IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name.
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Sujet: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Mer 15 Mai - 20:12
CEZARY-IAGO KOPOVIC
nom complet ▲ Cezary (césar en polonais, prénom de feu son défunt grand-père maternel) Iago (qui vient directement du célèbre personnage de l'oeuvre de Verdi ; Otello) KOPOVIC. lieu de naissance ▲ Pologne - Poznan. âge ▲ 24 ans. nationalité ▲ Polonaise. diplômes, études ▲ aucun diplôme, a suivi des études de médecine mais a très vite baissé les bras. métier ▲ brancardier. statut matrimonial ▲ c'est actuellement assez compliqué de décrire la relation qu'il entretien avec Hermès. orientation sexuelle ▲ homosexuelle. situation financière ▲ modeste / très modeste. idole(s) de vie ▲ bob l'éponge carrée. nombre d'amis facebook ▲ plus de cent personnes dont il ignore tout. moyen de déplacement ▲ la marche à pied, sinon, il possède un bike aussi avec lequel il se déplace souvent. groupe ▲ tu t'laisse aller. avatar ▲ nils butler. crédits ▲ tumblr est mon ami.
dix points sur ton personnage
premier point ▲ Lorsqu'il s'énèrve, Iago utilise le polonais. Une manière comme une autre de renouer avec ses racines et de ne jamais oublier d'où il vient. Même s'il ne regrette pas son départ, parfois, il se surprend à ressentir l'envie d'y retourner. Il n'y a plus mis les pieds depuis son départ, il y a tout juste cinq ans. deuxième point ▲ S'il est venu à Paris, c'est uniquement dans le but de retrouver son père biologique et de lui faire payer le prix fort. Ce gentil bonhomme l'a abandonné alors qu'il n'était qu'un gosse et a brisé le cœur de sa mère. Il le porte responsable de la mort de cette dernière et n'a qu'un but en tête, aujourd'hui, lui faire comprendre qu'on ne plaisante pas avec un Kopovic. troisième point ▲ Iago dessine beaucoup, c'est un toc chez lui. Dès qu'il a un crayon/stylo entre les mains et une feuille de papier sous les yeux (ce qui comprend les billets de banque **), il se met à dessiner. Il excelle dans l'art de la caricature et ne peut jamais s'empêcher de représenter les gens qu'il voit en face de lui dans des situations rocambolesques. quatrième point ▲ Il a perdu son pucelage avec son professeur d'histoire alors qu'il n'avait que quinze ans. Un acte, en Pologne, pédophile et condamnatoire. Malgré cette épée de damoclès sur sa tête, il a vécu avec son professeur une liaison qui durera plus d'une année. Le professeur y mettra cependant un terme une fois l'année scolaire terminée, angoissé à l'idée que cette relation éclate au grand jour et du jugement que porteront les autres sur celle-ci. cinquième point ▲ Iago ne se livre jamais sur son vécu ni même si sur son passé. Il y a très peu de personnes à le connaître parfaitement. Il ne se dévoile jamais, préférant se cacher derrière l'archétype du type qui n'a rien réussi dans sa vie plutôt que de se montrer faible et couard. Il n'aime pas parler de lui et lorsque le sujet est abordé, il dévie la conversation et détourne le sujet. Néanmoins, depuis quelques semaines, il se fait régulièrement suivre par un psychothérapeute et un médecin qui lui apprennent à canaliser ses émotions et à renouer avec lui-même. sixième point ▲ Il faut que vous sachiez que Iago n'est pas saint d'esprit, bien au contraire. Le jeune homme a énormément souffert dans sa vie, l'abandon de son père puis la mort de sa mère, le ballotage de foyers en foyers sans compter les échecs dans sa vie sociale et amoureuse. Depuis l'âge de seize ans, date à laquelle sa mère a passé l'arme à gauche, il a développé des troubles de la personnalité qui, avec le temps, se sont accentués et deviennent de plus en plus violent. Fréquemment surnommé Jekyll par les personnes dans son entourage, Iago possède deux personnalités bien distinctes. Selon les médecins, la première personnalité de Iago serait de nature dépressive, découlant directement des différents abandons dont il a été victime. Une personnalité qui, en termes plus courant, rechercherait sans arrêt la protection et le réconfort là où il peut en trouver. Une personnalité infantile et peter panesque puisque comme figée dans le temps, à l'époque de ses seize ans. Quant à sa seconde personnalité, selon les médecins, elle serait à l'opposée de la première et présenterait des signes très probant d'un caractère maniaque ! Une facette du jeune brancardier qu'on ne cherche pas à rencontrer puisqu'elle serait la pire de toutes. Cette personnalité qui mène à l'auto-destruction et au chaos, tout simplement. Lorsqu'il se retrouve catapulté dans ses piques émotionnels, Iago peut se montrer très violent verbalement et développer de sérieux problèmes d'adaptation en groupe. C'est la raison pour laquelle le jeune homme suit un traitement depuis plusieurs semaines, en vain… septième point ▲ Il dort en pyjama. Si si, vous connaissez tous ses pyjamas une pièce qu'on voit dans les vieux westerns. Figurez vous que Iago doit être la dernière personne en ce bas monde à en posséder toute une collection et donc, monsieur les portes lorsqu'il se couche. Sauf bien sûr lorsqu'il ramène quelqu'un à la maison. huitième point ▲ Il n'aime pas qu'on le regarde. C'est un vice, une timidité presque maladive qui le rend complètement fou. Lorsqu'on le fixe trop longtemps dans les yeux, Iago s'empourpre et cherche un moyen de fuite. Il n'aime pas qu'on lui porte une quelconque attention… pourtant, c'est après cette attention là qu'il court sans arrêt. Contradictoire, il est capable de se montrer adorable avec vous pour obtenir de vous que vous l'appréciez et le cajoliez et lorsqu'enfin vous baisserez la garde pour lui ouvrir les bras, ne s'en sentant pas digne, il s'énervera et vous enverra paître ailleurs. neuvième point ▲ Il y a peu de choses à savoir sur le passé de Iago, toujours est-il qu'il s'est fait tatoué le prénom de sa mère sur la cheville pour ne jamais oublier celle qui l'a porté à bras le corps pendant toute ces années. Il s'est aussi fait tatoué au fond du dos, une date qui, d'après ce qu'il avance, serait celle qui correspond à la date de naissance de l'un de ses parents mais cette information n'a pas encore pu être confirmée. Quant aux piercings, il n'en possède qu'un seul : au nombril. dixième point ▲ Arrivé à Paris à dix-neuf ans, il a essayé de reprendre ses études en se lançant dans un pré-cursus universitaire en médecine. Il a réussi à intégrer ensuite les bancs de classe mais sa double-personnalité lui attirera quelques mauvaises fréquentations et Iago ne finira pas ses études. A vingt-et-un ans il quitte l'université et se lance à la recherche d'un job. Par je-ne-sais-quel miracle, il obtient une place de brancardier dans un hopital et, certes, ce n'est pas le métier le mieux payé du monde mais il lui permet d'louer un petit studio et de remplir son frigo. Il ne va donc pas s'en plaindre. En revanche, il regrette aujourd'hui de n'avoir pas continué ses études, mais ça, il ne l'avouera pas, même sous la torture.
l'heureux propriétaire
prénom ▲ Kenny. pseudo ▲ sunshine.kiwi. âge ▲ 23 ans. pays ▲ j'habite en Suisse. j'ai connu ollp grâce à .. ▲ mon Nange gardien, l'unique et le seul ange de ma vie. suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ un ex-membre. l'type de lien que je préfère ▲ ceux qui pourrissent la vie de mon personnage. ma chanson du moment ▲ boomerang – Nicole Scherzinger. ma fréquence de connexion ▲ 5 jours sur 7. et mon super mot d'la fin .. ▲ OLLP de retour, c'est l'extaaaaaaase (8. recenser son avatar ▲
Dernière édition par Cezary-Iago Kopovic le Jeu 16 Mai - 11:40, édité 5 fois
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Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Mer 15 Mai - 20:13
POLOGNE 1989 à 2008
Il avait vu le jour en Pologne, à Poznan pour être plus précis. Dans cette ville, il y avait grandi, sans jamais manquer de rien. Ses parents n'étaient pas un couple ordinaire, elle était bien plus amoureuse de lui qu'il ne le serait jamais d'elle. Ils vivaient ensemble depuis peu de temps mais déjà, ils attendaient leur premier enfant. Elle pensait que Cezary serait le fruit d'un amour passionnel, au dehors du temps et hors du commun. Il savait que cet enfant n'était pas le sien et qu'il ne pourrait jamais l'aimer comme il le devait. Il faut croire que certaines fois, l'amour se plante grossièrement. S'oubliant alors dans des désirs charnels qui n'ont pour but que de calmer des pulsions presque animales. Il ne voulait pas d'un mariage, il en avait déjà connu un. Il ne voulait pas d'une femme, il en avait déjà eu une première. Il ne voulait pas de cet enfant, pas plus qu'il n'avait voulu du premier enfant. Tout ça, elle l'ignorait. Elle mit au monde Cezary en étant persuadée qu'il souderait le ciment de leur couple, elle ne se doutait pas une seconde qu'il la quitterait sans détours, sans même prendre la peine de la prévenir. Le jour où elle quitta la maternité, elle retrouva leur appartement vide. Ses affaires avaient disparu, il était parti, elle dû se rendre à l'évidence. Seule, avec son fils, elle l'éleva dans les meilleures conditions possibles. Le cœur brisé, elle s'abandonna aux plaisirs fugaces de l'alcool, oubliant sa peine aussi souvent que possible. Quant à Iago, elle lui inculqua les valeurs de ses ancêtres, la Pologne serait son seul abri. Il grandit alors, enveloppé de toute l'attention qu'une mère pouvait porter à son enfant, lorsqu'elle était sobre. La vie n'était pas toujours simple mais dans le fond, elle restait agréable. Il ne manqua de rien, jamais. Elle s'en était fait la promesse. Elle masqua son chagrin en se réfugiant dans son rôle de mère, oubliant jusqu'à cet homme dont elle était éperdument tombée amoureuse et à qui elle avait fait un enfant. Oui, elle oublia tout de cet homme, jusqu'à ce que Iago atteigne ses dix bougies.
« Et pourquoi Papa, il vient jamais me chercher après les cours Maman ? Il fait quoi Papa ? Il m'aime pas ? » que pouvait-elle répondre à ces interrogations ? Rien, sinon quelques paroles réconfortantes. Un petit sourire en coin, une caresse sur la tête et un câlin et les questions s'effaçaient. Oui, elle trouvait toujours le moyen d'éviter les questions qui fâchent, mais jamais assez longtemps. Plus le temps passé et plus le petit Kopovic cherchait des réponses à ses questions. « Maman… Papa, il ne veut plus de moi ? Pourquoi je ne l'ai jamais vu ? » Son père était absent, sa mère n'avait jamais eu le courage de reconstruire sa vie dans les bras d'un autre. Peut-être parce qu'elle ne se sentait pas capable d'oublier cet homme, peut-être parce que les ravages du chagrin et du temps avaient laissé sur son corps des cicatrices qui la rendaient repoussante. Oui, la mère de Cezary était maigre à en mourir, anorexique certainement, elle ne mangeait pratiquement plus et lorsqu'elle avalait quelque chose, elle se faisait instinctivement vomir. Son corps refusait l'abnégation, elle s'infligeait ses propres punitions. Quand son fils eu compris qu'il n'obtiendrait de sa mère que des réponses évasives sans fondement aucun, il abandonna sa quête et se renferma sur lui-même. Peut-être était-ce là pour lui le début de ses problèmes de santé ! Comprenant que son père ne l'avait jamais suffisamment aimé pour rester dans sa vie, il s'infligea à son tour ses propres punitions. Garçon instable à tendance suicidaire, il rentra trop rapidement dans l'âge adulte, se forçant à comprendre ce qu'un enfant de onze ans ne devrait jamais avoir à assumer seul. Son reflet dans la glace ne l'intéressait plus, il ne s'aimait pas, pas plus que son père ne l'aimait d'ailleurs. En manque de repères, sa relation avec sa mère devint tendue et distante. Prenant chacun un chemin opposé, il n'y avait entre eux plus aucun dialogue. C'est à cette époque que sa mère tomba gravement malade. Atteinte d'un cancer du foie, elle refusa d'imposer ce supplice supplémentaire à cet enfant qu'elle avait déjà tant de fois blesser. Se taisant, elle se laissa mourir sans jamais se faire soigner. Iago n'y vit que du feu… ses escapades nocturnes se faisant de plus en plus présente, il rentrait aux aurores et partait pour les cours aussitôt. Lorsqu'il rentrait le soir, il la voyait allongée sur le canapé mais ne se doutait pas des maux qui l'habitaient. Il se contentait de lui reprocher son silence sur la disparition de son père. Entre eux, n'existait alors plus qu'une certaine rancœur qui laissa bien vite place à une indifférence totale. Jusqu'à l'aube des seize ans du jeune Kopovic.
Alors qu'il rentrait d'une énième rave party à laquelle il avait, très certainement, consommé beaucoup trop d'alcool pour son âge, il reçu un appel d'un numéro inconnu. Il était deux heures et demi du matin, le métro était calme et il n'y avait autour de lui pas un seul bruit, sinon celui de la sonnerie de son cellulaire. Défoncé, il pressa la touche pour répondre et porta l'appareil à son oreille. De l'autre côté du téléphone, une voix qu'il ne connaissait pas, un homme apparemment. « Vous êtes M. Kopovic ? Iago Kopovic ? » « Oui, c'est moi ! Qu'est-ce que tu veux ? » « M. Kopovic, je suis de la police… Je vous appelle de votre domicile. Une voisine nous a appelé, inquiète. Votre mère a fait une mauvaise chute, nous sommes arrivés trop tard malheureusement pour la réanimer. » « Elle est morte ? » « Morte sur le coup. Je suis désolé M. Kopovic… Nous la transférons à la morgue à l'instant, vous pourrez venir la voir demain matin ! » « Très bien, aurevoir. » Il mit fin à l'appel. Ses yeux restèrent dans le vague un instant, trop défoncé pour comprendre ce qui venait de lui arriver. Il s'efforça de remettre de l'ordre dans ses idées. Brusquement, il senti sa gorge se resserrer et son cœur arrêter de battre, l'espace de quelques secondes, il ne parvint plus à respirer, se laissant alors violemment tomber sur le sol. L'abus d'alcool et de stupéfiants n'aidant pas, il se sentit partir à la dérive. A plat ventre dans le métro, il se laissa alors à pleurer, pour la première fois depuis longtemps. Il venait de perdre la seule personne qu'il lui restait encore, sa seule famille. Ce constat lui brisa le cœur en un milliers de morceaux, et Iago se laissa plonger dans le chagrin le temps du retour. Lorsque le métro s'arrêta à la gare terminus, il se releva sur ses jambes, secoua ses habits et essuya ses yeux endoloris. Il suffoqua un instant et puis se mit en marche, lorsqu'il atteignit les portes de leur appartement, il l'ouvrit et referma derrière lui. Cette nuit-là, il se blottit contre les vêtements de sa mère, allongé dans le lit de cette dernière. En fermant les yeux, il eut l'impression qu'elle était à nouveau là, près de lui, à le cajoler. Il sentit sa main se poser sur son crâne et parvint à trouver le sommeil, réconforté par la présence de sa défunte mère à ses côtés. Et ce fut… le début de la fin !
Les foyers d'accueil n'étaient peut-être pas la bonne solution, mais il n'y en avait guère d'autre. Balloté à gauche à droite, Iago peinait à se trouver une famille décente. Peut-être était-il trop atypique, peut-être était-il trop marginal. Son caractère se rembrunit, frôlant à plusieurs reprises le morbide. A la suite du décès de sa mère, il devint un enfant plus instable encore qu'autrefois. S'il avait déjà pensé au suicide, jamais il ne s'y résolu. Dans sa chambre, à l'orphelinat, il gribouillait sur du papier, des images, des dessins, des visages. C'est à cette époque là qu'il découvrit son talent pour la caricature mais aussi à cette époque là qu'il comprit qu'il n'était pas un enfant comme les autres. Aussi à ce moment-là que sa seconde personnalité, dévastatrice et destructrice, apparu. Deux Iago vivaient dans un seul corps. Il y avait l'enfant en manque d'affection et d'attention, celui qui se manifestait le 80% du temps, celui qui cherchait les contacts et qui s'ouvrait au monde, celui qui tombait rapidement amoureux et qui ne lésinait pas sur les marques d'attachement. Et puis, le reste du temps, il y avait cet enfant névrosé, qui ne supportait pas qu'on l'approche et qui n'acceptait pas l'attention qu'on lui portait. Cet enfant aux désillusions si grandes qu'il évitait tout contact avec l'être humain si ce n'est par la violence. Maintes fois il fut remis à l'ordre par le conseil d'administration de l'orphelinat. Maintes fois il fut l'émissaire de mauvais tours joués à ses camarades. Peut-être était-ce là le fond du problème… Seul héritier de la fortune de sa mère, il avait, dans son unique armoire, une malle si grande qu'elle contenait l'histoire de toute sa famille. Entre albums photos et visages inconnus, Iago y découvrit la véritable vie qui avait existé avant sa venue au monde. C'est précisément à cette époque là qu'il vit, pour la première fois, une image de son père. Les mêmes traits tirés, le même air désolé et surtout, la même couleur des yeux. Une ressemblance troublante et frappante, mais dégoutante, sale. Si sale que le jeune enfant s'infligeait, à l'époque encore, beaucoup de supplices pour ne pas ressembler à cette pourriture qui s'était contentée de lui donner la vie sans lui donner l'amour. Et puis, un jour, dans les méandres du passé de sa mère, il découvrit un petit journal. De simples écrits dans lesquels il se surprit à lire tout l'amour que lui portait sa mère. Dans de rares instants de lucidité, il réalisait combien elle lui manquait. C'est à cette époque qu'il se fit tatoué sur la cheville gauche (celle du côté du cœur) le nom de celle qui lui avait donné la vie. Mais pas uniquement, car parmi tout ce déballage d'amour et de tendresse, il apprit une nouvelle qui le laissa sans voix ‼! Son père n'était pas polonais, mais français d'origine. Il avait vécu longtemps à Paris. En lisant les écrits de sa mère, il apprit que non content d'avoir eu une vie avant de débarquer en Pologne, il avait aussi vécu avec une autre femme… eu un autre enfant ! Cette nouvelle lui déchira les entrailles, lui bouffa l'estomac et lui craquela plus encore son cœur émietté. Iago n'avait alors que dix-sept ans lorsqu'il se fit la promesse de faire payer à son géniteur le prix fort. Une vengeance qui prendrait son temps, mais qu'il exécuterait en bonne et due forme.
S'en suivirent de nombreuses semaines à fouiller dans le passé de son père, de ses parents. Riche homme, il avait escroqué plus de la moitié de la France, le forçant à prendre exil en Pologne. C'est à cette époque douloureuse qu'il avait rencontrée la mère de Cezary, qu'il en était tombé plus ou moins amoureux et qu'il lui avait fait un enfant. A cette époque là que le jeune Kopovic vint au monde, mais ensuite ? Incapable de remettre la mains sur son père, ni de découvrir où ce dernier se cachait, il élabora un tout autre plan. Pendant de nombreuses semaines, il mit tout en œuvre pour retrouver cette femme qu'il avait aimé avant sa mère. Cet enfant qui était venu au monde avant lui et qu'il avait abandonné, aussi. Avec le temps, il découvrirait que cet enfant avait vécu cinq ans aux côtés de son père, cinq ans que Iago n'avait pas eu la chance de connaître. Une vieille rancœur vint alors se mettre en place et le jeune Kopovic décida d'atteindre son père en usant du seul moyen de pression qu'il pouvait avoir : cette première famille qu'il avait eu, en France ! A dix-neuf ans, le jeune homme quitta le foyer dans lequel il vivait encore pour prendre le train en direction de la capitale polonaise. Sur place, il acheta (moyennant quelque argent qu'il avait hérité de sa mère) un seul billet pour la capitale française et s'installa dans l'avion. Le trajet était court, mais suffisamment long pour que le jeune Kopovic s'endorme en enlaçant, contre son cœur, un foulard qu'avait l'habitude de porter sa mère…
FRANCE 2008 à 2013
C'est ici que tu nous racontes l'histoire de ton personnage sous la forme de ton choix, à la personne de ton choix, Arrivé à Paris, Iago va entreprendre ses recherches, sans relâche, sans arrêt. Il n'a qu'une chose en tête, retrouver cet enfant qui se trouve être en réalité son demi-frère. Mais sur sa route, il n'a de cesse que de rencontrer des obstacles. Difficile pour lui d'obtenir un permis de séjour alors qu'il n'a ni travail, ni lieu de domicile. Très vite, il se lance, sans grandes convictions, dans des études de médecine, suivant un pré-stage auprès d'une université, dans le seul but d'obtenir ses papiers. Une fois cette première étape achevée, il entreprend de trouver un logement. Dégotant un petit studio pas loin de la célèbre tour, il s'y installe confortablement. Dès lors, pourront reprendre ses recherches. 5 ans se sont écoulés depuis son arrivée à Paris et bien des choses ont changé. † Très rapidement, il rencontre un homme. Pas n'importe lequel, un homme qui très vite deviendra son seul soutien moral dans sa quête éperdue. Dixie, un étudiant en médecine avéré, intelligent et responsable. Mais derrière ses faux-airs de garçon sage et propre sur lui se cache un caractère malsaint et endoctriné par une personnalité faussement gentille et malhonnête. Car Dixie souffre de troubles de la personnalité, lui aussi. Troubles qu'il n'accepte et n'assume pas, au contraire de Cezary. Maladie qui le pousse à se montrer obsessionnel et manipulateur. Son obsession ? Iago ! Un homme gentil laissé au bord des occasions manquées. Un homme auquel il s'attache très rapidement, trop rapidement. De pari, ils hantent les rues de la ville à la recherche du passé de Iago. Ce dernier n'avouant qu'à demi-mots les véritables raisons qui le poussent à continuer sa quête. Une amitié malsaine qui entrainera sans relâche le jeune Kopovic dans les bas-fonds de sa personnalité la plus sale. Car s'il aime inconditionnellement le jeune polonais, Dixie n'en est pas moins conscient qu'il ne pourra lui appartenir que s'il en oublie l'enfant qu'il peut-être. Le forçant ainsi à boire, le manipulant de la pire des façons qu'il soit en lui faisant miroiter une véritable amitié, il poussera Cezary aux portes de ses limites, toujours. † Tout empire lorsqu'un soir, au détour d'un bar, le jeune étudiant rencontre un autre homme. Un homme plus mur, un homme plus âgé, mais beau… Partageant un premier verre, ils se présentent l'un à l'autre avant de terminer la soirée chez Hermès. Une première nuit qui se solde par un petit-déjeuner partagé et des chemins qui se séparent. Ils ne devaient pas se revoir, mais la vie en avait décidé autrement. Quelques soirs plus tard, Cezary retrouve Hermès dans un autre bar, l'alchimie opère encore et les deux hommes passent une nouvelle nuit ensemble. Petit à petit, ils se revoient, se fréquentent. En sa compagnie, Iago se découvre tendre, infantile et angoissé. Cherchant sans arrêt l'affection d'Hermès, il ira jusqu'à le pousser à se montrer protecteur et attentionné. Une relation ambiguë qui navigue entre celle d'un couple à l'amitié la plus sincère qui existe. Sans se poser de questions, ils vivent ensemble une liaison qui rendra doucement le sourire à Iago, le poussant à grandir et à se prendre en main. † Il abandonnera ensuite ses études, de guerre lasse. Sans diplôme et sans réelles motivations, il passe un examen d'entrée pour un poste de brancardier dans un hôpital de la ville. Sans s'y attendre, il sera recontacté quelques jours plus tard et le poste lui sera attribué. Employé, il découvre un tout nouvel aspect de la vie d'adulte et, petits pas par petits pas, il se construit un avenir, il se construit une vie. Tranquillement, il apprend à devenir plus responsable et plus mature. † Mais à chaque fois qu'il atteint un degré de vie idéal, Dixie intervient et l'entraîne dans l'ombre. Balloté entre deux vies, deux personnalités, Iago perd pied et tentera de mettre un terme aux voix qui hantent son esprit en manquant de se tuer en ingurgitant trop de médicaments. Secouru de justesse par une collègue qui le retrouve allongé dans une chambre vide, un lavage d'estomac expresse lui permettra de rouvrir les yeux. Conscient de sa maladie, il prend la décision de se faire suivre. La thérapie qu'il suivra l'aidera alors à contrôler ses propres démons. Pourtant, conscient de son influence malsaine sur sa propre personnalité, Iago ne parviendra pas à se détacher de Dixie. Une amitié trop forte, beaucoup de souvenirs et trop de points communs. Se réfugiant au maximum dans les bras d'Hermès pour se sauver de sa propre personne, il trouvera un équilibre mais ne parviendra pas à le maintenir à flot longtemps. † Après plusieurs années de recherches, il finira finalement par retrouver la trace de son demi-frère. Une nouvelle qui le terrassera et le fera replongé. Cette nouvelle, il ne l'apprendra qu'à l'aube de ses vingt-quatre ans, grâce à un collègue qui côtoyait, à l'époque, le médecin qui mit au monde le premier enfant de son géniteur. Lorsqu'enfin il remonte jusqu'au nom de famille de la femme en question, c'est tout son univers qui s'ébranlera et qui manquera de s'effondrer : Saint-Clair ! † Conscient de ce que sa pourrait représenter, il subtilisera sournoisement quelques effets personnels à Hermès pour les soumettre à un test ADN. C'est à ce moment précis qu'il apprend que l'homme avec lequel il vit une relation se trouve être en réalité son demi-frère ! La nouvelle lui fait l'effet d'un couperet. Touché en plein cœur, il plonge une nouvelle fois dans la pénombre en se laissant emporter par Dixie, son seul soutien dans toute cette histoire. Même s'il ne laisse rien filtrer, Iago sait qu'il n'a pas le droit de continuer à voir Hermès. Bien décidé à s'en détacher, il se laisse emporter par cette facette de sa personnalité qu'il refoulait jusqu'alors. † Bien des choses ont changé depuis son arrivée à Paris. L'enfant immature est devenu adulte. S'il a pris, à l'époque, un nouveau départ en devenant indépendant et en travaillant, il se retrouve aujourd'hui au point de départ. Perdu, le cul entre deux chaises, il laisse son cœur saigner. En silence, il souffre de l'absence de sa mère, souffre de la présence de son demi-frère et regrette son départ en France. Seul face à ses problèmes, il se perd, navigue entre deux eaux…
Dernière édition par Cezary-Iago Kopovic le Jeu 16 Mai - 11:10, édité 6 fois
Ella Maresquo membre
✧ ÂGE : vingt et quatre. ✧ JOB : assistante sociale dans une association ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 11185 ✧ HERE SINCE : 07/05/2011
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Mer 15 Mai - 20:17
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
Louise Toscan du Plantier membre
✧ ÂGE : vingt quatre ans. ✧ JOB : éleveuse de chats. ✧ COEUR : perdu au dessus du pacifique. ✧ MESSAGES : 3600 ✧ HERE SINCE : 27/10/2012
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Mer 15 Mai - 20:21
oh encore un que je ne connaissais pas. bienvenue.
Invité Invité
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Mer 15 Mai - 21:44
Merci vous deux :**: Oui Sepho', tu me connais ! J'étais Julian-Kaspar Guillem ou Jade O'Brilliant
Invité Invité
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Mer 15 Mai - 22:20
Welcome ! Très bon choix et bon courage pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Mer 15 Mai - 23:31
le pseudo. rebienvenue à la maison.
Invité Invité
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 0:48
bienvenue
Invité Invité
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 11:12
Merci à vous trois
Camel Al-kâtib administrateur
✧ ÂGE : vingt six ans. ✧ JOB : vendeur de la deuxième chance, artiste de rue. ✧ COEUR : célibataire. ✧ MESSAGES : 1455 ✧ HERE SINCE : 30/07/2012
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 11:22
seigneur dieu, ça c'est du personnage je sens qu'il va foutre le bordel dans paris ce mec-là ceci dit, tu as oublié de signaler le groupe dans lequel sera ton perso'...bon je me doute bien où il sera m'enfin, j'ai besoin de ce détails et c'est bueno (avec le code pour recenser ton avatar)
Louise Toscan du Plantier membre
✧ ÂGE : vingt quatre ans. ✧ JOB : éleveuse de chats. ✧ COEUR : perdu au dessus du pacifique. ✧ MESSAGES : 3600 ✧ HERE SINCE : 27/10/2012
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 11:34
Si si, je me rappelle de toi, mais c'est l'avatar que je ne connaissais pas. (: Après, Sarah a été plus rapide pour le reste.
Invité Invité
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 11:39
je suis hyper rapide, que veux-tu .
Invité Invité
Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 11:41
tu sais pourtant que j'aime les perso' qui foutent leur merde osef, j'hésitais entre deux groupes et j'ai pris celui dont j'préfèrai la couleur
C'est tout bon cette fois je crois et merci merci beaucoup pour l'accueil
Camel Al-kâtib administrateur
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Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 12:07
BIENVENUE SUR OLLP
ouai, je sais bien. c'est pour ça que le caractère de ton perso' m'étonne qu'à moitié, ça te tellement bien ce genre de gars aller, cette fois c'est la bonne, je te valide bon jeu.
T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.
Pour finir, n'hésites pas à participer à l'intrigue du moment pour être directement dans le bain. Les intrigues commune se trouvent toujours en annonce globale, donc tu peux la trouver n'importe où.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp sont grand ouverts, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi.
Ella, Camel, Ana, Tiago, Sephora et Saad.
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Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name. Jeu 16 Mai - 13:17
Merci beaucoup :) Je vais faire tout ça du coup :**:
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Sujet: Re: IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name.
IAGO KOPOVIC // you can break my heart but you can't scratch my name.