► OOH LA LA PARIS.
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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.

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 CAMILLE ►lost my way.

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Camel Al-kâtib
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Camel Al-kâtib
✧ ÂGE : vingt six ans.
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MessageSujet: CAMILLE ►lost my way.   CAMILLE ►lost my way. EmptyDim 19 Mai - 11:25


samedi dix huit mai, vingt et une heures. Étendu sur le canapé et occupé à gratter machinalement la tête du chien, je tentais de comprendre ce que je pouvais bien foutre encore chez moi à une heure pareil, sans véritable plan pour la nuit. Il faut croire que ma rencontre d'hier soir avec winston m'a laissé assez pantois pour ne pas me donner envie de bouger aujourd'hui. Je me le relève légèrement, poussant le chien sur le côté pour attraper mon paquet de cigarette, en allumant une presque automatiquement. Ça me fait chier d'être planter là, je n'ai pas pour habitude de rester sans rien faire, surtout pour une fois qu'il n'y a personne à l'appartement. Les squatteurs ont disparus le temps d'une nuit. Il n'y a personne pour piller une fois de plus le frigo, personne pour se décidé à faire des crêpes au milieu de la nuit, pour squatter le canapé ou se glisser dans mon lit. Ouai, c'est vide en fait. Saad doit probablement être collé à ana, à tenter de lui retirer le bas. Je tire une taffe et me dirige vers ma chambre, chopant mon ordinateur portable au passage. Je ne vais quand même pas rester planté là hein ? la soirée d'hier n'était pas au top, d'accord, mais il y a bien un moyen de s'amuser aujourd'hui. Je m'installe à nouveau sur le canapé, relevant légèrement les yeux vers l'heure affiché sur le décodeur. vingt et une heure dix, je devrais encore pouvoir commander un truc. Alors vingt minutes plus tard, l'ordinateur confortablement installer sur mes cuisses et une pizza en route, je m'occupais l'esprit à chercher un plan pour la soirée. Je ne voulais pas retourner au 114, de peur d'y croiser par hasard Winston, à croire que notre entrevue n'a pas servit à grand chose. Ou alors si, mais je n'avais juste pas envie de me confronter à nouveau à lui aussi tôt. Il y a quelque chose qui me gêne profondément dans cette histoire, une impression que rien n'avancera, quoi qu'on fasse et qui me frustre profondément. On est dans une impasse et j'aurais beau gratter le mur, il ne s'en ira jamais. Je pose l'ordinateur sur le côté, laissant défiler la musique alors que l'interphone retentis. Soupirant, je me motive à me relever pour aller ouvrir, cherchant des yeux des chaussures à enfiler rapidement aux pieds. C'est que la plupart du temps dans le quartier, les livreurs refusent de descendre de leur scooter à la vue des jeunes traînant devant et dans le hall d'entrée. Alors il faut se bouger de nous-même. Oh, je veux comprendre la méfiance, il m'arrive aujourd'hui encore de trouver quelques légères traces faites avec une clé sur les côtés de ma voiture, simplement parce qu'ils n'acceptent toujours pas certaines rumeurs. Des rumeurs vraisemblablement fondés. Seulement voilà, il n'y a pas de "voulez-vous bien descendre ?" qui vient, peu importe depuis combien de temps j'attend devant l'interphone, alors je plisse des yeux et hausse finalement les épaules. Ouai, bah ce n'est pas mon problème après tout. Je trottine rapidement jusqu'à la table basse pour choper une nouvelle cigarette au passage, faisant un maximum de place dessus et relève une fois encore les yeux sur l'heure. Si bonne soirée il y a, ça ne commencera pas avant vingt trois heures grand maximum. La porte sonne et je me décide à abandonner mes idées le temps d'une part ou deux de pizza. je tire rapidement une taffe, soufflant rapidement pour ne pas avoir à paraître impolis devant le type et ouvre la porte et là, là je bloque un peu. Ah, c'est najia qui va être deg de ne pas être venu squatter pour une fois. Parce que ce n'est pas le livreur habituel. Le physique de celui qui vient habituellement nous voir s'apprécie beaucoup moins. Pas qu'il soit laid, non, juste pas mon genre. je souffle, me décide à le saluer. bonsoir je tâte mes poches à la recherche de monnaie pour me rendre enfin compte que c'est bien la seule chose que je ne me suis pas décidé à chercher. je soupire, l'air con et me pousse un peu. Entres deux secondes, j'vais chercher la monnaie je m'éloigne et rajoute sérieusement, reste pas planté là. j'entre dans ma chambre, en ressortant tout juste deux secondes plus tard, mon porte-feuille à la main. Dis-moi tu n'as pas peur qu'on te pique le scooter ? je tend un billet et relève les yeux vers lui. je veux dire, l'mec qui vient généralement, il reste tout le temps planter en bas. j'hausse les épaules, tires une taffe et détourne légèrement la tête pour la recracher. à croire que c'est la seule chose qu'on risque ici.
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MessageSujet: Re: CAMILLE ►lost my way.   CAMILLE ►lost my way. EmptySam 1 Juin - 0:25

Je toussote légèrement. Je crois que je ne me ferai décidément jamais à l'odeur nauséabonde du gruyère envahissant la pièce tel un fléau. Le fromage m'avait toujours révulsé au point même où j'en étais venu à le bannir de ma vie alimentaire. Du moins, autant que je pouvais. Ce qui était d'ailleurs tout à fait ironique maintenant que l'on pouvait constater que je travaillais dans une pizzéria. Je détestais les pizzas. Trop de fromage. Mes doigts tapaient inlassablement sur le comptoir alors que je me disais avoir drôlement de chance d'être payé pour lire le journal. Aucun client. C'est toujours comme ça le jeudi soir. Enfin, cela ne fait que trois semaines que je bosse dans cette petite boite, et on ne peut de ce fait pas dire que j'en connaisse tous les artifices. Mais de ce que j'avais pu voir, ce n'est clairement pas l'activité qui étouffait les patrons. D'ailleurs j'étais presque certain que l'un d'entre eux était gentiment rentré roupiller chez lui, du moins, cela faisait une petite heure que je ne l'avais pas aperçu dans les parages. Vingt heures, je me demande ce qui m'attend à manger. Je me demande ce que je vais bien pouvoir regarder à la télévision. Ou encore dans quel état mon chat a t-il bien pu détruire mon appartement. Certainement que je retrouverai mon canapé un peu plus griffé encore, ou quelques charmantes petits rejets dans un coin de la pièce centrale. Je pousse un soupir. J'ai toujours énormément apprécié les téléphones, tout simplement parce qu'ils deviennent votre meilleur ami lorsque l'ennui vous sert tout contre lui. Je baille tout en me plantant royalement au premier jeu de cartes que j'ai pu trouver. C'est vraiment de la merde. J'entends le ding de la porte d'entrée, signalant l'arrivée de quelqu'un, et c'est une femme aux allures un peu déjanté. Un peu trop déchet à mon goût. Elle s'avance, mache son chewing gum avant de capturer les lèvres de mon employeur. Outch. Je détourne les yeux tout en me faisant la remarque que manger après le boulot, c'était tout aussi bien finalement. « Je hm... » une excuse. Il me faut un excuse pour fuir cette endroit. Je songe à ne jamais revenir. Je songe à m'éclipser loin, très loin de tous regards. Mais le téléphone m'en empêche, retentissant tel un gong dévoreur de rêves. Un frisson s'empare de mon échine alors que j'observe les lèvres disgracieuses de mon patron abandoner celles de sa compagne pour se joindre au téléphone. Une commande. La voilà mon excuse. Avant même qu'il n'ait raccroché, je bondis de mon tabouret et clame. « C'est pour moi ! » l'autre stagiaire à mes côtés me lance un regard noir. Je partage sa souffrance, mais au premier arrivé, premier servi. Dans un geste un peu brusque je renverse le verre qui se trouvait devant moi et une légère grimace s'esquissa finalement sur mon visage. Le remettant en place comme si de rien n'était, je m'éloignais un instant de la scène de crime, saisissant les pizzas préparées et encore chaudes, entourait mon torse d'un sac rouge aux couleurs de la marque, et quittais le bâtiment. Il faisait drôlement froid pour un mois de Mai, si bien que je songeais un instant à abandonner mon manteau en cuir pour quelque chose de plus chaud. Pourtant je ne me démontais pas et insérais les pizzas dans la petite boite à l'arrière de mon scooter. Chez Bil, c'est tout feu tout fromage. J'ai presque honte. A vrai dire, il me semble qu'une grimace s'esquisse sur mon visage à chaque fois que je dois monter sur cet engin. J'enfourne ma casquette sur le haut de mon crâne, d'un rogue vif avant de finalement démarrer l'engin. J'ai une petite idée de l'adresse à laquelle je dois me rendre, cependant je termine par tourner quelques cinq minutes autour des immeubles avant de finalement trouver. Je n'ai décidément aucun sens de l'orientation. Garant mon scooter comme je le pouvais, je devinais quelques traces de fumée blanche s'échapper de mes narines, il faisait drôlement droit. Je saisissais donc les pizzas, en faisant d'ailleurs sans le vouloir glisser une de mes mains. Le boitier rencontra avec violence le sol. Hm. Au pire elle serait détruite, je m'en fichais un peu pour tout vous dire, je venais d'avoir ma paye en début de matinée, et comptais bien ne plus remettre les pieds dans cette boite de malheur. Je valais mieux que ça. Encombré, je fis plusieurs tentatives désespérer pour sonner à la porte, mais de toute évidence, mes mains n'étaient pas capables de gérer le tout. C'est donc avec un coup de nez un peu trop violent que j'appuyais sur la sonnette. Je reniflais un instant, comme pour vérifier s'il n'était pas cassé alors que je me replaçais droit comme un piquet. Ou presque. Un piquet penchant légèrement en avant. Une grue. La porte ne tardait pas à s'ouvrir alors que mes yeux étaient encore entrain de détailler la boite qui se trouvait sur le dessus. L'enseigne était vraiment affreuse. Mes pupilles remontèrent alors vers le jeune homme qui se tenait en face de moi, et je me mordis la langue. J'eu envie de crier mais n'en fis rien, tentant de contenir ma douleur tout en gardant le peu de dignité qu'il me restait. « Bonsoir. » je le salue à mon tour d'un signe de tête, silencieux, plus pour guérir de mes blessures que par envie de jouer la carte de l'homme mystérieux. D'autant plus que ma casquette affreusement rouge me donnait plus l'air d'une tomate qu'autre chose. Il fouilla un instant ses poches avant de reprendre la parole. « Entres deux secondes, j'vais chercher la monnaie. » je bloque légèrement, c'était la première fois qu'un client me faisait rentrer chez lui. « Sérieusement, reste pas planté là. » je secoue un instant la tête pour tenter de me réveiller, passant de ce fait le pallier tout en détaillant du regard les petits objets qui criblaient le hall d'entrée. Je décidais de poser les boites sur une table basse, pensant que de toute évidence, il fallait bien que je les abandonne quelque part. J'hésite à le suivre. Par défaut de savoir quoi faire d'autre, je lui emboite le pas à distance. Je le vois pousser une porte et devine un lit derrière celle ci. Sa chambre. Me disant qu'il était peut être un peu trop impoli de s'aventurer si loin, je fourre une main dans ma poche, commençant à triturer nerveusement mon portable. Il revint quelque secondes plus tard, muni de son porte monnaie. « Dis-moi tu n'as pas peur qu'on te pique le scooter ? » j'arque mon sourcil une demi seconde. « Je veux dire, l'mec qui vient généralement, il reste tout le temps planter en bas. À croire que c'est la seule chose qu'on risque ici. » il tire un instant sur sa cigarette alors qu'un léger sourire s'esquisse sur mes lèvres. Je décide alors de prendre la parole tout en haussant les épaules. « Ils peuvent bien le voler si ça leur chante, je ne compte de toute façon pas retourner travailler là bas d'aussi tôt. » riant un instant, sans gêne, je me saisis de la cigarette du jeune homme pour la porter un instant à mes lèvres, tirant à mon tour une taffe avant de lui redonner. « Et toi, tu fais souvent entrer des inconnus chez toi ? » après tout, je pourrais tout à fait être un voleur. Mais vu la carrure incroyablement développée du jeune homme, je ne doutais pas qu'il pourrait maitriser n'importe quelle personne se pointant chez lui. J'observe un instant son porte monnaie avant de reprendre, un même sourire trônant sur mes lèvres. « Tu comptes me payer ou alors tu attends autre chose ? » oui, parce qu'il ne semblait décidément pas près à me donner mes sous, hm.
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