nom complet ▲ Juda Cécile Lefèvre lieu de naissance ▲ Paris âge ▲ 30 ans nationalité ▲ Française diplômes, études ▲ Droit, diplomé de l'école de Police métier ▲ Inspecteur de Police statut matrimonial ▲ Polygame ? Divorcé orientation sexuelle ▲ Hétéro avec une légère attirance non assumée pour les hommes situation financière ▲ Dirty-richy guyidole(s) de vie ▲ Elvis Presley  nombre d'amis facebook ▲ Pas de FB moyen de déplacement ▲ Gran Torino noire groupe ▲ Tu t'laisses aller avatar ▲ Gaspard Ullielcrédits ▲ Ama-sama

ton personnage se promène dans un supermarché lorsque soudainement, un homme avec une cagoule pointe son arme sur les clients en criant qu'il s'agit d'un hold-up.  sa réaction? ▲

"Diverses réactions. Celle de l'homme. J'essaie de ne pas lui sauter dessus et lui arracher les joyeuses, de faire le héros. Courageux, bravant le destin histoire de pouvoir baiser la princesse ensuite. Celle de Juda. Je m'allonge sur le sol et attends. Si les autres se font buter, cela ne me regarde pas. Celle du flic. Je fais tout pour qu'on s'en sorte, même les autres, ceux dont l'existante m'importe peu, voir...pas du tout. "

ton personnage se retrouve en plein milieu d'un énorme open house où il ne connait qu'une seule et unique personne.  alcool à volonté, musique beaucoup trop forte, etcétéra.  sa réaction? ▲ 

"J'adore l'alcool, les clopes. La drogue ? Parfois. Juste pour planer un peu. Les personnes que je connais m'aiment rarement. Celles qui me connaissent, m'évitent. Les inconnues sont attirées par la mèche folle, le côté sombre et mystérieux, les inconnus se méfient. Certains trouveront que j'ai trop l'air d'un flic. D'autres au contraire, diront que je ressemble à un bandit des années quarante. Que fais-je ? Je bois, fais boire la plus innocente du coin pour la dévergondée et l'attirée dans un coin...elle a déjà quelqu'un dans sa vie ?...Je ne suis pas jaloux ~ ^ "

ton personnage est en couple et l'occasion de tromper son/sa partenaire -en ayant l'assurance que personne ne le découvrira un jour- se présente à lui.  sa réaction? sa décision?  ▲ 

"Je trompe. Si la personne en face a de quoi faire se lever les dieux de l'Olympe, alors je me lèverai. Dans tous les sens du terme. Quitte à devoir trahir la Reine Mère. Et si cela venait à se découvrir, je pourrai dire combien j'ai pris mon pied."

île déserte.  pas de portable, pas d'ordinateur, pas d'amis, pas d'amoureux, pas vraiment de divertissement, et le tout pendant une semaine.  sa réaction?  se plaindre, se débrouiller? ▲ 

"Pioncer ? Sérieusement, je risque d'être énervé. Sans clope, c'est la fin. Puis l'alcool. Je me masturberais souvent, je trainerais ensuite au Soleil. J'essaierais probablement de me construire une abri et de survivre. Les gens ne me manqueront pas. Les femmes si..."

ton personnage se promène dans la rue lorsque soudainement, un chaton abandonné et maigrichon lui fait les yeux du chat potté. (you know what i mean).  sa réaction? ▲ 

"J'ouvre mon manteau et sort le flingue. Je le déplace et prends le chaton pour l'y glisser, au chaud. Après quoi je l'emmène chez moi. Si je retrouve la personne qui est la cause de son abandon, deux réactions. Si c'est une femme, jla baise. Si c'est un homme...allez savoir. Je lui colle une balle entre les deux yeux ? Ou alors...je le baise...haha."

aoutch, ton personnage se retrouve dans la rue.  pas de job, pas d'appartement et pas d'argent..  et le tout du jour au lendemain.  sa réaction? ▲

"C'est sérieux ? Pas possible. Sauf si mes vieux décident de me déshérite, ce qui pourrait se faire si seulement ils n'avaient pas autant peur de moi, je crois que je trouverais de quoi me faire du fric. En vendant ma queue. Même les vieilles. Rien à foutre. Ce qui compte c'est de pouvoir me payer mes clopes. Je pense que je trouverais, au pire, une ancienne amante qui pourrait me prendre chez elle. Quitte à devoir lui promettre Monts et Merveille. Je suis capable de me marier pour avoir droit à un peu de fric"

digne du titanic, ton personnage se trouve à bord d'un navire qui coule.  deux choix s'offrent à lui : aider la vieille dame qui galère dans l'eau avec sa jupe au risque de mettre sa vie en péril, ou la laisser tomber et avoir l'assurance de finir sain et sauf? ▲

"Les vieilles. Je ne supporte pas les vieux. Ils sont entourés de chose kitch, vivent dans un monde de préjugés, les noirs sont des voleurs, les arabes sont des traitres, les Allemands des nazis...Ils puent en plus. Miasme de la mort prochaine. Qui ne vient jamais quand on l'attends. Ils sont lent et râle tout le temps. Donc je crois que je la laisserais crever. La beauté avant vieillesse !"

ton personnage se fait offrir 20 000€ .. que s'il dénonce le crime qu'a réalisé l'un de ses meilleurs potes. sa réaction? sa décision? ▲

"Je crois que dois dénoncer. Je crois, car après tout mon job c'est de les arrêter ces abrutis incapable de faire les choses sans discrétion. Je fais mon travail. Contre toute attente. Alors j'empoche le fric et je lui passe moi-même les menottes. Si ça se trouve j'ai commis ce crime avec lui. Va savoir. Je ne suis pas fiable, c'est vrai. Mais si t'es un pote, tu me proposes plus que 20'000 euros, alors y a moyen que je te laisse tranquille. Corruption ? Je ne vois pas de quoi vous parlez"

Le mariage arrangé. Un terme que peu de gens connaissent réellement. La plupart se contentent de l’avoir entendu. En parlent au coin de la rue avec la nouvelle voisine, la boulangère, le boucher. On en parle en riant parfois ou en s’offusquant de telles manières. Seulement, personne ne sait réellement ce qu’il en est. Vous avez les imbéciles qui croient tout savoir, les bourgeois qui pensent que ce  n’est que chez les sauvages que c’est possible. Les étrangers, tous ces gens qui refusent de vivre comme tout le monde. La voisine dira ainsi «  Vous avez entendu parler de cette pauvre gamine qui dût se marier à un homme en âge d’être son père ? » et la concierge de lui rétorquer «  Ce n’est pas dans notre beau pays que cela se passerait. Les lois l’interdisent !!! Et encore heureux. Quelle bande de sauvage ! » Bande de sauvage. Les Lefèvre sont-ils donc des sauvages ?

Les Lefèvre. Il faut dire que ce nom n’est pas inconnu en France. Au contraire même. Hôtels, chaîne d’usine, fabrication, importation/exportation, transaction, bourse, course, et j’en passe. Les Lefèvre sont partout. Sur toutes les lèvres quasiment, mais uniquement celles ayant les moyens de se payer un cigare. L’argent, les Lefèvre, ils connaissent. La pauvreté ? Qu’est-ce que c’est ? Une nouvelle race de chien ? Chien de chasse à cours c’est intéressant. On chasse, on se rencontre dans des clubs très « Comme il faut ». On torche des culs, mais seulement si c’est un monsieur « de » car autrement, son cul est celui dans lequel on entre. Quand on parle des Lefèvre, c’est toujours en bien. « Tu as vu, James Lefèvre à ouvert une école en Afrique. » « Les Lefèvre ont à nouveau fait une bonne action. » « Elisa Lefèvre à reçu un prix pour cet orphelinat qu’elle à accepter de reprendre afin de ne pas laisser des centaines de gamins dans la rue. » Et j’en passe. Les Lefèvre, ces riches qui vivent proches des pauvres. Proches ? Ouais, mais pas trop. Nous n’aimerions pas attraper des saloperies.

Une bande d’hypocrite. Et c’est ma famille. Oncles, tantes, cousins, cousines, grands-parents. De génération en génération, on a fait naître de véritable requin, formaté pour faire du fric avant tout. Pas de sentiments, jamais. C’est une faiblesse. On prie Dieu, mais uniquement pour ne pas perdre sa fortune et finir comme le voisin et sa femme qui ont tout perdu du jour au lendemain. Ces gens très « pet au cul » chez qui nous allions et qui étaient si gentils. Désormais, ils font partie «  des autres » La plèbe que l’on écrase et qui nous vénère au point de nous remercier de le faire. Les Lefèvre ne sont pas ce que les gens pensent. Les Lefèvre, c’est cette pomme qui parait juteuse, verte, joufflue, mais qui est remplie de vers, toute flétrie et noir une fois la peau retirée. Pleine de trous. Croque dedans et tu verras.

Pourtant, parmi les trous du cul, il y en a un qui sort du lot. Joseph  Lefèvre. C’est le petit dernier de la famille. Il est gentil lui, trop gentil. Il est beau…pour de vrai. Intérieurement compris. Mais il est trop soumis. C’est ce qui le perdra. Marions-le à une femme de caractère qui saura tenir les rênes. Il ne faut pas le laisser…il risquerait de devenir comme ces hommes qui en aiment d’autre. Cuir cuir moustache et compagnie. Nous n’aimerions pas. Un homosexuel dans la famille, ça ferait tâche. Nous, les tâches, ont les élimine avant qu’elles ne s’étendent.
Alors c’est comme ça que Joseph, vingt ans tout juste, se voit fiancé à une femme qu’il ne connait pas. Une certaine Rosaline. C’est une gentille fille qui est facilement manipulable. Faute d’avoir trouvé, dans une autre famille de riche [bien évidemment] une femme forte, on prend celle a qui l’on pourra faire faire n’importe quoi. Rosaline, c’est une bonne fille. Elle est jolie, douce. Pas très futée. Un peu trop croyante en son Dieu peut-être, mais elle fera l’affaire. Et même si elle aurait préféré entrer dans les ordres, elle obéira en bonne fifille à son papa et à sa maman. Alors c’est un oui timide quand on lui propose de rencontrer son futur mari. La rencontre se fait en toute discrétion, dans le petit salon de la demeure familial dans la région parisienne. L’un est un peu maladroit, car elle est belle Rosaline. L’autre est rosie de gêne et n’ose rien dire. Pourtant, six mois plus tard, on s’affiche en publique en se tenant maladroitement la main. En se chuchotant des choses au creux de l’oreille. Est-ce qu’on se dit je t’aime ? Pas vraiment. On le fait quand la famille est là, pour ne pas décevoir. Puis on se marie. Une réception magnifique, un peu trop luxueuse, qui pue le fric et les magouilles. Mais c’est le mariage de princesse dont rêvait la jeune femme. Grosse robe, choucroute sur la tête, sertie de diamants. On ne refuse rien aux tourtereaux qui convoleront vers des îles tropicales, histoire de donner un petit héritier à la famille. Attention, ne foire pas ton coup Joseph. Fais-nous un beau petit mec robuste.

C’est une fille qui nait une dizaine de mois après leur retour de Lune de Miel. Elle est métisse. C’est pas l’enfant de Joseph. On en fait quoi ? On la supprime. Non. On ne la tue pas, c’est salissant. La petite bâtarde sera abandonnée à la DASS et on recommencera. Rien ne sortira de cette histoire, de peur de faire tâche. Non seulement notre fils est mou, mais en plus il est cocu. Alors on leur donne l’ordre de recommencer, peu importe le chagrin de Rosaline. Mais Rosaline est serviable et fait tout pour tomber à nouveau enceinte. Ce qu’elle fera finalement.

Juda. C’est un prénom peu commun pour l’enfant de deux catholiques pratiquants. Car Juda, c’est le traitre. Mais c’est ainsi que mes parents me voient. Ils me donnent de l’amour, car je reste leur enfant, mais je suis le traitre, car né d’une union qui n’a pas réellement lieu d’être. On l’acclamera pourtant dans la famille Lefèvre. Un petit garçon qui a l’air robuste et semble posséder un petit caractère malgré son jeune âge. S’ils avaient su, ma mère aurait avorté.

J’ai grandi dans une ambiance étrange. Élevé au rang de prince par les Lefèvre, mais d’enfants traitres par mes parents. Surtout Rosa, ma mère, que je n’appellerai jamais maman d’ailleurs, car elle ne pouvait supporter d’entendre de moi ce qu’elle aurait dû entendre de sa fille métissée. Pourtant, je serai aimé. Un amour étrange, mais un amour. Peut-être qu’on aurait pas dû m’élever au rang de prince trop tôt, car très vite, je me suis pris pour un Dieu.

Tout petit, j’allais dans une de ces crèches très chères et sélectes. Celles qui font bien dans le dossier et ouvrent la porte de nombreuses école privées. Je martyrisais mes camarades, même ceux qui avaient deux trois ans de plus que moi. Je leur volais leur goûter, notamment. Si petit et déjà ingérable. Mes parents ne comprenaient pas que c’était parce qu’ils avaient tendance à être bien trop laxiste. On me passait le moindre de mes caprices et on m’offrait de quoi en faire plus. L’école primaire fut le début de la fin pour mes parents. Trop gentils depuis tout jeune, ils le sont restés et le sont d’ailleurs encore. Et l’école primaire, ce n’était pas que mes camarades qui étaient martyrisés, mais mes professeurs aussi. J’ai même frapper une de mes maîtresse d’école pour l’enfermer dans sa salle de classe après lui avoir voler ses clefs. Ce fut alors pour moi le début de séjour…d’école en école…

Pourtant j’étais loin d’être totalement débile. Un professeur que j’aurai quand je serai au collège, trouvera même que j’ai du potentiel, car je suis quelqu’un de très intelligent. Une intelligence un peu différente des têtes de classe, c’est vrai, car une intelligence quelque peu…déviante. Disons plutôt : Intelligence hors-norme. Ou encore : Intelligence rebelle. Une intelligence qualifiée ainsi, car elle refuse de se laisser apprivoiser afin d’en obtenir quelque chose de bon pour mon avenir. Autant dire que j’avais la tête pleine de quelque chose d’inutile. Un bagage percée, une valise fermée dont on aurait oublié le code.

Mais heureusement pour moi, vers l’âge de treize ans, juste avant que l’on ne puisse plus rien obtenir de moi, je me suis réveillée. Je continuais, c’est vrai, de martyriser mes petits camarades, mais j’avais appris à le faire avec modération ou simplement, sans risquer de me faire choper, à grand renfort de menace que je n’hésitais pas à mettre à exécution. Et donc, vers l’âge de treize ans, je me suis découvert un intérêt total pour tout ce qui touchait au crime.

Je m’attends d’avance à ce que certains voient en moi le futur hannibal lecter en moi sympathique du coin, mais quand je parle crime, je parle police. Adepte des séries du genre qui passaient alors à la télévision tard le soir, je m’étais mis à la lecture d’un roman intitulé «  Le Dahlia Noir ». Une enquête particulière qui n’a jamais trouvé de fin. Je ne suis pas très bouquin. Je ne l’ai jamais été. Mais ce titre de livre était apparu dans tant d’épisodes de mes séries que j’ai fini par me le dénicher et le lire en une nuit. Je l’ai d’ailleurs relu et il m’arrive de le relire encore aujourd’hui. Et de ce soudain intérêt pour les crimes est né mon désir de devenir flic.

Être flic. Mes parents ça les emballait pas trop. Ils se disaient probablement que je risquais de me faire tuer. Ou pire. Mais en fait, c’était surtout que derrière, la famille Lefèvre, encore elle, aurait préféré me voir faire quelque chose de plus « honorable ». Comprenez par-là : Qui fasse du fric. Prestigieux ? Oui ce serait le mot.  Un travail qui rapporte une certaine notoriété publique. Flic, ça ne suffit pas. Tu te contentes d’arrêter les voyous, les mettre en taule et basta. On parlera de toi seulement si tu arrêtes un grand tueur en série. Et encore. Des tueurs en série, il n’y en a pas tant que ça. Alors non, Juda ne devrait pas être flic.

Mais Juda, c’est un con. Et Juda il fait ce qu’il veut. Mes parents avaient peur de moi. Ils n’osaient pas dire non à mes désirs, de peur que je ne m’énerve, de peur que je ne les frappe. Mes colères étaient fulgurantes et destructrice, déjà à cette époque. Alors on m’a inscrit dans une des plus grandes écoles de police, car s’il tient tant à faire policier, autant qu’il puisse grimper les échelons facilement et rapidement.

En cours, je n’étais pas comme quand j’étais plus jeune. J’utilisais enfin cette fameuse intelligence rebelle. Je faisais en sorte d’avoir les meilleures notes, d’être le meilleur, sans passer, cette fois, par les magouilles. Ce sera la première et dernière fois de ma vie que je serai honnête.

J’ai accédé très rapidement au rang de premier de promotion. Je portais l’uniforme pour ensuite devenir assez véreux afin de gravir plus rapidement les échelons. Je suis devenu enquêteur à la crime pour finalement accéder au poste d’inspecteur. On fait souvent appel à moi, car l’on connait mes méthodes peu orthodoxes. Et je crois que mes supérieurs ferment les yeux, car ils voient que c’est concluant. « Nous ne voulons pas savoir comment. Nous voulons voir des résultats » vous connaissez la politique non ? Si le Maire fait pression, il faut que les inspecteurs et leurs chefs se sortent les pouces et trouvent un coupable. Innocent ou non, il faut rassurer le publique quant aux talents de la police.

Aujourd’hui, je vis de mon salaire. Un bon salaire. Et de l’argent de mes parents. Je suis encore chez eux, dans une des ailes de la demeure qui est largement assez grande. Ma mère et mon père me craignent assez pour me laisser tranquille, bien qu’ils désapprouvent totalement ma manière de vivre. Je me suis marié en 2006. Un mariage qui a duré cinq ans. Ma femme, je ne vous l’ai pas présentée car elle m’importe peu. Assez peu pour que malgré le fait qu’elle vive sous le même toit que moi, mes parents l’appréciant assez pour vouloir subvenir à ses besoins, je ne fasse pas grand cas de sa personne. Je ramène des femmes, des putes parfois, sans m’en cacher et elle a beau tenter d’attirer mon attention sur elle, je ne la calcul pas. Elle n’est qu’une partie lambda de ma vie, une erreur de jeunesse. Je voulais faire plaisir à mes parents, pour une fois, en me mariant avec la fille d’un de leurs amis. Elle était trop inintéressante bien que belle. Inintéressante au point que je la laisse s’effacer à côté de mes parents qui sont eux même très effacés. Est-ce qu’un jour je vivrai honnêtement ? Je pense que je crèverai comme mon ex-femme me l’a prédit : Seul et plein de vers…