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 « maybe we found paradise ? » ★ elaïa

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MessageSujet: « maybe we found paradise ? » ★ elaïa   « maybe we found paradise ? » ★ elaïa EmptyDim 9 Juin - 18:12

maybe we found paradise

C’était tout de même un grand jour pour moi, j’allais enfin quitter mon taudis royale, qui signifiait pourtant tant de choses à mes yeux, mon premier appartement quoi, le début de ma véritable indépendance que je tentais inlassablement de forcer durant les années antérieures, mais je ne me sens aucunement attaché à cette cabane. J’y étais enfermé, cloîtré et ignoré, je dirais même pour exagérer un peu la chose que le voisinage me considérait comme une chose ignorante de toutes les choses humaines. Peut-être que ça allait m’ouvrir l’âme, dégourdir mon ignorance à l’aspect de l’amour naïf ? Non, s’en est trop. C’est juste un nouveau coin rien de plus, oh mais si, une colocataire. Je ne l’avais vue que brièvement et je ne pouvais pas la décrire maintenant. Ayant volontairement avoué au propriétaire que je paierais probablement ma part en retard, des fois, comme pour retirer les chances qui étaient de mon côté, il m’avait affirmé que la jeune fille était capable d’assurer ses fins de mois, mais tout autant capable de me secouer pour que je paie ma part. En fait, il était prêt à tout pour démarrer la location de son coin, dans le cas contraire, ce dernier se détériorerait et deviendrait inhabitable. Ranger mes affaires par catégories dans les cartons s’était avéré beaucoup plus compliqué que ce que je m’imaginais. Déjà, il fallait trouver les affaires en question, les regrouper et être sûr de n’avoir rien laissé. Malgré la taille de mon abris, les choses s’y perdait facilement et je tenais énormément à ne même pas laisser ne serait-ce qu’un petit souvenir, une perle ou une plume de paon. Ensuite, il fallait trouver les cartons, et c’était de loin l’étape facile, le seul ennui était qu’elle débouchait sur la plus laborieuse : trier, ranger, placer. Convaincu que je pouvais le faire seul. J’avais tors, du moins à moitié. J’ai réussi à l’faire, d’ailleurs j’ai même réussi à faire monter tout ça dans le coffre à et à l’arrière de ma caisse, mais qu’est-ce que c’était pénible ! Les quelques voisins qui passaient me regardaient d’un air même pas un peu étonné, et continuait leur route. Bon, je savais bien que être absent la totalité de la journée m’empêcherait de me lier d’amitié avec mon voisinage, mais même si je les vois si peu, il pourrait au moins être foutu de donner un léger coup d’main. Bon je m’en fous, je l’aurais pas fait pour eu donc tant pis.

Dans la matinée, j’étais allé annoncer un peu tard quand même la nouvelle à ma sœur qui s’enthousiasmait comme si c’était elle qui déménageait. Elle pensait pouvoir venir squatter autant qu’elle voudrait, parce qu’à vrai dire, venir squatter dans l’ancienne chose qui me servait d’abris, c’était s’auto-punir. Evidemment, elle fût quelque peu dégoûtée de savoir que je n’allais pas vivre seul. Franchement, comment elle peut croire aussi naïvement que j’ai tellement de succès que j’peux me permettre la décision de doubler mon loyer, comme ça, du jour au lendemain. Je l’ai rapidement quittée, sans avoir le temps de voir mes parents et leur annoncé la nouvelle, de toute façon, je savais pertinemment que Juliette s’en chargerait à ma place, j’espérais juste qu’elle ne leur dirait pas où j’habite, histoire que la simple idée de me rendre visite devienne impensable. Il ne me restait plus qu’à me rendre dans mon nouveau chez moi, franchement, tout ce que j’avais envie de faire, c’était installer les canapés, la télé et le frigo, me poser pour me reposer. La semaine avait été épuisante, de plus, tourner avec Nausicaa n’est pas facile du tout, pire que pénible, voire même infaisable. Il fallait gérer ses humeurs, et j’avoue que des fois, je ne sais pas ce qui lui passe par la tête et j’essais de me persuader que j’aurais pu trouver bien mieux qu’elle. C’était peut-être ça qui me plaisait, je devais probablement la laisser s’exprimer et tout saccager et puis voir ce qu’il se passait… Bref. Trop de réflexion, mon Samedi est tout simplement gâché, et je compte naïvement sur le dimanche pour relâcher mon esprit alors que je sais indubitablement que je passerais la journée de demain à déplier les cartons.

Je descends de ma caisse m’assurant que tout est bien fermé, ça serait vraiment triste que j’me fasse voler mes affaires en ce jour qui était censé être joyeux. Je prends mes clés, étrangement fier, trop rapidement fier, et puis j’ouvre la porte. C’est vide, je m’attendais à tomber sur quelqu’un, genre le propriétaire ou bien l’autre fille, mais ce n’est pas très grave, j’en profite pour faire monter mes affaires, tâche qui ne prends pas trop de temps cette fois, j’dois être habitué ou un truc du genre.
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MessageSujet: Re: « maybe we found paradise ? » ★ elaïa   « maybe we found paradise ? » ★ elaïa EmptyMar 11 Juin - 6:18

Il y a un moment où on arrive tous à saturation de quelque chose. Quelque chose qu'on ne supporte plus du tout. Ce moment où on sent vraiment qu'on a besoin de changement, et vite. Au risque d'explosion tôt ou tard. Toi, en l'occurrence, ça a été ton appartement. Pas encore au point d'exploser, mais presque dira-t-on. Après avoir passé plus de six mois dans le même studio un peu pourri, tu as voulu changer. Peut-être parce que, finalement, pouvoir regarder la télévision depuis le 'salon', la 'chambre', la 'cuisine' ou encore les toilettes (les trois premières pseudo-pièces étant en réalité une seule et même pièce), sur le même écran évidemment, c'est pas trop ton truc. Vivre dans 15m2, c'est pas le luxe, quoi. Et puis, il y a la solitude qui rentre un peu en compte aussi, t'en as eu marre de vivre seule, c'était vraiment long à force. Alors forcément, quand tu as trouvé un appartement avec des vraies pièces séparées pour de vrai, par de vraies plaques de placo, et avec un colocataire, tu jubilais, clairement impatiente. Et puis un coloc', c'est vraiment parfait. Vivre avec un mec, ça va être l'éclate, tu le sens. Même si tu le connais pas encore, et réciproquement. Et du coup, même si, après tout, il peut très bien ne pas t'aime aussi. Oui, parce que bon, sauf rares cas exceptionnels, tu aimes tout le monde, donc bon, c'est un peu vite vu de ton côté. Et puis, il n'y a pas de raison pour qu'il ne t'aime pas, pas vrai ?

Le jour fatidique arrive enfin, tes cartons sont déjà prêts, rangés un peu n'importe comment, du genre tes vêtements avec les livres et les bibelots (organisation, zéro) ; tu as jeté ton canapé-lit pas vraiment confortable (même pas du tout), et puis tu as emprunté une camionette à un ami et as tout rangé dedans. Mode déménagement activé : jogging, baskets, débardeur et chignon tout moche. Un petit tour rapide par Ikéa (njut njut) histoire de t'acheter un nouveau lit digne de ce nom, et go direction ton nouveau chez toi. T'es excitée comme une puce à l'idée d'y emménager, encore plus qu'habituellement. Découvrir et redécouvrir cet appartement qui semble si accueillant et chaleureux. Installer vos quelques meubles, toi et le mâle sans nom qui va te servir de colocataire. Et pas trop moche le colocataire si tes souvenirs sont bons. Enfin, ton objectif n'est pas de le pécho dans un premier temps (et ne le sera sans doute jamais, te connaissant, il arrivera simplement ce qu'il devait arriver). Et puis en plus, c'est pas avec cette dégaine que tu vas y arriver, il faut bien l'avouer.

Arrivée en bas de l'immeuble, tu te mets en double file, le temps de pouvoir tout décharger. Ton bébé est toujours là depuis hier soir, fidèle au poste, bloque-disque toujours en place, alarme toujours activée, c'est rassurant. Pauvre bébé que tu as dû abandonner.. enfin, bébé n'aurait pas vraiment apprécié les cartons et les meubles non plus.. Bref, tu descends de la camionette, fais passer une bonne partie du chargement dans le monte-charge, même si tu ne vas qu'au 1er, et atterris en deux temps trois mouvements au bon étage. Tu décharges tout sur le palier, attrapes un des cartons et appuie sur la poignée, des fois que ce soit ouvert. Et ça s'ouvre, justement. Tu rentres doucement. "Y a quelqu'un ?" Pas de réponse. Bon, ok. Tu poses le carton au milieu d'autres déjà présents. Donc l'autre coloc est déjà là. Un rapide tour dans l'appartement, et.. le voilà, dans une pièce vide, sans doute une des deux chambres. "Salut toi ! Désolée d'arriver que maintenant, il est.. je sais pas quelle heure, mais j'devais m'acheter un casse-tête suédois qui devra ressembler à un lit.. Au fait, moi c'est Elaïa, la nana que tu devras supporter ! Mais j'suis pas trop chiante, t'inquiète." Et un grand sourire.
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MessageSujet: Re: « maybe we found paradise ? » ★ elaïa   « maybe we found paradise ? » ★ elaïa EmptyMer 12 Juin - 15:34

C’est drôle mais faut bien croire que je suis du genre ponctuel. Bon, c’est vrai que pendant mes années lycées, j’en étais très loin, mais bon, depuis mon master en audiovisuel et tout, j’avais inconsciemment changé. Positivement parlant, bien sûr, je crois que je suis devenue mieux qu’avant, j’me sens mieux dans cette peau, il faut avouer que le mauvais gars, un peu rebelle sur les bords, ça ne m’allait pas vraiment, pas du tout. Non mais c’est pas ça qui m’empêche de faire ce que je veux, quand je le veux, j’ai juste certaines obligations, ouais c’est exactement ça. Souvent, je suis obligé. L’ancien moi n’en aurait carrément rien à foutre. C’est vrai il y a des fois où l’ancien Landry débarque parce que je suis aussi très loin d’être parfait, et puis c’est pas si facile que ça de devenir quelqu’un d’autre. J’essais pas d’être mieux, non, je crois pas. J’essais juste d’entrer dans mon vrai personnage, celui qui me correspond le mieux, celui avec qui j’me sens bien, et c’est celui là. Quoique des fois… Je préfère être l’autre. Non mais c’est bon je m’embrouille. Je prends une grande respiration, sors un joint, l’allume et tire dessus avant d’admirer le coin qui devenait maintenant mien, ou notre… Bref. J’appréciais, je prenais du bon temps, seul. C’est vrai que j’allais passer le claire de mon temps dehors, les voisins n’auraient même pas l’occasion de me connaître, du moins pour la plupart. Ils me considéreront sûrement comme un type bien renfermé aux limites de l’associable. Ou peut-être pas, il y a quand même cette coloc, elle peut tout changer, comme ne rien changer, tout dépend un peu d’elle, de son caractère. Si elle est du genre à faire chier, c’est sûr que je me débrouillerais pour croiser son chemin le strict minimum de fois, mais si c’est l’inverse, on va bien s’entendre. J’espère secrètement, un peu trop tôt comme d’habitude, que nos caractères seront compatibles et qu’on n’aura pas à s’emmerder toute la journée. J’espère, je ne peux qu’espérer, je suis pas Dieu et puis si elle n’est pas comme je veux, je pourrais pas la changer, je pourrais que faire avec, gueuler quand il faut, non mais quand il le faut vraiment, je suis pas du genre à gueuler non plus. Bref, j’exagère, je me fais des idées, peut-être qu’elle est beaucoup mieux que ce que je peux penser, et puis d’après ce que je sais déjà, j’ai l’impression qu’on va parfaitement s’entendre, ou mieux que ça même, qui sait ?

Je regarde par la fenêtre, l’air est chaud et frais en même temps, mon deuxième déménagement. Je me l’imaginais un peu mieux que ça, c’était épuisé, chiant, pénible. Et en plus c’était pas fini, il fallait tout déballer, tout ranger, j’ai pas le temps, mais bon, personne ne le ferra à ma place c’est sûr. J’entre dans une chambre et je me penche encore à la fenêtre, l’air faussement penseur en tirant sur mon joint. C’est pas vraiment comme si je réfléchissais, ou je pensais un bien un truc du genre, j’attends juste que le temps passe, que l’envie me vienne de faire sortir l’essentiel des cartons. Je veux parler de la télé, du lit, du canapé. Je ne pense qu’à ça, j’ai envie de me reposer là, je dois non seulement encaisser ma fatigue de toute la semaine, mais aussi y rajouter l’effort qu’à été d’organiser ce déménagement. C’était tellement le bordel dans la cabane qui me servait de toit, mais j’avais fonctionné intelligemment, tout était ranger stratégiquement, certains cartons allaient aller directement cette chambre, d’autres dans la cuisine, d’autres dans le salon, j’avais tout prévu pour pas avoir à me faire chier une deuxième fois. Ouais, je me souviens bien de mon premier déménagement, c’était un moment si joyeux, un nouveau départ pour moi, mais celui-ci est presque banal, commun, la seule chose qui change, c’est que j’allais devoir partager mon espace de vie, c’était la seule chose vraiment intéressante dans tout ça. Je tourne rapidement la tête quand j’entends une petite voix, ‘fin, je crois que c’est une voix… J’ai pas du tout compris ce que la voix dit, mais je m’emmerde pas à sortir, je veux finir mon joint « en paix ». Ah bah peut-être que c’est ma nouvelle colocataire, dans ce cas tout change… « Salut toi ! Désolée d'arriver que maintenant, il est.. je sais pas quelle heure, mais j'devais m'acheter un casse-tête suédois qui devra ressembler à un lit.. Au fait, moi c'est Elaïa, la nana que tu devras supporter ! Mais j'suis pas trop chiante, t'inquiète. » Je souris légèrement, presque imperceptiblement, mais elle doit sûrement le voir. En fait, c’est la seule chose qui embelli en quelque sorte ma soirée. Elle n’a pas l’air d’être le genre de fille molle, ou le genre de fille chiante. Bref, pour le moment, elle a l’air parfaite, mais bon, ça c’est que les premières apparences, je vais quand même pas lui offrir un si bon jugement dès le début, c’est trop facile. Je la regarde brièvement, elle est pas mal. Du tout. Puis je tourne mon regard vers mon poignet comme si j’étais censé avoir une montre et remonte mes yeux jusqu’à elle. « Ouais c’est rien… Moi on m’appelle Landry et puis j’imagine qu’on devra bien se supporter mutuellement. » Je suis pas très réactif sur le coup. « Faudrait qu’on place certains trucs, genre une télé et un canapé. » ou deux… J’écrase mon joint sur le bord de la fenêtre et puis je le jette par cette dernière. Je sors en frôlant doucement son épaule avec la mienne, involontairement. Je ne vois qu’un seul carton en plus et ça m’étonne. « C’est tout ce que t’as avec toi ? » J’espère pas… je sors, et puis je vois une bonne foule d’affaires, je pousse un léger « ah » de compréhension et je me retourne vers elle, m’adossant contre la porte, je la regarde, j’dirais même que je l’admire, mais c’est pas pour l’intimider, surtout pas. J’essais juste de voir s’il y a un truc, bref, je me comprends.
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MessageSujet: Re: « maybe we found paradise ? » ★ elaïa   « maybe we found paradise ? » ★ elaïa EmptyVen 14 Juin - 17:45

Retard, retard. En temps normal, c'est une notion que tu ne connais pas vraiment. Tu as toujours été et est toujours à l'heure, partout, tout le temps, à un rendez-vous, en cours, au boulot.. à un emménagement. Et là, non.. et tu ne peux même pas remettre la faute sur la circulation, vu que tu sais comment ça se passe à Paris. Du coup, tu te retrouves comme une pile électrique à répéter que t'es en retard. Bientôt tu vas te la jouer lapin blanc d'Alice au pays dès Merveilles et sortir une montre gousset de ta poche style "en r'tard, en r'tard, j'ai rendez-vous quelqu'part, je n'ai pas le temps de dire au revoir, je suis en retard". Bon, d'accord, peut-être pas à ce point encore, mais bientôt hein, qui sait ?
[...]
Face à un type blond (Ou châtain ? Ou peut-être roux ? Difficile à dire, tout dépend de la lumière, en fait), au visage anguleux, les traits un peu durs (il doit faire peur quand il est en colère, lui), et aux yeux bleus profonds. Ouh, très profonds. Tu t'y noierais presque. Ah oui, voilà, ton coloc. C'est ton coloc. Enfin, faut croire. Effectivement, tes souvenirs sont bons, pas moche le coloc. Et encore plus avec ton petit sourire genre "tu m'as pas vu, je souris pas, non non". Vraiment charmant, ouais. "Ouais c'est rien... Moi on m'appelle Landry et puis j'imagine qu'on devra bien se supporter mutuellement". Bon, il ne te tient pas rigueur de ton retard, c'est déjà ça. "J'aurais bien dit un truc sur l'originalité de ton prénom, mais vu que moi-même j'ai pas un prénom qui court les rues.. Fin j'aime bien en tout cas, c'est frais !" Oui bon, c'est juste joli quoi. "Faudrait qu'on place certains trucs, genre une télé et un canapé." Oui, faudrait. T'acquiesces. 'J'espère que t'as un canapé alors, parce que j'ai jarté le mien. C'en était même pas un t'façon. Et pour la télé, si tu veux on pourra mettre la mienne dans le salon si tu veux la tienne dans ta chambre ?"Vu que bon, tu te passeras très bien d'une télé dans la tienne de chambre. Bref. Il sort de la pièce en te frôlant. Il sent bon. Ça sent l'homme, le vrai. Ça faisait longtemps tiens, une telle odeur qui rôde là où tu vis. Ça va être plaisant. Tu le suis dans la pièce principale en silence. "C'est tout ce que t'as avec toi ?" Pas la peine de répondre, il va bientôt découvrir le reste. "Ah" Ouais, et y en a encore en bas un peu.. Il te fixe, longtemps, vraiment longtemps. Et intensément. Mais pas de soucis, ça ne t'intimide même pas. À quoi bon ? Tu gardes ton grand sourire accroché aux lèvres, et tu le fixes aussi. Ça le fait un peu à la bref, du coup, genre "je l'ai regardé, il m'a regardée, je l'ai regardé, il m'a regardée, bref, on s'est regardés." Et ça peut durer longtemps comme ça. Allez, fini les longs regards ténébreux, les cartons ne se rentreront pas tout seuls. Mais quand même, il t'intrigue ce Landry.. Tu sens encore son regard sur toi alors que tu es dos à lui. Tiens, et si tu procédais à un petit "test" ? Histoire de savoir à quoi t'en tenir. C'est simple, si quand tu te retournes il mate, ça veut tout dire. Alors tu te penches vraiment bien pour attraper le carton, dos légèrement cambré, tu l'attrapes, te retournes, et bingo ! En plein dans le mille. Mais au moins, il se gêne pas, alors ça te dérange pas. Puis il n'a pas l'air d'être un gros pervers dégueulasse, alors après tout, pourquoi pas ? Il peut bien te mater autant qu'il le souhaite. Tu fais quelques allers-retours comme ça, transportant tes affaires de l'extérieur vers l'intérieur, sous le regard de ton coloc qui a l'air de très bien superviser la tâche. Comme un chef. Et voilà, fini ! Ah oui mais non, il en reste encore en bas, en fait. Mais seule, t'y arriveras jamais, c'est sûr. Heureusement qu'il est là le coloc ! "Il me reste encore ma télé et mon matelas à monter, mais j'y arrive pas toute seule, il me faut les bras musclés d'un garçon comme toi.. Tu veux bien ?" Et en même temps que tu parles, tu palpes son biceps, histoire de tâter la marchandise et t'assurer qu'il a un minimum plus de forces que toi. Leçon numéro 1 : toujours flatter un garçon pour obtenir quelque chose de celui-ci. Petits yeux de chien battu. Et après quelques instants passés comme ça, ta main posée sur son bras, tu enclenches la vitesse supérieure, fais glisser ta main jusqu'à la sienne que tu tiens doucement. "Allez, on y va, motivé !" Et tu l'entraines avec toi dans les escaliers, allez, hop hop hop, ça n'va pas se faire tout seul !
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MessageSujet: Re: « maybe we found paradise ? » ★ elaïa   « maybe we found paradise ? » ★ elaïa EmptyJeu 20 Juin - 18:45

Elle est en retard, mais je m’en fous… J’ai l’habitude de voir les gens en retard de toute façon, et puis elle m’a permis de marquer mon territoire dans ce qui allait probablement être ma chambre. Là bas ça pu l’herbe illégale, mais ça n’a pas l’air de la déranger du tout, donc bon. Elle est pas mal, pas mal du tout, j’me répète, c’est vrai, mais bon peu importe. Je suis pas du genre à décrire les gens, si j’me lance dans ça, j’vais me perdre c’est sûr et puis elle va croire que j’la mate, ça va faire rire, mais j’veux pas lui faire peur dès le premier jour, donc j’vais m’en passer, c’est mieux je crois. Elle sourit presque niaisement et je rigole doucement, j’aime bien les gens qui sourissent, je sais pas pourquoi…  Parce que je sais pas sourire ? J’aime pas sourire. C’est pas mon genre. J’me sens horriblement con quand je souris, donc je préfère tirer légèrement mes lèvres vers la gauche – ou la droite ça dépend… Je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que cette colocation ne va pas être mal du tout, au contraire. Elaïa, ça change, ça change de ce que j’ai l’habitude d’entendre, entre Juliette et Camille, ou encore Chloé, ça fait du bien. Je sens que ce nom, j’vais l’dire un bon nombre de fois, du moins j’imagine. Je suis pas très surnom donc bon. Elle a un petit visage d’ange, elle à l’air gentille, elle est mignonne, elle n’est pas mal. Physiquement en tout cas, parce que moralement, on sait jamais. J’en ai vu des gens, j’pensais aussi qu’ils étaient pas mal, et puis j’ai été déçu de leur banalité. J’aime l’originalité, les gens spéciaux, bipolaire, lunatique, bordélique mais doux quelque part. J’aime être intrigué. J’aime quand ça va loin, même quand ça trop loin. C’est pour ça que la plupart du temps, la déception finit par gagner. Je suis jamais satisfait. C’est ce qu’on me dit en tout cas. Bon, perso je trouve pas ça trop vrai mais bon, les autres peuvent juger s’ils aiment bien ça. Je suis pas insatisfait. C’est juste que j’aimerais bien que certaines choses soient mieux. C’est tout et puis c’est pas la lune que j’demande en même temps.

« J'aurais bien dit un truc sur l'originalité de ton prénom, mais vu que moi-même j'ai pas un prénom qui court les rues.. Fin j'aime bien en tout cas, c'est frais ! » Je baisse les yeux entre souriant comme les enfants avant de les relever et de croiser son regard. On m’a jamais dit que mon prénom était frais, certains disaient étrange, d’autres rigolos et puis les moins intelligent, moche, ou banal. Mais jamais frais. C’était original comme qualificatif. « Frais ? » Elle a réussi à m’arracher un sourire. Dès le début, même s’il était très bref, j’avoue. « Elaïa c’est pas mal, ça change quoi. » J’aime les trucs qui changent. Elle commençait à gagner des points la colocataire, même si moi j’étais très loin d’en gagner. J’suis pas le genre à gagner des points, on dit que j’ai des excès de machiavélisme, des fois, que j’aime bien trop manipuler les gens et en faire ce que je veux. C’est pas totalement vrai. C’est pas totalement faux. Mais c’est pas intentionnel, c’est quand je décide d’entrer dans ce jeu, c’est juste quand j’veux pas m’ennuyer quoi, c’est pas ma faute, faut bien que j’rigole de temps à autre, ou bien ? « J'espère que t'as un canapé alors, parce que j'ai jarté le mien. C'en était même pas un t'façon. Et pour la télé, si tu veux on pourra mettre la mienne dans le salon si tu veux la tienne dans ta chambre ? » La télévision, je m’en fous, franchement je l’allume presque jamais, sauf quand je m’ennuie vraiment trop. Mon ordinateur me suffit largement pour regarder des films quand j’en ai envie, et puis les informations… Rien à foutre. Bref, la télévision ne m’a jamais servi à rien, c’était juste un bon porte manteau et je comptais changer cette sale habitude. Pas que je comptais regarder un peu plus la télé, non, je compte juste arrêter de tout y balancer. J’expire quand je la frôle, j’ai toujours pas répondu, peut-être que la télé, ça l’intéresse pas non plus, donc bon, je sais pas quoi faire de la mienne. Pourquoi j’ai une télévision ? Juste parce qu’une maison sans télé, c’est plus vraiment une maison…’Fin on sait jamais quoi, ça peut servir. « Ouais, j’ai un super canapé lit tout neuf que j’ai presque jamais utilisé » Et puis je regarde vers l’objet en question. « Et puis pour la télé, tu peux prendre la mienne, j’en ai pas besoin, ça s’rait encombrant pour rien. » Je la regarde, elle me regarde. Elle doit probablement avoir le truc que je cherche, mais bon. Elle tient tête, elle soutient mon regard. Ça change, j’aime bien ça. Je finis par détourner mon regard quand elle commence à faire ses allers-retours pour faire rentrer ses cartons, là, je m’adosse contre le mur et sort une simple clope. De la nicotine, rien de plus, histoire de ne pas être défoncé le premier jour. Je la laisse faire, je l’aurais bien aidé, mais j’suis trop crevé, et puis elle a pas l’air d’avoir besoin d’aide, elle a plutôt l’air de s’être préparée pour ça. Je finis mon joint tranquillement, regardant l’appartement plein de cartons et me tournant par moment pour voir brièvement comment ça avance. J’veux pas qu’elle croit que j’la mate, c’est loin d’être vrai. Pas qu’elle est pas bonne ou un truc du genre, au contraire, ça m’aurais pas fait de mal de la mater pendant un bon moment, mais ça fait pervers. J’peux être pervers si je veux, mais ça dépend des gens, j’veux pas être pervers avec elle, je sais pas pourquoi. « Il me reste encore ma télé et mon matelas à monter, mais j'y arrive pas toute seule, il me faut les bras musclés d'un garçon comme toi.. Tu veux bien ? » Je tourne doucement ma tête vers elle, elle veut jouer à ce jeu là. Pas moi. J’aime bien jouer, mais je suis trop crevé pour donc bon, la prochaine fois. J’essais de hausser un seul sourcil, mais j’y arrive pas, j’ai jamais réussi, les deux se lèvent toujours en même temps. Et puis elle commence à s’amuser avec mon bras, elle palpe, elle m’encourage à l’aider. C’est quoi ce rictus sur mes lèvres ? Elle descend jusqu’à ma main, j’ai pas encore répondu. « Allez, on y va, motivé ! » Je finis par la suivre, j’ai pas le choix.

On arrive enfin en bas et je commence par prendre sa télé, sans difficulté. Bon, j’ai pas envie d’être silencieux. « T’es du genre à recevoir souvent d’la visite ? ‘Fin que je sache… » et que je finisse pas étonné de voir son mec débarqué, genre « tu fous quoi là toi ? » limite il pourra croire qu’on faisait des trucs pas catholiques. Du moins, si elle a un mec. Elle aime sourire, elle doit probablement avoir un mec. « et j’espère que t’es pas maniaque du rangement…. »

Désolée du retard, c'était les examens. « maybe we found paradise ? » ★ elaïa 1564138967
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