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 Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.

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MessageSujet: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:14

ORIAS BATHORY QUEEN LOSKADY


Nom complet ▲ Orias Bathory Queen Loskady Lieu de naissance ▲ Békécsaba, Hongrie âge ▲ 23 ans nationalité ▲ Hongroise-Française diplômes, études ▲ Infirmier, interne. métier ▲ Infirmier en stage payer ~ statut matrimonial ▲ Théoriquement casé, en pratique... c’est une autre histoire orientation sexuelle ▲ Diego sexuel *PAN* ici. situation financière ▲ Ce matin, j’ai ouvert mon porte feuille et trouver un mot : « si tu lis ce mot, c’est que tu es pauvre.» idole(s) de vie ▲ Tout ses gens qui savent écrire et sont publier, un peu de jalousie, aussi... Et Marilyn Manson.  nombre d'amis facebook ▲ Facequoi ?. moyen de déplacement ▲ J’ai un vélo, les transports en commun l’hiver et les transpire en commun l’été groupe ▲ Violet avatar ▲ Tomax crédits ▲ Tumblr

dix points sur ton personnage

premier point ▲  Orias étudie pour devenir infirmier, mais n’aime pas le contact avec les gens, ils ne le fait que pour l’argent et pour réaliser le rêve de sa grand-mère.   deuxième point ▲ Orias à un deuxième prénom tirer de la légende d’Érzsébet Báthory connue pour faire partie des plus célèbres meurtriers. «La dame sanglante de Csejte» et quatre collaborateurs ont été accusés de torture et de meurtres sur plusieurs jeunes femmes. La légende veut qu’elle se baignait de leur sang pour garder et nourrir sa jeunesse.  troisième point ▲ Orias ne porte que du noir, en dehors du travail, son style oscillant entre le gothique principalement des années 80 bien qu’il est quelques morceaux plus... aristocratique ou dandy, le punk et ce qu’on pourrait qualifier de grunge, mais toujours en noir. quatrième point ▲ Orias est un grand consommateur de malboro, d’absinthe, de Jaggermeister et alcool en tout genre en plus de cocaïne, de marijuana, bref un petit infirmier consommateur.  cinquième point ▲ L’appartement d’Orias fait peur à quelques uns de ses visiteurs. Il possède un crâne humain qu’il a baptiser Rob, comme Rob Zombie dans un de ses délirs marijuané...  sixième point ▲ Orias préfères les pantalons serrés en jeans et porte une ceinture de balle, il en possède plusieurs, trois. Une argent, une bronze et noir ainsi qu’une totalement bronze.  septième point ▲ Orias est tatouer sur le bras gauche d’un poisson de style asiatique et une toile près du coude. Il a un piercing à la lèvre, l’oreille gauche trouée d’un stretch, et d’un anneau sur la droite.  huitième point ▲ L’amoureux d’Orias est un criminel recherché en cavale.  neuvième point ▲ i Orias traine souvent dans les cimetières, appréciant le calme et l’ambiance de ces endroits.  dixième point ▲ Orias fait un peu peur...


l'heureux propriétaire

Prénom ▲ Romie. Pseudo ▲ Romie. Feather. Mika âge ▲ 21 pays ▲ Canada j'ai connu ollp grâce à .. ▲Diego suis-je un ex-membre, un dc, ou un petit nouveau? ▲ Difficile à dire XD l'type de lien que je préfère ▲ tordu ma chanson du moment ▲ Where is my mind - Pixiesma fréquence de connexion ▲ souvent et mon super mot d'la fin .. ▲ Fromage. recenser son avatar ▲
Code:
<span class="pris">prénom</span> ◈ Orias Bathory Queen. Loskady
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:14

CHAPITRE UN


Orias appelle sa mère au travers d'une porte verrouillée à tout. Verrouillé à la lumière qui ne traverse qu'à peine par-dessous, laissant un léger, trop léger filet rassurant qui lui rappel que chaque jour il est coincé ici, de ce côté de la porte de lagarde-robe et que de l'autre côté, sa mère parle toute seule. Plutôt, elle parle à son père, aux anges, à dieu, à Satan aussi, parfois. Il ne les connait pas, ceux-là, est-ce que c'est de nouveaux amis ? Il ne sait pas. Il sait seulement que maintenant... Sa propre mère l'effraie. Elle ne lui ouvre pas la porte, jamais sinon pour manger et lorsqu'il demande à aller à la salle de bain et parfois... Comme maintenant, il pleure, il l'appelle, il crie son nom parce qu'il est trop jeune, il ne supporte plus cette incarcération. Cela fera bientôt un mois après tout... Il a quelques jouets, oui, un bol d'eau qu'elle prend soin de remplir comme s'il était un animal... Sa mère à changé. Elle est devenue une étrangère et il est confu, il ne sait plus s'il peut lui parler comme avant, lui demandé de jouer avec lui, de lui montrer comment dessiner des crocodiles...

Il l'entend s'approcher, il reconnaît sa voix féminine qui le rassurait lorsqu'il faisait des cauchemars et qu'il le rejoignait la nuit, dans son grand lit vide. Elle frappe la porte un grand coup qui le surprend et ne l'effraie que d'avantage, il recule, pleurant d'avantage... gémissant qu'il a besoin d'aide et lui posant mille et une questions auxquelles elle ne répond que vaguement.
Il l’entend s’approcher, il reconnaît sa voix féminine qui le rassurait lorsqu’il faisait des cauchemars et qu’il le rejoignait la nuit, dans son grand lit vide. Elle frappe la porte un grand coup qui le surprend et ne l’effraie que d’avantage, il recule, pleurant d’avantage... gémissant qu’il a besoin d’aide et lui posant mille et une questions auxquelles elle ne répond que vaguement.

« Chut ! Arrête de pleurer ! Je déteste quand tu pleures ! »Elle est autoritaire... Un silence s'impose, seul les couinements d'Orias se font entendre. Parce qu'il est trop jeune et qu'il n'arrive pas à retenir ses larmes qui coulent sur ses joues. Il voudrait sortir parce qu'il ne supporte plus cette situation.

«m-...Maman... »Elle s'éloigne de la porte... Il est seul, recroqueviller dans un coin de son univers renfermé, sombre. Il avait faim, faim des bras de sa mère autour de son corps frêle, faim d'un peu d'amour maternel, d'un peu de sommeil. Il soupira, tentant de calmer ses pleures, se couchant de lui-même, dans une petite boule d'enfance, la tête sur un petit coussin et le corps engourdis d'avoir si souvent dormir sur le sol, il sera sa peluche que sa mère lui avait donnéela veille dans un moment de clémence. Après tout ce « démon » portait le visage de son fils... Et parfois, les voix au creux de son esprit tordu, n'avait plus la même force et la même autorité sur la mère de cet enfant pourtant loin d'être agressif... Cette fois, au moins, il n'aurait pas de marques sur son dos, pas de bleus de coups de ceintures sur les fesses. Parce qu'enfermé dans sa garde-robe, il ne lui était pas possible de faire quoi que ce soit qui puisse être suspicieux aux yeux de sa mère... Fuir ne lui serait tout simplement jamais venu à l'esprit parce qu'auparavant, tout était différent...

Leur situation n'était pas parfaite, il fallait l'avouer, son père, le mari de sa mère ne vivait pas avec eux. C'était plus facile de cette façon parce que la tentation était trop forte, autour de son fils. Il avait surmonté ses tendances, il avait appris à se contrôler autour de jeune enfant du même âge qu'Orias et jamais, non, jamais il n'avait fait l'erreur de toucher son fils. La psychologie ayant... plutôt bien fonctionné sur lui, Il avait même ce petit élastique autour de son poignet et lorsqu'il voyait ses mains se faire trop baladeuse, il tirait dessus, remplaçant les idées salaces par la douleur, effaçant la tentation par le mal... Mais il savait, il savait parfaitement qu'un jour, il ne pourrait plus rester avec eux, dans cette famille, avec cet enfant qui lui faisait étrangement effet. D'avantage que tous les autres. Il vivait avec cette culpabilité trop forte, consumant peu à peu les derniers vestiges de sa lucidité, de sa fierté de lui... Petit à petit, il sentait son corps lui échapper. Ses mains glisser et ses désirs se faire plus fort pour son fils. Plus fort que pour les autres enfants qui lui paraissait parfois... tellement quelconque. Peut-être voyait-il trop de sa femme dans le regard de ce garçon...

Au final, ce petit problème, lui en attirerait des plus gros.

Il devenait agressif, au fur et à mesure que le temps avançait, que son mariage s'effritait et qu'il s'affaiblissait. Et pourtant... Il aimait sa femme. Sa parfaite et délicieuse femme avec ses cheveux cours et sa taille certes plus gonflée depuis la naissance d'Orias, mais tout de même parfaite et belle. On aurait dit... un rêve qu'il s'évertuait à garder en vie... Et qui peu à peu lui glissait entre les doigts. Toute cette frustration le pesait. Il fixait son garçon, si jeune et innocent lécher sa glace ou mordre dans une banane avec insistance, incapable de se calmer. Petit à petit, les fantasmes prenaient le dessus, transformant les nuits entre amoureux dans véritable combat interne... Si bien qu'il abandonna. Baissant les bras sur les quelques moments de bonheur de vie commune qu'ils avaient. La douleur ne suffisait plus. Le contrôle de lui-même s'effritait.

Les disputes familiales empiétaient les unes sur les autres. Les petits détails chez sa femme qu'il avait aimé ne devenait plus que des horreurs, des erreurs et il ne supportait pas d'entendre son fils pleurer et tenter de protéger sa mère lorsque le ton montait. L'enfant avait prit se plis protecteur de son père. Il se glissait entre eux, jeune, autour de 7 ans et serait la jambe de sa mère contre lui, fort, le regard sombre poser sur son père. La pression trop lourde, sur lui-même. Au finale... La pression était trop forte, trop lourde à porter, il craqua. Son cou se brisa lorsque la corde se resserra autour de son cou et que la chaise sous lui bascula sur le sol. La pression était finalement retombée. Pour de bon.



Dernière édition par Orias Bathory Q. Loskady le Mer 23 Jan - 18:29, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:14

CHAPITRE DEUX


Orias ne sut jamais ce qui c’était passé. On avait juste ouvert la porte de sa chambre et on l’avait trouvé là, sur son lit, affamé aux milieux des boîtes de biscuits et des boîtes de thons ouvertes. L’odeur de renfermé se mêlait au son de la voie ferrée qui s’échappait par la fenêtre vitrée. Il ne pouvait pas l’ouvrir, le mécanisme d’ouverture avait été arraché par sa maman préférée, l’empêchant toute fuite après qu’il aie tenté, malencontreusement de s’évader par le petit balcon de l’appartement, les voisins l’avaient alors ramener chez sa mère après l’avoir vu escalier la rembarre conjointe de leurs deux balcons. L’enfant n’avait pas pleuré ni râler... Il avait pris la main de la voisine, sagement et l’avait suivit, le regard bas, sans dire un seul mot. À son âge, les enfants silencieux de ce genre n’existent tout simplement pas. Mais Orias ne dit rien, il n’ouvre que rarement la bouche sinon pour répondre brièvement et bien que tout le monde trouve cela étrange, personne ne pose de question. Il est juste timide, pense-t-on.

Si ça se savait, de toute façon, on aurait séparé la mère et le fils bien longtemps avant. Orias aimait sa mère, plus que tout...
Mais à cet âge, peu de chose sont en sont contrôle, trop jeune, il n’a que peu de pouvoir décisionnel.
Il n’avait pas décidé d’être trouvé de cette façon, dans son pyjama de Star Wars, il n’avait jamais demander à ce que sa mère disparaisse sans l’avertir. Sans dire «  je sors, Orias, j’espère que tu seras sage durant mon absence  » comme elle le faisait à chaque fois. Les voisins ne faisait jamais attention à eux autrement que pour frapper dans le mur pour signifier qu’Orias pleurait trop fort ou que le bruit des jouets qui heurtait le mur après que Dorottya ne les y ai lancé, les jugeant trop satanistes à son goût était trop les dérangeait. Ils l’avaient même vu partir du petit appartement, ils l’avaient croisé dans l’escalier sans jugé bon demandé où elle pouvait aller. Ils l’avaient trouvé calme, comme toujours, elle n’avait prit que sa petite sacoche rouge qu’elle n’osait sortir que pour les grandes occasions. Sa belle robe rose pâle avec les belles petites fleurs blanches, habillée pour l’été avec son châle pardessus ses épaules pour se garder du frisquet du matin fraichement levé. Ils avaient pensés à un petit déjeuné en amoureux, que la mère, Dorottya, avait enfin trouvé un nouvel homme pour remplacé le père d’Orias et qu’ainsi, la relation houleuse –ils ignoraient à quel point- se stabiliserait.
Personne ne pouvait savoir que Dorottya venait de faire son entré dans un asile. Que l’homme qu’elle avait effectivement rencontré quelques semaines plutôt l’avait finalement convaincu de se faire soigner, pour de bon. Ils ignoraient qu’elle n’avait jamais mentionné son fils où qu’elle puisse être capable de l’abandonner de la sorte.
C’est parce qu’elle ne revenait pas qu’ils avaient appelé la police, ne serais-ce que pour s’assurer que l’enfant était toujours en vie…
Les policiers avait été horrifié de trouver l’enfant là, tout seul, dans l’odeur forte de la nourriture qui pourrissaient au fond des boîtes ouvertes, baigné des tâches.

L’approcher fût plus ardu que prévu. Il n’avait vu que de rares étrangers dans sa vie qui lui avait adressé la parole et l’un d’entre eux avait tenté de l’inciter à grimper sur le banc arrière de sa voiture avant de se faire arrêter par des policiers. Sa mère ayant assisté à la scène, l’avait dénoncé sans se faire prier. Il reculait lorsqu’on approchait de lui. L’odeur forte de l’ammoniaque émanait de la pièce et la température ambiante couvrait l’enfant d’une couche d’humidité.

Il n’hésita pas à se rouler en petite boule dans un coin propre de la pièce avant qu’on ne lui offre de la nourriture. La barre granola que lui tendit le policier suffit à l’attirer suffisamment près pour qu’ils puissent toucher ses cheveux gras et sales. Les yeux attendris et plein de pitié des agents de police le regardaient alors qu’il gobait littéralement la barre de noix. Heureusement, tu n’as aucune allergie.
Les policiers tentèrent à force de mots doux d’extirper l’enfant de la chambre, mais rien n’y faisait. Et lorsqu’on lui demandait pourquoi pas, sa jeune voix claire s’élevait, presqu’en un murmure, délicat et timide. Trop retenue.


« Maman veut pas qu’je sortes… »
Il fallut de longues heures et une assistante sociale afin de faire sortir le gamin de sa grotte. Il ne faisait pas confiance aussi facilement qu’ils l’auraient espéré. Mais comment lui en vouloir  ? Et encore, il n’accepta qu’à condition d’être nourrit et de pouvoir garder sa peluche avec lui.
Si cette peluche avait encore eut sa tête, ça n’aurait surement poser aucun problème, mais non, non, non seulement changeait-elle constamment de prénom, la peluche avait perdu sa tête. Et lorsqu’on demandait ce qui était arrivé à Kurt, il avait répondu sur le même ton enfantin, les yeux fixés sur le ventre de ce qui avait dû être un petit ourson noir.
« Maman à couper la tête de Monsieur Moustache parce qu’elle trouvait ses yeux bizarres. Elle a dit que le démon était dans son corps et que c’était juste comme ça que je pourrais jouer avec lui.» 
Il alla même chercher la paire de ciseau qu’elle avait utilisé pour trancher la tête de sa victime. La fine couture était pratiquement invisible, laissant présagé un geste baigné d’amour et de tendresse malgré l’acte toutefois sordide que cela pouvait représenter.
La femme s’appelle Sam. Du moins c’est ce qu’elle a dit. Évidemment, Orias ne peut qu’hocher la tête. Il ne l’a croit pas plus que cela, maman lui a toujours dit de faire attention aux étrangers, qu’ils ne sont, la majorité du temps, que de vilaines personnes qui ne veulent qu’abuser de toi.

Mais lorsqu’on pose le bol de céréales sucré devant lui, il ne peut pas être plus en désaccord. Le goût du lait, le sucre des flocons lui ont tellement manqué qu’il ne se formalise même pas d’entrevoir les policiers vider la chambre dans laquelle il était enfermé. De grands sacs de poubelles, deux, exactement, remplis de ses jouets que l’ont juge inadéquats et auxquels ils manquent chaque fois une partie différente de corps. Pas de crinières ou de pattes arrière pour le lion. Les dinosaures n’ont parfois plus de queue ni d’œil. Les jouets sont étranges et on n’imaginerait jamais qu’un enfant puisse accepter de même les tenir entre ses doigts. Mais Orias ne s’en ai jamais plaint. Il jouait, il était un enfant et c’était tout ce qui comptait à ses yeux.

On lui demanda si il avait de la famille et il haussa les épaules d’abord, la bouche trop pleine de lait, il voulait d’abord terminer son goûté avant de répondre, ce qu’il fit, évidemment. Il essuya ses lèvres et sa moustache de lait avant de parler de ses grands-parents. On pensait sincèrement que les choses s’amélioraient en l’y envoyant là-bas. Aucun des deux vieillards n’avaient de cassier judiciaire, sinon pour avoir conduit en était d’ébriété. Mais monsieur Istvan Loskady à rapidement réglé le problème, il a arrêté de conduire. Tant qu’à Monika, à part son prénom de pin up, c’est une femme plutôt rangée, en apparence, du moins. Ils s’étaient épris lors de la guerre, mais c’était retrouvé séparer par le mur au début de l’adolescence. Et ne c’était retrouvé qu’à l’âge de 42 ans. Elle, avait participé aux manifestations et lui  ? Lui avait tenter de survivre du mieux qu’il avait pu, cachant ses idées de conspirations ou n’en discutant que lors de rare rencontres tenues secrètes avec deux autres de ses amis. Au final, ils n’avaient jamais agis. Et à 42 ans. Monika, bien que toujours amoureuse d’Istvan, avait eut un enfant. Un garçon qui deviendrait le père d’Orias plusieurs années plus tard.

Désormais, ils vivaient en France. Quittant Berlin pour retourner en Hongrie y élever le fils. Monika avait eut la garde de l’enfant lors du divorce de son premier mari. Et à leur retraites  ? Ils avaient choisit Florence.
Aussi, on les contacta. Une photo d’Orias fut envoyé et moyennant que le gouvernement hongrois ne paient pour l’avion, les effets de l’enfant et une allocation, ils acceptèrent de prendre le jeune Loskady sous leurs ailes.




Dernière édition par Orias Bathory Q. Loskady le Mer 23 Jan - 18:31, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:15

CHAPITRE TROIS


Orias n’aimait pas Florence... Florence différait de son chez lui. Orias ne s’y sentait toujours pas chez lui, pourtant, plusieurs mois avaient coulé depuis son déménagement. On ne lui avait rien gardé. Plus de pyjama de star wars, qu’un horrible chandail de laine, quelques dessous et un pantalon. Il faudrait tout lui racheter… En mieux, des peluches avec toutes leurs parties de corps, au pire, avec de mineurs défauts. Des vêtements, il lui en faudrait forcément, d’où l’utilité de l’allocation demandée par ses grands-parents pour le bien de l’enfant… et évidement pour arrondir les fins de mois, un chèque du gouvernement était loin d’être refusé…

Le voyage en avion lui avait semblé interminable. Assit là, à côté d’une assistante sociale qui n’avait pas sut le rassurer malgré ses tentatives et les tentations sucrées qu’elle lui offrait. Ses mots doux, gentils, n’avaient pas attendrit le cœur d’Orias. Il n’avait pas trouvé le sommeil et même ses crayons de couleurs et son cahier à colorier n’avait pas retiré de sa mémoire qu’il se trouvait suspendu entre ciel et terre. Pourtant, l’idée de se rapprocher de ce paradis dont sa mère lui avait parlé, physiquement, ne semblait pas lui plaire du tout… Confiné, c’est en pleurant dans les bras de l’assistante qu’il finit par s’endormir, appelant sa mère, espérant ne pas l’avoir laissé seule. L’assistante sociale ne trouva pas les mots adéquats pour le rassurer suffisamment. Endormit contre elle, elle le laissa là, le gardant serrer entre ses bras, maternelle autant qu’elle le pouvait. 

Elle ne le réveilla que pour l’atterrissage qui sembla fasciné l’enfant… Il resta pourtant accroché à elle et ne quitta pas ses bras avant qu’on le pose entre les bras de son grand-père pour mieux se rendormir dans les bras de cet inconnu. Istvan n’avait jamais vu l’enfant jusqu’à maintenant mais la ressemblance était surprenante. Le regard de sa mère sur le visage de son grand-père. Il était encore un petit enfant, mais on devinait que dans de nombreuses années, il serait grand, plus grand que son grand-père. Il était déjà plus grand que les autres enfants.
Tous les soirs il avait droit à son histoire, son anecdote d’un mur construit qu’il n’avait pas connu, sans se douter que ces histoires de violences qu’il aimait tellement, était teinté de vérité. La plupart du temps, Monika s’y opposait, mais le vieil Istvan avait cette attitude de capitaine, de conteur et au final, elle se retrouvait toujours attirer par ses mots et sa façon de raconter son histoire, bien que parfois, elle en ai vécut chaque virgule, chaque soupir et chaque rebondissement. Jamais l’histoire d’une guerre aurait pu être raconter à un enfant avec autant de détails et de pédagogie à la fois. Mais c’était Istvan, sa bouteille de grappa invecchiate qui imbibait ses mots et son attitude. Jamais Orias n’eut de problème n’eut de problèmes avec lui. Sa relation était particulière et quelque part, unique et ce, pour de bon. Les seuls moments où leurs relations prenaient des tournants relativement houleux, c’était lorsque Orias avait des problèmes à l’école, qu’il se bagarrait avec quelques compagnons de jeu et que le châtiment physique était de mise. Rarement, autrement, jamais il ne levait la main sur lui.

L’homme plein de sagesse aimait sa femme autant qu’il le put. Orias raffolait de son odeur de musc masculin, les tatouages sur sa peau, fanés par le temps, lui avait donné un air inhabituel pour un grand-père. Les autres enfants le respectaient, bien que jamais aucun ne se soient risqué dans la petite maison. Du moins, pas avant les 13 ans d’Orias. Monika était une femme solide et rieuse, jamais un jour ne passait, jamais une seconde ne passait sans qu’elle ne sourit de son rictus trop doux et délicat, ses dents bien droites à peine jaunies par les cigarettes qu’elle enfilait les unes après les autres. C’est elle qui lui apprit la première à lire, au travers de livres particuliers. Les classiques de l’enfance ne suffisaient pas, à l’avis de la femme. Winnie de poo et Candide le rassurait. L’ironie des événements et la naïveté de Candide l’amusait. Il aimait à savoir que l’idiot apprenait et bien qu’il ne comprenne pas le sens profond, les tournures de phrase et les mots de Voltaire l’amusaient. Il avait reconstitué la famille Thunder-ten-tronckh avec ses petits dinosaures de plastique mais ne supportait que le regard de Candide la nuit, la peluche lapin, à qui il manquait une oreille et une patte, avait le privilège de partager son lit alors que tous les autres personnages devaient être enfermés dans une boîte et ne jamais regarder Orias dans les yeux sous peine de faire pleurer l’enfant. Et dans ces cas, c’était Monika qui s’occupait de sécher ses larmes.

Sa nouvelle famille lui plaisait. Rapidement, bien que Florence ne lui donna jamais ce sentiment d’appartenance, dans la petite maison, Orias se sentit bien. Au final, Orias avait trouvé, sinon sa place, un bout d’espace bien à lui… Son chez lui.




Dernière édition par Orias Bathory Q. Loskady le Mer 23 Jan - 18:40, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:15

CHAPITRE QUATRE


Orias avait de l’orgueil et une personnalité forte. Il soupirait, Orias reprit son souffle. À peine entrait-il dans l’adolescence, qu’il devait apprendre à survivre. Parce que la vie, c’est une jungle, un putain de jungle et toi, Orias, tu es un survivant, tu viens d’une famille qui à vécut la guerre, qui s’en ai sortit, qui a soupirer des absences et apprit à vivre malgré les problèmes. Tu es le survivant de la garde-robe et de la chambre d’amis. Tu avais perdu du poids quand ils t’ont trouvés et t’ont envoyé ici. Florence. Tu ne l’aime pas. Tu ne la connais pas, cette ville. Mais, maintenant, tu t’y ai habitué. Comme deux ennemis qui gravite l’un autour de l’autre et finisse par s’éprendre éperdument. Cette ville te hait. Chaque recoin, chaque détour ; quelque chose te tombe dessus. Tu es victime de ses aléas. De ses revendeurs, tu n’a même pas 18 ans qu’on t’aborde déjà. «  T'veux du crack ?  » tu refuse. Tu n’accepte rien, parce que les étrangers son fourbes et tout ce que tu veux, à ton âge, c’est rester seul.
Ton grand-père t’a appris à te battre de la seule façon qu’il connaisse. Il t’a apprit en te faisant faire. Tu t’es battu avec lui sans aucun contrôle. Ses larges poings se sont écrasés sur ton faible corps. Tu portes encore les marques sur ton visage. La petite croute hypocrite c’est installé sur ta lèvre fendue, te causant parfois des élans de douleur, quand tu souris un peu trop fort. Heureusement, tu ne souris presque pas...

L’amitié ne t’intéresse pas du tout, les autres enfants sont tellement ordinaires et différents de ta normalité, qu’ils te dérangent. Pourquoi agissent-ils tous de la même façon, écoute les mêmes musiques, parlent la même langue… Toi, tu es jeune encore, tu as 13 ans et tu mélangeais encore le français et l’hongrois. Cela te plait comme ça. Les autres te trouvent différent. Tu as treize ans et tu fume. Clope au bec, l’avis des autres ne t’intéresse pas non plus. Écouteurs au fond des oreilles, tu les regarde te regarder fumer et tu jettes ton mégot à même le sol. Tu es un prodigue. Un surdoué, parce que tu ne partage pas leurs jeux d’enfants. D’autres choses t’intéressent, tu passe la plupart de ton temps penché sur des livres ou de petits cahiers à écrire des textes que tu ne publieras jamais. Ta maturité n’a égale que ton envie et ton besoin de créer. Tu en ai à ton troisième roman, tu sais que tu ne laisseras jamais personne le lire et quelque part, tu sais que c’est une perte, mais tout ça, ces histoires qui se mélangent dans ta tête, ce sont les tiennes, les partager te serais inutiles et futiles. Tu les écris parce que sinon, elles te démangent. Le papier, c’est ton exutoire, parce que tu dois te canaliser quelque part, autrement, tu fume trop et tu t’énerve facilement. Tu es jeune et déjà tellement sauvage. Tu n’as même pas remarqué que ta relation avec ce grand-père que tu aime tellement, c’est légèrement envenimé. Mais peut-être que c’est simplement le fruit de ton imagination, ça aussi... Tu vis dans un monde de fantôme, Orias et les gens réels, autours de toi, sont les macabés qui te hantent...


Tu jètes un dernier regard au petit groupe de garçons que tu observais sagement, planifiant leur mort comme tu le fais toujours lorsque tu croises des étrangers ou que tu rencontre de nouvelles personnes. Tu es comme ça c’est tout. Obsédé par la mort si jeune. C’est qu’elle t’inspire, cette salope en long manteau. Et pis tu rentre chez toi. Tu connais toutes les rues et tes espadrilles Converse noires connaissent le chemin par cœur. Tu le fais tout les jours. Tout les jours tu t’arrête là, exactement là et tu fume ta dernière malboro de la journée en regardant ce petit groupe de garçons qui fume quelque chose d’autre. Parfois, ils te remarquent, te jètes des regards interloqués, puis, haussent les épaules, se concentrant sur leurs petites cigarettes qu’ils roulent et fument.
Tu hésites, rentrer te semble être la meilleure option, mais personne ne sait vraiment ce qui t’attend à la maison, tout change tellement souvent dans ton environnement, que tu ne sais jamais comment tu dois agir, vraiment. Alors parfois, parfois tu décides que tu ne rentre pas directement après l’école. Tu préfères rester là et observer ce petit groupe de garçons que tu jalouse d’être amis et de s’entendre aussi bien, sans toi. Autant tu t’en fous des autres, autant tu voudrais qu’on fasse attention à toi, ne serais-ce pour réaliser que bien que tu es étrange, tu es parfait comme tu es. Ce soir, tu décide que tu ne rentreras pas. Tu t’avances, t’approches peu à peu du groupe de garçons. Nerveux, tu t’attends déjà à te faire rabaisser, à ce qu’on te dises de retourner d’où tu viens. Tes doigts jouent avec ta manche un peu trop longue. À quelques pas, à peine, tu t’arrêtes.
Tout les yeux du groupe se tourne vers toi, interloqué et tu les fixes, tu regarde ce qu’il fume, tien, ça n’a pas l’odeur de la cigarettes. Qu’est-ce que c’est ? Tu l’ignores, tout ce que tu sais, c’est que ça sent bon, bizarrement bon. Et ça t’attire, les bonne odeurs, comme tout les enfants, quand ça sent la nourriture. Tu craques, tu fixe la petite cigarette roulée qui n’en ai pas vraiment une et hésite un peu. Parfois, quand ton grand père se lasse de Monika et qu’il ne veut pas voir personne, il s’enferme dans son petit bureau et la même odeur s’échappe de sous la porte. Ça t’échappe, tu ne sais toujours pas ce que c’est, en fait. Juste que ça te rassure. C’est une odeur familière pour toi.

Quand Istvan sort de son bureau, il est souriant, il rit parfois, devant la télé et tu viens te blottir contre lui et la même odeur s’évadait des plis et replis des vêtements de tes parents.  
C’est pour cette raison que lorsque la voix masculine d’un des garçons s’éleva, te tendant le joint, t’invitant à partager un peu de folie, un peu d’extase, tu ne refuses pas. Un fin sourire, ils te jugent un peu, leurs regards jeunes et critique caresse tes vêtements noirs, tes cheveux noir que tu porte assez longs, mais tu les rejettes vers l’arrière, découvrant ton visage et tes yeux bruns, foncé, dans lesquels on dénote toujours l’état tordu et difforme de ton esprit. Quelque part, ils sont comme toi, perturber. Autrement, comment des enfants de leurs âges pourrait être là, assit sur des bancs de béton, joints en bouche ? Tu souris, passe le petit filtre de papier sur tes lèvres et aspire la fumée délicate que tu retiens une longue minute avant de tendre la cigarette à quelqu’un d’autre. Ensuite, tu continus, tu laisse l’extase te prendre petit à petit et tu souris, tu ris… tu souris, tu perds le contrôle de toi, tu vis une aventure. Tu parle beaucoup, tu retiens qu’à peine les prénoms sinon celui de Franco. Orias n’a jamais été doué avec les autres humains. Il collait au train de Franco pour mieux se sentir accepté alors qu’en fait, en fait c’est l’inverse. Franco le repousse, il le rejète et le déteste. Sans qu’il ne saches vraiment pourquoi. C’est un peu l’amour-haine entre eux. Orias l’apprécie, il aime sa présence malgré les insultes et leurs façons un peu vache de partager leurs vies. Sauf qu’Orias reste là quand même. Parasite, il ne veut pas le lâcher. Il lui gangrène la vie, l’embête et l’agace de sa simple présence. Orias est différent, en même temps, c’est difficile de ne pas le trouver étrange et d’être vraiment confortable en sa présence. Mais Franco l’attire, quelque part. Il ne sait pas pourquoi, mais jusqu’à maintenant, il est incapable de le laisser aller.
Parfois, même, il fait un peu peur aux amis de Franco, parce qu’ils se croisent tout le temps et c’est juste bizarre quand un gamin habillé de noir s’approche, vous fixe un moment avant de vous saluer...
Et pis il y a Diego. Lui, Orias ne l’aime pas, mais Franco et lui trainent toujours ensemble et ça l’embête. Il ne sait pas pourquoi, mais Diego ne lui inspire pas confiance, alors là, pas du tout. Comme un mauvais pressentiment... Alors il reste loin et ne l’approche pas trop. Il agit comme un bouclier anti-Franco, quelque part et c’est tant mieux. Tant mieux pour les autres petits garçons autours d’eux. Et cette relation étrange, elle durera. Longtemps...

► Orias a disparut, sans avertissement. Un jour, son grand-père est décédé. Personne ne sait vraiment ce qui c’est passé, sinon les rumeurs qui circulent. Monika n’en parle pas, Orias n’en parle pas, mais les autres en parle, parce que dans le quartier, tout le monde connait Istvan et ses petites activités semi légales. Forcément, les hommes mystérieux qui meurent sans explication, attirent les ragots, les histoires salaces et étranges. Certains parlent d’assassina et d’autre d’accident. Personne ne sait vraiment sinon ce qui reste de la famille : Monika et Orias. Même aux funérailles, il n’y avait qu’eux deux. Les larmes aux yeux sous le regard de personne. Parce qu’on enterre pas un athée avec la présence d’un prêtre. On l’enterre avec l’homme du cimetière, celui qui creuse les trous et un bouteille de grappa invecchiate et un paquet de cigares artisanaux, pour qu’il profite encore de ses plaisirs préférés, de ses péchés mignons de l’autre côté, peu importe ce qu’il peut y avoir de l’autre côté...
Istvan aimait les matin gris, les aurores bleutées sous la chaleur à peine naissance d’un été souvent trop court aux regards d’une majorité heureuse. Pour Orias et Monika, il fut trop long.

La grand-mère le suivit de peu. Monika décéda quelques semaines après. Elle eut pourtant le temps de prendre les mauvaises habitudes de son défunt époux. Elle c’était mit à fumé les mêmes cigares que son époux, à boire ce qu’il aimait... À raconter les histoires qu’il racontait. À ressasser les souvenirs qu’ils avaient partager et sans se rendre compte, elle s’attachait à ce qui était de lui. Les soupirs d’un funeste souffle dépassé caressait encore sa mémoire, l’habitant de remords et de paresse saugrenue, jusqu’à l’étouffer complètement. Elle mourut simplement dans son sommeil. Le jeune Orias changea d’environnement de nouveau... Drastiquement.
Paname.


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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:15

CHAPITRE CINQ


Orias se tiens sur le canapé. Tu prends tout l’espace, avachis avec tes écouteurs bien enfoncés dans les oreilles, ta cigarette au coin des lèvres, ton joint éteins dans le fond d’un cendrier qui en a déjà vu tellement passé... Entre les mégots morts, cadavres témoignant de ton ennuie. Sauf que tu ne t’ennuies pas vraiment, tu t'enivres. La musique, occupe tes neurones et au moins, ne te laisse pas dériver trop loin dans ton imagination. Tu as un cahier sur toi. Malgré tes dépendances, tu étudies fort parce que tu as promis à Monika que tu deviendrais infirmier, ou docteur, alors tu tiens ta promesse parce que c’est bien la seule personne à qui tu tiennes encore suffisamment pour tenir tes promesses avec la volonté de le faire, pour elle, tu as même sautés une classe tellement tu tiens à ce qu’elle soit fière de toi.
Pourtant tu déteste cette idée. L’idée de devoir parler à des gens, à faire preuve de compassion pour les autres imbéciles qui peuplent ton nouveau monde, tu ne supportes même pas l’idée de t’appeler « humain. » Toi qui sais, tu as vécut la folie d’un monde... Tu préfères amplement t’oublier.
Ton regard, parfois se perds sur la fenêtre, la lumière du jour caresse tes iris foncées et étrangement vides, s’y perdant à son tour, dans un vice sans fin. De chez toi tu vois la tour Eiffel, cette grande salope toute fine. Elle te rappel ta nouvelle maman. Emma. Une grande blonde comme la tour Eiffel. Avec de large hanches accueillantes, avec son regard soufflant fierté, arrogance, fière de son Paris chérie. Elle ces touristes aussi, un enchainement d’hommes qu’elle fréquente depuis que ton ancien-nouveau papa est parti ; Roland, à cause de qui elle t’a adopté dans un effort inutile le garder pour elle. Elle n’aime même pas les enfants, tu n’es qu’une excuse...

Une femme qui tu déteste totalement. Elle c’est donné la mission de te remettre sur le droit chemin, mais tu préfères encore les routes sinueuse. Tu ne fais jamais, jamais rien comme tout le monde. Et elle non plus.
Vous êtes fais pour vous taper dessus... Tu es certain qu’un jour, elle te tuera. Il faut dire que vous vous entendez tellement bien que parfois, les coups partent d'eux-mêmes. Elle t’a souvent giflé et tu lui a rendus chaque fois. Tu ne frapperais jamais une fille le premier, mais si elle te cherche ; elle te trouvera. Tu n’a jamais été très doué à cache-cache de toute façon, tu n’en a jamais vu l'intérêt.
Elle ne fait pas ses trente ans, du moins elle tente de tout son possible de ne pas les faire. Elle travail fort, dans un cabinet d’avocat, ce qu’elle n’est pas vraiment, en même temps. Principalement, elle s’occupe de cas léger, de faux papiers, ce genre de choses. Tu le sais parce qu’elle t’en parle lorsqu’elle t’achète de la dope que tu revends pas trop chère. Tu te dis, qu’au moins, en faisant ce que tu fais, se serait plus facile pour Franco de te retrouvé le jour où il te rejoindra...
Tu es déjà accroc à son absence...

Elle bosse en noir, ajustant une jupe en faux cuir trop courte et sexy qui te chamboule dès que tu la vois avec. Et ça t’énerve. Cette façon dont le tissus moule ses courbes comme si elle cherchait obligatoirement à te titiller... Et ses seins généreux qu’elle met toujours à l’avant sans se faire trop provocatrice.

Tu la revois dans ton esprit, appuyer sur sa main, le coude sur son bureau et son stylo noir qu’elle ne semble jamais capable de faire fonctionné, son petit air hautain, son regard de salope trop gris pour que tu ne flanche pas. Tu revisites les détails de tout ce que tu déteste chez elle. Sa façon de ne jamais sourire... Ou comment les petits piercings sur ses mamelons délicats marque ses teeshirts qu’elle a porte parfois trop serré et sa façon de jurer trop souvent. Contre les garçons, les imbéciles ou les cendres de son joint qui sont tombé sur son travail. Contre toi aussi, trop souvent.
Monika disait que les belles filles qui jurent deviennent laides tout aussitôt, alors pourquoi lorsqu’Emma jure, tu l’as trouve tellement sexy ? Pourquoi lorsqu’elle t’engueule, tu as envie de la frapper autant que de la prendre contre un mur ?

Tu aime quelle soit tout aussi tordue que toi. Tu ne l’as pas entendue entrer. Fermer violemment la porte. Encore énervé d’une journée de travail éreintante et d’avoir reçus un appel de ton école. Tu n’étais pas en cours, évidemment. À ton âge et à ton niveau, tu refuse catégoriquement de te précipité dans une classe pleine d’imbéciles. Tu as préféré aller te faire percer le nez, cette fois. Tu la fais encore plus râler, à ne pas l’écouter. Elle devient pratiquement hystérique, maintenant. Elle t’arrache tes écouteurs et te met une vive claque au visage, te sortant de tes fantasmes... Les réalisant, quelque part.

« Orias ! Qu’est-ce que fout ici ! Tu devrais être en cours espèce de petit enculé d’ingrat d’enfant stupide ! Je paie pour tes cours moi ! »
Tu sursaute. Choqué parce que tu ne t’attendais pas à la voir avant 17 h 30 et il n’est que 15 h. Deux heures d’avance donc. Ton esprit englué de THC analyse rapidement la situation, tu prends soin à ce que ton cahier reste bien en place et cache ton érection naissante. Elle t’engueule toujours et tu l’as regarde, incongru, sans comprendre. Sans savoir que tu la chamboules un peu aussi... Une pause s’installe. Elle te regarde un moment et semble noté quelque chose de différent sur ton visage. Aussitôt, elle attrape ton nez entre ses doigts, tu sens ses ongles manucurés te griffer au passage et la douleur de ton piercing fraichement frais maltraité par ses doigts fins te faire gémir un peu.
Sa voix s’élève d’avantage claire et en colère, comme tu l’aime : Féminine, un peu hystérique et agréablement violente... Tu entre ouvre les lèvres comme pour répondre, mais elle poursuit, son regard foncit par l’agression des mots et l’affront que tu lui as fais.

« C’pour ça que tu as raté les cours ?! pour te faire percer ! Tu vas le regretter sale enfant d’pute ! »
Elle t'attrape par le col, t’obligeant à te relever, à démasqué ce que tu tentais de cacher. Heureusement, elle ne le remarque pas et te secoue. Un moment, elle te tient par les épaules, te pousse, te charrie et t’engueule violemment. Emma déteste que tu lui désobéisse, c’est bien pour ça que tu le fais, généralement. Elle s’arrête, te fixe. Elle voit bien que tu es stone. Elle te repousse, violemment et tu t’échoue sur le sol, entre le pathétique et le comique. Tu ris un peu et te relève comme pour lui répondre. Tu as vu cet éclaire de désir dans son regard. Comme si votre haine de l’un et l’autre ne pouvait aboutir qu’à cette... finalité intense. Elle baisse les yeux sur ton entrejambe et tu ris un peu, entre la honte et l’amusement complet. Tu as aussi vu cet éclaire spécial dans son regard...
Tu l’as visiblement mit mal à l’aise avec tes hormones. Son engueulade t’as excité autant qu’elle t’as fait chier...
Tu t’approche d’elle, l'attrape par la gorge et la fait reculer contre la table basse du salon où tu étais, tu es plus jeune, mais tu es grand et malgré tout, tu es plus musclé.
Le blanc rougit de tes yeux fixe le sien, aucune confusion sinon celle causée par la sensation du sol qui bouge sous tes pieds, la drogue gardant ton esprit en otage volontaire.

« Si je suis un enfant de pute c’est parce que tu m’as adopté, Emma. »

Grognant entre tes dents, les mots sont sortit d’eux même, agressifs et plein de rancoeur. Ton piercing au nez, encore frais saigne un peu, la fine gouttelette glisse sur ta peau et lèvres, se mélant au carmin précieux qui teint les lippes de cette femme. Cette femme horrible, ta mère que tu embrasse et dont tu dévore les lèvres de baisers brûlants et agressifs. Tu ne réfléchis même pas alors que tu plaque son corps contre la table une fois encore. Peu à peu elle grogne, se rebelle presque, pleine de... principes et de morale. Tu est pratiquement dégoûté par ton excitation qui ne fait que s’accroître à son contact... Sous les soupirs échangés alors qu’elle finit par craquer et se laisser totalement aller. Ses cuisses serrées autours de tes hanches, alors qu’elle attrape la ceinture de ton pantalon pour tirer sauvagement dessus... l’ouvrir dans un cliquetis de métal.

Une folie intense, un soupir grandiose et ses mains qui parcourent ton torse, tes hanches, tirent sur cheveux pour te garder contre elle, ses ongles qui marquent tes épaules de façon permanente. Tu soupir, ta voix s’élève peu à peu alors que la tour Eiffel plie sous tes envies et s’offre à toi.
L’agression de vos gestes s'adoucissent lentement, peu à peu, pour laisser la colère s’évader et laisser place a une extase intense... Ta première fois... Et les suivantes. Une relation malsaine de tentation et d’envie. Elle est ta mère et tu gémit « maman» lorsqu’elle te caresse...




CHAPITRE SIX


Orias n’a pas sentit l’été sur sa peau. Couché entre deux draps, entre les deux cuisses délicates de sa belle maman adoptive. Délicate au sein généreux, agréable sous tes doigts. Elle ne te critique plus pour tes piercings ou les joints oubliés dans le fond des verres d’alcool vidé, ni même pour les bouteilles d’absinthe abandonnées sur le comptoir froid de mélanine déformée... Tu ne vis plus avec elle, à vrai dire.
Lorsqu’Il est revenu, tu as préféré partir avec lui et faire ta vie. Il habitait chez Diego, forcément. Où serait-il allé sinon chez son meilleur ami ? Tu savais qu’il trempait dans de drôles d’histoires, mais pas qu’il finirait pas être poursuivit par la police Florentine...
Au moins à Paris, il est en sécurité, pour un temps, du moins.
Vous vivez donc ensemble. Tous les trois. Parfois, tu revois Emma, elle t’appelle, vous vous textez. Elle voudrait encore de toi dans son lit, mais tu refuse. Tu ne sais pas si elle t’attire autant qu’avant... Et tant que Franco est là. Vous passez beaucoup plus de temps ensemble, maintenant. Petit à petit, vous vous êtes relier d'amitié et de d’avantage...
Tu dors avec lui, l’embrasse, te serre contre lui et vous partager vos nuits, parfois vos journées quand Diego s’absente. Après tout, tu ne sais pas combien de temps vous avez ensemble.
Vous n’avez jamais penser à officialiser votre histoire. Parfois, il disparait quelques jours et revient, quand les choses s’excitent un peu trop et que la police le cherche.

Franco t’a promis de ne plus partir pour de bon. Tu lui a manqué, qu’il raconte...
Pourtant, ça fait déjà quelques mois que tu ne l’as pas vu ...



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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:17

bienvenue, t'es canon. Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3846838978
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:17

merci <3
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:21

t'es beau Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3846838978
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:24

merci huhuhu. <3
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:29

KENZAAAA ( mon amour Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3681609067 )
après six mois, tu l'as enfin fini.
bienvenue Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3846838978
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:30

j'ai baclé la fin, c'est ça le secret bave

MAIS TU ME MANQUAIS <3
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:34

rebienvenue. Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3846838978
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:35

merci <3
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:38

oh Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 1564138967*que veux tu, je suis une drogue Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 2684926262
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:44

oui (a)
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyLun 21 Jan - 20:45

bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMar 22 Jan - 1:24

merci, c'est gentil (a)
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMar 22 Jan - 1:26

oh mon dieu, t'es bon Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 2684926262
viens là que j'te fasse des gosses Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 583886846
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMar 22 Jan - 1:27

fait le bien alors Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3997999705

<3 c'toi qu'est bon
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMar 22 Jan - 21:41

Histoire intéressante, mais avant de te valider est-il possible que tu te relises (ou que tu passes sur bon patron), histoire de corriger un maximum de choses ? merci. Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3846838978
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMer 23 Jan - 11:10

Un étudiant infirmier moh J'te veux ! Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 2253835432
Bienvenue à Paris Razz
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMer 23 Jan - 13:43

aaaah, j'adore max. c'est un trop bon choix Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 2684926262 et le pseudo est top. bienvenue à paris Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. 3846838978
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMer 23 Jan - 16:18

Bienvenue Razz
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MessageSujet: Re: Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it.   Orias Bathory Queen Loskady || It's so shinny ... I must murder it. EmptyMer 23 Jan - 17:48

Sephora : Oui, se sera fait Razz
Cassandre : pourquoi pas (a) ?
Hortense : merci deux fois (a) et j'aime beaucoup ton avatar hmhm
Moira : merci <3
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