Samedi soir, nous sommes Samedi soir et ces derniers temps je n'arrivais plus à me concentrer au boulot. Depuis que j'ai rencontré la soeur jumelle don j'ignorais l'existence ma vie a changé. Je vous jure... Elle, je ne sais pas comment l'expliquer. J'ai toujours ressentie un vide, un manque, une partie de moi incomplète et depuis que je l'ai rencontré je me rend compte que c'est elle qui me manquait. Et pourtant je ne devrais plus ressentir de vide et je le ressent encore.

Nous sommes Samedi et j'ai dormi toute la journée. Je me suis reposée et détendue dans le lit, vide, seule et déséspéré. Puis je me suis enfin décidé à me lever et à me préparer pour sortir en boîte des amis voulaient que je les rejoignes et c'était toujours mieux que rester enfermé chez sois.
Après une bonne douche go enfiler une robe noir sexy et des escarpins rouge, maquillage assortit, cheveux aux top bref rien à dire quoi. Je suis parfaite.

Une fois dans la boîte je cherche mes amis mais je ne les trouve pas, assise à une table, seule, sur une banquette je commande une tequila olive. Normalement je n'ai pas le droit à l'alcool mais je n'écoute jamais ce qu'on me dis.

"Allez viens mec, je te dis que ça va être bien. Tu me connais, non?"

Jean n'avait jamais apprit ses propres limites quant à l'alcool; c'était le meilleur ami de la vodka noire, mais aussi de la bière. Car il n'était pas aussi riche, lui. Thomas savait pourquoi il voulait à tout prix qu'il y aille. Non pas car Tom était riche - quoique ce petit détail n'ai jamais été de trop- mais surtout car il n'aurait pas à conduire saoul, ou à payer un taxi.

"D'accord mec. C'est le Queen alors?"
"Ouais. Tu te gares pas loin hein. De toutes façon y'a toujours les flics dans la zone. Allez, à tout de suite, mec."

Jean était l'un des meilleurs amis de Thomas, et contrairement à beaucoup d'autres - alimentée seulement par la convenance d'être best d'un nouveau riche - c'était une amitié authentique.
Un samedi soir. Cela faisait longtemps que Thomas n'était pas sorti en discothèque, et en rentrant dans cette dernière, quelques heures après avoir parlé avec son pote, il se demandait pourquoi exactement. Dedans, la fête! Regorgeant de gens, l'espace était quelque peu serré. Et puis la chaleur était phénoménale. Les filles, plus belles les unes que les autres, dansaient, buvaient, souriaient.
Les yeux de Thomas scannaient la zone du bar, mais aucun signe de Jean, ou de leur groupe. Ni sur les banquettes aux petites tables, ni debout face au balcon.

Bon, bah, que faire maintenant? Soupirant, le jeune blond trouva moyen de se faufiler plus loin. Or, soudain, une des serveuses qui passait juste devant lui fut bousculée, et voilá que la blouse bleue de Thomas fut tâchée de tequila olive.
"Oh, je suis désolée!" répétait la serveuse.
"Ce n'est pas grave." Thomas la rassura, quoique un peu ennuyé.
La serveuse lui fit signe de tête, mas Thomas remarqua qu'elle continuait à s'excuser, et en suivant son regard il remarqua que les excuses étaient aussi dirigées vers le client de la boisson.
"Je suis désolée, mais vous devrez la payer quand même."
Les flashs de la disco se mirent en action, ce qui lui permettait à peine d'oberver la jeune fille qui avait commandé ce verre.

J'attendais mon verre encore et toujours, mais rien. Mes amis encore et toujours, mais rien. J'en avais marre d'attendre je ne suis pas patiente cette semaine et je vous jure que je n'ai pas mes règles! Puis soudain je vis la serveuse arriver et d'un coup BAM elle se prit un mec en pleine face. Mon verre se renversa sur lui et là je crue que j'allais exploser.
"Je suis désolée, mais vous devrez la payer quand même." Je ne voyais pas qui était l'homme près d'elle. Me levant et sortant le billet de mon sac à main je le posa dans le tee-shirt de la jeune femme pour pas qu'il soit tremper de vodka. Je ne pris pas la peine de donner un coup d'oeil à l'homme. Puis me tournant pour dire un mot mon regard se posa vaguement sur lui et un filet de lumière éclaira ses yeux. Impossible! Thomas que je n'avais pas vue depuis maintenant Six mois se trouvait là. Merde!
Me dépêchant de sortir de là, je me dépêcha de m'éloigner d'eux et allant dans une salle privé où gens peuvent passer du bon temps. Je paya le couple qui se trouvait là, vue l'état de la nana dans dix minutes elle dort.

Balançant mon sac dans un coin je tournais en rond. Bon sang est-ce qu'il m'a reconnu? Est-ce qu'il m'a suivit? La vache mais qu'est-ce que je lui dis si il me voit? Il me déteste peut-être!

Payer pour un verre qu'elle n'avait pas bu? Cela semblait un peu injuste aux yeux du beau blond, qui aurait intervenu si la fille en question n'aurait pas eu le réflèxe plus vite que lui. Levant un sourcil, sa tête se tourna vers l'inconnue juste au moment où elle tournait la tête.
"Merci, et encore désolée" disait la serveuse, qui se retourna vers lui. "Les lavabos sont lá-bas" indiqua-t-elle, prête à le conduire. Mas Thomas fit non de la tête et, le coeur battant un peu plus rapidement qu'à la normale, il suivit la chevelure brune, étrangement familière.

Cette fille semblait un fantôme; il n'avait pas vu son visage et cela l'intriguait plus qu'il ne saurait l'admettre. En plus, elle semblait l'éviter. Ou alors, il était devenu parano et il n'était pas au courant.

Il lui semblait qu'elle était rentrée dans une salle à part, et dans un moment d'audace, il engagea dans celle-ci.

Ce qu'il y vit, il ne contait pas le voir. Au fond il aperçut un couple, mais c'était cette fille qui le fit sursauter; il rentrait juste au moment où elle se retournait vers la porte, semblant avoir marché en rond depuis qu'elle était rentrée.
Il fut bouche-bée, la musique de la boîte - il ne l'entendait plus. Sa bouche, sèche, s'entrouvrit.

"...Rose?"

Je faisais les cents pas dans le salon privé. Bon sang quelles sont les probabilités possible pour que je le croise dans cette boîte? Mon dieux... Non c'est impossible... Et pourtant il est bel et bien là. Merde merde et merde!
C'est au moment où je me mise face à la porte dans mes cent pas que je le vis entrer. oh mon dieux... pourquoi? "...Rose?"
Me figeant ma gorge devint soudainement très sèche je ne savais plus quoi faire ni quoi dire. Je baissais les yeux et passa une main dans mes cheveux. Mon dieu respire.
Puis je relevais les yeux vers lui et me mordis la lèvre.
-Thomas...
Le revoir me faisait vraiment bizarre... Je ne l'ai pas vue depuis longtemps... 6 mois... ça semble peux et pourtant... ça me semble énorme. Son visage m'a tant manqué.

Il ne fit rien, pas un geste, pas un mot, que dalle... Pourquoi? Je n'en sais rien. Il devait surement m'en vouloir et je ne pouvais que le comprendre après tout... J'étais partit comme ça du jour au lendemain sans rien dire. En même temps je n'avais pas eus le choix... C'était son bonheur ou notre malheur... Et j'ai choisis son bonheur en disparaissant de sa vie. QU'est-ce que je devais faire hein? Rester et le regarder sans avoir le droit de lui parler, avoir le regard jugeur de ses parents? NOn impossible...
-Tu dois surement attendre des explications... Mais j'ai déjà tout dis dans la lettre Thomas...
Quoi? Que dire d'autre? Rien après tout ce n'est pas que de ma faut mais de ses parents aussi. Alors je restais là, loin de lui, attendant... Quoi? J'en sais rien, mais l'envie de pleurer est si forte....