nom complet ▲ Olympe Lou Dupontlieu de naissance ▲ Cannes dans le Sud âge ▲ un quart de siècle, vingt-cinq ans nationalité ▲ française diplômes, études ▲ Titulaire du bac littéraire, en école de journalisme actuellement métier ▲ Barmaid pour payer mes études -bien que je n'en ai pas besoin- statut matrimonial ▲ c'est compliqué orientation sexuelle ▲ bisexuelle situation financière ▲ très bonne. idole(s) de vie ▲ lady gaga. jared leto. rimbaud. marc lévy & surtout Lolita Pill nombre d'amis facebook ▲ environ six cent moyen de déplacement ▲ une bicyclette ou le métrogroupe ▲ l'hymne à l'amour. avatar ▲ Carey Mullingan mon illumination de ce mois de mai crédits ▲ tumblr

premier point ▲ Lorsqu'elle n'est pas de fermeture de bar, elle prend l'habitude de rentrer chez elle pour aller se changer afin d'aller courir sur les quais de Seine. Parfois, elle part en métro, parfois elle part en courant. Vu que Gaspard n'est pas souvent à la maison le soir, elle combat la solitude par la course. Elle a d'ailleurs participer au marathon de Paris cette année. deuxième point ▲ Vu que le bar est fermé le dimanche, elle a prit l'habitude de se caler dans son canapé avec un film et un pot de glace ben & jerry's. Sauf quand elle a des partiels, la, elle va se poser sur les Tuileries quand il fait beau et elle rédige ses fiches de révisions. troisième point ▲ Elle est à l'écoute des autres, elle ne laissera jamais quelqu'un dans la panade, elle fera tout son personne pour aider la personne qui est dans le besoin. C'est pour ça qu'elle est partie a Haïti lorsque les ouragans ont frappés. quatrième point ▲ Elle ferme les yeux sur l'aventure extra-conjugal de son fiancé, parce qu'elle ne veut rien savoir. cinquième point ▲ Elle passe au starbuck tout les matins avant d'aller au bar quand elle est d'ouverture. sixième point ▲ On ne peut pas dire que la jalousie est un de ses principal défaut mais elle peut s'énerver très vite quand elle soupçonne que son fiancé était avec une autre fille ce qui provoque parfois des crises phénoménale dans l'appartement (cachez les assiettes !) septième point ▲ Elle ne se sépare pas de son iPhone, elle l'a toujours avec elle. Si elle pouvait se le faire greffer elle le ferait. huitième point ▲ Elle est végétarienne, elle ne mange pas de viande ni de poisson. Ce qui a le don d'énerver son fiancé parfois. Quand il arrive qu'ils sortent tout les deux.neuvième point ▲ Elle a un tatouage dans la nuque avec l'initiale de sa Maman et sa date de naissance qui est aussi la date de décés de sa maman. dixième point ▲ Elle rêve d'aller a New York, pour travailler pour le New York Times, mais il faudrait déjà qu'elle décroche son diplôme.

« Elle s'appellera Olympe. Olympe Lou Dupont. » Madame Dupont caressait son ventre alors que la jeune fille ne demandait qu'à sortir. Poussant ses petits pieds contre le ventre de sa maman qui se tordait de douleur. Monsieur Dupont caressait le front en sueur de sa femme. « Allez Madame ! Poussez, vous pouvez le faire. » Madame Dupont mettait tout en oeuvre pour pouvoir mettre au monde cette petite qu'elle avait tant attendue pendant neuf mois. Les cris de la jeune maman résonnaient dans l'hôpital silencieux. Elle était la première femme à accoucher de l'année. Le cri de la petite fille rejoignait les cris de douleur de la jeune femme. Le moniteur qui était posé sur la poitrine de la jeune femme s'affolait tandis que les sages-femmes s'occupaient du nouveau-né. Monsieur Dupont regardait sa femme qui avait les yeux clos. Elle venait de fermer les yeux et le moniteur émettait un bruit régulier, le coeur de sa femme venait de s'arrêter. Malgré les efforts qu'avaient mis en oeuvre les médecins pour réanimer la brune, ils ne parvinrent pas à leur but. « Heure du décès : 01h59 » Monsieur Dupont s'appuyait contre le mur et se laissait aller dans sa tristesse. Le gynécologue avait prévenu sa femme, qu'elle avait une chance sur trois de survivre à cette grossesse, mais elle ne l'avait pas écouté. Elle voulait à tout prix donner la vie. Et le jeune papa lui avait promis de s'occuper de leur petite princesse et c'est ce qu'il ferait. Il s'occuperait si bien de sa fille qu'elle sera traitée comme une princesse. Prenant sa fille dans les bras, il remontait dans la chambre de sa défunte femme après avoir nourri la petite fille et la posant délicatement dans le couffin qu'ils avaient acheté tous les deux, il reprenait le chemin de la maison, encore sous le choc du décès de la femme qu'il avait tant aimé.



« Jeoffrey… Je crois que j’ai fait une connerie. » Assise sur le toit au-dessus de la véranda de la maison de son meilleur ami , elle voyait qu’il la fixait un regard suspicieux sur le visage. « Explique-moi. » Elle se remémorait les moments qu’elle avait passés avec lui, son professeur. « J’ai couché avec Monsieur Wright. » Jeoffrey la fixait et sa main s’écrasait sur la joue de la jeune fille. Frottant sa joue endolorie par la baffe qu’elle venait de se prendre elle arrivait à balbutier quelques mots « Mais..mais ça va pas ? » « Non mais toi, t’as quoi dans le crâne ? Franchement. T’as voulu quoi ? Ça t’a apporté quoi de baiser avec ce mec ? T’as aimé ? Il t’a filé combien d’orgasmes ? Un, deux ? Vous l’avez fait ou ? Dans le lit dans lequel il baise sa femme ? Dans ton lit ? Tu peux encore te regarder dans un miroir ? » Les larmes coulaient sur sa joue rougie et elle rentrait dans la chambre de son meilleur ami, récupérant sa veste et sa besace qu’elle enfilait rageusement sur ses épaules. Descendant les escaliers quatre à quatre elle récupérait sa demi-sœur qui était sous la garde de la maman de son meilleur ami et retournait chez elle, laissant les larmes glissaient sur ses joues. Elle se sentait salie et ce n’était que le début.

« Traînée. » « Sale pute ! » « Cagole » Tout ces mots de haine venaient de la bouche de filles de son lycée. Son meilleur ami leur avait tout dit. Tandis qu’elle traversait les couloirs, elle se noyait sous les insultes. Décrochant son téléphone qui vibrait dans sa poche, elle regardait le numéro qui s’affichait. « Adrian. » Soupirant, elle rentrait dans les toilettes avant de décrocher. « Laisse-moi. Je n’en peux plus, laisse-moi. Je ne veux plus te voir, je ne veux plus te parler. » Se laissant aller le long du mur elle fermait les yeux, ramenant ses genoux vers sa poitrine « Écoute Lou, je t’aime. Vraiment. Je vais partir avec toi à la fin de l’année, on aura notre appartement sur Paris… On sera bien tous les deux, je te le promets. » Serrant les dents, elle se retenait de pleurer, elle retenait les larmes qui menaçaient de couler. « Arrête Adrian… Arrête. Notre histoire ne nous mènera nulle… » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle entendit un bruit assourdissant à travers le téléphone. Elle hurlait dans le téléphone, une femme venait de prendre le téléphone « Venez vite, il vient de se faire renverser par une voiture. » Ses mains tremblaient alors qu’elle raccrochait son téléphone. Devait-elle y aller ? Non. Elle ne pouvait pas. Se relevant, elle ouvrait rapidement la porte et courrait à ne plus avoir de souffle, elle errait sans but dans les rues de la ville, passant et repassant devant le centre hospitalier. Entrant dans le bâtiment où sa mère était décédée quelques années plus tôt, elle demandait la chambre de son amant. Se dirigeant, les jambes flageolantes elle jetait un coup d’œil furtif à l’intérieur. Il n’était pas seul. Elle était avec lui. Fermant les yeux, elle faisait le chemin inverse qu’elle venait de parcourir. Elle n’avait qu’une seule envie, rentré chez elle et s’enfonçait dans son lit le plus vite possible.



Bac en poche, inscription en école de journalisme acceptée. Paris. Cela faisait environ deux années qu’elle était installée à Paris et bizarrement Cannes ne lui manquait pas du tout. Seulement son père et sa demi-sœur. Sortant de la bouche de métro son iPod sur les oreilles, elle fixait le ciel bleu qui lui rappelait son enfance. Entrant dans le bar elle saluait ses collègues et se hâtait de se changer. Elle était de fermeture ce soir, et ensuite elle sortait avec des amies pour pouvoir fêter la fin de ses partiels. Les examens étaient terminés et elle en était plus qu’heureuse, prenant sa place derrière le bar elle jetait un œil vers les tables qu’elle avait à servir, il était là. Cet homme qui la regardait avec insistance à chaque fois qu’elle travaillait, il était toujours à la même table, dans le secteur qu’elle devait servir. Soupirant, elle se rapprochait de l’homme à la chevelure brune. « Bonjour, que puis-je vous servir ? » Toujours les mêmes mots, toujours la même phrase. « Je sais tout Lou. Je sais que vous avez eu une relation avec votre professeur de littérature anglaise, je sais qu’il a été fauché par une voiture alors qu’il était au téléphone avec vous. Je sais aussi qu’il a une petite fille, vous savez comment il l’a appelé ? Il l’a appelé Olympe. Comme votre premier prénom. » Elle fixait l’homme avec un regard de terreur sur le visage. « Arrêtez. » « Ce sera une bière, celle de d’habitude. » Elle retournait vers le bar en masquant sa terreur, son appréhension, elle ne savait pas ce qu’il avait appris, s’il savait tout. Après lui avoir servi sa bière, elle se dépêchait d’aller dans les vestiaires pour se passer un coup d’eau sur le visage. Quand elle retournait dans le bar, il n’était plus là. Seulement une serviette avec son numéro inscrit dessus et la mention « Appelez-moi. »

Pourquoi l’avait-elle appeler ? Pourquoi avait-elle fait cette erreur ? Désormais, elle était prise en cage, prise en cage dans une relation non-réciproque. Il y avait eu de l’amour oui, dans les premiers temps. Dans les premiers temps tout est beau, on aime, on se balade dans Paris main dans la main, mais qu’en est-il quand le temps grappille la relation ? Elle n’arrivait pas à partir, elle ne voulait pas partir, parce qu’il était en quelques sortes son premier amour. Elle n’arrivait pas à se défaire de cette relation, elle était emprisonnée telle une colombe dans une cage. Tout ce qu’elle voulait c’était prendre son envol. Elle voyait bien qu’il y en avait une autre, il avait une autre fille dans sa vie, mais elle ne savait pas qui, et tout ce qu’elle savait c’est qu’elle n’avait pas la force de vouloir savoir.

Et alors, qu'est-ce qui t’arrive ? C'est l'inspiration qui n'est plus au rendez-vous ? C'est mal, vraiment, c'est mal, ça mérite limite une punition . N'empêche on est cool, regarde, on vient même te prévenir à l'avance. il te reste donc plus qu'un jour Si c'est une question de temps, n'hésite surtout pas à nous demander un délai supplémentaire, on t'en accordera un avec plaisir. Si jamais au bout de deux jours nous n'avons pas de réponse, nous serons dans l'obligation d'archiver ta fiche et de supprimer ton compte. C'est triste non ? Alors manifestes toi. Allez courage, on sait que tu peux le faire. N'hésite pas à contacter le staff si tu as d'autres questions.