Invité Invité
| Sujet: ❝ i got everything i want but you ❞ jayden candice hodgkin; Ven 19 Aoû - 21:00 | |
| Jayden Candice HODGKIN « fiche technique »▪ Date de naissance : 03/02/1991. ▪ Ville natale : New-York, Etats-Unis. ▪ Surnom : Jaycee (Jay-c). ▪ Emploi : Étudiante en stylisme et employée chez Louis Vuitton. ▪ Statut : Célibataire mais amoureuse. ▪ Groupe : Un autre monde. ▪ Avatar : Im Jin Ah.
▪ Pseudo : Mykey # Beomerang. (Je suis faible. Je faisais Pandorah Tran.) ▪ Note du forum : 19/20. ▪ Validation : VALIDEE PAR LOKHAS
| | | | | | | | | | |
« il était une fois... Moi » “Once upon a time… but not twice„ Certaines personnes se demandent ce qu’elles ont bien pu faire pour en arriver là à un âge aussi précoce, tandis que d’autres l’ont pourtant bien mérité. Moi, je ne me suis jamais posée aucune question, me mettant simplement en tête qu’il avait été un homme violent et que cela devait se rapprocher du fait qu’il soit alcoolique. Comment ma mère avait pu épouser un homme tel que lui ? Sans doute parce qu’elle avait pensé qu’il pourrait changer. Mais demander à une personne de changer, c’est comme demander à un phoque de voler : vous aurez beau tout essayer, il n’en aura pas les capacités. Pourtant, il me semble que pour moi, ce fut plus clair que pour ma mère : que l’on tente ou que l’on ne tente pas, les résultats resteront les mêmes, car cet amour pour l’alcool était encore plus fort que celui qu’il avait pour ma mère. D’ailleurs, je me demande si ce monstre ne l’avait pas simplement épousée pour son argent ; ce qui ne m’étonnerait pas un instant. Peut-être que jusqu’ici, vous vous posez des questions sur ce qui a pu m’arriver ? Non, ce barbare était loin d’être mon véritable père. Ma mère avait simplement décidé de recommencer sa vie sentimentale à zéro, avec un mâle totalement différent, dans tous ses traits et ses comportements. Pour faire bref, ce faiblard n’était que mon beau-père, et je n’avais jamais aimé qu’on me rattache à lui ou que l’on remarque toute relation. Je doute bien que l’un d’entre vous aurait apprécié d’être ainsi traité, comme un animal sauvage, que l’on bat pour tenter de dompter, même si au final, ce dernier n’a presque aucune chance de ressortir indemne. Ce passage de ma vie avait sans doute été l’un des plus horribles depuis toujours, et le restera sûrement pendant encore de longues années. Au final, ma mère avait été plus idiote qu’une autre, au contraire de ce qu’elle se faisait croire à elle-même. Pour sauver ma peau, je n’avais eu qu’une seule option : couper tout contact avec ces personnes et me tourner vers mon père, sans doute l’homme le plus doux que je n’avais pu côtoyer jusqu’ici. Homme extraordinaire, demandé et aimant, c’est ce qu’avait toujours été mon géniteur à mes yeux, et ce depuis ma plus tendre enfance. Ne le voir qu’un week-end sur deux me faisait mal, parce que cela ne me permettait pas d’en être aussi proche que je l’aurais espéré. Mais cela ne brisait en rien la relation que nous avions, quelque chose de plus fort qu’un père et une fille ; nous étions de très bons amis, entre qui la confiance était mot d’ordre. Un secret ? Lequel ? Aucun secret n’avait réussi à se bâtir entre nous, l’un ou l’autre le devinait bien assez rapidement. La seule chose qui aurait pu me déranger chez lui, ce n’était pas son caractère, ni sa célébrité, mais plutôt son absence constante. Mais quelque part, s’il ne l’avait pas autant été, cela aurait voulu dire qu’il n’exerçait pas son métier comme il le fallait, qu’il n’était simplement pas un bon acteur. Et cela aurait été plus qu’étrange, puisque c’est la chose qu’il faisait sans doute le mieux. Cette popularité aurait pu poser problème à mes yeux, mais cela ne m’avait jamais réellement dérangé, et j’y avais même très vite pris goût. Les paparazzis se tournaient certes vers mon père, mais ils ne m’ignoraient pas bien longtemps non plus. N’ayant jamais caché mon existence, il m’a très vite introduit dans sa vie comme une princesse, une enfant prodige ; et je ne sais pas si c’était véritablement le cas, mais rien ni personne ne pouvait – et ne peut toujours pas – me surpasser dans mon domaine : la création. Mais là n’est pas la question. Durant les dernières années de sa vie, mon père prenait soin de moi bien plus que d’un bijou, et me répétait sans cesse que j’étais sa fierté, ce qui ne me déplaisait pas du tout. Lorsque j’ai atteint mes quinze ans, je lui avais fait part de mon désir de quitter cette ville qu’était New-York. La raison ? Savoir que ma mère vivait ici me répugnait, et pouvoir la recroiser un jour dans la rue m’horrifiait. Et sans attendre, il me donna une réponse positive ; et là, j’avais senti que tout allait aller bien mieux encore. La ville choisie ? San Francisco. Il m’avait fait part de quelques villes qui auraient pu nous intéresser chacun, et ce fut celle-ci que je choisi. Mon choix était fait, et le départ ne tarda pas plus que sa réponse. Pour moi, ce fut comme si ma vie recommençait à zéro. Quelques années plus tard, peu après mes dix-huit ans, le drame se passa. Un accident de voiture avait été annoncé, comptant deux morts. L’accident en question s’était passé entre une voiture et un camion. La voiture était celle de mon père, alors qu’il avait avec lui ma petite sœur d’une année à peine. Ma famille avait été totalement brisée, et je me trouvais seule dans cette grande ville. La dernière chose qui me restait ? Un héritage. Et pas des moindres. Une grosse fortune m’avait été versée. Tout du moins, pas la totalité, puisque je n’avais pas encore atteint mes vingt-et-un ans. Mais ce n’était pas si important. Mon monde s’était effondré, écroulé dans sa quasi-totalité. Nouvelle ville, nouvelle vie, nouvelles rencontres. Et sans doute certaines s’étaient avérées des meilleures. J’avais intégré, à San Francisco, une école regroupant de nombreux grades scolaires, ce qui m’avait permis d’y imposer mes lois, et bien souvent aux plus grands. Cela avait été une sorte d’amusement pour moi, un jeu, l’un des plus simples qui soient. Dans ces rencontres, il y en avait eu une exceptionnelle. Il avait dix-huit ans et j’en avais quinze, trois ans nous séparaient bien, mais le courant était bien vite passé entre nous et cette relation était rapidement devenue fusionnelle. Il m’avait observé de loin pendant quelques temps avant de venir me voir, et il m’avait bien intriguée à ce moment-là. Je me posais plusieurs questions ; était-il timide ? N’avait-il eu aucun cran pour m’approcher auparavant ? L’impressionnais-je ou lui faisais-je peur ? Je ne lui avais jamais demandé, j’avais préféré en faire mes propres déductions. Selon moi, je l’avais surtout impressionné ; peut-être n’avait-il pas l’habitude de voir une personne bien plus jeune imposer ses propres lois ? Pourtant, ce n’était pas si rare que cela. Pâris J. Berkeley, était devenu l’un de mes meilleurs amis, ou sans doute le seul. Les quatre-cents coups ? Ceux-ci, nous les avions très vite accomplis, et peu après notre rencontre. Semer la pagaille devenait déjà l’un de nos passe-temps favori, et mon envie de régner sur tous ces sujets s’amplifiait. Grâce à lui ? Sûrement. Néanmoins, lorsque que le décès de ma famille avait été annoncé, il avait été le seul à me soutenir et à tenter de me remonter le moral face à tous ces paparazzis qui se hâtaient en ma direction à chaque pas que je faisais, afin de savoir comment j’avais pris cette nouvelle. Mais comment aurais-je pu la prendre autrement que mal ? La raison ne semblait pas être avec eux.
“Bang bang, we’re beautiful and dirty rich„ Aujourd’hui et depuis environ un an, je vis dans cette ville si romantique qu’est Paris ; ville qui m’avait intéressée depuis bien des années. Pour tenter d’oublier une partie de ma souffrance, il me fallait quitter le pays où s’était produit le drame qui avait mis fin à ma famille, et la France m’avait réellement attirée. Mais je n’avais pas quitté les Etats-Unis seule, mon meilleur ami, Pâris, avait accepté de m’accompagner, et cela m’avait réellement fait plaisir. Ne pas partir seule dans un pays jusqu’ici inconnu, c’était assez rassurant. Mais ça n’avait pas été tout. Depuis quelques temps, je dialoguais avec une jeune femme d’environ mon âge, qui répondait au nom de Paély Sue Knight et qui venait à priori d’Angleterre. Au final, nous nous étions tous retrouvés à Paris, et à présent, nous vivons ensemble. Laissez-moi vous assurer que l’ambiance est toujours là. Aujourd’hui, je conduis ma propre vie, sans avoir grand besoin d’une autre personne à mes côtés, mis à part cet homme, avec qui, selon de nombreuses personnes, je pourrais former un formidable couple. Mais quel genre de couple ? Je suppose que je peux dire « certes amoureux » puisque mes sentiments sont bien présents et que je prie pour que les siens également, mais sans doute serions-nous encore plus imprévisibles ainsi, plus imposants. Au fil des années, jusqu’à présent, il avait réussi à sérieusement s’implanter dans ma vie et m’était devenu indispensable, principalement pour mon moral. Une raison de vivre ? Lui. Pour moi, il était devenu une sorte de soleil ; vous savez, lorsque vous aimez et que seule cette personne peut réussir à vous faire vivre et sourire comme il le faut ? Et bien, c’est exactement mon cas. Peut-être ne sommes-nous pas ensemble pour le moment, mais je suis presque certaine que ça ne saurait tarder. Une chose qui me fait bien plaisir ? Le fait que les passants et autres personnes nous prennent régulièrement pour un couple. Je crois bien qu’il est l’unique homme avec qui je me sens si bien, en qui j’ai autant confiance et avec qui je suis si douce et adorable. Oui, le seul et l’unique. Néanmoins, j’ai cette mauvaise habitude qui est de le provoquer, régulièrement, sur toutes sortes de sujets, mais le plus souvent, je teste ses réactions par rapport à ce qu’il peut ressentir. Il n’est pas si discret, après tout. Il y a quelques années, je m’étais découverte une passion pour le stylisme, dessinant toutes sortes de vêtements originaux, en arrangeant d’autres. Longtemps intéressée par les plus grands, qu’ils soient spécialisés dans les accessoires tels que les sacs comme ce dieu qu’est Louis Vuitton – et qui est actuellement mon employeur – ou qu’ils le soient pour tout ou le prêt-à-porter tel que Guess, ils ont été une source d’inspiration à mes propres œuvres, bien que mon imagination ait fait la majorité du travail. Ainsi, me trouvant un réel talent dans la mode, je me suis lancée dans ces études de stylisme, où je suis presque sûre de réussir sans grand problème, étant l’une des meilleures étudiantes de mon rayon, actuellement. Certes, je n’avais jamais réellement eu un don pour une quelconque autre matière jusqu’ici, mais cela ne m’a empêché en rien de le devenir. De ce côté-ci, on pourrait me qualifier comme « étudiante sérieuse », bien que je ne loupe pas une seule soirée. Je m’applique, simplement. J’ai acquis un côté plutôt joueur, qui me permet de relever toutes sortes de défis, qu’ils soient ridicules ou non. Je ne m’applique pas à trouver l’amour, puisque je préfère de loin sortir en soirées, mais après tout, l’ayant déjà près de moi, à quoi bon ? On dit souvent de moi que je suis une personne malveillante, une véritable peste qui n’hésite pas à planter un poignard dans le dos des gens, et selon ces mêmes personnes, j’use de mon côté « mignon » pour arriver à mes fins. Mais quelque part, ce n’est pas totalement faux, mais pourquoi ne le ferais-je pas puisque cela marche si bien ? C’est l’un de mes grands avantages. J’ai aussi ce que l’on pourrait qualifier de mauvaise habitude, qui se traduit par un besoin constant d’acheter de nouvelles choses, de toujours faire les magasins. Après tout, si l’on a de l’argent, autant en profiter et le montrer.
Dernière édition par Jayden C. Hodgkin le Sam 20 Aoû - 21:37, édité 12 fois |
|