Sujet: Le coup de la panne? (feat Dante) Mer 5 Juin - 17:07
“Le coup de la panne? ”
Moira & Dante
C'est bien connu c'est souvent aux stagiaires de se taper le sale boulot... Si l'on puis dire. Le cabinet d'avocats pour lequel je faisais un stages de plusieurs mois m'avait envoyé en dehors de Paris pour interroger le témoin d'une affaire et ramener sa version des faits par écrit. Cela m'avait forcé à prendre les petites routes de campagne plus tôt dans la matinée. Vu que ce n'était pas tout près de la porte j'avais profité pendant quelques heures du petit village dans lequel je devais rencontré le témoin de mes clients. Il était donc déjà une heure bien avancée de l'après-midi quand j'effectuais le chemin de retour qui me mènerai au cœur de Paris, ville lumière où j'étais née et avait grandit. Il ne me viendrait jamais à l'idée de la quitter, ça non encore moins pour aller m'enterrer en pleine cambrousse. Je roulais tranquillement le long de cette longue route de campagne, nul besoin d'appuyer sur le champignon, je n'étais pas pressée par le temps. Je devais même être la seule sur cette route parce que depuis plus d'une bonne demie-heure, je n'avais rencontré qu'une seule voiture allant en sens inverse. A croire qu'aucun campagnard n'avait envie de visiter notre bon vieux Paris. Mais, bon cette tranquillité avait le mérite au moins de ne pas me stresser comme les embouteillages de la ville. C'était bien la seule chose que je ne regrettais pas de Paris. Les files, les coups de klaxons intempestifs.
D'ici une bonne grosse heure, je serais rentrée chez moi. Je pourrais prendre un bon bain chaud moussant, dîner et le détendre avant de m'endormir dans mes draps de soies et de reprendre le boulot le lendemain matin. Une bonne petite vie bien routinière qui quelques fois pouvait me peser. Mais, dans la vie on fait ce qu'il faut et pas toujours ce que l'on voudrait. Oh mon boulot me plaisait c'est clair, j'aspirais à devenir une grande avocate. A défendre et c'est d'ailleurs pour ça que mon boulot avec les gens plus démunis dans la bureau d'aide juridique que je faisais en plus de mon stage, me passionnait beaucoup. Je regardais dans le rétroviseur, voyant toujours cette route entièrement vide quand soudain mon moteur fit un bruit étrange, la voiture trembla un peu avant de totalement s'immobiliser. De la fumée s'échappait par le capot. D'une main, je tapais nerveusement sur mon volant. Je sortis et allait relever ce maudit capot, c'est bon j'étais en panne et je n'avais aucune idée de ce qui se passait avec ce maudit moteur. Ma mécanique et moi ça fait deux. Que je chipote moi-même non, ça n'aurait servit à rien. Putain, fais chier manquait plus que ça! lâchais-je passablement irrité. J'étais en panne en pleine cambrousse. Mon premier réflexe fut d'appeler un garage mais bien évidemment on me précisait bien que vu la route et selon leur boulot, ils mettraient plus d'une heure à arriver jusqu'ici. Super, pensais-je. J'allais poireauter pendant un temps fou. Si ça se trouvait je ne rentrerais chez moi que tard. J'étais d'une humeur exécrable en raccrochant. Le pire... Toujours aucune voiture à l'horizon. Il faisait un peu étouffant aujourd'hui, normalement je ne me serais pas plainte, il faisait un temps de chien cette année pour le printemps. Je m'assis au volant portière ouverte pour profiter un peu de la brise. De toute manière, pas le choix je n'irais pas bien loin à pieds.
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Sujet: Re: Le coup de la panne? (feat Dante) Mar 11 Juin - 1:05
Le coup de la panne.
Je m’étais levé sans trop d’encombres ce matin à l’arrière du garage, dans une salle de repos. Oh ce n’était pas l’argent qui me manquait, j’étais du genre plein aux as, seulement, je n’étais pas vraiment habitué au luxe, si bien que dormir dans l’arrière-salle de mon garage me suffisait simplement. On aurait pu m’imaginer dormant dans un lit rond, un matelas à eau ou toutes ses autres choses, avec des draps de soie, des peignoirs à 150 euros l’unité, des costumes directement livrés par le couturier lui-même, mais non, je préférais rester dans mon petit chez moi, à vivre près de mes passions. Je pouvais m’offrir ce luxe, et bien plus encore, mais comme on dit, l’argent ne fait pas le bonheur. A vrai dire, j’ai bel et bien tout ce luxe, un appartement avec de grandes baies vitrées, seulement il était rare que j’y mette les pieds. Encore une fois de plus, j’avais préféré m’endormir à une heure tardive sur un matelas par terre. Je m’étais alors levé d’un bond tout en enfilant un vulgaire jean troué avant de me diriger vers le garage. Passant une main sur mon visage comme pour en enlever la fatigue, je soufflais et commençais à ramasser tout le bordel que j’avais pu étaler la veille, voilà comment avait commencé ma journée qui était loin d’être finie. Après avoir fait le ménage, je m’étais arrêté afin d’engloutir un petit déjeuner digne de ce nom, j’avais mangé au lance-pierre pour gagner une poignée de minutes. C’était ma manie, ne jamais savourer les aliments, ne jamais prendre soin au gout. Je me souviendrais toute ma vie de la tête qu’avaient faite les gens fortunés de Paris lorsque je m’étais enfilé une boîte de caviar frais sans le déguster, raillant par rapport au gout spécial, je l’ai toujours dit, je ne suis pas fait pour avoir de l’argent.
Après avoir ouvert le garage, je m’étais occupé de mes petites affaires, j’ai rendu une voiture à un client, changé le filtre à air sur une autre, rien d’autre. Mes journées étaient peu comblées en ce moment et à vrai dire, je ne m’en souciais guère. Une fois que le client en question est venu chercher sa voiture, je troquais mon tee-shirt contre mes gants de boxe, profitant d’un petit temps vide pour taper dans le sac de sable. Alors que la sueur s’emparait de mon visage, le téléphone sonna. Je n’avais pas pris la peine de décrocher. Il sonnait environ vingt minutes plus tard et je râlais en enlevant un de mes gants, répondant en calant le téléphone entre mon épaule et mon oreille. « Dante j’ai besoin de toi, une demoiselle en détresse visiblement très énervée est tombée en panne dans la cambrousse, tous mes gars sont pris, et moi je n’ai plus de véhicule, tu pourrais t’en charger . Je te revaudrais ça ! » Un peu qu’il me revaudrait ça. Je lâchais mes gants et me passais une serviette sur le visage, remettant mon tee-shirt en sautant dans la dépanneuse. Je n’avais pas vraiment le temps de me changer, surtout si le premier coup de fil était de mon collègue, la demoiselle devait effectivement poireauter depuis un bon moment. J’accélérais alors qu’il n’y avait personne sur la route, arrivant très vite près d’une voiture garée sur le côté. Je lui passais alors devant et me mettais en contrebas, descendant ensuite du véhicule.
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Sujet: Re: Le coup de la panne? (feat Dante) Jeu 13 Juin - 10:39
“Le coup de la panne? ”
Moira & Dante
Il fait lourd, le soleil à travers les vitres de ma voiture réchauffe l'habitacle de manière inhabituelle enfin inhabituelle quand on pense que ces dernières semaines nous n'avons pas eu un printemps très coutumier. Non, on se serait cru déjà en pleine automne, la pluie, le ciel gris, des températures en dessous de 20°celsius. Alors aujourd'hui, il fait soleil radieux, il fait même un peu trop chaud, ça surprend. Heureusement que ma portière est ouverte car j'aurai pu me m'assécher comme un fruit sec. La chaleur me rends d'humeur exécrable, être coincée n'arrange rien. Vous ais-je dis que je ne supporte pas d'attendre à ne rien faire? Non, je n'aime pas ça, je ne suis jamais très patiente. Je regarde mon portable mais, je n'ai plus de batterie. J'aurai du prendre le chargeur pour la voiture, je n'ai vraiment pas été intelligente sur ce coups-là. Il ne manquerait plus que le garage ne m'envoie personne, ou m'oublie et je serais "cuite". Je soupire en tapotant sur le volant, j'ai éteins la radio autrement je risque de mettre ma batterie à plat.
Soudain oh miracle. Mes oreilles me joueraient-elles des tours pendables? Il me semble entendre un moteur. Je tourne la tête vers l'arrière, je n'ai pas rêvé, c'est la première voiture que je croise sur la route depuis plus d'une heure. Je comptais sortir, pour faire des signes au conducteur pour qu'il s'arrête. Quitte à laisser ma voiture sur cette route de campagne, du moment que je bouge d'ici. Mais, ce ne fut pas nécessaire, la voiture me dépassa et s'arrêta sur le bas côté. Je vis un homme en sortir et s'approcher. Je l'imitais alors, levant mes fesses du siège passager. Vraiment aucune idée du fait que ce soit le garagiste. Devrais-je être méfiante avec tout ce qui se passe de nos jours? Oui sans doute mais, là tans pis, je ne vais pas passer la nuit en pleine cambrousse quand-même. Vous êtes la première voiture que je vois passer depuis plus d'une heure...Je suis tombée en panne et cet idiot de garagiste ne semble pas vouloir se magner plus que ça. Auriez-vous un portable ou pourriez-vous me ramener en ville? dis-je alors. Oui je sais c'est risqué de monter avec un inconnu.
Mon regard se pose sur l'inconnu, un grand brun un peu ténébreux,vraiment je n'ai aucune raison de penser que ce soit ce fameux garagiste qui me fait poireauter depuis plus d'une heure. Non, je m'attends à voir un type bedonnant, graisseux même peut-être, ah les stéréotypes quoi, vous voyez le genre. Le mec est plutôt joli garçon, il a un certain charme. Il n'y a qu'aux States que l'on verrait ce genre de gars dans un garage, pas en France enfin c'est rare. Je sais c'est idiot, cette pensée pourtant m'effleure l'esprit. Pour le moment, je suis souriante mais, ça risque de ne pas durer...
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Sujet: Re: Le coup de la panne? (feat Dante) Sam 22 Juin - 2:01
Le coup de la panne.
Je conduisais sur les routes de campagne, sifflotant, regardant le paysage défilé sous les roues de ma voiture. Vous y avez cru ? Non franchement, ce stéréotype des vieux films à l’eau de rose n’est pas pour moi. J’étais tout bonnement concentré sur la route, le pied écrasant presque l’accélérateur, un défaut que j’avais depuis plus jeune, les moteurs n’ayant jamais été assez résistants pour me supporter. Je soupirais en laissant la route brouillée défilée sur les fenêtres m’entourant. Malheureusement, ayant un garage avec peu de moyens et surtout travaillant pour le plaisir et la passion, je ne suis pas l’homme qui dépanne habituellement les demoiselles en détresse, non je ne suis pas le conducteur sexy qui se balade dans sa dépanneuse crasseuse. Lorsque j’avais reçu l’appel, j’avais tout de suite enfourché ma moto, l’habitude sans doute, sans que dans ce cas-là, la fille qui m’attendait ait certainement tiré une magnifique tronche. Fermant les yeux un moment, me traitant de débile, j’avais alors laissé mon premier bolide, malgré le beau temps pour le troquer contre une voiture chevronnée. Et voilà comment je pouvais me trouver sur cette route de campagne alors que les larges roues de la voiture débordaient presque du macadam. La chaleur tapait dans l’habitacle et une veine se dessinait sur ma tempe, elle s’amusant au rythme de la musique. Une fois la voiture aperçue, je m’arrêtais non loin d’elle et fixais ma montre. J’avais battu mon record, et j’étais plutôt fier de moi, oui, un autre de mes passe-temps. Je descendais alors de la voiture pour aller me présenter à la demoiselle qui sortait de sa voiture. M’approchant d’elle, j’essuyais d’un revers de main la sueur qui coulait sur mon front. Pas vraiment sexy mais je n’avais pas eu le temps de passer par la case douche. « Vous êtes la première voiture que je vois passer depuis plus d'une heure...Je suis tombée en panne et cet idiot de garagiste ne semble pas vouloir se magner plus que ça. Auriez-vous un portable ou pourriez-vous me ramener en ville ? » Un sourire se dessinait sur mon visage alors que mon regard allait se perdre sur ses courbes. « Idiot de garagiste ? Oui en effet, tous les mêmes ! » Je hochais alors machinalement les épaules pour ensuite m’approcher de la voiture, soulevant le capot. Je plongeais ensuite ma tête dans la mécanique sans piner mot, admirant alors celle-ci. Après une longue minute, je soufflais tout en claquant le bout de taule pour le refermer. « Elle ne pourra pas redémarrer, enfin pas maintenant. »