nom complet ▲ Kathamerina Babsie-Jane Butler lieu de naissance ▲ Dublin âge ▲ 25 ans nationalité ▲ Irlandaise diplômes ▲ Stylisme métier ▲ Styliste, créatrice de mode statut matrimonial ▲ Célibataire orientation sexuelle ▲ Hétéro situation financière ▲ Blingy richy girl idole(s) de vie ▲ Marilyn Monros, Audrey Hepburn nombre d'amis facebook ▲ Pas FB moyen de déplacement ▲ Limousine, Jaguar groupe ▲ Gagnants, perdants avatar ▲ Lana Del Rey crédits ▲ DeadWhore - Tumblr

premier point ▲

Il faut savoir que je suis têtue, que je ne supporte abandonner une idée facilement et que je repousse les limites voir je me casse la gueule. Je suis du genre à me braquer, si j’ai une idée en tête elle le reste jusqu’à ce que j’aie pu trouver une solution, en gros autant dire que je suis quelqu’un de compliqué dans sa simplicité. J’essaie toujours d’aller plus loin, de tester ma résistance à beaucoup de choses. Parfois je résiste et je réussi à faire péter l’élastique qui me retenait et d’autres fois je craque, je pète un plomb et je m’enferme fâchée, vexée de ne pas y être arrivée mais que voulez-vous, dans la vie on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Argent ou pas il y a des barrières et des obstacles qu’on ne peut franchir. Comme je dis "Si Cendrillon rentre à minuit et bien moi je bouffe de la citrouille et c'est tout." On ne peut pas se permettre de dompter ce qui est indomptable, si parfois on dit que l’impossible peut être possible, il faut aussi penser que l’impossible ne peut pas toujours devenir possible.



deuxième point ▲

Je n’ai pas ma langue dans ma poche, oui je parle beaucoup et je suis réputée pour être quelqu’un de cash ; ce que tu vas penser moi je vais le dire, que ça plaise ou non tant pis. On m’a dit que c’était un vilain défaut, moi je pense plutôt que c’est un point positif. Bon c’est vrai je suis une grande gueule, je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas, je suis le bonheur des un, la terreur des autres. Je sais tout, je vois tout et j’entends tout. Comment je fais ? Et bien c’est simple, je ne fais rien du tout, ce sont les informations qui viennent à moi. En même temps je côtoie le monde de la mode, les riches héritiers, les soirées mondaines et le trois-quarts des tapis rouges. Malgré tout je suis du genre à éviter de faire ma langue de vipère, oui car je n’aime pas ça, c’est malsain et puis après tout la vie des autres ne me regarde pas mais surtout elle ne m’intéresse pas. Franchement à quoi ça me servirait de cracher sur les gens ?



troisième point ▲

Je n’habite Paris que depuis sept ans alors j’ai un gros accent irish lorsque je parle et même moi ça me fait rire. Je suis née à Dublin en Irlande et j’y ai vécu presque toujours, jusqu’il y a sept ans, sept ans où j’ai quitté le cocon familial pour venir m’installer à Paris afin de m’inspirer de la mode frenchy. J’ai un accent irish à couper au couteau, certains disent que ça fait mon charme, d’autres disent que je devrais prendre des cours pour perfectionner mon langage. Encore maintenant il m’arrive de souffrir de la barrière de la langue, il arrive que j’oublie mes mots, que je ne comprenne pas ce qu’on me dit ou m’explique. Enfin si tout cela est drôle pour moi ça l’est moins pour d’autres, ceux qui disent que je massacre la langue de l’amour. De plus je suis fière de mes origines, cela se voit, cela s’entend et cela se sent. Je pourrais manger Irlande, dormir Irlande, respirer Irlande tous les jours. Malgré tout ça ma famille me manque et il est vrai que je souhaite par-dessus tout la retrouver, retrouver ma terre, ma maison et le bonheur d’être avec les miens.



quatrième point ▲

Ma famille se nomme Butler ou de Butler ici en France. Nous descendons tout droit de James Butler (1610-1688), 1er Duc d’Ormond et vice-roi d’Irlande. Ce qui fait que lorsque  En tant qu’héritière je bénéficie de toutes les commodités associées à cela ; Limousine, carte de crédit, appartement haut standing dans les quartiers chics et la Jaguar offerte par papa. Malgré ça j’essaie de rester le plus simple possible, je ne vais pas dévaliser Gucci, Prada, Versace, Jimi Choo et j’en passe, non j’aime la simplicité et personnellement je trouve ça bien. J’ai une préférence pour les repas pris sur le pouce, devant la télé suivi d’un paquet de biscuit bien gras pour bien finir la soirée. Pour certains le fait qu’à 25 ans je sois encore célibataire est grave ; en effet je n’ai pas encore donné naissance à un héritier ou une héritière. Dans ma famille on me qualifie de stérile ou alors on se plait à dire que je suis lesbienne mais que je ne le dit pas pour ne pas salir le nom de la lignée de laquelle je descends. En temps que Butler je dois aussi savoir contenir certaines choses pour moi. 



cinquième point ▲


Ah l’amour, qui dire sur l’amour à part qu’il m’a détruite et attirée vers les profondeurs les plus noires qu’il soit. On s’était rencontrés au détour d’une rue, il rentrait chez lui, je filais à un rendez-vous et paf. Oui on s’est rentré dedans, il m’a aidée à me relever et lorsque mon regard c’est posé dans le sien j’ai compris, compris que c’était lui, lui celui que j’attendais. Pourtant tout nous opposait ; il était infirmier, vivait dans un quartier où il avait tout juste les moyens de payer son appartement. Malgré ça je l’ai aimé, aimé à la folie, à m’arracher le cœur disons. J’ai passé deux années merveilleuses avec lui, c’était le grand amour mais un jour mon travail a commencé à empiéter sur notre vie de couple, il a fini par croire que l’argent était plus important à mes yeux que mon amours pour lui. Il m’a demandé de lui rendre la bague qu’il m’avait offerte un mois auparavant puis il est parti sans un mot, sans un regard. Il est revenu deux jours plus tard pour récupérer ses affaires et m’a dit adieu sur un ton glacial. J’ai pleuré, pleuré durant des jours, priant pour qu’il revienne mais il n’est jamais revenu.



sixième point ▲

Ce n’est pas parce que je suis pleine aux As que je dois passer mes journées à rien faire, non, je suis diplômée en stylisme et depuis peu j’ai lancé ma propre marque de vêtements pour femmes : Baby-Jane. Une gamme mêlant style des années cinquante et modernité. Quelque chose d’accessible à toutes les femmes et jeunes filles. J’ai mis beaucoup d’espoir dans ce projet et je ne souhaite que sa réussite. Pour l’instant j’ai déjà sorti une collection en vente dans plusieurs magasins, qui, comme vous le savez déjà refusent que l’on divulgue leurs noms. Actuellement je suis en pleine création de la collection finale pour l’été ainsi que quelques pièces uniques qui seront vendues aux enchères et dont l’argent sera versé à des associations. 



septième point ▲

Famille Windsor vous connaissez ? Et oui j’ai eu l’honneur de partager un moment avec leurs Majestés et de manger à leur table en tant qu’invitée d’honneur. J’avoue que c’est assez impressionnant, on les voit à la télé puis un jour on se retrouve à parler de la pluie et du beau temps avec eux dans leur salon de thé. Tout ce que je peux dire c’est que leur résidence  est merveilleux, énorme et j’en passe. J’ai passé là-bas l’un des meilleurs moments de ma vie, ces gens sont en fait si simple, la royauté ne leur monte pas à la tête, ils sont comme nous, pensent comme nous, ils ont juste plus de responsabilités. J’ai pu, en allant là-bas, remettre une lettre de mon père à Sa Majesté la reine et découvrir son immense générosité. Je n’oublierais jamais cet instant magique.  



huitième point ▲

Les soirées mondaines, le bling-bling, les gratins. Très peu pour moi, en effet ce genre de soirée ne me plait pas vraiment. Là-bas on va pour montrer son argent, pour montrer qu’on est le roi et j’en passe. Non, moi ce que j’aime c’est le calme et la tranquillité, être chez moi à travailler ou encore passer une soirée devant ma télé à ne rien faire du tout. Je n’aime pas me montrer surtout si c’est pour supporter tous ces hypocrites qui puent l’argent à des kilomètres, ceux qui se ramènent avec une fille de 20 ans leur cadette et qui sont là à les tripoter comme de gros pervers dégoutant ou il y a ceux que la chirurgie à ravager la façade, ceux qui ont peur de prendre une ride mais que le temps rattrape à vitesse grand V. Et puis il y a les photographes et les paparazzis, le truc qui vous rend vous et donne envie de fuir. Je hais ce genre de soirée mais parfois il me faut m’y rendre pour ne pas vexer les gens.



neuvième point ▲

Paris s’endort, il fait nuit et alors que les gens rentrent chez eux moi j’enfile mon manteau et je sors, je sors admirer dans la nuit les rues et les quais. Je m’arrête devant la Seine, je prends place sur un banc et j’observe, j’observe les bateaux à quais, les amoureux tardifs qui s’embrassent sur un banc pas loin et mon regarde se perd au loin, je pars dans mes pensées pour un long moment. Lorsque minuit sonne je me lève et reprends ma marche, toujours à l’affut de tout ce qu’il se passe, j’erre comme ça pendant plusieurs heures et j’y trouve un réel plaisir. Parfois je me remémore les balades main dans la main avec cet amour que j’ai perdu et je surprends un larme couler sur ma joue, à ce moment-là je comprends qu’il faut que je rentre chez moi, dans mon cocon et que je me protège, je rentre le pas lent puis je me déshabille et me jette sur mon lit. Des fois je craque et je pleure durant une heure, d’autres fois je m’endors l’air de rien.



dixième point ▲

Malgré tout ça je ne perds pas espoir, je me dis qu’un jour la roue tournera, que je finirais par trouver l’amour avec un grand A et qu’enfin je serais heureuse et comblée. Peu importe d’où il vient, peu importe l’heure et le moment, lorsque je le verrais je saurais, je saurais que c’est lui. Je le sentirais et ce jour-là je pourrais à nouveau sourire.