Sujet: je t'emmène au vent (lisa) Ven 8 Fév - 0:37
Une fausse manip m'a fait perdre mon premier post que je n'ai pas sauvegardé. C'est gave ?
Dernière édition par Linoa A. DeCarvalho le Dim 10 Fév - 18:13, édité 2 fois
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Sujet: Re: je t'emmène au vent (lisa) Ven 8 Fév - 23:48
je t'emmène au vent.
C'était une journée pas tellement chargée qui t'attendais. La veille, tu avais appris que ta prof de littérature ne serait pas là et de ce fait, tes cours débutaient à 11h. Au lieu de 9h. Ce qui t'avais laissé le temps d'aller prendre des nouvelles d'Anaëlle. Anaëlle que tu n'avais pas vu au lycée depuis quelques jours déjà et qui te manquait. C'était toujours aussi bizarre d'être assise toute seule à votre table. Mais tu en avais l'habitude puisqu'à cause de sa maladie, elle n'avait pas un très bon système immunitaire. Et était souvent malade, donc. Malheureusement, en passant la voir, elle t'avait appris qu'elle était en pleine rechute. Et ça t'inquiètait, d'autant plus que tu ne pouvais pas lui apporter une très grande aide. Et tu n'aimais pas trop ça, te sentir impuissante. Tout ce que tu pouvais faire c'était d'essayer de lui remonter le moral et lui apporter un peu de joie. Et ne pas laisser transparaitre ton inquiétude, être forte devant elle. C'est donc un peu minée que tu t'étais rendue à ton cours d'histoire. Cours qui d'habitude te passionnait mais qui aujourd'hui te laissait complétement indifférente. Tu n'écoutais presque pas ce qu'il se passait dans la classe, plongée dans tes pensées. Le regard fixé sur la silhouette de Napoléon. C'est quand la sonnerie se mise à retentir pour prévenir qu'il était midi, que tu revins à la réalité. Tu te levais donc comme tout le monde, te précipitant pour ranger tes affaires et t'échapper d'entre ces quatre murs. Tu lançais un léger geste de la main envers le garçon qui faisait balancer ton coeur avant de t'éclipsais dans les couloirs. Il te fallait de l'air, t'avais l'impression d'étouffer et tu t'empressais donc de retrouver la sortie. Tant pis pour le réfectoire, tu mangerai quand ton appétit reviendrai.
T'es concentrée sur le chemin de la sortie quand ton prénom se fait entendre dans le couloir. « Lili ! » Tu te stoppais net, pour voir qui t'avais interpeller de la sorte. Avant de voir Linoa s'avancer vers toi. Un sourire s'affichait instinctivement sur tes lèvres alors qu'elle était enfin devant toi. « Hey tu vas bien ? Dis-moi, tu as fini là ? Ça te dirait de passer à la maison cet aprèm ? On pourrait manger en ville ou je peux faire des crêpes. Je sèche cet après-midi, c’est l’occasion de passer un moment toute les deux. Dis-moi que tu n’as rien d’important et que tu accepte. » Linoa déballait ses questions, demandes, affirmations les unes après les autres et tu tentait de suivre alors que son débit de paroles ne ralentissait pas. En gros, elle séchait les cours et elle avait envie que tu fasses de même afin que vous passiez un peu temps ensemble. C'est vrai que depuis qu'elle était de retour à Paris, vous n'aviez pas eu l’occasion de trop trop traîner ensemble. Cela semblait donc une occasion en or. Sauf que, tu ne séchais jamais les cours. Jamais. Même pas pour le cours de sport que tu détestais plus que tout. « Allez s’il te plait dis ouiiiiii. » Elle insistait avant même que tu ne dises quoi que ce soit, preuve qu'elle en avait vraiment envie. Et puis cette moue, aussi. Roh, comment dire non ? Tu te mordillais la lèvre avant de commencer à lui répondre. « Je.. j'ai jamais fais ça moi. Genre vraiment jamais. » Mais d'un autre côté, tu n'avais pas vraiment la tête à écouter en classe. La preuve avec le cours d'histoire, tu n'avais pas pris une seule note et il faudrait que tu demandes son cours à Napoléon histoire de rattraper. Tu lui lançais un regard, toujours cette moue. Tu soufflais doucement, prête à céder. « Il paraît qu'il faut que je sois plus spontanée donc.. » Tu faisais durer le suspens mais tu savais que ton amie avait déjà compris que tu lui dirai oui. « J'vais sécher les cours avec toi mais à une seule condition. » Un expression énigmatique venait s'entreprendre de tes traits alors que tu t'apprêtais à lui donner cette fameuse condition. « Il faut qu'on sorte d'ici tout de suite, jor, vraiment tout de suite. » Pas parce que tu doutais que t'allais vite revenir sur ta décision, même si l'idée t'étais venue à l'esprit. Mais plus parce que tu devais vraiment avoir besoin d'air. C'était plus qu'urgent. Tu lui prenais la main, instinctivement, avant de vous frayer rapidement un chemin entre les lycéens qui déambulaient dans les couloirs. Une fois à l'extérieur du lycée, tu lui lâcha la main, t'arrêtant dans la rue, pour te retourner vers elle. « Désolée. » que tu lui disais, tout simplement. Même si tu n'avais pas vraiment à l'être, en fait. Tu souriais légèrement avant de poursuivre, comme si tu ne voulais pas revenir sur ce qu'il venait de se passer. « Alors, que veux tu faire ? »
Dernière édition par Lisa-Rose Maurin le Lun 11 Fév - 1:33, édité 2 fois
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Sujet: Re: je t'emmène au vent (lisa) Dim 10 Fév - 18:13
Curieusement, je ne ressens aucune culpabilité à utiliser mon regard de chien battu et l’excuse qu’on ne s’est pas encore vu depuis mon retour pour qu’elle me suive en dehors de ces lieux. Sécher les cours est devenu plus qu’une habitude depuis mon retour à Paris et si je ne l’avais jamais fait avant, désormais c’était ça mes journées. Aller au lycée et en ressortir aussi rapidement que possible, en général quand je sais qu’il n’y a personne à la maison. Mais pour Lili, je l’avais connu toujours trop sérieuse et je sais que la faire pencher de l’autre côté allait être chose difficile c’est pourquoi quand elle me répond « Je.. j'ai jamais fais ça moi. Genre vraiment jamais. » j’en rajoute une couche pour faire sortir un « oui » d’entre ses lèvres. « Justement ! Il y’a une première fois à tout et tes profs croiront même pas que tu l’as fait exprès, tu racontes que tu as eu une urgence et pis voilà. T’auras même pas d’ennuis » Pur bluff. Cela dit, on a pas de gros ennui en séchant que quelques heures alors on peut considérer que ma plaidoirie est exacte et irréfutable. « Il paraît qu'il faut que je sois plus spontanée donc.. » Alors là, je ne sais pas qui lui a sorti ça mais je serais prête à lui baiser les pieds si Lili accepte de venir avec moi grâce à lui. Cette personne deviendrait mon Saint. Je m’impatiente rapidement. C’est pas que je m’attend à un nom mais tant que le « oui » n’a pas été prononcé clairement, je n’ose rien tenté. « Ouiiii, c’est ça. Sois spontanée. Alors ? » Dis oui ! dis oui ! dis oui ! Ou comment persuader quelqu’un en utilisant la télépathie. Hey ! C’est que ça pourrait marcher non ? « J'vais sécher les cours avec toi mais à une seule condition. » Ne cries pas victoire trop vite Linoa. Retiens toi de sauter dans tous les sens tant qu’elle n’a pas donné sa condition. Oh ! Et j’vais éviter de me pendre si elle accepte de sécher pour qu’on fasse nos devoirs, ce qui servirait strictement à rien. Je reste attentive alors qu’elle tente de faire durer le silence. « Il faut qu'on sorte d'ici tout de suite, jor, vraiment tout de suite. » Pas besoin d’en dire plus. Elle attrape ma main et je commence à la tirer à travers les couloirs du lycée en courant à toute vitesse. Il n’y a pas mal de monde sur le passage mais les lycéens ont compris qu’ils devaient s’écarter autrement je fonçais dans le tas. Mon rire résonne dans les couloirs du lycée, nous devons aller vraiment vite. Je ne reprends mon souffle qu’une fois dans la rue. Penchée en avant, je récupère peu à peu une respiration normale tandis que Lili s’excuse. « Désolée. » Je pige pas trop sur le coup mais je fais celle qui comprend et n’en rajoute pas. Il ne faudrait pas qu’on traîne là des fois qu’elle veuille y retourner. Nous commençons donc à reprendre la marche loin du lycée. « Alors, que veux tu faire ? » me demande t-elle alors que je commençais à peine à me faire un plan dans la tête sur comment j’allais lui annoncer ce que j’avais prévu de faire. Je crois qu’on y est et qu’il faudrait que j’improvise. « Et bien, en premier lieu j’ai pensé qu’on pourrait se prendre deux café au Starbucks puis après on pourrait simplement aller chez moi. » Ca semble gentillet. Non, je ne lui ai pas proposé de sécher pour qu’on ne fasse rien d’autre que regarder la télé à la maison. « Maria et Papa sont avec Ruben à Lyon pour voir un médecin, alors comme j’ai la maison pour moi j’ai pensé qu’on pourrait » Je baisse d’un ton légèrement avant de fouiller dans ma poche pour en ressortir le petit bout de résine que j’ai l’intention de fumer aujourd’hui. « J’ai pensé qu’on pourrait s’fumer quelque joint tout en discutant d’un peu tout et n’importe quoi. Qu’est ce que tu en pense ? On doit bien avoir au moins des milliers de choses à se raconter depuis le temps. » Je me racle la gorge. Dans ma tête, je me dis qu’il faut partir sur un autre sujet pour qu’elle ne me sermonne pas. Mon dieu ! Sois spontanée Lili ! C’est ce que tu avais dis que tu ferais.
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Sujet: Re: je t'emmène au vent (lisa) Lun 11 Fév - 1:27
je t'emmène au vent.
Linoa et sa proposition étaient tombées le 'bon jour'. Un jour où t'avais autre chose en tête que restée assise à écouter des cours dont en fait, tu n'en écoutais absolument pas le contenu. Ce qui était plutôt rare pour toi, Lisa-Rose. D'ordinaire, t'étais cette fille sérieuse qui prenait des notes et qui n'arrêtait pas de lever la main pour poser des questions ou justement, répondre aux questions posées par l'enseignant. Mais c'n'était pas un jour ordinaire. Lorsqu'elle te fait sa proposition, premier réflexe, tu dis que t'as jamais fais ça. T'as même pas besoin de le dire, elle sait, tout le monde le sait. C'est peut être d'ailleurs écrit sur ton front. Elle insiste donc. « Justement ! Il y’a une première fois à tout et tes profs croiront même pas que tu l’as fait exprès, tu racontes que tu as eu une urgence et pis voilà. T’auras même pas d’ennuis. » Tu réfléchissais à ça, c'était vrai que jamais on ne croirait que t'avais fais ça volontairement. Surtout toi, quoi. Pour le coup, elle marquait un point et t'avais plus aucun argument valable à lui sortir. T'avais perdu avant même eu l’occasion de défendre ta petite réputation de première de la classe. Elle était forte Linoa, quand elle voulait obtenir ce dont elle avait envie. Tu t'apprêtais donc à consentir à sécher les cours, en appuyant sur le fait qu'on t'avais déjà dis qu'il te fallait être plus spontanée. D'arrêter de réfléchir, d'agir et d'oublier qu'il pouvait y avoir des conséquences. « Ouiiii, c’est ça. Sois spontanée. Alors ? » Ce que ton amie appuyait donc. Tu prenais une respiration, prête à lui dire que t'étais d'accord. Avec la condition bizarre de sortir d'ici le plus rapidement possible. T'attrapais sa main et elle te tirait en direction de la sortie. Courant toute les deux, les lycéens se décalaient sur votre passage, vous regardant bizarrement. Linoa rit, toi aussi. Et enfin, vous arriviez à l'extérieur.
Tu reprenais donc ta respiration, t'excusant sans que tu ne saches trop pourquoi. Et enchaînant en lui demandant ce qu'elle avait prévu que vous fassiez. Parce que du coup, tu savais pas ce qu'elle faisait elle, quand elle séchait les cours. Et comme t'avais jamais fais ça, haha. Tu marchais à ses côtés, vous éloignant du lycée, quand elle t'exposait son plan. « Et bien, en premier lieu j’ai pensé qu’on pourrait se prendre deux café au Starbucks puis après on pourrait simplement aller chez moi. » Décidément, c'était une journée placée sous le signe Starbucks pour toi, haha. Entre le déjeuner avec Ana et ça avec Linoa. Mais ça t'allait, t'adorer cet endroit. « D'accord, ça me va. Il n'y a personne chez toi ? » lui demandais-tu, soucieuse de ne pas trop te montrer pour le reste de la journée. « Maria et Papa sont avec Ruben à Lyon pour voir un médecin, alors comme j’ai la maison pour moi j’ai pensé qu’on pourrait.. » Soulagée par la réponse qu'elle te donnait, t'attendais la suite de cette phrase laissée en suspens alors qu'elle fouillait dans sa poche, ressortant quelque chose de marron. De la drogue. Tu te contenais pour ne pas prendre un air choquée. Après tout, c'était limite banal pour des jeunes de votre âge, de fumer des joints. Même si tu ne savais pas que Linoa en faisait parti. En même temps, cela faisait quelques années que tu ne l'avais pas vu, donc certaines choses avaient changées. Rien de plus normal. T'attendais la suite, pour ne rien dire de trop sérieux. Sois spontanée, sois spontanée. « J’ai pensé qu’on pourrait s’fumer quelque joint tout en discutant d’un peu tout et n’importe quoi. Qu’est ce que tu en pense ? On doit bien avoir au moins des milliers de choses à se raconter depuis le temps. » Ok, elle voulait que tu le fasses aussi. Décidément, c'était la journée des premières fois. « J'ai jamais fais non plus. » Ta phrase sonnait comme un aveu, mais bon, t'étais tellement sérieuse que ça ne devait pas l'étonner. « Je sais pas si j'vais accepter ça aussi facilement que le fait de sécher les cours. » Tu ris légèrement, continuant de marcher dans la rue. « Prenons ces cafés, allons chez toi et on verra bien si je vais être spontanée jusqu'au bout. » C'n'était pas un oui, mais c'n'était pas un non non plus. Tu te donnais jusque quelques temps de plus pour essayer de te faire à cette idée. En marchant et en parlant de ce que vous alliez faire de cette après midi 'libre', vous aviez donc pris la direction du Starbucks le plus proche. Qui était maintenant à quelques mètres de vous, quelques mètres que vous franchissiez bien vite. A l'intérieur de la compagnie célèbre, tu te penchais vers elle, lui demandant : « Qu'est ce que tu prends ? »
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Sujet: Re: je t'emmène au vent (lisa) Mer 13 Fév - 0:41
J’obtiens en général ce que je veux. J’ai conscience du fait d’être une enfant trop gâtée, mais cela m’apporte quelques traits de caractère comme celui de pouvoir obtenir ce que je veux quand je sais argumenter pour l’avoir. Ce n’est pas méchant quand je dis à Lili que je veux qu’elle me suive cet après-midi, si je pensais sérieusement que cela pouvait entacher son dossier scolaire, je lui aurais proposé un autre jour ou attendu que ce soit le week-end, hors ce n’est pas le cas et comme lorsque je souhaite quelque chose, je sais donner les arguments qu’il faut pour la persuader de me suivre en dehors du lycée. Et une fois que j’ai l’accord de Lili, je m’empresse de la tirer hors d’ici avant qu’elle ne se mette à changer d’avis et à regretter d’avoir bien voulu me suivre même si un tel cas est impossible, ma plaidoirie ayant été irréfutable. Nous nous retrouvons rapidement dehors à bout de souffle devant les regards des autres étudiants qui doivent bien se demander pourquoi cette course. Ils ne comprendront pas et je n’ai aucune envie de leur expliquer. Je tire le bras de Lili et l’entraîne vers le Starbuck où j’avais ma première halte avant d’aller chez moi. Nous reprenons notre souffle sur le chemin et je commence à lui exposer mes projets pour cet après-midi. Un starbuck et un après-midi maison. Comme si j’allais avoir envie de traîner en ville alors que j’ai encore énormément de mal à supporter ce nouveau climat. Passer de l’été à l’hiver aussi soudainement, c’est juste atroce. « D'accord, ça me va. Il n'y a personne chez toi ? » Non, personne. Depuis notre retour, papa était très occupé par l’Ambassade quant à Maria, elle devait emmener régulièrement Ruben voir un spécialiste pour vérifier son état de santé. Bref, je reste évasive sur ma réponse tout en expliquant que l’on ne risque pas d’être dérangée aujourd’hui. Et il ne vaudrait mieux pas vu ce que j’m’empresse de sortir de ma poche pour annonce à Lili la couleur de la journée. « J'ai jamais fais non plus. » me dit-elle alors que je me contient d’afficher une mine surprise. J’ai tellement l’habitude de l’Amérique que j’en oublit que la drogue ne circule pas aussi facilement dans tous les pays du monde. Quoique, ça n’a pas été bien difficile de me procurer cette barrette. Je ne dis rien, j’ai la mauvaise sensation d’obliger Lili à faire des choses qu’elle ne voudrait pas faire. Ce qui n’est pas mon intention, c’est juste que fumer est tellement normal, je ne m’en rend pas compte. « Je sais pas si j'vais accepter ça aussi facilement que le fait de sécher les cours. » Hum … Ouais. Je comprends. C’est vrai que la première fois pour moi, j’étais devenue parano à l’idée que papa sente l’odeur ou devine, et puis même c’est en somme pas très légal mais maintenant je comprends à quel point c’est banal et que je ne n’encours pas grand-chose. « Je te comprends. Si tu veux, tu n’es pas obligée. Je peux même ne pas fumer en ta présence si ça te gêne. J’avais l’habitude de le faire à Buenos Aires et on s’amusait bien, c’est pour ça. » Fourbe. Il faudrait un jour que j’arrête de prendre les gens par les sentiments comme je le fais. C’est pas méchant, je le fais pas avec de mauvaise pensée mais c’est vrai que c’est pas spécialement honnête. « Prenons ces cafés, allons chez toi et on verra bien si je vais être spontanée jusqu'au bout. » J’acquiesce gentiment avec ce sourire de « presque victoire ». Ce n’était ni un oui, ni un non mais je préférais être optimiste et penser qu’elle voudrait bien me suivre. « Qu'est ce que tu prends ? » demande t-elle une fois dans le Starbucks. Je lève les yeux rapidement vers la liste des boissons, j’hésite, je ne suis pas une grande habituée de la marque. « Un chocolat viennois, avec un muffin. Je t’invite, tu peux choisir ce qu’il te plait. » Ouais, autant l’inviter après l’avoir forcée à sécher avec moi. Commande en main, nous quittons le café pour prendre la rout e de la maison. Ne préférant pas faire traîner le sujet, je crève l’abcès rapidement. « Mais tu as vraiment jamais fumé ? Tu n’as jamais essayé avec tes amis ici ? » Grosse curiosité. Je me renseigne un peu sur ce qu’elle est devenu. Voyons, elle a bien du faire des truc de fou dont elle ne m’a pas encore parlé. « Tu sais, c’est quelque chose de très banal. Enfin, tu n’as pas de grande chance de finir comme tous les gamins dont on parle que les brigades de prévention sont là. Ca va te détendre et le cours de la vie reprendra juste après » Ouais, dis comme ça, ça donne envie. J’suis con moi des fois …
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Sujet: Re: je t'emmène au vent (lisa) Jeu 14 Fév - 7:03
je t'emmène au vent.
Qui aurait cru un jour que toi, Lisa-Rose Maurin, sécherait les cours ? Personne. Pas même toi, à vrai dire. Et pourtant, c'était bien ce que tu étais en train de faire. Pour la plupart des gens, c'n'était pas quelque chose d'énorme. Ça pouvait être qualifié de banal. Mais ça n'l'était assurément pas pour toi. Mais bref, c'était un fait, tu séchais les cours. En compagnie de Linoa. Une amie perdue pendant de longues années et retrouvée depuis très peu de temps. Une occasion de rattraper le temps perdu et d'en trouver un peu pour le passer ensemble. Après une course folle dans les couloirs du lycée, vous arriviez enfin dehors et repreniez votre souffle. Direction le Starbucks. Tu demandais à ton amie ce qu'elle avait prévu que vous fassiez de cette après midi, quand elle sortait une barrette de shit de sa poche. D'accord. Encore quelque chose que tu n'avais jamais fais. A croire que tu ne faisais pas grand chose de ta vie. A vrai dire, ça ne t'avais jamais trop tenté. Même si c'était quelque chose de banal pour la plupart des jeunes d'aujourd'hui. La plupart des gens que tu connaissais avait déjà essayé ou même fumait tout court. T'expliquais donc à Linoa que t'avais encore jamais fais ça et que tu savais pas si tu étais prête à le faire. « Je te comprends. Si tu veux, tu n’es pas obligée. Je peux même ne pas fumer en ta présence si ça te gêne. J’avais l’habitude de le faire à Buenos Aires et on s’amusait bien, c’est pour ça. » Elle revenait d'un endroit où fumer était encore plus banal qu'ici, même si la drogue se trouvait assez facilement à Paris. Peut être que si t'avais vécu dans un tel pays, toi aussi, tu fumerai. T'en sais rien. Et tu ne pouvais pas vraiment le savoir. « Non, non, ça ne me gêne absolument pas que tu fumes. J'veux dire, ça serait pas la première fois que j'vois quelqu'un fumer, ni même la dernière. C'mon problème si j'ai jamais fumé, pas celui des autres. » Tu souriais légèrement, essayant de te visualiser avec un joint à la main. Parce que tu n'avais pas dis non, alors tu te demandais ce que ça ferait, ce que ça te ferait. Le seul moyen de le savoir serait donc d'essayer.
Bref, vous rentriez enfin dans le Starbucks et tu demandais à Linoa ce qu'elle voulait prendre. « Un chocolat viennois, avec un muffin. Je t’invite, tu peux choisir ce qu’il te plait. » C'est gentil de sa part et toi pour le coup, t'avais pas vraiment besoin de réfléchir ni même de regarder la liste des boissons puisque tu venais souvent dans cette enseigne, prenant toujours la même chose. « Merci, c'est gentil. Pour ma part, j'vais prendre un grand Cafè Latte et une part de Cheescake Crème brûlée. » Boissons et pâtisseries en main, vous quittiez donc le Starbucks pour rejoindre la maison de ton amie. Et Linoa en profitait pour remettre le sujet drogue sur le tapis. « Mais tu as vraiment jamais fumé ? Tu n’as jamais essayé avec tes amis ici ? » Tu l'attendais cette question, te demandant quand est-ce qu'elle allait te la poser. Tu souriais tout en marchant à ses cotés et lui répondant : « Non, jamais. J'ai déjà essayé la cigarette mais c'vraiment pas mon truc. On a déjà tenté de me faire essayer mais j'n'avais pas trop envie sur le moment. » En fait, généralement tu disais non parce que sur les lieux, il y avait déjà de l'alcool. Et que tu tenais vraiment très mal l'alcool. Alors mélanger les deux ? Mauvaise idée. « Tu sais, c’est quelque chose de très banal. Enfin, tu n’as pas de grande chance de finir comme tous les gamins dont on parle que les brigades de prévention sont là. Ça va te détendre et le cours de la vie reprendra juste après. » T'as aucun doute là dessus. C'est clair que c'était pas un joint ou même une taff qui allait te tuer. A force d'arguments, Linoa allait avoir raison de toi là où de nombreuses personnes avaient échoués avant elle. « Je sais bien que c'est banal, aucun doute là dessus. Je vois bien ce qui se passe autour de moi et que c'est pas un fait dramatique en soit. J'le sais. Peut être que j'ai jamais eu le cran d'essayer, j'en sais rien. On verra bien une fois devant le fait accompli si j'en serai capable. » T'haussais les épaules, c'était tout ce que tu pouvais dire. Ni un oui, ni un non. Seulement un peut être, qui te laissait le temps d'y réfléchir.
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Sujet: Re: je t'emmène au vent (lisa) Mar 26 Fév - 18:32
« Non, non, ça ne me gêne absolument pas que tu fumes. J'veux dire, ça serait pas la première fois que j'vois quelqu'un fumer, ni même la dernière. C'mon problème si j'ai jamais fumé, pas celui des autres. » Appeler ça un « problème » est un peu fort à mon sens mais je n’en dis rien. Il n’y a rien à dire de toute façon, c’est à moi de laisser Lisa prendre le temps de réfléchir et de voir si elle pouvait rajouter une nouvelle « première fois « à sa journée ce qui pouvait tout de même avoir des chances de se produire. Voyons, qu’est-ce que je suis ? Une fille qui obtient toujours – ou au moins souvent – ce qu’elle veut. Je me contente finalement d’hausser les épaules et d’entrer dans le Starbucks pour prendre la commande. Naturellement, je l’invite. Cette journée est mon initiative, j’en prends les frais et attend qu’elle passe commande. « Merci, c'est gentil. Pour ma part, j'vais prendre un grand Cafè Latte et une part de Cheescake Crème brûlée. » Un regard au serveur et je lâche : « Vous l’avez entendu. » en haussant les épaules et sans me soucier de lui. Je lui donne nos deux prénoms pour retenir la commande et quelques minutes plus tard, nous sortons et prenons la route de l’appartement familial.
Même si je n’ai rien dit pendant le temps que nous avons passé au Starbucks, je reste assez curieuse sur le fait que Lili n’ait jamais fait quoi que ce soit, ou alors elle ne me dis vraiment rien. C’est gênant, enfin j’ose pas vraiment lui poser la question. Ca serait culotté de ma part alors que je n’ai pas été capable de m’intéresser à ce genre de chose durant les années passées en Argentine. Enfin, la curiosité bat l’orgueil et je finis par l’ouvrir. « Non, jamais. J'ai déjà essayé la cigarette mais c'vraiment pas mon truc. On a déjà tenté de me faire essayer mais j'n'avais pas trop envie sur le moment. » J’écoute sans rien trouver à en redire, juste un haussement d’épaule et un « D’accord. ». La question que j’avais en tête était si maintenant elle en a envie mais je suppose que ça attendra que nous soyons arrivées. Là, je préfère continuer à argumenter, ou au moins à en parler pour que l’on ne se retrouve pas à se regarder dans le blanc des yeux pendant le reste du chemin. « Je sais bien que c'est banal, aucun doute là dessus. Je vois bien ce qui se passe autour de moi et que c'est pas un fait dramatique en soit. J'le sais. Peut être que j'ai jamais eu le cran d'essayer, j'en sais rien. On verra bien une fois devant le fait accompli si j'en serai capable. » Toujours le « on verra bien » qui ne me fixe pas sur une réponse. « D’accord, on verra si c’est le moment alors. » Peut-être que je ne devrais pas agir comme je le fais parce que ça me donne l’horrible sentiment de lui forcer la main. Je suis son amie et tout ce que je trouve à faire c’est tenter de la manipuler comme tout ce monde que j’exècre. Maintenant, stop. Je ne dis rien. J’attendrais qu’elle fasse son choix. Nous descendrons les escaliers du métro, s’il avait fait beau on aurait pu marcher jusqu’à la maison mais non. « Sinon, tu aurais envie de faire quelque choses ? Estebàn m’a prêté le dernier Assasin’s Creed, on peut y jouer. Ou on peut faire des crêpes aussi, c’est la période. Bref, il nous fut un programme. » J’en conclus que j’aurais du réflechir à un plan b avant de l’enlever mais c’est trop tard. J’espère juste ne pas paraître trop ennuyeuse.