Sujet: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 18:19
hugo
nom complet ▲ Hugo, le reste vous appartient. lieu de naissance ▲ au choix. âge ▲ 22/23, quelque chose dans le genre. nationalité ▲ au choix. métier ▲ inavouable. statut matrimonial ▲ célibataire. orientation sexuelle ▲ indéfini. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ sean o'pry. avatar négociable? ▲ je veux bloquer personne, mais faudra du solide pour me faire oublier O'Pry haha. crédits ▲ feliinoh @ tumblr.
le personnage
précisions sur le caractère?
Plutôt que de donner des traits de caractère qui ne ressemblent à rien, là encore, je vais renvoyer à la lecture de ma fiche, qui je pense, montre assez bien la personnalité d'Hugo. Après, tout de même pour donner des pistes, je dirais: impatient, impulsif, irréfléchi, emmerdeur, sûr de lui, invincible.
précisions sur l'histoire?
L'histoire d'Hugo est libre dans l'absolu. Je préfère développer le lien plutôt que l'histoire d'un personnage qui appartiendra à quelqu'un. Après, dans l'absolu, je pense qu'il serait intéressant qu'Hugo soit un gamin "normal" qui est partit en vrille un jour par ennui, et qu'il va devenir dealer pour pimenter sa vie et se créer des problèmes, des trucs violents et sérieux; et le tout sans se rendre compte qu'il tombe dans un truc qui le dépasse complètement.
les liens
brice schneider feat. romee strijdPour donner un aperçu rapide du lien, je dirais que le lien entre Brice & Hugo est un peu chaotique. Elle a pour lui des sentiments qu'elle n'arrive pas encore tout à fait à définir; mais, elle a des sentiments. Pour Hugo, c'est tout autre. Lui, il la voti avant tout comme une nana qu'il a ramassé et que ses potes les dealers ont envie de prendre comme monnaie d'échange. Tant qu'Hugo est dans la spirale, tout va bien. La relation sera à développer pendant la chute, mais aussi et surtout quand ils vont tout les deux rencontrer le mur de plein fouet, aussi sens figuré, voir au sens propre.
Invité Invité
Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 18:19
Ci-dessous, les extraits de ma fiche poru que vous puissiez comprendre la relation entre les deux personnages, du début à maintenant. C'est important, car, on voit le caractère d'Hugo, une partie de ses magouilles, de ses secrets.
extrait #1:
“I THINK I JUST FELL IN LOVE WITH A PORN STAR
TURN THE CAMERA ON, SHE A BORN STAR”
Il veut quoi le mec? Ça fait plus d’une heure qu’il bloque sur ma personne alors que je suis à danser avec mes copines. Elles me l’ont fait remarquer d’ailleurs, que du moment où on est arrivées, et qu’on a commencé à danser n’importe comment pour décompresser, il était à nous mater comme un teubé. C’est presque triste pour les meufs avec lui, et pour les gars aussi, qui eux s’éclatent alors que lui reste assis dans son carré en faisant défiler les serveuses et les magnums, en mode habitué. « Meuf, tu devrais peut-être aller te faire rincer un peu. » Elle est marrante elle, on s’est foutues sur notre 31 pour pouvoir rentrer ici, on est loin du type de meufs qui traînent là, on a rien de models, ni de pouffiace de luxe. On vient en majorité de la banlieue ouest ; on a rien du type parisien du 8è un peu coincé ou défoncé –à toi de voir-, non, du tout. Et lui, là, il a la tête du Jean-Charles type, les cheveux un peu gominés, les traits parfaits, une chemise qui semble taillée sur lui, limite il a rien à foutre dans une boîte tout court parce qu’il a du s’évader du dernier Vogue Hommes. « Je te jure, vas-y. Tu le reverras jamais. » Et sur ça elle a pas tort, je le reverrai jamais, autant qu’il me fasse coûter le magnum à 500 la bouteille, car j’ai pas les moyens de m’en payer un dixième. Ça prend 30 secondes. Il me regarde approcher, et il rigole, et je me doute que j’ai les joues rouges comme si je m’étais fait tomber le pot de blush sur la gueule. Et sans même que j’ai le temps de réfléchir à quoi lui dire, j’ai déjà sa main autour de ma taille, son corps contre le mien, sa bouche près de mon oreille. « C’est la première fois que je te vois ici. » Et en plus, le mec est un habitué qui connaît toute la clientèle. C’est le proprio or what ? Je me détache tout juste pour le regarder du coin des yeux et le voir me sourire d’un sourire étrange, un sourire que j’ai jamais vu sur personne ; et c’est intriguant. Il doit me voir hésiter, car il me fait signe de m’assoir sur la banquette alors qu’il s’affaire pour me produire une coupe de champagne. C’est or, ça pétille, c’est frais, et en moins de temps qu’il n’en faut pour que je réalise, j’ai une coupe dans les mains, et lui assis à côté, son bras derrière moi, en mode, je te file du champagne, je te drague, ou mieux je te gère ; ce soir chérie, tu rentres chez moi. « Si tu me disais déjà, comment tu t’appelles ? » « Brice. » Il se dégage de mon oreille, et me regarde, perplexe, son index venant frotter sa lèvre inférieure, et c’est sexy en fait. Je vois un de ces potes qui nous regarde et qui fait signe aux autres. « Brice, réellement ? » Je le regarde dans les yeux et sourit, alors que ça me brûle, le visage, partout. Il m’a pris quoi, d’écouter ma pote et d’être venue comme ça ? Sérieusement ? « Oui, sérieusement. » Il me regarde, essayent de mesure je sais pas trop quoi, pendant une seconde, j’ai l’impression qu’il essaye de deviner ma taille de soutien-gorge tellement son regard est insistant. Il se lève, et me tend la main. Je comprends pas, il veut quoi. Je vois que tous ses potes nous regardent, sans comprendre eux aussi. Formons un club ? Je lui prends la main, et me lève. Il est grand, plutôt bien fait, ses fringues transpirent le luxe, et lui sent bon le tabac froid et l’Homme de Saint Laurent Paris. Sans même que je puisse dire ouf, il me tire sur la main, derrière lui, et on traverse la boîte pour retrouver les vestiaires. Quoi ? On s’en va ? « T’as ton ticket ?» Il me regarde, et je réalise que non, c’est Julie qui l’a. « Non. » « Tu portais quoi, exactement ? » J’ai presque honte de lui avouer quand je vois que rien que sa ceinture coûte plus cher que ma veste. « Un perfecto en cuir, noir. Comptoir des cotonniers. En XS. Et une pochette Guess, noire aussi.» La fille part, sans même en demander plus, et il me regarde, accoudé au comptoir du vestiaire, figé comme une statue grecque, splendide. « Tu devrais envoyer un sms à tes copines. Elles ont pas de quoi s’inquiéter. » Je le regarde incrédule, alors qu’il commence à remercier ‘Val’ pour nos manteaux et lui glissant un truc vert, et je crame qu’il est en train de lui filer un billet de 100€ pour la remercier. DAMN, 100 balles. Il s’approche, mon manteau entre les mains, comme si il allait m’habiller ; et il le fait, prenant soin d’extirper mes cheveux de mon dos, posant ses lèvres sur son passage dans mon cou. Le mec a aucune gêne : aucune. « On y va, Brice. » Je me retourne pour le voir balancer son manteau sur son épaule, me tendant ma pochette de son autre main. Je l’attrape, le remerciant, et ‘Val’ nous regarde, amusée, et je me doute que je dois ressembler à une pivoine. Il me chope la main, et me tire dehors. Je jette un œil sur sa montre : deux heures trente-huit. Je le suis, alors qu’il semble prendre soin de pas marcher trop vite, et qu’à la sortie, le voiturier lui sourit, et sans même lui demander, part lui chercher sa caisse. C’est presque pesant de voir que tout le monde le connaît, ou le reconnaît. « Tes copines Brice. » Je secoue la tête, sortant du je ne sais quoi dans lequel j’étais. Ouais, mes copines. Je fouille mon sac à la recherche de mon Blackberry, et je sens qu’il décolle pas son regard de moi, c’est pesant et perturbant, à tel point que j’en perds encore plus mes moyens si c’est possible. Je le trouve enfin, et il rigole quand il me voit sortir mon BB habillé de noir pailleté. Je le regarde, et il secoue la tête, avant de poser son regard plus loin. Je fais pas gaffe, et commence mon SMS, Julie comprendra bien. « Partie avec le voyeur. A demain ; ] » Quand je relève les yeux, il me regarde, avant de me faire signe de la main : le carrosse est avancé. Je tourne les yeux, et j’espère qu’il rigole. Je sais pas c’est quoi, je sais juste que vu l’allure et le logo sur le capot, ça coûte une blinde. Le voiturier nous regarde, et j’ai l’impression de passer pour une conne alors qu’il m’ouvre la porte, et je réalise qu’il m’a toujours pas dit son prénom. « Attends, tu m’as pas dit comment tu t’appelles. » Il rigole. « C’est maintenant que tu t’en soucies ?” Il pose ses yeux dans les miens, sa main sur la portière comme exaspéré. Il veut que je réponde quoi ? Y’a moins de trois minutes, j’étais à l’intérieur à danser avec mes copines. « Hugo. Tu montes ou bien ? » J’avoue que je dois avoir l’air con, mais, après une seconde d’hésitation, je commence ma descente pour monter dans son bolide, il me tend la main, et je comprends pourquoi: Dieu que c’est bas. Il vérifie que je suis installée, ferme la porte, serre la main du voiturier qui le remercie, et vient s’installer côté chauffeur. La musique de fond est basse, et il fait froid, mais pas tant que ça. Et d’un coup, le moteur s’emballe, et j’suis poussée contre mon siège alors qu’il se lance sur le rond-point de l’Etoile à une vitesse hallucinante en prenant la branche des Champs-Elysées, sérieux, il habite ou le mec pour descendre les Champs ? A moins que ça soit son tour de drague et qu’il envisage de me tirer au Plaza ou au Mariott. « Tu pars souvent avec les gens comme ça ? » Je rigole, c’est nerveux, et j’ai l’impression qu’il me prend pour une salope. « Non. Mais, d’habitude, on me laisse le choix, en fait. » Il tourne la tête brièvement, rigole, et retourne à fixer la route, ses mains sur le volant. « T’as le choix. Je veux dire, si ça te va pas, descends. » Allumé, tu roules à plus de 90 sur les Champs, comment tu veux que je descende ? Je le regarde, et je comprends c’est quoi son problème, il est fou en fait. Il tourne à Matignon et on embraye sur le Faubourg Saint Ho’. Un instant, je rigole et je me dis que c’est un beauf, et qu’il vient ramener sa voiture de location ; c’est juste un attrape-meufs. Un instant, car la minute d’après, il pose sa caisse devant une grande porte qui s’ouvre pour laisser apparaître une cours et un bâtiment style haussmannien aux fenêtres toutes éclairées ou presque. « Bienvenue chez moi. Enfin, chez moi….” « Respire. » Il rigole et me tient la main, alors qu’on passe la grande porte, sous le regard des gens qui sont là. Putain, mais on est où ? J’en sais rien, je sais juste que les gens présents sont visiblement exaspérés par notre arrivée, et qu’ils ont des airs de gens normaux en fait. Comme moi, et certainement pas comme lui. C’est grand, chic, un peu coincé je trouve ; trop pour moi qui habite encore chez mes parents, qui bien que confortable n’égale en rien la demeure sous mes yeux. « Prête pas attention à la déco, tu te doutes que j’ai pas choisi.» Il continue de me traîner derrière lui, et on arrive devant un escalier en marbre, un truc phénoménal qui ne devrait exister que dans les palaces. Remarque, c’est peut-être un palace. Hugo est là, un pied sur la première marche, sa main tenant toujours la mienne., et il pose son regard sur moi. « Avant qu’on monte, tu dois savoir que tu peux encore reculer, et que la sortie c’est par le même chemin, et très certainement que n’importe qui ici sera ravi de te proposer d’appeler un taxi pour te ramener chez toi. Faut que tu saches aussi, que si tu montes, je ne peux garantir que tu veuilles redescendre un jour. Je ne peux pas garantir non plus que moi je veuille te laisser redescendre aussi. Je suis pas un psychopathe. Je suis pas un névrosé. Il ne se passera rien. Rien que tu ne désires pas. Par contre, ce qui est évident, c’est que moi, je te désire. » Ce mec est un malade, je le savais. Et pourtant, cette façon qu’il a de me regarder et de me proposer des trucs sans que j’arrive à mettre le doigt dessus, ça m’intrigue. « J’ai le choix alors ? » Il rigole, posant son pouce contre ma bouche, caressant mes lèvres, le laissant glisser brièvement entre. « Ouais, t’as le choix. » Je remarque que sa main tient toujours la mienne, et ça me dérange pas. « Emmène-moi. » Il sourit, et va savoir si c’est blanc ou noir, figue ou raisin, j’en sais rien, juste que ses yeux pétillent et que ses bras terminent trop rapidement autour de mon corps. « T’emmener ou ? » « Ou tu veux ? » Il serre un peu plus ses bras autour de moi, et frôle mes lèvres avec les siennes. « Vraiment ? » « Humm oui. » J’ai déjà les yeux fermés, mes lèvres prêtes et le coeur qui bat à mille à l’heure, je n’attends qu’une chose: embrasse-moi. « Putain Brice, tu vas le regretter. » Et sur ça, il reste plus rien que la sensation divine de ses lèvres sur les miennes.
extrait #2:
ALL THESE LITTLE BITCHES,
TOO BIG FOR THEIR BRITCHES
BURNING THEIR LITTLE BRIDGES, FUCKING RIDICKULOUS”
« Encore. » Ça vrombit sous nos deux culs, et je rigole, insouciante, innocente, parce que, c’est drôle ; et parce que c’est comme ma vie. Ça passe à cinq mille à l’heure et je contrôle absolument rien. J’ai froid, mais ça, tu t’en fous, et moi aussi ; au contraire, mais, c’est pas avec mon tshirt cropped de biatch et ma jupe salle de jeux à l’air que j’vais avoir chaud. Les gens autour regardent, et ils voient rien qu’un truc orange qui file sur le périph’ comme ça filerait sur le circuit de Silverstone. Flash. J’te parle pas d’un truc qui passe dans ma putain de tête, mais d’une des boîtes à con sur le côté qui vient de nous prendre en photos. « Merde. » T’es tellement convaincant que je regarde le compteur. 210. En effet, merde, t’as déjà fait mieux. « C’est bien la peine d’avoir une putain de LB834 pour se faire flasher à seulement 210. » Le regard froid, la poussée contre le siège, et je sais que j’suis à provoquer le truc, mais j’m’en fous. « Middle finger in the air if you don’t really care. » Il sourit et regarde droit devant dans ses Ray Ban de merde alors qu’il est plus de 3h du mat’, et j’lève les mains en l’air, exposant des deux middle fingers; parce que j’en ai rien à foutre. De ça. Du reste. De tout. Tant que la voiture roule, c’est que ça va. Porte Maillot. On est devant. Je crie et frappe mes mains l’une contre l’autre comme une gamine. Ça tourne dangereusement, avant de continuer et de se diriger droit vers l’Arc de Triomphe. Un de ces quatre peut-être, tu nous feras passer en plein milieu sans te faire chier sur place de l’Étoile à faire un beau tour. « Il se passe quoi si tu gagnes ? » Je le regarde, parce que j’avoue que j’en sais rien ; j’sais juste que je suis montée dans sa caisse, comme souvent. « J’te garde. » Il rigole, et il dirait ça comme si y’avait un paquet de thunes en jeu ; mais, j’suis pas un paquet de thunes, j’suis rien ; sa race, j’suis rien. J’ai toujours pas imprimé why, mais, ça le fait kiffer de m’avoir visiblement. Dérangé psychologique. J’hausse les épaules, et on embraye sur les Champs, les basses à fond, le moteur aussi pendant que t’as des teubés à faire la queue pour le Queen et qu’un instant plus tard ça dégueule ses tripes plus bas au Matignon. Et nous on braque pour remonter vers Alma-Marceau. Avec de la classe, on se foutra la gueule en l’air au tunnel de l’Alma ; sinon, on terminera premiers au pied de la Dame de Fer. « Connard. » J’ai qu’à me tourner pour voir la F458 derrière qui nous pousserait presque. Et un instant, j’me dis qu’il va perdre ; parce que l’autre nous pousse presque et déboîte vers la gauche. Et j’me dis que ça pourrait être drôle rien qu’un instant de voir sa mine défaite quand il verra l’autre lui passer devant, en réalisant que son nouveau jouet n’est qu’une reproduction basse qualité et qu’il est qu’un déchet. « Tu veux que je perde ?» Je le regarde incrédule, et je me demande pourquoi il me demande mon avis, c’est pas comme si, il avait l’habitude de le faire. « Déconne pas. » Ca sort de ma bouche à la même vitesse que la voiture, de mes lèvres tout contre son oreille. La voiture bascule de la droite vers la gauche, et Ferrari n’a plus qu’à freiner si il veut pas terminé encastré dans le mur du tunnel de l’Alma, et moi j’termine agrippée à mon pilote. Putain, il me fait flipper, ce mec. J’hurlerai presque comme les pneus sont en train d’hurler pour stopper la voiture alors qu’on arrive sur la ligne d’arrivée, où on est attendus. Et en une seconde, je réalise que, ça s’est joué. Sous mes yeux, j’ai rien vu. On est partis de là, on s’est fait un tour de periph’ à des vitesses frisant le ridicule, et on était là, en un morceau. Dernière secousse, et la voiture s’arrête doucement alors que les autres crient. J’sais pas si c’est qu’ils contents ou si c’est qu’ils sont blindés : les deux, en fait. Entre les biatchs serrées dans un 00 alors qu’elles devraient largement porter un 2 voir un 4 à cause des coussins qu’elles se sont fait foutre pour que ça soit confortables quand elles posent leurs culs; les seins gonflés prêts à exploser et déborder du chemisier qui dévoile un nombril piercé sur une peau cramée aux UVs, attachée à leur mac habillé comme un gangsta qu’il n’est pas ; et celles qui ont des gueules de models et qui tiennent tout juste debout avec les fils à papa qu’ils soient politiques ou étrangers : une belle brochette de grand n’importe quoi, de ce qui se passe la nuit dans Paris, quand les gosses de riches s’ennuient. Mais là, j’m’en fous, j’suis à voir que mon pilote est plutôt satisfait de lui, et qu’il descend de son carrosse, sans m’adresser un regard, et trop vite, il est à m’ouvrir la porte passager, sa main tendue vers moi pour me faire sortir. « Amène-toi Brice. » J’lui chope la main, et j’m’extirpe de la voiture, sans hésiter sur les pompes de pute qu’il m’a offertes après la dernière course. 16cm et j’suis aussi grande que lui, ça me colle des allures de péripatéticienne, mais, c’est Louboutin, qu’il a dit, donc, ça passe. Ça me fait des jambes aussi longues que la distance étoile – concorde ; surtout avec ma jupe plus courte que la totalité des talons ou presque, mais c’est pas grave. J’récupère trois loyers sur les épaules quand il me fourre sa Burberry leather et qu’il me chope son bras autour de mon cou et qu’on avance vers les autres et que Ferrari fume plus loin. « Moi, j’crois que Brice reste avec moi. » il rigole en sortant son iPhone de son Levi’s, commençant déjà à fouiller l’agenda. L’autre est là, et il me regarde énervé, avant de pousser sa refaite qui le colle. « Mardi ? » Je vois le pouce de mon proprio qui s’excite sur l’iPhone. « Deal. Mardi. 4h. Et ramène mieux. J’parle pas que de ta meuf, hein. » Il rigole tout seul avant de virer ses aviator et le regarder en le prenant de haut, glissant la tige contre son torse, pile poil dans le V de sa chemise trop ouverte. « On s’arrache. » Il me regarde, pas pour me demander mon avis, juste pour m’imposer sa victoire. « Pourquoi ? » La voiture ne vrombit plus, elle est calme, comme son conducteur ; on roule depuis 5 minutes, comme ça, en se traînant à 70 sur le périph, comme les autres ; à des millions de kilomètres de ce qui se passait y’a cinq minutes. Sa main me caresse la cuisse, et j’ai presque envie de ronronner comme un chaton ; je me détache, et je glisse contre lui. « Pourquoi ? » Pour un instant, et un instant seulement, il me regarde, avant de regarder droit devant lui. « Parce que. » « C’est quoi ton problème ? » Il rigole, d’un rire franc, sa main qui durcit contre ma cuisse et qui remonte sur le sommet, près des vallées interdites. « C’est toi. » « C’est toi. » Je le regarde de mes grands yeux bleus, démaquillée, juste habillée de la chemise qu’il portait tout à l’heure, les cheveux accrochés que le haut de la tête ; et c’est ridicule la façon que j’ai de ressembler à rien dans les 90m² de la pièce principale, entourée par 4 murs blancs et froids, alors que son regard me réchauffe. Je sais pas quoi dire, ni ou me mettre, parce que, rien que cette pièce est plus grande que l’appart’ que loue mes parents en banlieue. C’est pas la première fois, mais, j’suis toujours pas habituée. J’me tortille les mains, les pieds aussi, et son regard perçant me fixe, je comprends pas pourquoi. « Viens. » Il est vautré sur un des canapés, un bras sur le front, une clope dans l’autre main qui repose sur son estomac plat ; le regard fatigué, comme si il avait pris dix ans le temps que je prenne ma douche. J’approche, sans trop savoir si je dois poser mon cul sur le cuir, si je reste plantée, j’en sais rien. Et je rougis, parce que, ça arrive tellement souvent que je sache pas quoi faire de moi. Putain. Surtout en sa présence. Il m’attrape la main et me tire en me faisant tomber sur lui, doucement. Mon corps mou rencontre la dureté du sien, et j’me demande c’est quoi son souci. Il me fout dans ses bras, en serrant un peu fort, mais, je dis rien ; parce que, c’est désagréable mais pas autant que ce que ça peut me faire comme effet. J’ose même pas le toucher plus que ça, parce que ça sert à rien, sa proximité et son parfum suffisant à dégager dans mes veines de quoi m’apaiser. « C’est toi qu’a lancé tout ça. C’est toi, c’est ta faute, tu comprends. Tu comprends, n’est-ce-pas?» Non, je comprends pas, je sais juste que, t’es un putain de don pour répondre aux questions sans y répondre, mais en ajoutant d’autres à la liste. « C’est toi. Le problème. Non. C’est toi, mon problème.» L’accusation résonne au plus profond de sa cage thoracique, et me fait vibrer. La condamnation tombe.
extrait #3:
WE STOPPED THE IGNORANCE,
WE KILLED THE ENEMIES
SORRY FOR THE NIGHT
DEMONS THAT STILL VISIT ME THE PLAN WAS TO DRINK UNTIL THE PAIN OVER BUT WHAT'S WORSE, THE PAIN OR THE HANGOVER?”
C’est toujours quand on croit avoir trouvé les réponses à tout qu’on se rend compte que non, la réalité est bien plus noire et différente. C’est comme ça, pas autrement. Mais, on fait avec. Ou pas. Les apaprences sont toujours jolies, et elles font ressembler la vérité à quelque chose d’horrible ; mais, l’important, c’est les apparences : on croit ce que l’on voit, pas ce que l’on entend. Les apparences… « Tu dors ? » Ses doigts qui jusque maintenant se promenaient contre mon dos montent dans mes cheveux, et il est secoué par un rire silencieux. « Non Brice, je dors pas. » Je le sais, que tu dors pas, mais je veux être sûr que tu es ok pour qu’on parle. La, comme ça, dans le noir, l’un contre l’autre, sans masques, juste cachés par la nuit aussi bien physiquement que psychologiquement ; le voile de la pénombre est là, doux et protecteur. Mes yeux se posent sur sa montre sur la table de chevet, cinq heures vingt. « Il se passera quoi, demain, si tu perds ? » « Pourquoi tu voudrais que je perde ? » Il est exaspéré, et j’ai seulement posé une seule question. En même temps, Hugo n’aime pas les questions ; c’est une vérité que j’ai pu vérifier en frôlant les limites. « Je veux pas que tu perdes, je veux savoir pourquoi je monte dans une voiture qui se fait le périph a fond pour arriver avant un autre mec qui est toujours plus frustré de perdre que la fois d’avant. Pourquoi tu m’habilles comme une pute et t’es content de dire que je reste avec toi. » Il soupire, et doucement me pousse pour me dégager de lui, me poussant pour que je lui tourne le dos, m’enlaçant par derrière. Je sais rien de ce mec, juste qu’il y a quelques semaines il m’a ramenée chez lui en me disant que j’avais le choix, et que peut-être je voudrais jamais partir ; et pour le moment, je voulais pas spécialement partir, il avait raison. J’étais bien là. « Moi je veux savoir pourquoi tu peux pas te contenter de ce que tu as. Pourquoi tu peux pas te contenter de moi, comme ça. Pourquoi tu peux pas vivre le truc et pas te poser de questions. » Des questions, jamais de réponses. C’est frustrant. Comme de monter dans sa bagnole et pas savoir pourquoi. Comme de jouer la poupée qui ne parle jamais. Comme de rien savoir, jamais. Comment il fait pour se payer un appart’ comme il en a un alors qu’il bosse pas ? Et ses parents ? Est-ce qu’il a des frères et sœurs ? Il se fout de sa vie, il part du principe que si lui s’en fout, moi aussi ; il se fout de la mienne aussi. Ce qui compte c’est qu’on se voit tous les jours, que je monte dans sa caisse quand il le veut. Comment il fait pour se payer une caisse comme il en a une ? Et ses fringues on en parle ? Ses habitudes extravagantes et excessives, on passe sous silence ? «C’est très bien comme ça, non ? » Est-ce que réellement, c’est très bien comme ça ? J’en sais rien. Je tenterai bien de me retourner, mais ses bras sont de fer et je sais que c’est fait exprès. « Mais, je voudrais jus… » « Rien du tout. On a pas toujours ce qu’on veut Brice. » Je rigole après son intervention, parce que, clairement, lui il a toujours ce qu’il veut, qu’importe la signification ou la nature du ‘ce’. « Tu te fous de moi Hugo ? » Et là, ses bras se délient automatiquement, alors qu’il se redresse d’un bond, attrapant ses clopes ses la table de chevet, et je constate qu’il s’en allume une en me retournant. Je pige pas c’est quoi son problème à ce mec, depuis le premier jour sérieux. « Hugo. » Je me redresse aussi, pour poser ma joue contre son épaule, et il bouge pas d’un millimètre, sauf pour porter la clope à ses lèvres de nouveau. J’hésite, mais, j’y vais. « T’as toujours ce que tu veux toi. » Un rire franc qui s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il tourne la tête pour me regarder du coin des yeux. Je ne sais pas quoi y voir, peut-être parce que j’y vois pas grand-chose en fait. J’en sais rien. « Ouais. C’est vrai.» Il tire sur sa clope et souffle doucement la fumée contre mes lèvres, alors qu’il sait que je fume pas et que j’aime pas spécialement ça ; mais je ne dirais rien, parce que, c’est pas la fin du monde. « Mais, je l’ai mérité Brice. D’avoir ce que je veux. Un appart’ grandiose. Des caisses dignes d’un film de science fi. Des meufs à la pelle. Même toi je t’ai méritée. Qu’est-ce que tu crois ? » Il m’a méritée ? Il entend quoi par-là ? J’en sais rien, et j’ai envie de savoir ; mais je sais que, si je pose la question, il va péter un boulon. Alors, je dis rien, je le regarde juste, en espérant qu’à un moment, ça s’ouvre, à l’intérieur et à l’extérieur. « Je suis qu’un putain de connard. Tout le monde le sait. Sauf toi. Enfin, quand je t’ai fait monter dans ma caisse ce soir-là, tu savais pas. Mais maintenant tu sais, et t’es toujours là. Alors, je t’ai méritée. Et remarque, t’es certainement la plus belle j’ose que j’ai jamais eue. » Il tire sur sa garrot, et je reste perplexe. SA plus belle chose ? Je suis que ça ? Une chose, un vide-couilles et un accessoire pour faire co-pilote dans sa caisse habillée comme une putain pour son bon plaisir ? Et malgré ça, j’arrive encore à penser au truc d’à côté. SA PLUS BELLE CHOSE. Je suis à lui, et je vaux visiblement plus que tout ce qui lui appartient, et ça, putain, c’est bandant. Que ce soit en vrai ou dans les apparences, j’suis son top, sa number one, et ça me fait vibrer. Son cœur qui bat contre mes doigts, ses lèvres qui emprisonnent la clope ; ça provoque des trucs dans mon corps, des trucs pas descriptibles ; vivables seulement. « Tu vois, tout à un prix Brice. Toi, t’es le gros lot ; t’es ma clé vers la liberté. Tu peux pas comprendre ; et c’est pas grave ; mais, t’es pas estimable. Et le jour où je vais perdre Brice, tu seras perdue aussi. » Je fronce les sourcils, et il le voit, parce que, rapidement, son pouce vient dessiner mes sourcils pour les apaiser. J’ai du mal à tout saisir, parce que, son laïus, ça ressemble à pas grand-chose, c’est pas une déclaration, c’est rien. Et tout ce que ça me fait, dans le fond, c’est de me donner envie de me mettre dans ses bras, et de lui demander de me faire vibrer dans les draps encore ; de créer chez moi un séisme violent, un cyclone qui détruit tout, une tornade qui me fasse danser et un feu qui nous consume. « Embrasses-moi. » Il rigole et écrase sa clope sur sa table basse, avant de se retourner vers moi et de foutre ses deux grandes mains sur mes joues. « Tu sais Brice, t’es belle. » Il pose ses lèvres contre mon nez, et je me sens rougir, bêtement, parce que, j’aurai dû rougir depuis 5 bonnes minutes. Mais non. Et je ferme les yeux, parce que, ses lèvres se posent sur ma bouche, et je tremble, comme un spasme, c’est violent. Il nous sépare, et me regarde droit dans les yeux. Et c’est là, je le vois. Ce qu’il m’a dit, ce qu’il ressent, je le vois dans ses yeux, et je pourrais presque le toucher. Presque, mais avant, on doit aller plus. Toujours plus haut. Mais… Can we get much higher ?SO HIGH.
Dernière édition par Brice Schneider le Ven 17 Mai - 18:23, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 18:19
MESSAGE DE LA CRÉATRICE
A toi, oui toi, celui ou celle qui vient de se taper la lecture du pavé...
T'auras remarqué que, j'aime laisser le personnage libre, mais, j'aime les liens pointus; si t'as peur, c'est maintenant haha. Mais, je me dis que si tu es encore là, c'est que tu es un minimum intéressé Je suis large dans les descriptions, parce que, j'ai réellement envie que le personnage devienne le vôtre, et plutôt que de créer un personnage, je préfère créer un lien et une histoire avec le personnage; quelque chose qu'on fait à deux. De là, tu te dis que je me suis cru sur Meetiic Du tout. Mais je pense que, pour que ça marche, faut une appropriation du personnage, pour qu'ensuite on trouve moyen de discuter pour créer un truc sur la base réellement intense (ouais, parce que, j'aime les trucs intenses) et qu'on explore des trucs qui conviennent aux deux (non mais, j'vois ta tête, soit pas comme ça ) Après, pour ce qui est du pseudo, j'aime beaucoup Hugo comme prénom, alors, ça serait bien de le laisser, mais bon, si y'a réellement une embrouille avec le prénom, tant pis hein. L'avatar est difficilement négociable, parce que, Sean O'Pry a bien la tête de l'emploi, et puis, c'est Sean O'Pry en fait, ça résume bien. Le reste, bah, je préfère qu'on le voit selon les envies, les idées, les inspirations et compagnie. Je ne suis pas exigeante, je demande juste quelqu'un qui a envie de RP autant que moi j'en ai envie; qui n'a pas peur de s'aligner des lignes et des lignes mais qui peut aussi et surtout répondre en une poignée de mots.
Après tout ça, si tu as survécu et que tu crois que y'a espoir, viens. promis, je t'enverrai au septième ciel , et y'a même moyen que le sexy Camel te fasse des trucs aussi.
Dernière édition par Brice Schneider le Ven 17 Mai - 21:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 21:20
Bonsoir, alors oui, j'ai lu le pavé (qui est un régal pour les yeux ), je n'ai pas peur et je suis un minimum intéressée (pas qu'un minimum d'ailleurs) Tout cela pour dire que j'ai dévoré ce scénario, que le lien, tout ce que tu proposes est vraiment à tomber. Je suis vraiment tomber sous le charme. Je risque de venir te harceler de mp mais en tout cas j'ai hâte de discuter avec toi pour rendre le tout ultra intense J'ai vraiment totalement craqué. Est-ce que tu veux bien que je tente et est-ce que le nom de famille te va ?
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Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 21:35
OMG le service rapide de ouf. bien sûr que tu peux, j't'attends par MP
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Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 21:59
je n'aime pas vraiment la compétition à la base mais il faut dire que je suis tombé totalement amoureuse de ton scénario et que je le regardais depuis pas moins d'une heure a voir si j'allais craqué et... voilà. j'espère que tu veux bien de moi ?
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Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 22:00
mais mais mais encore :o bah, j'peux pas dire non hein ;]
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Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Ven 17 Mai - 22:32
Je vais t'en envoyer de ce pas.
Je me doutais que le scénario allait être pas mal tenté
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Sujet: Re: (m) sean o'pry ▲ monster Lun 27 Mai - 22:54