Ses chaussures plateforme claquait sur le goudron lorsqu’il courut jusqu'à la bouche de métro, il pleuvait depuis le matin et la pluie c’était intensifier depuis quelque minute et bien sûr c’était le moment où le jeune nippon avait quitter son lycée pour rejoindre le métro. Il avait supplie sa belle-mère de lui donne l’adresse de sa demi-sœur, il avait envie de la voir, de lui parler, il avait envie de comprendre pourquoi la jeune femme avait quitter la maison, pourquoi elle était partie et pourquoi pas la convaincre de revenir. Le jeune voulait une famille heureuse et au complet, c’était à cause de la mort de sa mère, il cherche à réunir cette famille qui semblait s’être déchirée, et cela bien avant son arrivée. Il avait quitté le lycée où il était inscrit depuis septembre, depuis qu’il avait déménagé avec son père, sa belle-mère et un petit demi-frère. Il n’était pas à l’aise dans ce lycée, il avait du mal à s’adapter : il avait trop choses différentes, il n’avait plu d’uniforme, alors que lui avait passé treize années de sa vie en uniforme, et surtout ce n’était pas le même système et tout le monde semblait s’attendre à ce que ça passe comme s’il avait toujours vécus en France. Son style visual-kei, ne l’aidait pas vraiment à s’intégrer, mais heureusement il avait trouvé quelque personne qui l’avait intégré à leur groupe et qui l’aidait pendant les cours. Il s’engouffra dans la bouche d’égout et poussa un soupire, ses cheveux brun mèche de rouge était trempé, il était trempé et pourtant il n’y avait que quelque mettre entre la bouche d’égout et son lycée. Il lâcha, un soupire, et sortit un plan du métro de son portefeuille et il vérifia qu’il prenait bien la bonne ligne de métro. Il passa le portique et rejoignit les quais, il n’aimait pas le métro Parisien, c’était sale, et glauque. Le métro arriva et il s’engouffra dans une rame. Il apprenhandait la rencontre avec sa demi-sœur. Après tout ça faisait trois ans qu’ils ne s’étaient pas vus, lui avait bien changé pendant ces trois ans. Asu n’était plus vraiment ce petit adolescent timide et habillé simplement, il s’était ouvert et était devenu quelqu’un d’excentrique au style plus qu’original. Allait-elle le reconnaître ? Allait-elle accepter de lui parler ? Ou allait-elle lui claquer la porte au nez ? Appuyer contre la porte, le jeune homme observait les personnes présentes, c’était un de ses passe-temps dans le métro : essayer d’imaginer une vie aux personnes qu’il voyait... La femme assise et bien apprêter dans le coin avait l’air anxieuse, elle avait surement un rendez galant et elle allait être en retard. Asu sortit du métro à l’arrêt le plus proche de chez Nais, il lâcha, un soupire, dehors il pleuvait encore. Le petit nippon sortis et se mis à la recherche de l’immeuble, il le trouva quelque instant plus tard, une femme sortait, le jeune homme en profita pour s’engouffrer dans le hall de l’immeuble. Asu consulta les boites aux lettres pour avoir le numéro de l’appartement, il entra dans l’ascenseur et appuya sur le dernier étage… il espérait que ça soit au dernier étage, sinon il ne se voyait pas faire tous les étages pour trouver l’appart de Nais, et heureusement c’était au dernier étage. Il s’arrêta devant la porte, hésitant quelque que seconde et finit par sonner.
Invité Invité
Sujet: Re: Les retrouvailles |Nais| Ven 7 Déc - 17:55
Si j’ai bien eu qu’un seul rêve toute ma vie, c’est bien celui de pouvoir vivre de la peinture. Bien sûr, on peut l’interpréter de plusieurs façons car actuellement, je ne saurais pas vivre sans mon art. Je ne pourrais pas vivre si je ne pouvais quotidiennement transposer la moindre de mes pensées à travers le dessin, que ça soit en gribouillant au coin d’une feuille ou en étalant ma palette entière de peinture sur une toile, j’aime ça et l’habitude de dessiner pour faire passer le temps est devenue une addiction, c’était comme ça enfant et ça a empiré à l’âge adulte. Mais bon, ça doit être commun aux artiste ça nan ? Imaginons un musicien qui ne devrait pas toucher son instrument pendant une journée, ou bien un photographe qui ne peut prendre une seule photo pendant vingt-quatre foutues heures, ça serait comme couper les jambes d’une danseuse. Non, l’Arts est ce qui me fait vivre et si j’ne tatillonne pas du crayon au moins une fois dans la journée, j’en deviendrais folle. Et c’est précisément cette raison qui fait que plus tard, j’rêve d’être une artiste accomplie pour vivre exclusivement de cette passion ; si on en retire le côté philosophique, j’aimerais bien ne plus avoir à tatouer des gens où à peindre les vitrines des boulangeries pour vivre, j’veux être reconnue pour mon talent. Bien sûr, j’ai conscience que c’est là l’ambition de tout l’monde, mais l’ambition se mesure par personne et personne n’a la même ; la mienne n’a sans doute d’égale que mon estime de moi-même ; et très franchement, sans personne pour me freiner, je pense que j’arriverais le jour venu. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, je suis encore l’élève d’une dizaine de professeurs supposés m’aider à mener mon projet à bien, que dis-je ? ma destinée. L’Ecole prend donc encore une place importante, malgré le fait que tout cela reste encore d’un niveau très général. Je dois apprendre simplement, et cela passe par l’expérience et le travail. Aujourd’hui, je me mets dans la peau de l’étudiante la plus banale du monde. Ella n’est pas à la maison, c’est samedi et c’est bientôt noël alors je pense qu’elle est partie emmener Jonah voir le père noël, ah j’aurais juste adorer être là pour voir la bouille du petit garçon à l’approche des fêtes. Mais à la place, j’ai préféré investir le salon entier pour pouvoir rendre les croquis qui m’sont demandés pour les examens d’avant-noël. C’est une chose longue à faire, pas difficile pour un sous mais ce qui m’faut c’est de la place, de la concentration et beaucoup de calme, ce que je m’offre. Les heures défilent. Je ne m’en rends pas compte tellement j’suis plongée dans le travail mais les feuilles s’accumulent et se remplissent, j’ai bientôt terminé, il ne me restera plus qu’à finir la toile commencé il y’a quelque jours. Le sujet : le XXe siècle. Il ne restait plus qu’à être inspirée et ce fut chose rapidement fait quand j’ai fait la liste des choses qui ont bien pu se dérouler durant cette période. Les guerres, 1929, le nazisme et autre disctature, le cinéma, Elvis Presley, les droits de la femme, la révolution sexuelle, la révolution industrielle, tout un autre tas de révolution et de catastrophe parfaite pour illustrer le XXe siècle et tout ça, couchés sur une toile prenant forme à la pointe de mon pinceau. J’adore ça. Simplement, et maintenant je me rend compte que j’ai passé une bonne partie de la matinée à réaliser tout ça, au moins, je n’aurais pas de critique sur ma productivité aujourd’hui. Alors que je commence à prendre une pause, j’entends la sonnette de l’appartement qui retentit, j’observe mon apparence dans un miroir. Les cheveux attachés, un visage plein d’peinture et un vieux tee-shirt tout dégueulasse qui ne serait même pas bon pour servir de suaire. J’observe et je me dis rapidement que tant pis, j’espère juste que mon ou ma visiteurs ne regardera pas trop mon apparence, après tout j’suis chez moi non ? Je me dirige vers la porte et l’ouvre. «bonjour. Vous venez voir Ella ? Elle est sortie. » Je me contente de dire avant de réaliser que je connais cette personne et que c’est pas ma colocataire qu’il est venu voir. Sérieusement ? Combien d’nippon je connais moi ? Aucun à part ceux d’maman. Je juste surprise d’le voir là. « Asuka ? Qu’est ce que tu fais ici ? » J’ai mis un instant avant de me rappeler son prénom, je l’avoue je n’ai jamais été branchée culture asiatique et les prénoms très peu pour moi. De plus, je l’avais sûrement effacé de ma mémoire puisque quand il était passé à la maison j’avais été suffisament infecte pour lui passer l’envie de revenir et comme maman m’a demandé de plus jamais revenir quelque mois après, j’avais pas fait l’effort de prendre quelques pourcentage de ma mémoire pour au moins le graver. Mais vu que je l’avais reconnu assez rapidement, on allait pas m’en vouloir nan ? T’façon, les choses s’expliquent simplement. C’est bientôt noël alors il est passé voir papa et a sûrement profiter de l’occaz pour me narguer sur l’fait que j’étais celle qui avait été dégagé d’la famille alors que j’lui disais qu’il n’en avait pas d’place. Ouais. J’ai fait ça. Ou alors, monsieur est là en s’gardant de me le dire parce que après tout, c’est l’bon samaritain. Et voilà que l’jalousie s’réveille bordel ! Bien joué gadjo ! Un courant d’air passe rapidement dans l’couloir pour m’signaler qu’il fait froid et que discuter à la porte, c’est pas l’plus accueillant du monde. Quoique t’façon j’ne suis pas accueillante. Je pousse quand même la porte parce que j’ai pas envie que dans son rapport, il raconte à maman qu’elle a bien fait d’me dégager car j’suis pas polie. Nan, ça j’veux qu’elle le regrette. « Je t’en prie entre. Tu veux quelque chose à boire ? J’allais m’faire un chocolat. » Je prend son manteau pour l’poser dans un coin.
PS, j'te fais une mise en page dès que j'ai l'temp ♥
Invité Invité
Sujet: Re: Les retrouvailles |Nais| Lun 24 Déc - 14:11
Asuka avait hésité a faire demi-tour lorsqu’il se tenait devant la porte, il savait que Nais ne le portait pas de son cœur, et il avait peut qu’elle lui claque la porte au nez lorsqu’elle verrait que c’était lui. Pendant toute ses année, la jeune fille lui avait fait sentir qu’il n’était pas le bien venu dans sa famille, elle lui en avait fait voir de toute les couleurs, et Asu comprenait ce comportement qu’il aurait surement eu si un autre enfant avait débarqué dans la vie de sa mère alors il ne lui en voulait pas. S’il était ici, c’est justement qu’il voulait recommencer leur relation de zéro, maintenant qu’il vivait ici, il voulait avoir de bonne relation avec sa sœur. Il y a encore quelque mois, il était triste qu’elle se comporte ainsi, mais il s’en fichait un peu, il passait seulement quelque semaine en France chez sa belle-mère. Le jeune nippon inspira avant de sonner, mais et si elle n’était pas là, et si elle ne le reconnaissait pas ou si simplement il s’était trompé d’appartement. Il entendit des bruits derrière la porte, le petit inspira expira, la clé tourna et enfin la porte s’ouvrit sur Naïs, le visage plein de peinture, un vieux t-shirt… Celle-ci lui dit que s’il venait Ella, elle n’était pas là. Asu baissa la tête, elle ne le reconnaissait pas. Il avait changé depuis, la dernière fois qu’il s’était vue, même s’il avait gardé son visage enfantin et qu’il n’avait pas grandit, il avait totalement change de style. Ce n’était plus le style d’enfant sage qu’il avait il y a quelque année : des cheveux méchés, un léger maquillage, un piercing, des chaussures plateforme, un jean déchiré à certain endroit qui laissait apparaître des hautes chaussettes multicolores, des mitaines multicolores, des bagues, un long manteau, etc.. Et encore, aujourd’hui il était plutôt soft alors oui, il n’était plus l’enfant que Nais avait vu la dernière fois, il était un jeune homme avec son style bien affirmé... Le jeune voulu réplique quelque chose, mais Nais finit par le reconnaître. Elle semblait étonnée de le voir ici.
-Salut… Je… Je voulais te voir.
Fit-il avec son accent bien prononcé et une légère hésitation à chaque mot. Asu avait du mal avec le français. Il laissa le silence s’installer, alors qu’un courant d’air fit frissonner les deux jeunes gens, Naïs finit par lui proposer d’entrer. Asuka entra, il quitta sa veste et ses chaussures, il suivit la jeune femme dans le salon…
-Un chocolat, s’il te plait…
Asu jouait avec une de ses bagues, il fallait qu’il se lance, lui dire qu’il allait vivre à Paris maintenant. Il se doutait bien que Nais ignorait que sa mère était décédée… Son regard se promena dans l’appartement lorsqu’il tomba sur des feuilles, le jeune homme se mordit la lèvre, peut-être qu’il la dérangeait, il passa sa main dans ses cheveux méchés.
-Gomen (désolé), tu étais occupé ?
HJ. Désoler pour le retard
Invité Invité
Sujet: Re: Les retrouvailles |Nais| Sam 29 Déc - 18:29
Quand j’étais petite, je pense que j’aurais adoré avoir un frère. Même que quand maman partait avec son orchestre, je rêvais qu’elle revienne avec un gros ventre annonciateur que je ne serais plus la seule à jouer dans l’immense maison de mes grands-parents. Je rêvais qu’elle revienne comme elle l’avait fait avec moi, sans prévenir avec un bébé. Sauf que, après un accident on devient plus vigilant quand il s’agit d’enfant et mon souhait ne s’est jamais exaucé. Du moins, le temps que ça se réalise je n’étais plus enfant et je n’en voulais plus. J’avais seize ans et j’entrais en plein crise d’adolescence, ma mère qui ne s’était jamais occupé de moi s’occupait d’un étranger et de son fils sans même voir que j’avais besoin d’elle. J’ai été infecte avec eux et même si aujourd’hui je réalise que je n’aurais pas dû, tout ça est trop lointain et les cicatrices encore vive m’empêche de ressentir de la culpabilité. Je reconnais Asuka avec quelques difficultés mais c’est parce qu’il a changé de style du tout au tout. Je me demande comment le prenne les parents tiens’ Juste par curiosité. C’est totalement impossible de ne pas me demander ce que pense maman de toute façon, c’est … compliqué. « Salut… Je… Je voulais te voir. » Surprise. J’en démord pas et cette expression ne parvient pas à quitter mon visage. Une seule question me trotte dans la tête et il n’est pas le moment de la poser. Pourquoi vouloir me voir ? Je ne pense pas être la personne la plus sympathique qu’il lui a été donné de rencontrer et même on est rien l’un pour l’autre, pas une famille en tout cas. J’ai quand même le souci de ce qu’il pourrait dire à nos parents, j’ai as envie qu’il fasse la narration de combien je ne suis pas une personne polie qui laisse les gens à la porte alors je l’invite à entrer et lui propose une boisson. « Un chocolat, s’il te plait… » J’essaie aussi de ne pas faire gaffe à son accent qui m’oblige à être attentive à tout ce qu’il dit si je veux le comprendre. Heureusement que j’en ai pris l’habitude il y’a quelques années, comme quoi il y’a des choses qui ne se perdent pas. Sans aucune autre parole de ma part, je file à la cuisine pour préparer nos boissons en lui faisant signe de se mettre à l’aise comme à la maison. J’ai pas non plus envie qu’il se sente mal à l’aise, déjà qu’il le parait un peu. Dix minutes, il ne m’en a pas fallu plus pour arriver au salon avec les boissons chaudes. Je lui tends la sienne et vais m’asseoir en tailleur dans le fauteuil en face de lui. Je pense que c’est le moment de savoir ce qu’il est venu faire. « Gomen, tu étais occupé ? » Et voilà, je me sens comme un dragon intimidant. Ou alors, c’est que mon esprit. Je regarde furtivement ma toile qui attendra un peu pour être presque terminée et puis j’hoche la tête pour le détromper. « T’inquiète, je faisais rien d’important. Mais j’aimerais savoir. Pourquoi tu voulais me voir au juste ? » Ouais, ça fait quand même deux ans maintenant que je n’ai plus vu maman et encore plus longtemps que je ne l’ai pas vu lui ou son père. Aux dernières nouvelles, maman pouponnait. J’avais d’ailleurs pas mal envie de savoir comment elle s’en sortait. Ma mère n’aurait jamais du avoir d’enfant. C’est le genre de propos que je n’ai pas honte de tenir car c’est vrai, très franchement quand on me voit on s’dit que j’suis une publicité pour l’avortement. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu fous là ? Les vacances c’est pas en février au Japon ? » J’dois déjà me pincer les lèvres pour ne pas lui demander s’il ne serait pas passer fêter Halloween avec un mois de retard, mais ça serait méchant et je fais tout un travail sur moi pour réprimer ce trait de caractère. Il serait pas venu pour hanoukka non plus, ça m’étonnerait. Mon regard se balade alors sur lui pour pouvoir enregistrer les modifications qu’il a subit. Un style bien particulier si vous voulez mon avis mais bon, je m’arrête pas à ça. Y’a juste toujours cette manie de tripoter ses bagues qui est agacante. « Tu peux arrêter de faire ça ? Avec tes bagues, c’est agacant et t’as pas de raison de paniquer ici. Je te laisserais sortir vivant. » Je ricane un peu, ouais on doit pas avoir le même humour aussi.
Invité Invité
Sujet: Re: Les retrouvailles |Nais| Dim 27 Jan - 22:46
Asuka avait longtemps hésité à venir voir Naïs, il savait qu’entre eux ce n’était pas le grand amour. Il savait que ça faisait un petit moment qu’ils ne s’étaient pas vus, mais il avait fini par se décider même s’il ne savait pas s’il allait être bien reçu. Nais semblait être surprise de le voir ici, ce qui était tout à fait légitime après tout il n’avait aucune raison de se retrouver en Paris en cette saison... Il ne venait pas souvent à Paris pendant la période de Noël, il y venait surtout pour les grandes vacances. Il finit par suivre sa demi-sœur dans l’appartement. Un joli petit appartement bien décoré, bien sympathique avec pas d’enfant. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas son demi-frère, mais à cet âge-là ça commence à toucher à un peu, à courir un peu partout. Le jeune nippon ne pouvait être au calme cinq minutes lorsqu’il était chez son père et sa belle-mère. Nais lui demanda alors si voulait boire quelque chose, et le jeune homme lui demanda un chocolat chaud. Alors que la jeune fille était partie prépare les boissons dans la cuisine le jeune homme s’avança dans le salon… Il repéra bien vite les différentes feuilles où s’étalaient des dessins, Nais était véritablement douée avec un pinceau ou un crayon. Il s’approche un peu pour regarder les dessins, mais n’ose pas toucher les feuilles, il se souvient que Nais était parfois assez imprévisible avec lui… Asu se retourna lors qu’il entendit des bruits de pas, et se saisit de la tasse que lui tendait la jeune femme avant de s’excuser de l’avoir dérangé… Il s’assit sur le fauteuil, en face de Nais, il avait prévu ce qu’il allait dire, mais maintenant qu’il se trouvait en face de la jeune femme, il avait perdu ses mots. Il but une gorgée du chocolat bien chaud, une sensation de bien-être le traversa lorsqu’il sentit le liquide chaud coulé dans sa gorge.
— J’aimerais qu’on essaie de nous entendre… De… tout recommencer à zéro, je crois que vous dites ça comme ça… Il baissa ses yeux en amande dans la tasse de chocolat…
Il but une petite gorgée du chocolat tenant la tasse d’une main et de l’autre il jouait avec ses bagues… Il faisait toujours ça quand il était stressé ou qu’il devait aborder un sujet dont il ne voulait pas parler. Nais finis par poser la question qu’il redoutait, qu’est qu’il faisait là ? Il baissa les yeux en se demanda comment il allait lui annoncer que maintenant il vivait chez son père et sa nouvelle femme depuis la mort de sa mère. Il but une petite gorgée de chocolat et ne répondit pas tout de suite, il fit glisser sa bague le long de son doigt. Elle lui demanda d’arrêter, elle lui dit qu’elle allait le laisser sortir vivant, ce qui fit sourire le jeune homme.
— Désolé, ce n’est pas à… cause de toi… Je… Je vais vivre ici, à Paris… Il baissa les yeux, c’était encore dur de parler de l’accident de sa mère, de mettre de mot sur sa mort…Ma mère est… a eu un accident… il détourna le regard, il ne voulait pas qu’elle remarque que ses yeux étaient brillants de larmes…
Invité Invité
Sujet: Re: Les retrouvailles |Nais| Mar 29 Jan - 20:12
La curiosité est peut-être ce qui me rendait si sympathique avec lui. Ou bien, peut-être que c’est l’âge aussi, après tout, bien des choses ce sont passé depuis la dernière fois où je l’ai vu, depuis trois ans, au moins. J’ai grandi, et sans doute que dans le lot, j’ai arrêté de haïr tout le monde sans raison véritable. Ce qui ne m’empêche pas d’être curieuse sur le pourquoi de sa présence, et aussi sur ce que maman et son père ont bien pu lui raconter sur mon absence, sur ce qui se dit, sur plein de choses en fait. Je préfère néanmoins montrer un peu de civilité et ne pas le harceler de question à peine a-t-il franchi le seuil de la porte et lui permettre de s’installer tranquillement. « J’aimerais qu’on essaie de nous entendre… De… tout recommencer à zéro, je crois que vous dites ça comme ça… » Je crains que ma surprise est difficile à cacher tant ma bouche s’est ouverte en grand à ce qu’il vient de me répondre. Très franchement, je ne vois pas l’intérêt dans lequel il agit mais bon, ça ne serait sans doute pas la première chose à m’échapper aujourd’hui. Pourquoi essayer de nous entendre alors que je ne vis plus avec eux, je n’ai même aucun rapport avec eux, c’est si bizarre et inattendu, sur le moment je ne parviens même pas à répondre, et sa manie de toucher à ses bagues ne fait que prolonger le beug mental dans lequel je suis. Je m’agace, rapidement comme toujours. Mais encore, je parviens à rester civilisée, comme quoi avec les années, la patience vient. « Désolé, ce n’est pas à… cause de toi… Je… Je vais vivre ici, à Paris… » Ah, je commence à voir. Il doit penser qu’on sera amené à se voir plus. Autre question, pourquoi quitte-t-il le Japon ? « Ma mère est… a eu un accident… » Peut-on imaginé quelqu’un de plus insensible que moi ? Sur le moment, je ne dis rien. Je n’ai même pas l’idée de présenter mes condoléances comme le font les gens normaux dans ces moments. Je me contente de rien dire tandis qu’il détourne le regard. J’arrive même pas à comprendre son état. « Je suis désolée. » Je crois bien que c’est tout ce que je peux dire. C’est pas comme si je pouvais me mettre à sa place. Je me demande même ce qu’il peut bien attendre de moi. « Je suis désolée pour ta mère, si je peux faire quoi que ce soit dis le moi. Mais honnêtement, je ne pense pas être capable de grand-chose. » Note pour plus tard : Ne pas être franche dans les moments où ça n’est pas souhaité. « Mais concernant ton envie de repartir à zéro, j’arrive pas à comprendre ce que tu attends de moi. Je ne dis pas non, attention. Ca peut être sympa finalement de se connaître mais … » Je cherche les mots, difficile à venir. Difficile aussi de lui expliquer mon point de vue. « Mais, tu dois comprendre que les choses ne sont pas comme avant. C’est fini l’époque « famille recomposée » pour moi. Je ne retournerais pas là-bas et je ne veux pas le faire. Tout ce que je peux te proposer c’est d’être ton amie et de t’aider au mieux à vivre à Paris. » Encore trop franche. Je devrais vraiment apprendre à mesurer mes mots, surtout quand je dois me montrer compatissante.