Ce soir-là, Sylvain décida de s’écarter un peu de sa vie monotone, de sa fille, Marie, qu’il ne parvenait plus à supporter. Il avait besoin de respirer, besoin de trouver une véritable solution et pour cela, il fallait que sa tête soit reposée. Rien de plus difficile que de retrouver une attitude décontractée après toute une journée de travail et une énième dispute avec la chair de sa chair. Sylvain avait donc décidé de fuir l’appartement, marchant d’un pas pressé. Il se dirigea où ses jambes voulaient bien le mener, frôlant les murs des immeubles, se demandant ce qui n’allait pas chez lui pour que tout tourne toujours ainsi au vinaigre. Il se sentait véritablement coupable de la situation actuelle. Il lui paraissait soudain que malgré tous ses efforts, toute sa sueur, il n’avait pas assez aimé sa fille. C’était la seule issue qui pouvait expliquer son changement de comportement. Marie était passée d’ange à démon… Et son père en avait ras-le-bol. Voilà pourquoi il courait presque dans la rue, comme si quelque chose le poursuivait jusque dans ses derniers retranchements. Ses pas s’arrêtèrent finalement devant un café de l’avenue Emile Zola. Il posa un œil sur la vitrine, hésitant à y pénétrer, mais finalement, y entra. Il n’avait pas pour habitude de boire de l’alcool, d’ailleurs, il n’en buvait jamais, mais ce soir-là, l’envie venait de lui sauter à la gorge de tenter l’expérience. Il entra donc timidement dans le bar/café. Il découvrit qu’il s’agissait alors d’une espèce de semi-discothèque. Il y avait là une piste de danse et certaines personnes se déhanchaient sur de la musique plutôt électro. C’était assez étonnant dans le quartier. Lui qui vivait ici depuis toujours n’avait jamais remarqué cet endroit. Le jeune homme s’assit à une table lorsque son regard se posa une très jeune femme qui bougeait affreusement bien en rythme. Il al regarda un instant, semblant la reconnaître, avant de ne finalement pouvoir apposer un nom sur son visage si familier. Il s’agissait de Brooke, une maie de sa fille. Il l’avait bien rencontrée une ou deux fois. Il s’approcha donc doucement, avant de ne s’exclamer : « Bonjour, jeune fille ! » Il se disait qu’elle pourrait peut-être l’éclairer en ce qui concernait le comportement de Marie. Mais il ne s’attendait certainement pas à ce qui allait suivre…
En ce moment, j’avais besoin de réfléchir. J’avais passé de vraiment mauvais moments. Sortir c’était ma façon d’extérioriser tout ça. Faire la fête, danser, se déhancher, ne penser à rien. J’aimais cette sensation, je ne me prenais pas la tête. Je ne devais que me soucier que de ma tenue du soir. Ce qui était primordiale c’était de ne pas porter une que j’ai déjà trop porter. Il fallait inover, surtout pour attirer les regards, quand on te voit les mêmes vêtements … tu deviens fade. Bref, c’était une journée assez belle, j’avais du temps devant moi. Je sentais un manque, comme si quelque chose n’était pas à sa place depuis que j’ai perdu mon enfant. Je n’avais plus rien à craindre et surtout plus aucunes responsabilités. Je vivais pour moi et puis pour personne d’autre. Ca me faisait mal parfois, je me disais si ça allait changer quelque chose que je devienne mère aussi jeune. Mais je n’aurais jamais la réponse à ma question car ce moment est passé aussi vite qu’il est survenu. Je doutais de ma capacité d’être mère mais je n’ai même pas eu le temps de vraiment y penser. Mais bon, j’ai toute ma vie devant moi mais après ce tragique accident, je doute que je veuille encore des enfants.
J’étais une fille très sensible, malgré les apparences. J’ai des airs de garce, délurée mais bon si vous ne voyez que cela, c’est que vous me connaissez pas du tout. Je me levais vers les coups de midi, j’avais fait une bonne grasse matinée qui m’avait fatigué en passant mais bon… j’avais un peu la gueule de bois. J’enchainais soirée sur soirée. Je pris donc un petit déjeuner avec Felix, mon jumeau et ma sœur Heather qui étaient venu après ma fausse couche. Ils étaient aux petits soins pour moi et je me sentais vraiment coupable de leur avoir infliger une telle peur. On étaient liés à cause du faite que nos parents étaient rarement avec nous… et je savais que je pouvais compter sur eux mais je ne voulais pas voir qu’ils laissaient tout pour moi. C’était trop pour moi… même si je ne voulais pas trop l’avouer, j’avais besoin d’aide, surtout la leur.
Je me suis donc dirigé vers la douche, ou je me suis déshabiller et finit sous ses jets. Une demie heure passait et j’en sortais enfin. Toute fraiche avec un peignoir qui recouvrait mon corps. J’optais donc pour un jean , assez déchiré comme le voulait la tendance avec un haut, bustier très décolté, il ne recouvrait pas la moitié de mes seins, ce qui me gênait pas pour autant. J’aimais montrer un peu de mes attouts , disons… que c’était un avant goût. J’ai donc pris mes nouvelles chaussures, talons aiguilles, et enfin je mis une veste en cuir de chez Chanel, très simple et très classe.
Un café qui fait aussi office de Bar accompagné d’une piste de dance. J’ai bien rigolé pendant environ deux heures jusqu’à ce qu’un séduisant et bel homme vienne me parler. Mais biensur c’était Sylvain, le père de Marie, un père mais j’avais déjà mes vues sur lui. Il vient vers moi, je lui prends la main et le prends pour danser… « Hey, Sylvain ? C’est ça ! Viens danser… T’es très beau ce soir ! » Ce soir ? Il l’était tout le temps mais je n'allais pas le lui avouer.
Dernière édition par Brooke G. Tremblay le Mar 16 Aoû - 0:50, édité 31 fois
Le trentenaire n’eut même pas le temps de saisir ce qui se passait que Brooke le saisit par la main, le tirant vers elle, l’invitant à danser. Il lui envoya un sourire suite à son compliment avant de ne lui répondre : « Merci…Toi aussi tu es très…jolie. » C’était peut-être un peu déplacé de la part d’un homme de son âge, surtout que la jeune femme se déhanchant joyeusement devant lui arborait un haut bustier vraiment très décolleté. Sa poitrine était presque visible dans sa totalité et la jeune fille n’en rougissait même pas. D’ailleurs, il sembla même à notre jeune conducteur de bus qu’elle faisait exprès de la lui montrer le plus possible. Sylvain songeait qu’il n’aurait jamais laissé Marie sortir comme ça… Enfin, lorsqu’il était là pour la surveiller, ce qui avait été rare ces derniers temps. Il avait un peu baissé les bras face à la situation à dire vrai.
Brooke n’avait que 17 ans, mais Sylvain ne pouvait s’empêcher de remarquer tous ses charmes. Elle se donnait des airs de femme mûre… Et d’ailleurs, il avait bien remarqué qu’elle lui avait déjà fait de l’œil. Il ne sut que faire à cet instant si ce n’était sourire bêtement.
« Je ne danse pas très bien… » fit-il finalement, sur un ton joyeux malgré le rouge lui montant aux joues. « Ça fait longtemps que je ne suis pas venu dans ce genre d’endroits à vrai dire… » ajouta-t-il par la suite. En vérité, cela faisait des années qu’il n’était pas entré dans un bar comme celui-ci. Il n’avait pas eu le temps entre son travail et un enfant à élever… Les fêtes des jeunes de son âge, il ne les a pas connues… A dix-neuf ans avec un enfant de quelques mois à soigner, ce n’était même pas pensable. Il tenta tout de même quelques pas, admiratif devant le zouk et la vivacité de sa partenaire. Il finit donc par l’observer simplement… Il se plaça légèrement sur le côté, mais ne put enlever son bras de la poigne de la demoiselle, à croire qu’elle ne voulait pas le laisser s’envoler. Il ne força tout de même pas, même s’il finit par la tirer vers lui, elle se retrouva alors particulièrement proche du trentenaire…
« Tu ne veux pas plutôt discuter un peu ? Je ne t’ai même pas demandé si tu allais bien ! » s’exclama-t-il dans un dernier élan d’espoir. Il se sentait vraiment gêné par la situation. Il avait l’impression que tout le monde les regardait comme deux bêtes curieuses, comme si ce trentenaire plutôt séduisant était venu draguer cette ado qui s’habillait comme une vraie femme. Un instant, il eut même l’idée stupide de formuler une excuse comme quoi il avait énormément de choses à régler et de sortir des lieux après avoir bu un verre….Mais sa bouche ne bougea pas, ne laissant passer aucune parole, aucun son de plus que ce qu’il avait déjà dit. Pourtant, il sentait bien que c’était une bêtise d’avoir pensé pouvoir parler calmement avec une amie de sa fille…
Il fallait être vraiment très naif pour ne pas remarquer un certain jeu de séduction. Deux mondes parllèles, elle adolescente qui ne se préocupe que du maquillage ou coiffure du lendemain, lui trentenaire travaillant comme chauffeur de bus. Mais il yavait une chose qui était clair, les deux étaient sexy et se plaisaient mutuellement. Quelqu'un pourrait les juger, disant que c'était contre toutes règles et contre tous principes mais aucun des deux ne faisait attention aux jasements des gens. C'était bien trop... de la perte de temps. Et puis comme certains peuvent me connaitre, j'obtiens toujours ce que je veux . Déterminée & butée voila comment la définissent certains de ses amis ou proches. Detestée ou adorée, j'ai toujours su m'en sortir avec ce que je voulais. Prête à tout ? Peut être mais j'arrive toujours à ses fins, il ne me suffit qu'à lui montrer ses principaux attouts comme ici, avec sa généreuse poitrine.
Je partageais une danse avec le bel homme. Je rigolais bien de sa gêne, après tout ... c'était pas évident pour lui d'être attirer par moi. J'étais l'amie de sa fille, cela était carrément une trahision mais c'était une pulsion, je voulais l'asouvir. Cela faisait un bon moment que je le connaissais et une chose me rôdait dans la tête, pouvoir passer rien qu'une seule nuit en sa compagnie. J'aime les hommes âgés et je l'assume complétement. Les adolescents de mon age sont trop banals. J'aime les choses sauvages,interdites et surtout ... celles que tout le monde vout à l'échec. Je n'aimais pas m'avouer vaincue, je n'étais pas comme ça. J'étais une Tremblay, une guerrière dans le sang. « Je trouve que tu danses d’une manière … disons très sexy ! »
Les deux visages, corps et tout ce qui composait leur propre identité se rapprochaient. Tout était très « Caliente » , comme on pourrait le dire en Espagnol. C'était surement vrai... car avoir un enfant très jeune n'avait pas dû être facile. Sa fille m'en a raconté un petit bout et si on veut... leur histoire est touchante. Danser, c'était aussi un attou, elle aimait être près de son compagnon de soirée. Je faisais n'importe quoi depuis ma fausse couche... mais maintenant je n'avais plus rien à perdre. Cette perte m'avait affecté plus que je n'avais cru. J'aimais ce rapprochement, cette chaleur, cette ambiance qui ne finissait pas de nous faire fondre. Je n'étais pas la seule conquise, ça serait un mensonge de dire ça... Sylvain admirait la poitrine que j'offrais à sa vue. J'étais généreuse hein? Oui oui je sais!
Je voyais un tel gêne, qu'il voulait parler. Parler ? Après tout ce qu'on pourrait appeler un « préliminaire » , on allait tout arreter. J'allais surtout le charmer avec ma bouche en coeur et aussi pulpeuse qu'elle en ait alléchante. J'acceptais donc sans rechigner et dit: « Je vais bien, voila ta réponse mais bon… si tu veux discuter, je ne trouve aucune raison de ne pas le faire même si ya plus intéressant à mon goût »
Je faisais part de beaucoup d'allusions pas très saines mais j'aimais ce regard qu'il portait sur moi. Il avait envie de moi, de me serrer contre lui, de m'embrasser. Les hommes craquent devant nos atouts, ce qui est leur faiblesse. Je connaissais beaucoup trop les hommes pour qu'on arrive à m'avoir encore une fois. J'étais méfiante, je ne cherchais que le sexe et rien d'autre. Sylvain pouvait très bien me satisfaire je pense... C'était le genre de lyon qui se cache derrière un masque de gentil petit papa. Je n'y croyais pas une seconde... Je voyais bien son jeu et ça me dérangeait pas tant que ça parce que je n'étais pas mieux. « De quoi veux-tu parler ? »
Voila les mots qui étaient sortis et je commandais une petite vodka et présentait une fausse carte d'identité. « Il fait trop chaud tu trouves pas ? » dis-je en faisant semblant de me toucher et de m’aérer. J'enchainais donc mon verre d'une traite voyant le regard qui reposait sur moi
Dernière édition par Brooke G. Tremblay le Mar 16 Aoû - 20:04, édité 1 fois
Brooke incita encore quelques instants son partenaire à la danse avant de ne finalement déclarer forfait. Elle glissa tout de même une petite remarque sur son déhanchement, ce qui le gêna encore plus… Ainsi, elle le trouvait sexy ? Ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait de la part d’une amie de sa fille. A croire que la lycéenne ne fréquentait Marie que pour avoir accès à lui… Sylvain était bien trop naïf pour s’en rendre compte, mais s’il l’avait fait, cela ne lui déplairait sans doute pas. Cela prouvait qu’à son âge, et malgré son statut de père célibataire, il pouvait encore plaire aux femmes…Et à des femmes plus jeunes.
Il envoya un simple sourire à la demoiselle, prenant alors son compliment pour une plaisanterie. Il préférait le comprendre comme cela, ainsi sa gêne serait diminuée. Il faut dire qu’il était vraiment très timide en ce qui concernait ce genre de choses. Ils passèrent ensemble dans un coin reculé de la salle, où la musique était moins forte et où ils pourraient donc s’entendre parler plus distinctement. C’était un endroit reclus, plutôt à l’abri des regards… Peut-être était-ce une erreur de se rendre dans cette zone du bar, peut-être que Sylvain aurait dû préférer la foule au calme. Il savait que Brooke le draguait…Et le bougre se laissait faire, bien loin de la repousser. Serait-il légèrement pervers pour porte r de l’attention à une gamine? Il préférait ne pas songer à ses pensées sordides et contraires à la morale et les repoussa dans les tréfonds de son esprit. Il leva les yeux, les posant dans eux de son interlocutrice afin d’être sûr de ne pas être tenté de zyeuter autre chose… Ce qu’il pouvait être faible ! Tout le monde qui le connaissait un peu l’affirmait : Sylvain était un homme facile.
« Plus…Plus intéressantes ? » bafouilla-t-il doucement, dans sa barbe. Il paraissait comprendre ce que la jeune femme voulait signifier par là… Enfin, il avait une petite idée, mais préférait croire qu’elle parlait de la danse… Et ce n’était pas vraiment faux.. Elle pensait bien à une certaine forme de danse (a). une danse torride et corps à corps. Il se racla la gorge, les mains un peu tremblantes. Il devait se concentrer sur son idée première, ce pour quoi il l’avait approchée ce soir-là. Parler de Marie. Brooke pourrait certainement l’aider. Oui, c’est cela… Elle pourrait…. Leurs deux souffles se mêlaient tant ils étaient proches et le trentenaire offrit un sourire vraiment timide à son interlocutrice, avant de ne répondre, doucement : « Tu…Tu es l’amie de ma fille…Et je voulais savoir si elle en t’avait pas dit quelque chose de particulier dernièrement…Quelque chose qui expliquerait son changement de comportement…Je ne sais pas, moi, une histoire de garçon, de drogue, de violence, de sexe… »
Il avait hésité à prononcer le dernier mot au vu des circonstances… Un peu comme s’il redoutait la réaction de la lycéenne se tenant face à lui. Chaud ? Elle lui demanda s’il ne trouvait pas qu’il faisait chaud dans les lieux.. ; Et effectivement, elle n’avait pas tort. Les lampes chauffaient beaucoup…. Et l’atmosphère se faisait vraiment très assoiffantes, leurs visages étant très près l’un de l’autre…« Maintenant que tu le dis, oui…C’est vrai qu’il fait plutôt chaud… » finit-il par déclarer. Et Bam, il avait cédé… il venait de lui lancer un regard langoureux.. ;Enfin presque. Du moins, pas un regard d’un père inquiet. Le regard d’un homme sur une femme séduisante…Un regard interdit.
On a tous tendance à ne voir que ce que l'on veut, au lieu de chercher la vérité.Vous croyez que vous me connaissez bien, mais c'est faux. Vous ne savez pas non plus de quoi je suis capable. Vous me voyez seulement comme une personne sympathique et qui sait ce qu'elle fait, mais vous avez tord. Je ne serais pas toujours sûr de moi, mais je ferais de mon mieux pour améliorer les choses. Lorsque je ferais une erreur , parce que soyons réaliste , tout le monde en fait , je vous promets que je vous demanderais votre avis. Je ne peux pas accomplir cette tâche toute seule. Si vous prenez le risque de me suivre, nous pouvons faire de grande chose ensemble, je vous promets que si vous croyez en moi, je trouverais le courage de m'élever à la hauteur de vos rêves.
Ce que je faisais était mal, ce qu'il faisait aussi. Marie était mon amie, je ne la voyais pas juste pour son père. C'était une des principales raisons mais elle restait tout de même une amie sur qui je pouvais compter . Mais la tentation était trop forte pour lui aussi... Elle pourrait nous en vouloir mais la seule chose qui nous préoccupait en ce moment c'était notre relation, aussi chaude qu'elle puisse être. Il avait la trentaine mais je le sentais jeune,vivant mais il ne faut pas oublier que les hommes vieux m'attirent . j'étais tombé même enceinte d'un homme qui a 40 ans et peut être même plus. Mais la relation que j'entretenais avec Sylvain était spéciale, c'était sensuel, langoureux. On ne le commandait pas spécialement ... Cela se faisait tout seul, était-ce un crime d'être faible pour une fois. Laisser la tentation prendre le dessus ? Je savais que ce que je m'appretais à faire et cela ne va pas du tout me déplaire. Ce qui est de l'acte en lui même, Sylvain pouvrait être accusé de détournement de mineur mais une chose est sure c'est que j'étais consciente et j'aimais cet intérêt qu'il me portait.
Je suis ce que je suis, je ne crois pas au changements. J'étais une séductrice dans l'âme. J'aimais plaire et surtout me faire plaisir ou plutôt qu'on me fasse plaisir et c'était entrain de se produire. Cette alchimie que nous étions entrain de sentir n'était pas le fruit de notre imagination. Nos visages étaient proches à la limite de s'embrasser. C'est là où j'enchainais une vodka. « Oui… peut être que c’est autre chose que l’endroit qui te donne chaud qui sait ? »
Il me posait des questions sur Marie, comment je pouvais savoir? je ne l'avais pas vu depuis environ le mois de Mai. Elle ne donnait pas de ses nouvelles, tout le monde disait qu'elle passait dans une phase un peu rebelle que ne supporteraient pas certains. C'est là ou j'enchainais « Je ne sais rien de ta fille, aujourd’hui l’important là toute suite… c’est toi & rien que toi ! Ca te satisfait pas ? ». Je mis ma main au niveau du col de son tee-shirt et le tire vers elle pour finir « Et la il fait pas plus chaud ? »
Je voyais son regard timide; sa gêne au début mais là ce que je vois c'est une bete en manque de sexe tout comme moi. Je passais donc ma main au niveau de son visage et lui sourit pour finir : « T’en a envie n’est-ce pas ? » . Je ne voulais pas paraitre facile donc je lui faisais plaisir en espérant qu'il soit réceptif à mes avances.
Lorsque Brooke posa sa main contre le col de sa chemise, Sylvain comprit qu’elle n’allait certainement pas lui parler de Marie. D’ailleurs, elle le rembarra d’une manière plutôt violente, avant de ne lui lancer un regard provocateur. Soudainement, ils se retrouvèrent vraiment à quelques millimètres l’un de l’autre, leur souffle se mêlant. Sylvain déglutit nerveusement, lui lançant un regard intimidé. Et oui, il n’avait jamais été un bon séducteur et le fait que la jeune femme ne se cache plus et y aille encore plus ouvertement qu’auparavant lui donnait des frissons. Et ce qui l’effrayait le plus, c’était qu’il en avait très envie lui aussi, il avait envie de tester, de se laisser aller… Après tout, Brooke était vraiment séduisante et il y avait quelque chose en elle qui l’attirait malgré son jeune âge… Ses yeux passèrent de son décolleté au regard de Brooke, dans un mouvement sensuel.
Il la jaugea un instant, un nouveau sourire aux lèvres. Plus rien à voir avec le sourire timide du début, mais un sourire lourd de sens, un sourire légèrement pervers. Bien que Sylvain ne soit pas pervers le moins du monde, il avait tout de même la technique pour montrer sans le dire à quelqu’un qu’il l’intéressait son émoi. Autant se donner du plaisir dans la vie. Il ne faut pas attendre d’être mort pour enfin en profiter. Ce serait trop bête. Il ne put toutefois s’empêcher de songer à marie et à ce qu’elle pensera de lui si elle apprenait qu’il cédait petit à petit aux signes de drague de son amie. Mais il haussa les épaules intérieurement, se disant que sa fille ne prenait plus garde à lui et qu’il avait tort de se prendre la tête avec le « qu’en dira-t-on ». Il devait passer outre les mauvaises langues. Et même si coucher avec une mineure était répréhensible et contre la morale, il n’en avait cure. Après tout, la vie était faite pour transgresser les interdits. Lorsqu’elle lui posa une question osée, il ne put s’empêcher de poser sa main contre sa joue, la caressant du bout du pouce.
« Et toi, de quoi as-tu envie ? » souffla-t-il simplement. Il n’avait plus rien de timide, ni dans ses gestes ni dans ses paroles. Leurs lèvres étaient à la limite de se frôler. Si bien qu’un frisson parcourut l’échine de Sylvain. Pourtant, il ne l’embrassa pas, il lui envoya un nouveau sourire doublé d’un regard lourd de sens. Il attendait de voir comment elle réagirait. Ce petit jeu de tentation lui plaisait bien, l’excitation n’en serait que décuplée au moment venu. Le coin reculé du bar était parfait, juste assez discret pour leur petit jeu et tout de même empli de musique, ce qui cachait leur conversation à des oreilles indiscrètes. Sylvain continuait de caresser tendrement la joue de son interlocutrice, plongeant son regard dans le sien.
Le premier pas? Qui allait le faire? Qui laisserait tomber sa fierté et s'approcher pour y déposer un joli baiser sur la bouche de l'autre. C'était très dur, parce que ce n'était pas gagné des deux côtés. On était très collés à la limite du baiser mais ... chacun voulait se faire désirer de son coté. Assez dur quand on a le même côté séducteur et prédateur à la fois. Chacun donnait envie à l'autre mais n'agissait pas, bizarre hein? J'ai un petit sourire quand il disait ce que moi je voulais, il faisait son idiot ou quoi? Comme si ce n'était assez clair... Mais je faisais comme si je ne faisais rien, que lui & moi ne faisions rien. Je lui pris la main tout d'un coup et l'est pris derrière ce bar/café. Je me suis penché sur le mur, lui tenant toujours la main. Il s'approchait dangeureusement de mes lèvres mais je me retournais. Je voulais lui donner envie, qu'il se languise de plaisir. Après tout, c'était un homme et en plus un homme qui aimait le sexe. Ca se voyait son regard pour mon décoloté ou genre ses regards intimes et interdits.
Nos respirations se mélangeait. Il était là face à moi, tout était parfait. Il se sentait géné, n'avait qu'une seule envie qu'il me fasse l'amour.Je voyais ça dans ses yeux, dans ses intentions. Je reprenais donc en disant « Je suis sure que quoique tu puisses vouloir toi ! Ca serait pareil pour moi… Je te l’assure ! »
L'effet que je faisais aux hommes était pareil. J'aimais leur donner un avant goût. J'avais fait de même pour séduire Simba pour tout vous dire. Je ne l'embrassais pas mais j'ai mis mes mains autour de la taille de Sylvain pour qu'il s'approche encore plus de moi.