisait Héloïse m’arrachait un sourire amusé. Elle me demandait ce qu’il pouvait y avoir de mieux que passer des heures enfermée dans une voiture avec moi. Je haussais les épaules innocemment. Je secouais la tête de gauche à droite en montant dans la voiture. Héloïse criait sur tous les toits qu’elle me détestait et que sans moi, elle se portait très bien, mais au fond, je suis sûr et certain qu’elle m’apprécie. Elle rit toujours à mes blagues et puis ça l’amuse que je torture le petit bleu de l’équipe. Même si on se taquine tout le temps et qu’on s’envoie des piques à longueur de journée, on tient l’un à l’autre. D’ailleurs, je risquerais ma vie pour elle s’il le fallait. Je la connais par cœur de plus, depuis le temps. Mon côté observateur l’intrigue tout à chaque fois. Je comprenais facilement qu’avant de venir, elle avait fait la cuisine grâce à la farine derrière son oreille. Elle me demandait ensuite si nous avions rattrapé un cambrioleur. « Deux même. Aryan a fait un petit sprint. » Je hochais la tête lorsqu’elle disait n’avoir rien ramené à manger pour nous laisser le prétexte de bouger un peu. Mes sourcils se haussaient lorsque je la voyais bailler. « Je peux te prêter mon épaule pour dormir, si tu veux. » Je posais un regard rempli de malice sur elle. Je démarrais la voiture avec l’idée de faire un tour dans le quartier pour qu’on ne se fasse pas repérer. La nuit commençait à tomber, il allait être plus facile de rester discret dans le noir. « Dis la prochaine fois, tu ne veux pas m’inviter, histoire qu’on cuisine ensemble ? » demandais-je en fixant la route avec un sourire au coin des lèvres. J’avais failli ajouter « tout nus », mais je m’étais résigner. Cette pensée m’arrachait tout de même un léger sourire. Je dois l’avouer, je ne suis pas insensible au charme d’Héloïse. En même temps, aucun homme au poste de police n’a pas essayé de la draguer un jour. Il faut dire qu’elle a un physique attirant et un caractère de fer : tout pour plaire à un homme quoi. Je l’écoutais attentivement lorsqu’elle disait que cette planque était inutile. J’étais d’accord. Une source anonyme n’a à mon avis, rien à apportait à notre enquête. Elle ajoutait que niveau discrétion, nous avions déjà mieux fait. Je fronçais les sourcils en affichant une moue offusquée. « Tu remets en doute mes talents de flic ou je rêve ? Je n’ai jamais fait foirer une planque. » Je posais mon regard sur elle en me garant sur la droite. « On n’a qu’à faire un action-vérité. Ma fille faisait ça avec ses copines quand elles venaient à la maison pour des soirées pyjama. » Certes, c’est un jeu de gamines de douze ans, mais après tout, on a rien d’autre à faire à part se regarder dans le blanc des yeux. Ça ne me dérangerait pas, mais c’est pas très marrant.
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MessageSujet: Re: Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan   Paris, toi qui vis la nuit - Nolaan EmptyMer 17 Juil - 23:06

J'avais beau crier sur tous les toits que moins je voyais Nolaan mieux je me portais, ce n'était pas totalement la vérité. Je l'appréciais plus que je voulais bien le dire. Il avait beau me taper sur les nerfs il me faisait craquer en même temps. Je pouvais le nier autant que je le voulais c'était la stricte vérité. Et oui Héloïse Handerson, l'agent qui a envoyé balader la plupart de ses collègues craquait pour le sourire du plus énervant d'entre eux. Insupportable. Si je pouvais me mettre des baffes je n'hésiterais pas. Il arrivait toujours à me surprendre, la preuve, il avait réussi à savoir qu'avant de venir le rejoindre j'avais cuisiné. Un peu de farine derrière l'oreille ! Franchement jamais je n'aurai eu l'idée de regarder à cet endroit. Je fis donc rapidement disparaître cette trace.  Je bus une gorgée de mon café et me concentrais sur celui-ci, écoutant mon coéquipier avec attention. L’après-midi avait donc été chargé. Deux cambrioleurs. C'était la thématique du moment ? Les vacances certainement. Je hochais la tête. C'est une bonne recrue." Je l'appréciais beaucoup Aryan, même si je passais mon temps à faire tampon entre les deux et à éviter qu'il ne se fasse trop martyriser. J'allais le taquiner à ce sujet mais je ne pus retenir un bâillement. J'avais pas mal d'heure de sommeil en retard. Entre les rapports et les fêtes de mon voisin, il était difficile de se laisser aller dans les bras de Morphée. Heureusement mon chevalier servant était là pour me proposer son épaule. Je levais les yeux au ciel. Je lui donnais un léger coup de coude : _" Tais toi et avance..." La voiture commença à avancer. Le moment idéal pour un nouveau sous-entendu du Nolaan. Habituellement je lui aurais donné un léger coup sur l'épaule avec un air offusqué ou je me serais contenter de lever les yeux au ciel en marmonnant quelque chose de vexant dans ma barbe mais cette fois je tentais une nouvelle technique. _" D'accord." J'avais plus de chance de le surprendre ainsi. Je continuais d'un air sérieux _" Ton estomac risque de ne pas s'en relever !" Je changeais rapidement de sujet avant que cela ne dégénère. Je me plaignais de cette planque. A la maison personne n'était là pour m'écouter râler. Je l'avais sous la main j'allais en profiter. Je souris en voyant sa mine offusquée. Oh t'aurais je vexé ?" Je lui fis un regard de chien battu sincèrement désolé une fraction de seconde avant de plonger mon regard dans le sien _" Je remets en question l'utilité de cette planque. Rien d'autre." Il se gara à nouveau. Rien ne bougeait autour de nous. Action vérité ? Sérieusement ? Mon dieu la dernière fois que j'y ai joué je devais avoir quoi seize ans grand maximum et ..." J'ouvrais la bouche mais mes mots me restèrent sur le bout de la langue. Pour mon bien être au sein de l'équipe et ma réputation mieux valait il que je m'arrête là. _" Et je n'en dirais pas plus à ce sujet." Je sentais les questions arrivaient, je pris les devants. _" Action ou vérité ?"
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