nom complet ▲ luàna routskaïa-lebedeva. lieu de naissance ▲ st-petersbourg, russie. âge ▲ 22 ans. nationalité ▲ russe. diplômes, études ▲ n'a pas fini le lycée. métier ▲ aucun officiellement. officieusement, serveuse au noir, et autres petits boulots. statut matrimonial ▲ veuve. orientation sexuelle ▲ bisexuelle. situation financière ▲ aisée, mais n'utilise pas son argent. idole(s) de vie ▲ marylin monroe, bill clinton, nicole richie, eric clapton, nelson mandela, debbie harris et toute autre personne qui n'a pas connu ses parents biologiques. nombre d'amis facebook ▲ 150 à tout casser. moyen de déplacement ▲ métro. groupe ▲ tu t'laisses aller. avatar ▲ ash. crédits ▲ tumblr.

sa mère ▲ luàna n'a jamais connu sa mère car elle est née sous X ; sa mère, junkie à eu la présence d'esprit de se dire qu'elle ne pourrait pas l'élever. quant à son père, dieu seul sait qui il peut bien être. un jour peut-être, luàna les cherchera... son prénom ▲ son prénom ne signifie rien pour elle, luàna sait qu'elle s'appelle ainsi par hasard, c'était le prénom de la sage-femme qui l'a accouché. trop inintéressée par son bébé, sa mère lui a donné ce prénom pour se débarrasser d'elle le plus vite possible les familles d'accueil ▲ luàna a grandit à l'orphelinat de st-petersbourg, elle fut adoptée à ses trois ans par la famille routskaï. après plusieurs déboires, luàna enchaina les familles d'accueil jusqu'à ses quinze ans anton ▲ il est le seul homme que luàna ait aimé de toute sa vie. c'est aussi le seul avec qui elle ait couché. elle ne se voit pas aimer quelqu'un d'autre que, elle ne pense pas que ce soit possible de refaire sa vie, elle ne s'imagine pas coucher avec quelqu'un d'autre que lui la drogue ▲ c'est devenue une habitude, la drogue l'empêche de penser, ça la rend lointaine. la drogue fait partie d'elle, elle ne se rend même plus compte de cette présence qui a envahi sa vie, la droguee luàna n'en a plus du tout consience, elle sait juste qu'elle est là ; la drogue c'était "leur truc" à anton et elle, c'est tout ce qui lui reste de lui perdue ▲ aujourd'hui, on a pas fait plus paumé que luàna, elle ne sait plus qui elle est, elle ne sait plus pourquoi elle vit, elle ne sait pas quel est son but dans la vie, elle ne sait même pas si elle a un but dans la vie, autre que survivre. elle se contente de se laisser flotter comme une plume dans l'air. luàna est une plume au gré du vent le dessin ▲ le dessin est quelque chose qu'elle a découvert quand elle avait six ans, c'est là quelle a commencé à dessiner. la vérité c'est que personne n'a jamais vu aucun de ses dessins, personne ne sait même qu'elle dessine. ils sont bien caché dans son carnet à dessins qui ne la quitte jamais. depuis qu'elle est a paris, c'est le seul moment où elle se sent bien : quand elle dessine et paris est le plus bel endroit au monde pour dessiner la vie, la vie qu'elle n'a plus la vie après la mort ▲ luàna est terre à terre, elle ne croit pas au surnaturel, au paranormal, tout ça c'est des conneries pour elle. mais depuis la mort d'anton elle croit en la vie après la mort, elle se dit que son homme est quelque part, dans un endroit meilleur et qu'il l'attend. partout elle voit des "signes" qu'il lui laisse pour la guider la bagarre ▲ luàna a toujours été d'un naturel très bagarreur, c'est son moyen de défense : l'attaque est la meilleure défense. depuis qu'elle est a paris elle est généralement trop sous l'emprise d ela drogue ou l'alcool pour pouvoir se battre, mais avant ça lui arrivait au moins une fois par semaine, laissant des marques partout sur son corps, il lui reste même quelques cicatrices. il lui arrivait même de se battre avec anton bornée ▲ jamais personne n'a été aussi borné que luàna, quant bien même sa vie n'a aucun sens, elle reste persuadée que ce qu'elle fait est bien, et ne voit pas qu'elle gache sa vie. si quelqu'un lui dit qu'il a tort, luàna a tendance à se braquer et a refuser d'admettre ses torts

• St-Petersbourg, mars 1990.

« Vous êtes sure de vouloir faire ça ? » « Bien sur, ça fait neuf mois que vous me posez la question. » « C’est que, l’accouchement sous X ce n’est pas une décision à prendre à la légère… » « Parce que vous croyez que laisser un bébé à une toxicomane, c’est mieux ?... »

• St-Petersbourg, 16 mars 1990.

« C’est une fille, vous voulez la voir avant qu’on l’emmène ? » « Non. » « Il faudrait lui donner un nom… » « Faites comme vous voulez, je m’en fous. » « Luàna emmenez le bébé en couveuse. » « Luàna… Appelez la Luàna, ce sera parfait. » Silence de mort.

• Orphelinat de St-Petersbourg, juin 1993.

« Luàna est une petite fille très calme et adorable. Vous allez voir, ça va très bien se passer. » Quelqu’un t’approches d’un couple. La femme pleure en te voyant, tu cherches à comprendre. Tu ouvres grand les yeux quand elle te prend dans ses bras. Pour lui faire plaisir tu te laisses faire. Ce couple est déjà venu te voir plusieurs fois ces derniers mois. Peu à peu, tu comprends que cette fois tu pars avec eux… Ils te prennent chacun par la main pendant que la directrice de l’orphelinat vous salue en souriant.

• Ecole publique de St-Petersbourg, décembre 1999.

Tu regardes le soleil froid de l’hiver russe par la fenêtre, pendant que tes parents adoptifs tentent d’expliquer les raisons de ton mutisme au directeur de ton école. Tu décides que c’est le moment, c’est le bon moment. tu te tournes vers eux, tu racles ta gorge, tous attendent d’entendre ta voix. « Je veux plus vivre avec eux. » Mine de rien, c’est la première fois que tu parles autant depuis au moins un an.
Quelques jours plus tard, une assistante sociale vient chez toi pour comprendre. Tu pleures, tu cries, griffes, mords, hurles. Tu t’épuises jusqu’à ce qu’elle dise qu’on te retire à tes parents adoptifs. Personne ne comprendra jamais ce qu’il t’a pris. Pourtant, tu as juste fait ça pour que, pour la première fois de ta vie, on t’écoutes et fasse ce que tu dis.

• St-Petersbourg, mars 2004.

« Luàna, tu vas être placée dans une nouvelle famille d’accueil, essaie de bien te conduire, cette fois. » Elle soupire, même elle n’y croit pas. Du haut de tes 15 ans, tu hoches la tête. Tu attends juste de pouvoir sortir fumer une cigarette.
Une heure plus tard, une voiture t’attend. C’est l’heure. Après trois quarts d’heure de route, tu arrives devant une grande maison. « Bienvenue chez toi, Luàna Je suis Katrina, voici mon mari Dimitri. Et eux, ce sont comme tes frères et sœurs, Marcia, 13 ans ; Joseph, 8 ans et Anton qui a ton âge. » Tu ne dis rien, comme toujours.
Plus tard, tu fumes sur le toit de la maison, Anton vient te rejoindre. « C’est mon coin. » « Maintenant c’est le mien. » « Tu dois être sympa avec moi, j’ai une maladie grave. » Tu hausses un sourcil et le regarde, il a le crane rasé, et tu distingues quelques tatouages, notamment sur ses bras. Il allume une cigarette. « Tu devrais commencer par arrêter ça… » « Je préfère mourir vite. Pourquoi attendre ? » Tu souris, tu aimes bien ce type. Tu ne sauras jamais vraiment quelle est sa maladie. Déjà parce que tu es trop effrayer pour demander et parce que moins tu en sais, moins elle est réelle, ça te convient.

• Moscou, avril 2006.

« Tu vois, Àna, les mois de recherches ont abouties. C’est mes vrais parents, eux. Je m’appelle Anton Lebedev. Mes vrais parents sont blindés, tu y crois à ça ?! Je vais leur dire qu’ils me doivent un paquet de fric. Tu viens avec moi ? » Tu secoues la tête. « Je t’attends au café là-bas, au coin. Eh Anton ! fais attention à toi, ok ? Je t’aime trop pour te perdre. » « Arrête les sentiments, Àna. Oublie pas que je vais crever. Allez, à toute à l’heure. » Tu regardes la seule personne qui compte pour toi s’éloigner et découvrir qui il est. Ce que tu as refusé de faire depuis si longtemps, savoir qui tu es vraiment…
Plus tard, Anton entre dans le café et s’assoit en face de toi. Il sourit. « Ils sont trop cools. Je ressemble tellement à mon père qu’ils m’ont tout de suite cru quand j’ai dit que j’étais leur fils. Ils veulent s’occuper de moi. Se faire pardonner. C’est des cons, je pardonne pas. Mais ils sont pleins de thunes alors, j’ai dit oui. Il vont me donner leur nom. J’ai trop géré, sur ce coup là, pas vrai Àna ? Je vais être blindé. Et tu sera ma princesse. » Tu souris doucement, parce qu’au fond tu es contente pour lui. mais tu as peur qu’il t’oublie. « Allez viens chérie, ça mérite un joint, tout ça. »
Ce soir là, vous êtes tellement défoncés que vous couchez ensemble, pour la première fois… A partir de là, plus aucun mec ne peut t’approcher sans que Anton leur casse la gueule, tout à changé.

• Moscou, février 2009.

Une dose d’amour magique. Plus qu’une drogue. Tu n’aimes pas Anton, tu l’inhales, tu le vis. Il te possède complètement. Tu es accro, dépendante, assistée. Tu ne vis que s’il est là. Tu es complètement aliénée par ton amour pour lui. Et tu sais que c’est réciproque. Pourtant, vous vous déchirez. Dès qu’il parle de la mort qui l’attend, tu frappes. Tu frappes les murs ou bien carrément, tu frappes sur lui. Pour le punir de prévoir son abandon. Quand tu frappes sur lui, il attrape tes poignets et te colle au mur et il hurle, jusqu’à ce que tu te calmes. Il hurle ? Qu’il t’aime. Il le crie, jusqu’à ce que ça t’atteigne. Vous êtes dans une bulle où il n’y a plus que vous et personne d’autre. Allongé dans le lit, dans cet appartement trop grand pour deux, que Anton a acheté avec l’argent que lui ont donné ses parents ; vous parlez pendant des heures. « Àna, tu voudrais pas partir ? Quitter la Russie ? » « Pour aller où ? » « Je sais pas, en France par exemple, la belle vie à Paris, ça te dit pas ? » Tu hoches la tête. De toute façon tu le suivrais au bout du monde.

• Moscou, octobre 2012.

Aujourd’hui, tu t’appelles désormais Luàna Lebedeva. Depuis que tu es mariée. Mariée. A Anton Lebedev. Tu l’aimes et il t’a demandé en mariage, tu as dit oui. Ce que tu ne sais pas, c’est que Jake va bientôt mourir, et que plus que par amour, il t’a épousé pour qu’à sa mort tu aies tout. Tout son argent… Toi naïvement, tu t’es rendue compte de rien.
Et quelques mois plus tard. « Anton ? T’es où ? Anton ? » Tu arrives dans le salon. Sur la table basse, tu vois de la cocaïne étalée partout, un joint pas fini et une bouteille de vodka presque vide. Et sur la canapé. Ton homme. Tu comprends. Tu as peur. Tu t’approches de lui. « Anton ? Qu’est-ce que t’as fait pauvre con ? » « Rien, Àna, je t’assure. C’est pas la drogue, c’est la maladie. » « Ta gueule ! » « Luàna, regarde moi. Tu te souviens ? Paris, tu t’en souviens ? » Tu hoches la tête sans comprendre. « Prends tout l’argent de mes connards de parents et tire-toi là bas. Tu m’entends. Prend tout. Tu t’appelles Lebedeva, cet argent il est à toi. » « Arrête de dire ça. Arrête de me parler comme si t’allais crever ! T’as pas le droit de me laisser. » « J’suis déjà mort, chérie. » Tu appelles une ambulance. Quelques heures plus tard, à l’hôpital, on t’annonce que ton mari est mort. Tu t’effondres.

• Paris, mars 2013.

« L’homme que j’aimais est mort. Tant bien que mal, avant j’aimais la vie, parce qu’on l’avait en commun. Avant, j’aimais la vie, même sachant tout ce que je savais, car dans l’immensité du vide, il était là qui souriait. Aujourd’hui, je chéris un fantôme, un souvenir. Je pense encore à lui chaque jour, chaque minute, chaque seconde... Absurde constance. J’ai beau vivre, si on peut appeler ça vivre, j’ai beau baiser, et sortir... Je pense encore à lui. Je regarde les gens, leurs pas qui les emportent vers une finalité absente... Et au fond de moi-même, son image qui me hante. Je le connaissais mieux que personne. On avait le même état d’esprit, on méprisait la platitude et la médiocrité, on était prisonniers du fric et ça nous rendait dingues, et on ne savait pas pourquoi on existait. Maintenant, qu’il n’est plus là, je sais pourquoi j’existais. J’existais pour lui. » Tu fermes le bouquin. Pourquoi dans les livres, t’as l’impression qu’on parle de toi ?
La belle vie à Paris, il disait… Tu débarques avec tout son argent à Paris. Il te dégoute cet argent, t’en veux pas. Tu le dépense en alcool, en drogue et tout ce qui te fait oublier que l’homme de ta vie t’as abandonné. Et même comme ça, t’as pas besoin de travailler, t’es encore noyée sous l’argent, tu sais plus quoi en faire… Vivre à Paris c’était un rêve pour deux. Toi toute seule, cette ville est trop grande pour toi…

jolie fiche. pauvre luàna.

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va. Pour bien démarrer ton aventure, on t'a préparé une liste de liens à consulter, pour pas que tu te sentes perdu sur OLLP. Pour que tu saches où les sujets les plus importants se trouvent.

LA BASE
bottin ► vérifie si il n'y a pas d'erreur.
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Pour finir, n'hésites pas à participer à l'intrigue du moment pour être directement dans le bain. Les intrigues commune se trouvent toujours en annonce globale, donc tu peux la trouver n'importe où.

Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp sont grand ouverts, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.

Sur ce, on te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous. On est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi.

Ella, Camel, Ana, Tiago, Sephora et Saad.