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 Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]

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MessageSujet: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptySam 22 Juin - 11:14


Ces soirées Parisiennes


(Louise Attaque) ▽Et j'vis toujours des soirées parisiennes, et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne, Et vivre au vent, au feu, à cent, M'ouvrir au sentiment
Faire la fête est une religion chez moi. Las Vegas, le berceau de la débauche, du jeu, des apparences. A 12 ans nous avons la vie de jeunes adultes, à 17 ans, nous sommes aussi confortables que les trentenaires. Voitures de luxe, soirées démesurées dans les casinos, le goût de l’argent… Tout ça c’est pour la frime. C’est surtout pour les jeunes privilégiés. Il y a trois classes sociales à Vegas : les familles puissantes, les familles ayant acquis une richesse par l’industrie, et le côté pauvre, qui vit sur le strip et dans les quartiers délaissés, comme nous l’étions mon frère, ma mère et moi petits, avant qu’elle ne prenne sa revanche sur la vie et que nous passions dans la seconde catégorie.
Maintenant que je suis en France, je compte bien perpétuer la tradition. Après une adolescence houleuse, j’ai retenu quelques règles de base, comme le sens de la fête, le sens du relationnel aussi, ça je le tiens de ma mère, on peut dire que la communication c’est son truc. Tenir une maison close dans les quartiers chics de Vegas vous apprend certaines petites choses.
Ma dernière séance photo, pour le moins clandestine d’ailleurs, m’a appris qu’une soirée tout aussi clandestine se préparait dans une grande école parisienne. Un des gamins, apparemment assez doué pour la subtilisation de clés et de pass de sécurité aurait prévu l’évènement à ne pas rater, en tout cas pour cette semaine. Je suis curieuse, je compte bien y aller. Le lycée Victor Hugo, dans le 3ème arrondissement.
Mes fringues restent classes, même si elles ne viennent pas de l’Avenue Montaigne. Elles datent de mon dernier coup de sang shopping à Vegas. Un jean griffé, une chemise de grande marque, un gilet garçon de café par-dessus, une paire de cuissardes à talons aiguilles, un borsalino noir, et un bracelet en cuir. C’est soft, mais efficace. Je fais avec les moyens du bord, je suis mannequin, je dois pouvoir me faire remarquer par un ou deux pros si jamais il leur prend l’envie de céder à leur curiosité eux aussi. Nous sommes tous clandestins ce soir. C’est peut-être ça qui nous réunis, ce petit frisson, cette tentation. Quoi qu’il en soit notre génération est attirée par le danger, et non par les conventions comme nos grands-parents avaient pu l’être. Une génération de débauche, dans laquelle je me retrouve totalement !

Le temps que je ne parvienne à trouver l’adresse, il est déjà plus de minuit quand je me rends à cette soirée. Il y a du monde, beaucoup de monde et beaucoup de bruit pour une soirée clandestine. Les flics finiront par rappliquer si les organisateurs laissent tout ça déborder, et je sais de quoi je parle ! Je n’en suis pas à ma première soirée du genre ^^A Vegas je les organisais moi-même !
Je fais un tour rapide à l’intérieur, apparemment il y a beaucoup de jeunes, jeunes jeunes j’entends, des lycéens. Remarque nous sommes sur leur territoire ^^Je danse, je bois un verre, je profite un peu de la soirée. Tout ça pour dire que l’envie de fumée se fait rapidement et grandement ressentir. Mais qui serait assez fou pour fumer dans un lycée aussi chic ? Ici les normes de sécurité doivent être respectées au pied de la lettre, je suis persuadée que la moindre petite fumée déclencherait à elle seule toutes les vannes incendies de l’établissement. Alors on va éviter de ruiner la soirée et aller fumer dehors ! J’arpente les couloirs, les décors sont magnifiques, on doit au moins reconnaître ça.
Mon paquet, une clope en bouche, merde ! Qu’est-ce-que j’ai bien pu faire de mon briquet ? C’est toujours le bordel quand vous n’avez pas de sac à main, et c’est vraiment le genre de truc dont j’évite de m’embarrasser. Surtout en soirée. Une fille se tient sous un lampadaire, je ne sais pas trop ce qu’elle fait mais je prends le risque de l’interrompre.

- Excuse-moi, tu n’aurais pas du feu par hasard ?

J’ose espérer que mon accent ne me trahit pas trop. Un accent américain, un accent du Nevada, ça veut tout dire ^^Mais mon français est pour le moins correct.

(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptySam 22 Juin - 21:01



A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans.
▲ andré maurois

Cela faisait maintenant deux semaines que j'avais été virée de mon boulot, le patron ne supportait plus mes retards à répétition, et au fond je le comprenais. Chaque soir, je lui promettais que c'était la dernière, et chaque soir, je ne tenais pas cette promesse. Cela l'avait fait rire un certain temps, un certain temps oui. Mais je détestais ce job, sourire aux clients, être aimable, alors que la seule chose dont j'avais envie était de me barrer de ce foutu bar et de cette ambiance pesante. Il fallait surtout croire que je n'arrivais pas à cacher ce sentiment, et finalement, il m'avait soulagée de cette pseudo-souffrance. Supporter tous ces clients qui ne voulaient pas s'en aller même deux heures du matin passées, et rentrer chez moi à pied, après avoir loupé le dernier métro, ce n'était pas vraiment la vie que je m'étais imaginée en quittant ma famille. J'avais peut-être été trop gâtée pour me rendre compte de la dureté de la vraie vie parisienne. Depuis, je sortais tous les soirs, chose que je ne faisais pas avant, au début, je m'incrustais comme on dit, dans des soirées où je ne connaissais absolument personne, maintenant, on pouvait dire que pas mal de gens me connaissaient, du moins de vue, à vrai dire, je ne me rappelais moi-même jamais des prénoms des autres. Les gens défilaient, un par un, par groupe, ces groupes de jeunes qui riaient de façon extravagante, la bouche tellement ouverte qu'il serait possible d'étudier leur dentition complète, la tête en arrière accompagnée d'une voix hystérique. Des gens que je n'aurais jamais pensé côtoyer. Puis en y réfléchissant, je ne connaissais rien d'eux, c'étaient juste des gens comme des autres avec qui j'échangeais des paroles sans importance et sans conséquences. Les soirées étaient longues, semblaient courtes, ma foi, mais n'étaient définitivement jamais les mêmes. J'appréciais chaque seconde qui passait, du moins, celles dont je me souvenais. Pourtant chaque matin, en me réveillant, je pensais à mon père et me disais qu'il aurait honte de moi. Lui qui aurait voulu que je continue mes études de droit, que je suive le même chemin que lui. Non seulement, cela ne me plaisait absolument pas, mais je n'étais pas faite pour les études. J'avais eu mon bac de justesse, et grâce aux oraux de rattrapage, il fallait l'avouer, alors m'imaginer encore des années sur des bancs à noter des cours complètement barbants était juste insensé.

La soirée était intense. Mais ce soir, j'avais décidé de rester raisonnable au cas où cela dégénérerait, pas d'abus d'alcool ou de toutes substances inconnues. La chaleur dans la pièce était quasiment intenable. Oui, une bonne cinquantaine de jeunes se déchainaient dans le bureau du principal. Je me frayai un passage et me dirigeai vers la cour intérieure pour prendre une bouffée d'air frais avant d'y retourner. Une petite cour absolument ravissante. Adossée à un lampadaire, une fille au visage parfaitement inconnu s'approcha de moi. La première chose qui me vint à l'esprit était qu'elle était particulièrement jolie, et que sans aucun doute, je me serais souvenue d'elle si je l'avais déjà croisée. « T'es nouvelle dans le coin, je me trompe ? T'as l'air un peu... pommée. C'est pas un reproche bien sûr. » lui demandai-je tout en lui tendant un briquet. D'ailleurs, c'était totalement absurde que je sois en possession d'une telle chose, car je ne fumais absolument jamais. Pourtant, j'en avais toujours un sur moi. Et pour quelle raison ? Je savais que c'était totalement stupide, mais si jamais un beau mec se présentait devant moi et me demandait du feu, cela serait la bonne occasion d'engager la conversation. « Attends. » repris-je. « T'es loin d'avoir un accent parisien. » C'était dans mes habitudes d'analyser très rapidement les situations, mais moi qui étais une parisienne pure et dure, née et élevée dans la capitale, il était impossible que je me trompe.

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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptySam 22 Juin - 22:30


Ces soirées Parisiennes


(Louise Attaque) ▽Et j'vis toujours des soirées parisiennes, et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne, Et vivre au vent, au feu, à cent, M'ouvrir au sentiment
Le goût du travail je l’ai sans l’avoir. Tout le monde était persuadé que je n’aurais mon bac que par corruption. Mais mon adolescence n’y est pas pour rien. Mon casier judiciaire ressemble vaguement à celui d’un délinquant des favelas, n’a rien de reluisant. Délits mineurs bien sûr, rien de plus qu’un peu de détention de stupéfiant, de tapage nocturne, diurne, d’ivresse sur la voie public et d’outrage à agents. Typique d’une gamine qui cherche sa place dans le monde des nouveaux riches. Je n’ai jamais été très attirée par les apparences, à l’inverse de ma génitrice. Personnellement, ce que les gens pensent de moi ne feront que formater un peu plus l’image que je dois renvoyer, alors autant être qui je veux, il y aura toujours de quoi critiquer. Tout est ensuite une question de pression à supporter. Je tiens le choc, j’envoie chier les gens assez facilement. Quitte à prendre le retour, ce ne serait pas la pas première fois Razz Je suis l’enfant rebelle de la famille, au contraire de mon frère, qui lui, est l’artiste. Il peut passer des heures à zoner dans sa chambre noire pour développer les clichés pris durant la journée. Comme dans une bulle, silencieuse d’ailleurs la bulle, personnellement, le silence m’angoisse.

Rester raisonnable dans une soirée ne faisait plus partie de mon vocabulaire depuis mes 12 ans environ. Une façon de tester mon entourage, le monde, et sans doute un peu mes limites aussi, de me trouver. C’est malheureux à dire, mais je suis la fidèle reproduction psychique de ma mère ! Brûler sa vie pour trouver ses limites et pleurer une fois qu’on les a trouvés Razz En même temps ça lui a conduit à deux gamins, je pense que quand je commencerais à tomber enceinte de mes coups d’un soir je m’arrêterais.
Une jeune fille me propose un briquet, apparemment j’ai vu juste. Elle me le tends, je tire sur cette clope comme si ma vie en dépendait, c’est ça le souci avec les établissements sécurisés, le tabagisme passif ne risque rien !

- Je suis là depuis quelques semaines. Depuis la rentrée en fait.

Elle tilta sur mon accent, comme beaucoup le font, surtout lors des séances photos. Ça fait toujours plaisir de savoir que je suis la touche exotique de mon métier ! Encore qu’exotique on repassera avec ma peau blanche et mes yeux très clairs.

- Bien vu. Las Vegas. Nevada.

Dans mon pays, on donne sa ville, puis son Etat. C’est presque une fierté d’afficher ses couleurs, comme les jeunes qui se baladent avec leur pull de la fac. A la fin de l’année de terminale, une grosse soirée est organisée, la soirée des futurs universitaires. Chacun se pointe selon le dress code suivant : à savoir le pull de la fac dans laquelle il vient d’être accueillit. J’avais fièrement arboré les couleurs d’Harvard, pour le plus grand bonheur de ma mère. Mais je savais très bien au fond de moi que je n’arriverais jamais à trouver ma place parmi tous ces fils de bourge, trop d’apparences, je n’aime pas jouer à ce jeu-là.

- Je croyais la soirée super discrète et sélecte. T’en as entendu parler comment ? T’es mannequin toi aussi ?

Tirant sur ma clope alors qu’elle semblait être seule sous son lampadaire. Je suis encore novice dans cette ville et ses coutumes. Je n’avais jamais mis les pieds en France avant de débarquer comme ça sur un coup de tête. Je tente de m’adapter, ça change ! C’est aussi la première fille à ne pas dévisager ma tenue Razz Je ne porte pas de robe Chanel, Gucci ou Jean-Paul Gauthier, pour tout avouer je déteste les robes. Je n’en porte que pour les shootings, mais je ne m’y sens pas à l’aise.

(c) AMIANTE


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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyDim 23 Juin - 0:24



A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans.
▲ andré maurois

J'avais effectivement vu juste. En quelques semaines, il n'était pas toujours évident de trouver sa place à Paris, les gens n'étant pas toujours très accueillants, et ceci étant loin d'être un cliché. Étant au chômage depuis deux semaines, je comprenais à quel point il était difficile d'avoir peu de relations. Mon colocataire que j'appréciais beaucoup, ce qui d'ailleurs avait l'air réciproque, m'avait lâchement tourné le dos en apprenant cette nouvelle, et n'avait toléré aucun retard pour le paiement du loyer. C'était dans ces moments de faiblesse que je me sentais le plus seule. J'essayais tant bien que mal de retrouver un nouveau job, mais personne n'embauchait, pas à cette période de l'année disaient-ils. D'un autre côté, j'essayais de me perfectionner, oui, mon rêve était de faire du théâtre, j'enchainais les auditions, et repartais toujours sans le rôle. Je doutais de mes capacités, je ne savais plus si je donnais réellement le meilleur de moi-même, si j'étais vraiment mauvaise, ou si ce n'était juste pas la bonne occasion. Certains m'avaient tout de même épaulée, et j'avais pu ainsi reconnaître mes vrais amis des autres. Je m'étais inventée une sorte de nouvelle vie, faite au jour le jour, sans prévisions, entourée de connaissances et de parfaits inconnus, le moins d'attaches possibles, et je m'attendais que cela s'arrête à chaque instant. Il était alors devenu complètement naturel d'aider les autres à s'intégrer à leur tour.  « Ça va, t'as trouvé tes marques ? Ça doit pas être facile de changer du jour au lendemain. Et je suis bien placée pour le savoir. » Il y avait des jours où je regrettais mes choix, d'autres où je les assumais, mais la plupart du temps, je me disais que je n'étais pas prête pour vivre seule, et que mes décisions ne pouvaient que m'apporter des ennuis. J'avais toujours la photo de mon père sur moi bien que je ne l'avais pas vu depuis déjà huit mois. J'avais cependant des nouvelles de lui de temps en temps par ma petite sœur, mais elle n'aimait pas en parler. Moi-même j'étais un sujet tabou pour eux et plus le temps passait, plus je la sentais elle aussi s'éloigner de moi. Je les avais en quelques sortes trahis. Mais je ne supportais pas cette vie entourée de riches qui ne pensaient qu'à se pavaner et à exposer leur fortune aux yeux de tous. Je ne voulais pas être considérée comme la fille de quelqu'un, je voulais être reconnue pour ce que je suis. Et surtout, je n'aimais pas ma belle-mère. Pourtant, elle n'était pas la belle-mère insupportable que l'on pourrait trouver dans les films. Non, elle me considérait comme sa fille, m'aimait même, et je ne l'avais jamais acceptée. Parfois, je trouvais que j'avais été injuste, et même si cela faisait cliché, ma mère était irremplaçable. « Je ne sais plus, j'en ai eu vent. Y a pas mal de soirées rien que dans cet arrondissement, t'as juste à piocher au hasard et t'y vas, sans te poser de questions, on sait jamais qui on va y retrouver. Après discrète, pour le moment, je dirais.. » soupirai-je. Je jetai un coup d’œil furtif à ses fringues, en voilà une qui ne s'exposait pas, et je ne pus m'empêcher de sourire. J'avais de nombreuses robes de «l'ancien temps» qui pourrissaient au fond de mon armoire et mangeaient la poussière mais je n'avais pas spécialement envie de les en sortir, j'étais bien dans mes vêtements lambdas. J'esquissai un petit sourire. « Mannequin, non. Pour tout dire, je suis au chômage, je suis une glandeuse et je fous rien de ma vie à part me bourrer la gueule tous les soirs. T'as de la chance de me croiser un soir comme aujourd'hui où je suis particulièrement calme. » En réalité, j'étais plutôt pommée et il me fallait un peu de temps pour réfléchir. Si je ne trouvais pas de job, je serais bel et bien obligée de retourner chez papa-belle-maman, la bouche en cœur, rien dans les poches en les suppliant de me pardonner. Rien que cette idée me donnait une boule terrible dans le ventre. «Tout ça est exagéré bien sûr. Je cherche un job, pas trop chiant, histoire d'être indépendante, et puis après on verra bien. Et toi, pourquoi t'es venue à Paris ?  » Tout le monde a une bonne raison de changer de vie, des raisons parfois incomprises des autres, mais des raisons importantes pour nous et surtout y a des moments où il faut penser un petit peu à soi avant de se sacrifier pour les autres.



Dernière édition par Capucine de Vasson le Dim 23 Juin - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyDim 23 Juin - 12:28


Ces soirées Parisiennes


(Louise Attaque) ▽Et j'vis toujours des soirées parisiennes, et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne, Et vivre au vent, au feu, à cent, M'ouvrir au sentiment
Trouver mes marques a un peu toujours été l’histoire de ma vie. Il n’y a pas grand-chose de nouveau pour moi dans le fait de débarquer dans une ville inconnue. Pourtant c’est paradoxale, moi l’enfant native de Vegas, qui n’en suit jamais sortie. Mais passer des ghettos aux quartiers bourgeois fait un peu le même effet. Les gens ne sont pas les mêmes, les mentalités non plus, les écoles fréquentées, les habitudes, les amis… J’ai tenu à garder les miens, mais certains se sont révélés être plus attirés par l’argent que par le reste. Je n’ai pas donné suite. Voilà pourquoi j’aime si peu l’argent. Je ne veux pas gagner des millions, juste de quoi vivre correctement et pour le reste j’aspire à une vie d’artiste.
Quitter une place à Harvard pour une vie de paria à Paris, il fallait l’oser, mais je suis comme ça, je fais tout sur un coup de tête, et j’adore ça. C’est la seule façon de me sentir encore un peu libre. Et non pas emprisonnée dans toutes ces conventions.

- Je m’y fais, c’est moi qui ai décidé de tout quitter pour recommencer ici. Changer de vie j’ai l’habitude.

Une première fois quand nous avons enfin quitté notre quartier craignos. A cette époque-là, ma mère avait arrêté le strip tease pour un boulot d’escort un peu plus glorieux, et puis une fois qu’elle a pu financer son projet, elle a racheté le manoir et monté sa maison close. Enfin je l’appelle comme ça, mais c’est une boite où les filles sont tenues de réaliser les fantasmes des hommes, souvent SM d’ailleurs ! Nous vivons d’un côté du manoir, totalement isolé du reste de son activité, mais ça reste glauque quand même selon moi Razz

- Je donne 1 h aux flics pour débarquer, pas plus.

Me mettant à rire. Oh j’ai l’habitude des soirées dans un squat pourri qui promettent un peu de sport passé les deux heures du matin. Fuir les flics est presque devenu un jeu. Disons qu’avec un joint à la bouche, vous êtes moins crédible quand vous parlez de mal entendu ou d’innocence !

- Remarque ça peut être marrant de voir combien de temps ces pouffiasses en talons super haut peuvent courir sans se faire choper Razz

Non je n’ai pas grande estimes de ces pouffiasses comme je dis si bien. Elles se pavanent dans leurs robes à je ne sais combien. Ceci-dit, les apparences sont un peu la base de ce genre de soirées parisiennes. Au plus grand couturier griffé, à la paire de Jimmy Cho la plus chère, je connais tout ça, j’ai les mêmes par chez moi !

- Une glandeuse ! Je pensais être la seule. Ça me rassure Razz Je n’ai pas pour habitude de finir sobre non plus. Mais vu que je n’ai pas de quoi prendre un taxi, et que je ne sais pas prendre le métro sans le prendre à l’envers, on va s’en tenir au punch.

Encore qu’ils ont commencé à le charger quand je suis arrivée. J’ai vu un boutonneux y mettre une fiole de vodka dedans. J’ose espérer qu’ils tiennent l’alcool et que le responsable de la soirée a de bons papiers, des faux j’entends, il n’y a pas beaucoup de majeurs, ça se repère très vite et de très loin !

- J’aurais quitté Vegas pour n’importe quelle destination. Disons que j’étais dans l’optique de me construire par moi-même, loin de notre réputation. Celle de ma famille j’entends. C’était ça ou Harvard. Ça peut paraître très con, mais je ne trouverais jamais ma place dans tout ce luxe.

Je me rends compte que tout n’est pas forcément qu’apparence dans cette ville, cette fille a l’air plutôt sympa, et ne m’a pas encore demandé de la faire rentrer dans un endroit sélect parce que je connais tel ou tel photographe.

- Ça te dirait qu’on bouge avant que les flics débarquent ?

(c) AMIANTE


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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyDim 23 Juin - 14:59



A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans.
▲ andré maurois

Je ne pensais pas être capable de me livrer à une parfaite inconnue aussi facilement. A vrai dire, je parlais rarement de moi, j'étais plutôt secrète et même si je tentais de le cacher, j'avais du mal à supporter ma solitude. J'étais étonnée également que cette fille, qui débarquait de l'autre côté de la planète fasse de même. Elle semblait sympa, pas une de ces garces qui m'agaçaient terriblement à me parler de choses qui me désintéressaient complètement, leurs copains, leurs potes, que je ne connaissais pas et que je n'avais pas envie de connaître. « T’es bien généreuse. J’parie qu’un p’tit con va fumer dans les couloirs et déclencher l’alarme incendie d’ici… vingt minutes. Max. » Je ne pus m’empêcher de sourire suite à sa réflexion. Elle semblait penser la même chose de toutes ces filles hystériques et superficielles. « Les bourges, c’est pas trop mon truc. J’dois même y être allergique. Au fait, moi c’est Capu. » D’habitude, je ne prenais jamais la peine de donner mon prénom aux gens avec qui j’échangeais à peine trois mots et que j’oubliais dès le lendemain matin. Mais là, étrangement, cela me semblait différent. Comme si cette fille que je venais à peine de rencontrer avait une sorte de lien avec moi, et qu’il était possible que je la revoie après ce soir.  Je suivais relativement mon instinct, qui m’avait parfois rendue service, et la plupart du temps, enfoncée plus que je ne l’étais déjà. « C’est marrant ça. Si j’avais été assez douée pour continuer mes études, je l’aurais fait. Mais bon, moi et les cours, c’est une difficile affaire. Alors être admise à Harvard et décider de ne pas y aller, c’est assez difficile à comprendre pour moi. Je te juge pas, mais bon… voilà. » C’étaient toujours les autres qui pouvaient vivre mes rêves, et ces derniers faisaient toujours en sorte pour les gâcher. Au lycée, j'avais déjà énormément de mal à suivre le rythme, je ramais et personne ne m'aidait à rattraper mes retards que j'accumulais. Je poussai un petit soupir avant de continuer. « Et puis, le luxe, c'est pas avoir plein de trucs hors de prix, c'est un mode de pensée. Un mode de pensée que je n'ai pas, et que je n'aurai certainement jamais. Mais bon, ça, je ne considère pas que c'est un problème. » Je tournai la tête vers le couloir en attendant deux filles glousser et se diriger vers nous. Loin d'être fraîches ces deux-là. Et franchement pas capables de faire deux mètres l'une sans l'autre sans s'écrouler. Elles m'inspirèrent un petit rire moqueur. « J'vais juste prendre un dernier verre avant de partir, et récupérer mes affaires. » Il était déjà presque une heure et toujours du nouveau monde arrivait dans l'école, de plus en plus de monde, de plus en plus de bruit, et de plus en plus de chances que cela dégénère. Il fallait mieux s'éclipser avant. « C'était pas une bonne soirée, trop de gamins à mon goût. Si j'en ai l'occasion, je te montrerai à quoi ça ressemble, une vraie soirée parisienne. » Je me dirigeai vers la salle 201 où j'avais posé ma veste, et l'embarquai avec moi. « Dis-moi, c'est pas un peu dur comme milieu, le mannequinat ? Je veux dire, pour trouver des contrats, tout ça ? » Je ne connaissais pas grand chose à ce milieu, pour tout dire, cela ne m'intéressait pas plus que ça, c'était pas le genre de trucs auquel je prêtais la moindre attention. Mais du moins, je me disais qu'elle devait avoir pas mal de relations, des photographes ou je savais qui, enfin bref, des gens importants et dont le numéro n'était jamais de trop dans le carnet téléphonique et je me demandais alors comment elle avait eu l'adresse d'une telle soirée.  « Et.. t'as pas eu du mal à trouver un appart à Paris, surtout par ces temps de crise ? » ajoutai-je un peu sur le ton de la rigolade.

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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyDim 23 Juin - 22:42


Ces soirées Parisiennes


(Louise Attaque) ▽Et j'vis toujours des soirées parisiennes, et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne, Et vivre au vent, au feu, à cent, M'ouvrir au sentiment
OK donc elle parie sur 20 minutes. J’ai une joueuse face à moi, ça va me plaire tout ça ! Soyons réalistes, je viens de Vegas, jouer est dans ma nature, dans mon sang, ça m’a parfois coûté, mais il faut savoir jouer pour gagner. C’est ce que j’ai toujours entendu. Parfois ça paye, parfois un peu moins.

- Deal.

Tapant dans sa main. On vient de parier, on ne connaît même pas nos prénoms respectifs. Donc soyons correctes et présentons nous officiellement, ça peut aider !

- Loïs.

Mon prénom est atypique, tout comme ma mère l’a souhaité. Ça fait sourire, penser à Superman, la femme de Superman tout du moins. Je n’ai pas besoin d’un super héros pour me sauver, il faut le savoir. Mais il est court, et facile à retenir.

- C’était pas mon rêve, mais celui de ma mère. Depuis qu’on est tout petits avec mon frère elle a mis de l’argent de côté pour nos études. J’ai passé le concours d’entrée pour lui faire plaisir, mais j’ai jamais rêvé de ça. J’ai déjà du mal à vivre mes propres rêves alors ceux des autres…

Ce qui compte surtout pour ma mère au final était d’avoir une situation, une vie sans galère, je peux la comprendre après ce par quoi elle est passée, mais ce n’est pas à elle de penser pour nous. Je ne suis pas faite pour le grand monde, je m’y sens perdue, il est trop grand pour moi.

- C’est ce mode de pensée que je réfute en bloc. J’aime pas l’idée de devoir me conformer à des codes pour exister.

J’ai toujours courut après ma liberté, je voudrais pouvoir être qui je veux, sans avoir à me soucier de ce qui se fait ou pas. Bien sûr nous sommes tous relativement libres, on régit à des lois, des conneries comme ça, mais c’est suffisant pour en plus devoir se plier aux règles d’un groupe et avoir peur d’être dénigrer par le reste si vous ne suivez pas les rails.
Elle partit finir son verre et récupérer ses affaires, je l’attends dehors, je n’ai pas de raison de rentre à nouveau, j’ai toujours toutes mes affaires sur moi. C’est moins chiant que de tout déposer au vestiaire, je suis pour la praticité ! Encore une fois c’est un côté qu’une fille n’a pas d’habitude Razz
Nous partîmes ensuite faire un tour dans les rues de Paris. La nuit, je trouve la ville encore plus belle, bien qu’elle soit craignos, comme toutes les grandes villes.

- Tu sais le mannequinat c’est beaucoup de tchatche quand on n’est pas connues. Je ne suis pas passée par agence, en tout cas pas encore. Alors je compte sur mon sens du relationnel.

Je parle facilement avec le premier qui vient, je suis sociable, et je plais assez aux hommes pour trouver un boulot. J’ai toujours appris à être sociable, en même temps quand on voit ma vie à Vegas… Mais j’ai appris à me débrouiller, j’en veux, je le montre, je veux m’en sortir par moi-même mais je n’aspire pas à être mannequin toute ma vie, je veux construire quelque-chose, par moi-même.

- Si, carrémment, pour le moment je suis chez un pote, mais je vais pas y rester, j’attends de trouver un truc pas trop cher, je fais en fonction des contrats qu’on me propose. Tu vois, vivre ses rêves c’est pas toujours la facilité. Et toi, tu vis où ?

Marchant le long d’une rue, bordée par la Seine, j’adore cette ville, c’est magnifique, j’adore me reposer sur les quais.

(c) AMIANTE


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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyLun 24 Juin - 11:46



A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans.
▲ andré maurois

Loïs. Un nom loin d’être banal à Paris où il était nettement plus probable de rencontrer des Jeanne ou Marie-Louise, surtout dans le milieu que j’avais l’habitude de côtoyer. Il était vrai que la population se mélangeait de plus en plus et que je croisais le chemin de plus en plus d’étrangers, venus des quatre coins de la planète. J’aimais ça, partager de nouvelles cultures, de nouvelles idées, voir comment cela se passait sur les autres continents, puisque je n’avais jamais mis les pieds en dehors de la France à part le modeste voyage en Angleterre que j’avais fait lorsque j’étais au collège.  « Ah ! La preuve que ce genre de job n’est pas fait pour moi ! J’ai vraiment du mal à aller vers les gens, c’est pas dans ma nature.. » Et puis, je devais dire que cela me faisait flipper, j’avais une amie, cela remontait déjà à quelques années, mannequin, qui adorait son job, qui en vivait bien d’ailleurs, elle avait fait un parcours plutôt gagnant, jusqu’au jour où elle se brisa la cheville et que personne n’entende plus jamais parler d’elle, que ce soit du côté professionnel ou personnel, dont moi. « Dans quel coin de Paris ? Moi, j'vis dans le XVe, en coloc… Mais je ne sais pas si ça va être possible que j’y reste, on verra bien. » Je pris une grande bouffée d’air frais. J’aimais Paris, à cette heure de la nuit, les lampadaires ne s’éteignaient jamais et se reflétaient dans l’eau de la Seine. Jamais je ne m’imaginais quitter cette ville que j’aimais tant, malgré mes rêves de nouveauté et d’aventure, mais c’était comme si elle faisait partie de moi. Pourtant, chaque jour, je redoutais de croiser mon ancienne famille, au hasard, dans les rues, dans les quartiers commerçants, partout. J’évitais les quartiers que je fréquentais auparavant, mais j’avais tout de même peur. Peur de réaliser qu’ils me détestaient à présent, peur d’avoir à leur faire face, peur de voir ce qui allait en résulter par la suite.  Je n’avais jamais voulu les blesser, mais en restant parmi eux, je sentais que je m’effaçais chaque seconde de plus qui passait et qu’il aurait fini par ne rester plus rien. Arrivées sur le pont Marie, je m’y arrêtai et m’appuyai sur le rebord pour regarder la Seine.  « Si je retrouve pas un job d’ici trois semaines, le proprio va me virer. » Je poussai un petit soupir, le regard perdu dans le fleuve. Il ne faisait d’ailleurs pas très chaud pour un mois de juin et je supportais ma veste sur mon dos. Je repris la parole. « Et puis, avec mon coloc, c’est pas toujours la joie. On s’entend bien, mais il ramène toujours son pote, là, Hermès… Je sais même pas pourquoi je te dis son nom vu que tu ne le connais pas, enfin bref. Et c’est devenu un peu compliqué. » Je ne savais même pas pourquoi je lui racontais tout ça, cela venait tout seul, comme si j’avais besoin d’en parler, de m’en défaire, et que j’avais trouvé une oreille attentive en Loïs. « Dis, ta famille ne te manque pas ? » La mienne me manquait tout le temps, mais je me voyais très mal retourner les voir, après huit mois d'absence, sonner à leur porte comme une fleur, demander une tasse de café et discuter près de la cheminée. Je me demandais aussi tellement si moi aussi je leur manquais et s'ils me pardonneraient ma fuite. Tellement de questions demeuraient sans réponse dans mon esprit. Montrant le quai d'un signe de tête, je lui demandai : « Tu veux descendre ? » Plein de souvenirs se dessinaient en moi à la vue de ces quais. C'était à cet endroit précis que je venais passer du temps avec ma petite sœur, quand cela allait mal à la maison. C'était un peu comme mon refuge, sauf que ma sœur, elle, n'en faisait plus partie.

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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyMer 26 Juin - 11:10


Ces soirées Parisiennes


(Louise Attaque) ▽Et j'vis toujours des soirées parisiennes, et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne, Et vivre au vent, au feu, à cent, M'ouvrir au sentiment
Aller vers les gens n’a jamais été un souci pour moi, j’ai toujours été élevée dans l’esprit de séduction. Dragueuse née, ma mère a toujours mis ses charmes en avant pour exister. En même temps quand on sait qu’on vient tous les deux mon frère et moi de relations avec un client… Un, on se dit que c’est un accident, mais deux, ça devient de l’acharnement là ! Je ne sais pas comment elle prévoit le truc, en même temps je pense que prévoir n’a jamais été dans ses intentions, elle vit au jour le jour, encore un truc qu’elle m’a légué.

- La colloc’ j’ai jamais tenté. Ça se passe mal ?

Elle a l’air de tenir à son logement tout de même. Je pense que sur Paris, le plus grand fléau est de se loger décemment. Je sais que les loyers sont hors de prix, et croyez-moi je le sais aussi bien que les autres ! Ma famille, ou plutôt ma mère restée aux States a assez d’argent pour me faire vivre trois vies étudiantes sur Paris, mais je refuse le moindre coup de pouce, J’ai voulu partir pour couper court avec ses affaires qui ne m’allaient pas spécialement, je dois donc me débrouiller seule, dans ma logique personnelle.

- Que tu veuilles pas jouer les mannequins, je peux le comprendre, mais on devrait pouvoir te trouver une place de serveuse non ? Tu cherches dans quoi ? T’as des diplômes ?

Je suis assez douée pour trouver des plans à droite à gauche. Je tiens ça de notre vie dans les quartiers pourris. Bon, vous me direz, en dehors du deal, là-bas il n’y avait pas grand-chose à faire. Mais si je dois donner un coup de main à cette fille pour trouver du taf, je ne lui proposerais pas des plans galères Razz

- Genre t’es tombé dans un plan colloc’ avec un gay qui ramène son pote ? Le délire Razz

Non je ne me moque pas, je trouve ça atypique, en fait y pas que chez nous qu’il se passe des trucs glauques ou galère ! Je ne sais pas, mais ça me fait rire, beaucoup rire. Pour le coup, je peux comprendre l’urgence. Disons que quand on est dans le même délire, on peut partager nos conquêtes, mais visiblement là, ils n’ont aucun échange à programmer. Et ça me fait sourire.
Nous nous arrêtons sur un pont, j’adore Paris la nuit, j’adore aussi tous ses ponts qui font que cette ville est si complexe et traversée par autant d’eau. Chez moi ça n’existe pas, il n’y a que le désert ! Celui du Nevada. Autant dire que la météo est capricieuse. Quand il pleut, ce n’est jamais pour rien et jamais pour une heure ou deux, c’est toujours propice aux inondations.

- Mon frère si. Mais ma mère pour le moment… C’est trop compliqué.

Kellan et moi avons toujours été très proches, de quatre ans mon aîné, il est sans doute l’élément neutre de la famille. Les prises de tête il les évite, il est dans la lune, il attend que ça passe et si ça gueule trop, il file dans sa chambre noire pour développer ses clichés.
Elle me propose de faire un tour sur les quais, je crois que c’est sans doute mon endroit préféré ! Je ne sais pas pourquoi ces endroits m’apaisent, mais je dois avouer que se sentir si près des éléments me fait quelque-chose. Nous nous asseyons, elle semble pensive. J’allume une clope en lui proposant le paquet.

- Elle vient d’où ta famille ?

Pour qu’elle soit seule sur Paris, je ne sais pas, peut-être de l’autre bout du pays, qui sait !

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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyMer 26 Juin - 16:45

Il est presque une heure du matin lorsque les paupières d'Aliénor se soulèvent brusquement, lui arrachant une grimace. Sans bruit et sans mouvement, la jeune fille lève l'oreille. Le bébé ne pleure pas, ce n'est dons pas lui qui l'a réveillée. Doucement, elle se lève du canapée dans lequel elle était vautrée, jette un œil distrait sur l'écran de télé qui diffuse des images muettes d'animaux exotiqes, fait quelques pas, comme une ninja aux aguets, prête à sauter sur l'intrus.
Une clé tourne dans la porte, et chaque muscle, chaque particule du corps de la baby-sitter se relâche d'un coup. Elle manque de tomber par terre mais se frotte doucement les yeux en souriant. Elle s'approche silencieusement et ouvre la porte pour éviter la peine au couple de trentenaire dont elle a sauvé la soirée. Ils ont l'air dans un sale état, et elle se demande quelques instants si elle ne devrait pas rester toute la nuit et veiller sur l'entière famille, mais la mère la rassure d'un regard, lui chuchote quelques mots à l'oreille, lui donne son argent et se dirige vers la chambre du bébé tandis que le père prend ses repères. Il ne cesse de répéter « maison, baby-sitter, canapé, chaussures », en montrant du doigt les objets correspondants. Aliénor lui sourit et l'accompagne jusqu'à leur chambre, puis salue la femme et s'en va à pas de loup. Dans un coin de sa tête, elle note d'envoyer un sms le lendemain pour vérifier que tout va bien.
Au bas de l'immeuble, l'air froid de la nuit parisienne cingle son visage de porcelaine. Elle est désormais tout à fait réveillée, consciente de tout son corps et son envie de tout faire sauf de rentrer chez elle pour se pieuter. Les trottoirs sales de la capitale l'appellent, les visages dévastés des inconnus dans la rue lui donnent envie de les embrasser. Elle se retient par habitude, et, pour certains cas, par hygiène. Sa pancarte « free hugs » lui manque.
Comme une enfant, elle marche sur le bord des trottoirs, fait la funambule. Elle regarde les hauts immeubles aux murs gris, les tags anti-mariage pour tous qui salissent le pavé, les vitrines fermées des échoppes. Pas un chat et pourtant, elle sent la vie de Paris qui pulse. Qui sait : sous ses pieds, peut-être une rave party. A cinq cent mètres au onziène étage, peut-être un couple en plein exercice de nuit. Derrière cette grille qui fait peur, peut-être une groupe d'amis qui essaient un nouvel arrivage de marie-jeanne. La blonde vagabonde, sourit, salue, échange trois mots avec les dragueurs ivrognes et les sans-abris détruits. Elle aperçoit les pailettes de la Tour Eiffel au loin, et marche. Elle danse, même, sur le bord des trottoirs, arrache un coup de klaxon hargneux à un conducteur fatigué. S'excuse et sourit, se met à genoux au milieu de la chaussée ; elle espère qu'il lui a rendu son sourire, dans son rétroviseur.
Elle arrive sur les quai de la Seine et descend en courant, hurle comme une enfant. Les groupes de grands ados posés près du cours d'eau lèvent la tête, étonnés de cette apparition incroyable. Elle est fraiche, Aliénor, dans la nuit froide du mois de juin. Elle leur sourit, accepte une gorgée de vodka, continue sa danse vers l'avant. Elle virevolte et observe les individus. Entassés et beaux. Un visage retient son attention, un visage féminin, encadré d'une crinière blonde. Un visage qu'elle a cherché il y a quelques soirs de cela, sans le trouver. Un visage qu'elle apprécie grandement. Elle fouille sa mémoire mais ne met pas longtemps à mettre un nom dessus ; elle sait très bien de qui il s'agit. Capucine, la serveuse raleuse qui rêve d'être actrice. Capucine, la jolie blonde serviable et bavarde quand on lui en donne l'occasion. Capucine et une jolie brune inconnue au bataillon, sappée comme une star de cinéma, majestueuse et imposante. Elle bloque l'élan d'Aliénor, elle fige le grand sourire gamin d'Aliénor, elle fige le cri joyeux d'Aliénor. « CAPU !... » Elle se tait, Aliénor, parce que la grande brune l'impressionne, parce que Capucine parle à cette fille-là et qu'elle semble pas trouver ça étrange. Aliénor, elle aime les nouveaux gens autant qu'elle en a peur. Elle les aime parce qu'elle en a peur.

j'espère que ça vous convient Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] 2427345927 c'est un peu long pour pas grand chose Arrow
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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyMer 26 Juin - 19:35



A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans.
▲ andré maurois

Moi qui avais du mal à parler de moi la plupart du temps, cela me faisait du bien de me décharger de tout ce qui me pesait. C'était aussi plus facile de se livrer à quelqu'un que l'on connaissait à peine, ça faisait un peu comme avec un psy -même si je n'avais jamais consulté de psychologue et que ce ne serait pas une si mauvaise idée que ça, bref. « J'ai rien contre la coloc, c'est même génial, y a juste des hauts et des bas, comme partout quoi, un peu comme dans un couple, tu vois ! Juste que là, je tiens la chandelle... Approximativement... tout le temps. » Je souris, regardant la Seine dans laquelle les lampadaires de Paris se reflétaient. En parlant de couple, je n'étais pas très douée pour ça, toutes mes histoires avaient fini mal, à croire que j'étais bel et bien maudite. Dès que je sortais avec n'importe quel type, je devenais malchanceuse, et ce-dit type n'en pouvait plus de devoir supporter toutes ces choses qui m'arrivaient. C'était à chaque fois un désastre. Je poussai un long soupir, c'était un sujet un peu tabou pour moi, la famille. « Ma famille vit à Paris depuis des générations, mais ça fait huit mois que je ne les ai pas vus, à part ma petite sœur, et encore, c'est de plus en plus rare que je la croise. Elle annule souvent nos rendez-vous. C'est compliqué aussi.. » A part mon coloc et ma meilleure amie qui m'avaient entendue ruminer à ce sujet des heures durant, je n'en avais parlé à personne. C'était le genre de trucs que je gardais pour moi. « Depuis la mort de ma mère, plus rien n'est pareil, je pense que ça a été l'élément déclencheur même si cela remonte à longtemps. Et puis, j'aime pas ce que fait mon père. C'est pas toujours très clean, tout ça pour se remplir les poches alors qu'elles sont déjà bien pleines. » Pas comme les miennes, pensai-je alors. De l'argent trainait sur un de mes comptes, mais je m'étais promise de ne pas utiliser cet argent à moitié sale qu'en cas d'extrême nécessité, et ce jour n'étant pas encore arrivé, je m'efforçais de faire du mieux que je pouvais. D'un côté, cela me rassurait de savoir que ce n'était pas facile pour tout le monde niveau familial et de l'autre, cela me faisait de la peine pour Loïs, même si je la connaissais à peine. Alors que j'allais reprendre la parole, une voix qui me sembla presque familière sur le coup prononça mon prénom. Je levai les yeux pour voir de qui il s'agissait et malgré l'endroit plutôt mal éclairé, je reconnus une de mes anciennes clientes lorsque je travaillais au Baron. Aliénor. Son nom me revint immédiatement. « Tiens, salut Aliénor, pour une fois que je peux te parler sans me faire taper dessus par le patron ! » Rien qu'à la voir, cela me faisait sourire. Elle me remontait toujours le moral lorsque je bossais et que j'en avais totalement raz-le-bol des clients hystériques ou capricieux. Je n'osais pas lui dire que j'avais été virée récemment de mon job, et surtout que je le vivais très mal et que j'en profitais pour faire un bon nombre de conneries. « J'ai.. j'ai pris deux semaines de vacances, fallait que je prenne l'air. Tu fais quoi dans le coin ? » lui demandai-je pour changer de sujet. « Ah, j'ai oublié de te présenter Loïs, une américaine, venue tout droit du Nevada, sympa hein ? Loïs, Aliénor. Aliénor, Loïs. » répétai-je les montrant à tour de rôle prenant mon rôle de présentatrice à coeur. Je voyais qu'Aliénor n'étais pas tout à fait à l'aise, comme j'observais habituellement, dans son élément, dans ce bar où elle trainait souvent. Là, elle semblait un peu sur la défensive, comme si Loïs l'intimidait un peu. Peut-être parce qu'elle était grande, brune, et particulièrement jolie.

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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyJeu 27 Juin - 11:55


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(Louise Attaque) ▽Et j'vis toujours des soirées parisiennes, et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne, Et vivre au vent, au feu, à cent, M'ouvrir au sentiment
La colloc’ n’est pas bien différente de la vie de famille au fond. A la différence près qu’il n’y a pas de parents ! Remarque c’est un peu comme ça que je fonctionnais avec mon frère. Ma mère bossant la plupart du temps de nuit, la journée il lui fallait récupérer, c’est de toute façon une femme très indépendante, elle nous l’a transmis. Le truc c’est que concernant le fait de tenir la chandelle, c’était un peu à celui qui ramenait la fille ou le garçon qui restait le moins longtemps. Personnellement je ramenais beaucoup de filles Razz Parfois mon frère était leur genre !

- Je connais ça. Ma mère brasse beaucoup d’argent aussi, mais pas de la façon dont je l’imaginais. Maison close…

Rajoutais-je en baissant le regard une seconde sur la rive d’en face. Je ne suis pas spécialement coincée, il suffit de me voir en soirée entre deux nanas ou deux mecs un peu chauffés. Cependant, je ne conçois pas spécialement qu’elle ait monté une boite à putes, il faut bien le dire, dans l’aile Nord de notre baraque ! Qu’elle aime son job, OK, mais ce n’est pas une raison pour foutre des escorts sous notre nez. Ces filles ne couchent pas, elles vendent un fantasme, certes, ça reste des filles à moitié à poil qui font venir les clients juste à côté de chez nous.

- Je peux comprendre que ça gâche vos relations, et je vais te donner un conseil que je n’arrive pas moi-même à appliquer : essaie de voir le reste. Oublie d’où vient tout ce fric, profite de ton père.

De passer certains moments avec lui. Je pense que c’est comme ça que ça devrait se passer, je n’en sais rien en fait, je n’ai jamais été très douée pour les relations familiales, sans doute parce que notre schéma à nous était loin d’être glorieux Razz

- Je n’ai pas de père. Enfin si, j’en ai un. Mais qui il est, à quoi il ressemble, on n’a jamais été foutu de me le dire. Ça ressemble à quoi une relation père/fille ?

Alors je me suis dit que je pouvais vivre sans. C’est peut-être pour ça que les hommes m’attirent un peu moins que les filles. Disons que les mecs restent rarement plus d’un soir, mais ça me fait sourire, nous avons une relation différente au moins.
Une jeune fille nous interrompit. Apparemment pleine d’entrain avant de remarquer ma présence, elle va très vite se rendre compte que je ne suis pas bien difficile à mettre dans le délire Razz Plus on est de fous, plus on rit non ?
Je la salue donc en souriant, tentant de la mettre à l’aise. OK donc moi je suis l’américaine du lot, j’ose espérer que mon accent n’est pas trop violent, pas que j’en ai honte mais je dois reconnaître qu’il est parfois assez particulier.

- Maintenant qu’on est trois, on pourrait peut-être trouver un endroit qui vaille le coup ?

Après tout on est parties pour sortir, autant le faire dignement, nous sommes à Paris, pas dans le fin fond du Connecticut où il n’y a rien à faire à part vandaliser les touristes. Moi qui viens d’une ville les plus festives au monde, mon besoin de sortir est presque chronique !

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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyVen 28 Juin - 17:21

Le vent de Paris est faible, il rencontre trop d'obstacles. Autour des quais de Seine s'élèvent des murailles de pierre et partout il y a des gens. En haut, en bas, les uns au-dessous des autres, ils se marchent dessus sans se voir. Parfois, des regards se croisent, des sourires s'échangent. Ce soir, les pupilles bleus d'Aliénor se sont posées sur un visage connu et ses lèvres ont laissé échapper un cri joyeux qu'elle a aussitôt regretté, pour aussitôt regretter de l'avoir regretté. Finalement, elle a le cœur qui bat la chamade en plein milieu de son ventre et elle a du mal à comprendre comment cela se fait. Il est lourd et presque douloureux, il cogne dans tous les sens : il se demande lui-même s'il préfère fuir vers l'arrière, courir loin de cette fille impressionnante, ou au contraire avancer vers les deux demoiselles. Elle inspire profondément. Elle a crié, elle doit maintenant s'avancer, elle le sait.
Les pas de souris qu'elle fait lui paraissent gigantesque, trop rapides, accélérés sur la télé de sa vie. Capucine lance une salutation avec le sourire, décontractée, sans pouvoir imaginer le cirque qui se joue dans le corps d'Aliénor. Sa blague arrache un rire nerveux à la peite blonde, qui est arrivée au niveau des deux filles. En même temps, la mention de ce satané patron qu'elle connait commence à la détendre, doucement, lentement. Elle hésite et finit par se mettre sur la pointe des pieds pour faire la bise à Capucine. Le contact de ses joues est étrange. Elles se sont souvent parlé, mais elles étaient surveillées d'un mauvais œil et elles ne se saluaient pas de cette façon. La peau de Capucine est toute douce, comme une pêche, comme dans les pubs. Elle explique qu'elle est actuellement en vacances et il ne passe même pas par l'esprit d'Aliénor de mettre ces paroles en question. Elle sourit et lance : « Oh, tu me rassures ! Le Baron perd tout son charme quand tu n'y es pas. » En guise de réponse à la question de son amie – elle la considère comme telle, du moins – la jeune parisienne hausse les épaules et fait des zig-zag de la tête. Cela signifie plus ou moins « je m'balade, je prends l'air » pour elle, et elle ne songe pas à expliciter sa pensée.
Mais il faut bien que Capucine ramène le sujet à la Fille Impressionnante. Lorsqu'elle la lui présente, Aliénor lève la tête comme on le ferait la première fois qu'on arrive à Nez-York, devant les grands skyscrapers qui fleurtent avec les nuages. Le nom de la Fille Impressionnante se grave au fer rouge dans l'esprit de la petite blonde et elle sourit. Elle se racle la gorge, cache ses petits poings au fin-fond des poches de son sweat-shirt et soulève ses petits pieds pour claquer deux baisers sur les joues de Loïs. « Enchantée, Loïs. » Le nom résonne dans son crâne, s'attarde dans sa gorge. Elle détourne les yeux, les pose sur la Seine qui coule, paisible, inconsciente du ballet que dansent les organes d'Aliénor dans son ventre. Tout bouge, et l'excitation commence à prendre le pas sur la timidité. Quand la voie de l'américaine résonne, avec son accent qui bouscule les jolis mots français pourtant parfaitement accordés, la petite poupée blonde la regarde et lui sourit. « Sympa, l'accent ! » Elle rit. « Sympa l'idée, aussi. » Et sans plus attendre, elle démarre en trombe. Elle adore cette ville la nuit, ses lumières jamais éteintes et surtout, par dessus tout, les lieux improbables qu'elle offre à qui se donne la peine de les chercher un peu ou, simplement, de errer dans ses rues sales jusqu'à tomber dessus.
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MessageSujet: Re: Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre]   Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] EmptyMer 21 Aoû - 11:17

y'a t'il des âmes qui vivent ici ?

Yo. Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] 2684926262 Désolée de devoir intervenir de cette manière là dans votre RP. Mais.. n'ayant vu aucune réponse depuis le 28/06, on voulait savoir si ce rp était toujours actif? Dans l'cas où il le serait toujours, envoyez moi un mp pour que j'puisse effacer mon message. Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] 3846838978 Ou dans l'cas contraire, déplacer votre rp dans la corbeille. Sans aucune réponse d'ici le 24/08, votre rp atterrira automatiquement dans la corbeille. Ce qui serait dommage. ;_; Alors manifestez vous mes amours! Ces soirées Parisiennes [Capucine + libre] 3681609067
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