Nom complet ▲ Camille Dolohov. Lieu de naissance ▲ Rome, IT. âge ▲ 22. nationalité ▲ Italien et Français. diplômes, études ▲ Etudiant en droit. métier ▲ Livreur de Pizzas pour payer sa formation. statut matrimonial ▲ Célibataire. orientation sexuelle ▲ bisexuel. situation financière ▲ un peu trop modeste. idole(s) de vie ▲ le chapelier fou.  nombre d'amis facebook ▲ 1 045. moyen de déplacement ▲ Vélo. groupe ▲ Tu t'laisses aller. crédits ▲ tumblr.

in the arms of an angel, fly away from here. from this dark cold hotel room and the endlessness that you fear. you are pulled from the wreckage of your silent reverie. you're in the arms of the angel, may you find some comfort here.

~Mon premier est un tout. Une sorte d'enveloppe un peu trop plastique, un peu trop attirante et pourtant bien imparfaite. Elle reflète ce que la plupart des humains cherchent à posséder, d'une quelconque manière. Je ne l'ai jamais apprécié, oui, je n'ai jamais su apprécier ce physique qui fait pourtant ma renommée. Alors dans un élan de dégout, je me suis tatoué. Oui, j'ai attrapé cette aiguille, et je l'ai laissé vagabonder sur mon bras. Bientôt sur mon torse. Peut-être qu'une fois rempli, je n'aurai plus à en observer chaque jour ses imperfections. Il aura simplement disparu, caché derrière une épaisse couche d'encre. Le dessin est une passion, un art qui anime mon corps. Je ne pourrais envisager un monde sans une représentation quelconque. Je pourrais reproduire tout et n'importe quoi. Chaque objet, chaque larme ou bruissement de feuilles. Chaque sentiment, jusqu'à ce qu'ils aient tous été traité. Jusqu'à ce que je n'ai plus de sujet à aborder. Jusqu'à ce que j'en perde mes forces. Les murs de mon appartement en sont criblés. J'aurais très bien pu peindre sur des toiles, comme la plupart des artistes qui se respectent, seulement les murs ont un côté bien plus réel, bien plus durable. Et au fond, je crois qu'observer mes reproductions se faner au fil du temps leur donne encore un peu plus de vie. Comme si leurs vies s'écoulaient au même fil que la mienne.

All of these lines across my face Tell you the story of who I am, So many stories of where I've been And how I got to where I am. But these stories don't mean anything, When you've got no one to tell them to, It's true...

~Mon second est une profonde solitude au goût un peu trop voilé. Une solitude voulue, enviée, construite de toutes pièces dans laquelle vivent mes seuls repères. Il faut dire que je n'ai plus de famille, mes parents étant décédés il y a de cela un peu trop d'années maintenant, c'est mon grand père qui m'a élevé en dépit de toutes les contraintes que son age lui imposait. Il est aujourd'hui en maison de retraite, sur la fin de ses jours. Seule famille qu'il me reste, je me charge ainsi de la payer, bien que je n'ai clairement pas les moyens de financer et mon école de droit, et son logement. Je fais des sacrifices, je m'endette. Je ne mange plus vraiment, ne dors plus vraiment, ne vis plus vraiment. Non, je me contente simplement de survivre, comme je l'ai toujours fait d'ailleurs. Alors, dans ma précipitation, je n'ai pas réellement le temps de m'attacher aux personnes. Je n'ai pas réellement le temps de construire des liens. Peut-être n'en ai-je simplement pas envie après tout. Allez savoir. Toujours est-il que je ne peux compter que sur moi même, et qu'une maladie de trop ne m'empêcherait pas de me lever chaque jour à huit heures pour embaucher. Je n'ai plus le choix.