Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r)
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Sujet: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Sam 29 Déc - 20:51
Dans l'un des appartements d'un de ses amis richissime, seul le bruit d'un corps fin qui tombe sur le carrelage raisonne. S'ensuit des cries. L'envie de criait est tellement forte, mais Camille ne réussit à ouvrir la bouche. Elle est bloquée. Dans son propre corps. Quelle ironie ! Elle a mal à la tête, tellement mal. Elle manque de s'étouffer deux fois, et à présent elle n'entend que des voix qui lui semble si lointaine mais dont elle connait le son par coeur. Camille ? Camille ! Est-ce que tu m'entends ? Dis, dis, réponds, s'il te plaît...A ce moment, elle se sent minable d'avoir céder à son penchant pour l'alcool, qui est de plus en plus présent. Ce manque constant de Julien, cet idiot de première, l'étouffe. Elle se sent tellement oppressée sans lui... Elle a l'impression de ne plus vivre, sauf quand elle bourre, jusqu'à vomir où elle se sent plus vivante, puis, pathétique. Ou pire. Le pire c'est maintenant. Elle est étalée, à moitié consciente. Ils savent tous qu'ils doivent sauver la descendance des Leroy, à leur grand malheur s'ils n'arrivent pas. Ils savent aussi, qu'empli de cocaïne et d'alcool dans leur sang et repartis dans la demeure, ils ne peuvent pas apeller les secours, ni se pointer aux urgences avec les yeux éclatés. Aucune solution possible à part la laisser crever. Après tout, elle le mérite. Qu'a-t-elle fait de bien dans sa vie ? Rien. Elle n'a fait que détruire des vies, ce qui l'amuse au plus au point. La roue tourne. Les minutes passent. On lui apporte un sceau, on tente de la faire vomir par X et Y moyens, ils lui mettent des lingettes d'eau froide. Et puis, plus les minutes passent, plus elle ressemble de moins en moins à un cadavre jusqu'à réussir après une heure à ouvrir les yeux. Un mal de crâne s'empare d'elle. Elle regarde Amélie qui depuis un bon moment, s'occupe d'elle. Limite, Camille lui en est reconnaissante, ce qu'elle n'est jamais avec Amélie. Le sourire crispée qui se dessine sur son visage, est un simple remerciement. Elle se lève, grâce à son aide, mais elle ne tient pas longtemps avant de se rasseoir, pris par des violents vertiges. Alors, ils se bougent pour l’amener à l'hôpital, avec un taux d'alcoolémie fort. Direction le premier hôpital sur lequel il tombe, et tant pis si c'est un hôpital loin d'être réputé. Ils la déposent, puis se tirent. Camille le sait. Elle n'a pas d'ami dans ce monde, mais elle s'en moque. Une infirmière vient à elle et lui demande de s'asseoir sagement sur un des lits en attendant le docteur. Elle, sage ? Pff. Elle en riait presque. En fait, elle rit. Carrément. Elle lui rit au nez. L'infirmière, visiblement agaçait, tire le rideau puis tourne les talons . Pendant ce temps, Camille teste le lit. Elle saute dessus, manque de s'étaler par terre, et touche tous les boutons et les instruments, en gardant son fou rire qui ne la quitte plus. Elle a l'impression de voir double et flou. Est-ce qu'elle a prit de la drogue ? Non, jamais de sa vie. Est-ce qu'elle est bourrée ? Oui, on ne peut plus. Mais, au moins, elle est heureuse quand elle boit : elle rit pour rien. Le rideau s'ouvre. Un homme, assez grand et... canon. Est-elle au paradis ? Est-ce un dieu venu la chercher et lui faire l'amour comme il se doit ? Ha ha. L'alcool la rend dingue. Elle le dévisage et lui adresse un sourire charmeur à la façon d'une bourrée. Bon, il est plus vieux qu'elle, mais elle s'en fout. Elle s'est jamais tapé un mec qui doit avoir la trentaine, et en plus dans un hôpital, c'était l'occasion parfaite ! Salut toi... dit-elle de sa voix suave. Marié, pas marié ? Elle s'en tape. Les pompiers et les docteurs ont toujours été son fantasme. Elle est toujours là, à le dévorer du regard, tel une proie qu'elle est sur le point de manger. Littéralement.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Sam 29 Déc - 21:18
Camille & Dante
'Encore un matin, un matin pour rien' comme disait l'autre... Personnellement je suis italien donc je ne connais pas du tout le chanteur qui a dit ça mais il n'a pas tord. Rien que pour ça, il avait tout mon respect! Lorsque mon réveil sonna ce matin, je fus d'abord étonné de voir que Juliette dormait encore. Tant mieux, je détestais la réveiller quand je partais travailler aussi tôt. Je lui avais promis de demander un congé pour qu'on puisse passer plus de temps ensembles et c'était dans mon intention de le faire aujourd'hui. Une douche et un jus de fruit plus tard, j'étais en route pour l'hôpital derrière le volant de ma Chevrolet. J'aimais partir travailler avant que le jour se lève; les ruelles étaient désertes et il n'y avait pas encore de circulation en plein centre de Paris et puis vivre dans une aussi grande ville pouvait être épuisant pour les nerfs alors je profitais de ce silence quand je commençais tôt. Une fois arrivé à l'hôpital, je gara ma voiture aux places pour les employés et fila aux vestiaires afin d'enfiler ma blouse blanche par-dessus mon pull noir à manches longues et boutonnés. Une collègue était malade aux urgences, c'était la période des crises de foie à cause des fêtes alors je n'étais pas si étonné et puis ça faisait longtemps que je n'avais pas été aux urgences, je la remplaçais donc avec plaisir. La matinée fut assez mouvementée, pas mal de fêtards arrivés en coma éthylique et un accident de la route. Beaucoup de travail mais au moins la matinée passa assez rapidement. Je me permis de prendre une pause café, enfin thé vu que je n'aime pas le café. Dix minutes me suffisaient, c'était juste histoire d'envoyer un texto à mon épouse pour la rassurer sur mon départ de ce matin. En revenant au secteur, une collègue me tendit un dossier. Je le parcouru rapidement; jeune femme de vingt et un ans avec un sacré taux d'alcool dans le sang. Je soupira. Décidément c'était la matinée des soûlons... Je remercia ma collègue et alla en direction du lit en question. En ouvrant le rideau, je me retrouva face à une jeune femme blonde pas très grande qui avait l'air davantage surexcitée qu'en plein coma... Je la regarda les sourcils froncés attendant qu'elle s'asseye correctement au bord du lit. « Bonjour mademoiselle... Leroy c'est ça? » Elle m'offrit un beau sourire mais son haleine la rattrapa malgré elle. « Salut toi... » Je lui rendis un sourire plus ou moins rassurant avant de prendre mon stylo dans la poche de ma blouse et d'allumer la petite lumière qu'il y avait au bout, regardant la réactivité de ses yeux. « Sacrée soirée hein? » demandais-je en faisant allusion au fait qu'elle avait non seulement bu mais vu la dilatation de ses pupilles, fumé aussi. Beaucoup de mes collègues m'enviaient cette approche facile que j'avais avec les patients. Je n'étais pas là pour leur faire la morale ni pour les rabaisser. Se retrouver aux urgences doit être suffisamment honteux comme ça donc autant être cool avec eux. « Vertiges? Nausées? Maux de têtes? » demandais-je en enroulant son bras dans un tensiomètre afin de prendre son pouls.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Sam 29 Déc - 21:44
Il était... waouh. Ou bien c'était une forte hallucination. Si Camille était dans son "état normal" elle aurait eut un fort ressentiment de honte, et elle aurait rougit jusqu'à la racine des cheveux. Ce n'était pas digne d'une grande héritière de sauter sur le lit et de toucher tous les instruments à côté d'elle... Ni de draguer son médecin, aussi sexy soit-il. De toute façon, à force de regarder Grey's Anatomy, elle avait compris qu'ils étaient infidèles à souhait. Autant que les pompiers. Par chance, elle était majeur. Donc, elle avait le droit de faire ce qu'elle désirait, ses parents ne viendraient pas la chercher. Toutefois, elle craignait pour son image. Et le docteur, n'était pas prêt de l'oublier... oh que non. Elle sentait l'alcool à dix mètres à la ronde, ce qui était loin d'être agréable. Même si elle n'avait pas fumé de la soirée, le fait d'être resté dans une salle, fermée, avec de la fumée, avait dû jouer sur elle. Elle était toute décoiffée, elle devait ressemblé à une lionne ou une sans-abri qui ne connait pas la brosse. Lorsqu'il sourit, Camille en fut toute contente, telle une enfant sur le point d'ouvrir ces cadeaux pour Noël. Qu'est-ce qu'elle était pathétique... c'en était risible. Elle sourit de plus belle. Le médecin tenta de la mettre "à l'aise" mais au point où elle en était, ce docteur était déjà devenu son meilleur ami et son futur coup de soir. Du moins, c'est ce qu'elle croyait avant qu'il commence à l'examiner... Décidément, il était ennuyant à mourir ce docteur... Camille prit sa mine boudeuse, croisa les bras et détourna le regard du médecin tel un enfant pas content après qu'il eut pris son pouls. C'était pas comme ça que c'était censé se passer... elle se voyait déjà dans ses bras musclés. L'alcool la rendait carrément euphorique ! Son regard se posa sur sa main. Merde. Une alliance... En plus d'être ennuyant, il était marié. Pff... Tout les plus beaux sont mariés. Sauf Julien. Oui, Julien il était pas encore marié. SON Julien, en fait, il l'attendait, elle... Camille se retourna vers le docteur. Pour le savoir, il faut le mériter docteur... ses yeux regardèrent son nom : flou. Mar... Mares... Maresquo ! Il était aisé de lire qu'elle le défiait. Camille, la fameuse grande joueuse, même en étant bourrée... Vous me trouvez comment, docteur ? Bonne ou mauvaise santé ? Ha ha. Camille avait une forte envie de rire. D'ailleurs, elle émit un léger rire. Tout cela était loin d'être elle. D'un, elle n'aimait pas draguer : on la draguait. De deux, d'habitude elle était distante, légèrement timide. Et de trois, elle n'aurait jamais approché un docteur marié. Une fois saoûle, Camille devenait une vraie machine à parole. Et si on jouait à un jeu ? Ce serait sympa ! Elle se laissa tomber sur le lit.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Sam 29 Déc - 22:05
Camille & Dante
Travailler dans une hôpital ce n'est pas tous les jours joyeux, on voit des gens qui souffrent, qui sont en très mauvais état et bien sur on côtoie la mort comme si elle venait boire un café. Avec les années et l'expérience, je m'étais forgé une espèce de carapace, devenant insensible à ce genre de choses, bien sur insensible ne voulait pas dire que je m'en fichais, bien au contraire, sinon je ne ferais pas mon métier mais justement pour pouvoir soigner ces gens ou les accompagner du mieux que possible dans leur derniers voyage, il fallait être réaliste et tout à fait conscient des choses à faire. Je me rappellerais toute ma vie du premier patient que j'avais perdu. Un jeune homme était arrivé après un accident de moto, il avait été sacrément amoché et on avait vraiment tout fait pour le sauver. Après avoir donné l'heure de son décès, je m'étais réfugié dans les toilettes les plus proches, vidant tout le contenu de mon estomac dedans tant j'avais été atteint par cette perte. J'avais même hésité à abandonner ce métier et puis je me suis rappelé que je n'avais pas fait toutes ces études pour rien et j'ai également repensé aux gens qu'on pouvait sauver... Y avait des soirs où je rentrais déprimé, fatigué et vraiment pas en forme mais y avait des jours comme aujourd'hui où s'occuper d'une patiente comme la demoiselle Leroy était assez comique. Je ne me moquais pas d'elle, loin de là, seulement un peu de pétillance dans une salle d'urgence, ça ne fait pas de mal. Même si j'aurais aimé que la jeune femme se tienne tranquille pour pouvoir rapidement et efficacement juger de son état. La jeune femme me mettait clairement au défi, elle était tellement dans un état d'ébriété avancé qu'elle n'hésitait pas à me draguer, ce qui m'arracha un léger rire. Juliette m'avait souvent dit qu'à vingt et un ans elle tombait amoureuse de tous les mecs qu'elle croisait, surtout s'ils étaient plus âgés donc voir que mademoiselle Leroy agissait de la même manière me faisait sourire. « Vous me trouvez comment, docteur ? » Comment je la trouvais? « Soûle! » dis-je avec un sourire amusé sur les lèvres mais quelques instants après, la jeune femme se coucha de tout son long sur le lit, proposant un jeu sympa. Quel jeu pourrait être sympa quand on a vingt et un ans, qu'on est soûle et dans une salle d'urgence? Il fallait absolument liquéfier son sang pour que l'alcool s'en aille sinon elle allait mettre des jours et des jours pour décuver. J'enfilai des gants et sorti le nécessaire pour installer une perfusion. J'attrapai le poignet de la jeune femme et tapota dessus pour voir quelle veine je pourrais piquer. « D'accord, j'ai un jeu sympa moi à vous proposer. La statue! Ne bougez pas pendant que je vous mets la perfusion, sinon vous allez la sentir passer.» Râter une veine, il n'y avait rien de plus douloureux. Bon vu son état elle ne sentirait peut-être pas grand chose mais valait mieux éviter de me retrouver avec les parents de la jeune femme sur le dos parce que son poignet aurait changé de couleur.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Sam 29 Déc - 22:27
Se souviendrait-elle de lui ? Pas sûr. Pour l'instant, elle le qualifiait du "docteur enuyant mais sexy", voilà ce dont elle était uniquement capable de faire sous l'alcool, c'est-à-dire rien. A part se ridiculiser. Par chance, l'hôpital était vide, du moins il n'y avait pas foule à cette heure matinale. Camille le draguait ouvertement et sans aucune gêne et il était loin d'être receptif à ses avances. C'est... tout ? Aussitôt envolé son sourire. Camille avait perdu sa confiance et sa bonne humeur des quelques minutes passées. Seule la deception se lisait sur son visage. L'alcool la rendait lunatique. A présent, des larmes roulaient le long de ses joues, elle devenait presque une rivière à larme. Etait-ce la fatigue ? Ou simplement l'alcool ? Entre deux sanglots elle réussit à dire doucement : Vous êtes méchant docteur. Elle baissa la tête. Elle n'était pas dupe, les larmes d'une femme engageaient souvent une remise en question chez l'homme. En fait, elle s'amusait parfois à pleurer pour arriver à ses fins. Une vraie peste. Camille ne s'en rendait pas compte, mais elle ressemblait à une enfant pourrie gâtée comme elle l'avait été durant son enfance. Elle l'était toujours, dans le fond. Loin du docteur Maresquo qui était plus mâture, intelligent et sérieux qu'elle. Camille était Jean qui rit et Jean qui pleure. Lorsqu'il attrapa son poignet une fois allongée, Camille essaya de le pousser vers elle. En vain. Elle n'arrivait à rien du tout. Et sachant qu'elle était loin d'être sobre, elle n'hésiterait pas à obtenir un baisé volé. Elle éclata de rire à la réponse du médecin. Décidément il avait un côté comique ? Une statue ! Quelle idée farfelue. Et même si le médecin la repoussait, rien ne l'empêchait de continuer. Après tout, il devait se sentir flatté d'être courtisé de la sorte par une femme. Sauf s'il avait déjà l'habitude. Oh, c'est pas grave, vous seriez obligé de me faire du bouche à bouche ! Ce qui, ne me dérangerais pas du tout. Bon. Sa réponse n'avait aucun sens. Ce n'était pas avec une simple petite piqûre qu'elle allait avoir besoin d'un bouche à bouche, mais Camille était bien trop saoule pour avoir du bon sens. Depuis un moment, elle amusait la galerie sans s'en rendre réellement compte. Avec son regard pleins de malice, elle lui demanda : Si je ne bouge pas, j'aurais le droit à une récompense ? Etant donné qu'elle était saoûle, il pouvait lui faire croire tout ce qu'il désirait et elle n'était pas en état de réfléchir de quoi que ce soit. De plus, elle bougeait le bras depuis toute à l'heure pour l'empêcher de la piquer.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 11:52
Camille & Dante
L'alcool rendait toujours les gens lunatique, c'est pour ça que je n'étais pas étonné de voir mademoiselle Leroy fondre en larmes. j'attrapais un mouchoir pour lui donner et qu'elle sèche ses larmes. Connaissant ce genre de réactions, elle n'allait pas tarder être à nouveau hystérique. Pendant que j'installais mes petites affaires pour lui poser la perfusion, la jeune femme continuait à me draguer ouvertement. Je jeta un oeil vers le comptoir où mes collègues infirmières me regardaient amusé. Je fis signe à l'une d'entre elle de venir, j'allais avoir besoin de renfort. « Oh, c'est pas grave, vous seriez obligé de me faire du bouche à bouche ! Ce qui, ne me dérangerais pas du tout » J'échangea un regard amusé avec Chloé, l'infirmière et elle comprit tout de suite où je voulais en venir, elle tourna les talons afin d'aller chercher les pochettes pour mademoiselle Leroy. « Si je ne bouge pas, j'aurais le droit à une récompense ? » Je ricana, et fit un beau sourire à ma patiente. « A mon avis, la plus belle récompense que vous pourriez avoir aujourd'hui c'est de ne pas avoir de mal de tête après ça... » Je me redressa et croisa mes bras sur mon torse en regardant la jeune femme d'un air désapprobateur alors qu'elle ne cessait de bouger son bras. « Vous savez... Je suis réputé pour être un médecin tendre mais si vous ne vous tenez pas tranquille, je demanderais à une collègue beaucoup moins gentille de vous poser la perfusion. » Je la regarda avec un air de défi, attendant qu'elle comprenne ce que je voulais dire. Puisqu'avec mademoiselle Leroy tout est amusant autant aller dans son sens. Ma collègue revint avec les deux pochettes contenant un liquide transparent. Je les accrocha au-dessus du lit et prit l'aiguille entre mes deux doigts. « Si vous avez mal, vous avez le droit de me frapper même si vous voulez! » J'avais l'impression d'avoir à faire à une gamine à qui on offre une sucette après avoir été sage chez le dentiste, pourtant d'après son dossier, mademoiselle Leroy est bien majeure. L'alcool peut vraiment nous faire faire des choses bizarre. Chloé attrapa le bras de la patiente et le maintint pendant que je piquais mon corps passant au-dessus de la jeune femme au cas où elle se mettrait à bouger. Une fois la veine piquée, j'ajouta le cathéter et regarda gentiment la jeune femme. « Vous allez tout de suite vous sentir mieux. »
Spoiler:
Non non, tu ne rêves pas, c'est bien un post pourri xD Je ferais mieux au prochain, promis!
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 13:41
Toutes ses tentatives étaient vouées à des échecs. Elle se surprit à le qualifier du docteur Sheperd. Oui, celui, qui aime Meredith et qui est à la fois, ennuyant à mourir, mais terriblement sexy, en plus d'être fidèle. Décidément, elle n'avait aucune chance en étant bourrée. De toute façon, sous l'influence de l'alcool, Camille draguait le premier venu et le médecin semblait être sa proie. Lorsqu'il lui tendit le mouchoir, Camille l'attrapa. Elle sécha ses larmes qui avaient fait coulé son maquillage. Elle devait être loin d'être charmante à ce moment précis. Le lendemain risquait d'être... horrible. Au moins je vous reverrai. répliqua-t-elle au docteur. Oh mon dieu, elle ressemblait à une amoureuse transie. Elle ne pu s'empêcher d’émettre un autre rire. Habituellement, lorsque Camille voyait qu'elle avait perdu et que rien n'y faisait, elle laissait couler. Après tout, tant pis pour l'homme s'il ne voulait pas d'elle. Elle n'avait pas de quoi douter d'elle, loin de là. Mais, sous l'alcool, elle était maline. Bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Elle trouvait réponse à chacun de ces refus. Un nouveau rire sortie de sa bouche lorsque le docteur lui affirma qu'il était tendre. Mouais, vite-fait. Il n'hésitait pas à la rembarrer. Et moi, j'ai souvent ce que je veux. Même tout le temps. Certes, elle passait pour une prétentieuse, ce qu'elle n'était pas loin d'être, mais c'était une pure vérité. Depuis sa plus tendre enfance, une crise lui suffisait d'obtenir ce qu'elle désirait. Et les hommes ils étaient facile à apprivoiser et à obtenir dans son monde. Même en étant loin d'être dans son état habituel, Camille n'était pas violente. Elle n'allait pas frappé le docteur s'il la loupait, simplement faire une crise d'hystérie. Ha ha ha. Une jeune infirmière, qui ne plaisait pas du tout à Camille, intervint. Elle lui attrapa son bras, et Camille ne pu s'empêcher de protesté par un simple : Hé ! Même si elle comptait se battre, elle savait qu'elle avait perdu d'avance la bataille face à un homme et cette femme qui semblait antipathique. Camille garda le silence, ce qu'elle n'avait pas fait depuis son arrivée. Alors qu'il la piquait, elle resta sage. Peu à peu, elle se sentait partir dans le monde des rêves. L'euphorie l'avait quitté, laissant place à la fatigue. Ses yeux se fermèrent tous seuls et elle fut emporté loin d'eux.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 14:21
Camille & Dante
Je ne fis pas vraiment attention à ce que mademoiselle Leroy marmonnait, j'avais tendance à rester très professionnel et une fois que j'eu installé sa perfusion, je lâcha un peu de liquide à un débit assez rapide d'abord, histoire qu'elle s'endorme rapidement. Je l'observa quelques minutes avant d'être sûr qu'elle se soit endormie puis je demanda à ce qu'on la transfert dans une chambre seule pour autant qu'il en reste une. Deux infirmières vinrent et poussèrent le lit où Camille dormait paisiblement et je passa au prochain patient, prenant un dossier qu'on me tendait au vol. Le reste de la matinée se déroula normalement, les arrivées se sont un peu calmées et je pu aller prendre une pause histoire d'engloutir un sandwich car j'avais faim. En revenant aux urgences, je me rendis compte qu'ils n'avaient plus besoin de moi ici. Je décida de changer de secteur. « Si on me cherche, je passe au troisième étage. » J'étais assez bien placé dans l'échelle de cet hôpital alors je pouvais sans autre me permettre ce genre de chose. Une fois arrivé au troisième étage, je m'installa quelques secondes dans mon bureau, triant un peu de paperasse et remplissant un papier pour une demande de congé. Car oui, je n'avais pas oublié que j'avais promis à ma femme de prendre quelques jours pour qu'on puisse se retrouver et passer du temps ensembles. J'allais voir mon chef de secteur et celui-ci me signa mon autorisation. En même temps, cela faisait huit mois que je n'avais pas pris de vacances donc il pouvait difficilement me les refuser. Tout content, je retourna dans mon bureau. Il était seize heures et j'en avais marre d'être assis, trop habitué à courir partout pour venir en aide à mes patients. D'ailleurs... Je me demandais comment se portait la jeune femme qui était arrivée aux urgences ce matin avec davantage d'alcool que de sang dans les veines. Je mis mon stéthoscope autour de mon cou et demanda à la réception dans quelle chambre on l'avait transférée. Chambre deux cent deux. Je pris donc l'ascenseur jusqu'au deuxième étages et poussa la porte de mademoiselle Leroy. Celle-ci dormait encore, j'en profita pour réduire le flux de liquide dans ses veines, jugeant qu'elle devrait se sentir mieux. Les yeux de la jeune femme clignèrent, je pris appui sur son lit, me penchant un peu en avant pour essayer de voir l'état de ses yeux. Juste au cas où, je posai aussi une bassinette à côté de son oreiller. « Alors mademoiselle Leroy, on a toujours envie de me draguer? »
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 14:45
Le sommeil avait avalé Camille. Enfin elle dormait ! Depuis des mois, les insomnies la tuait. Son sommeil était d'habitude agité, mais avec l'aide des produits injectés dans son sang, Camille dormait comme un bébé. Peu à peu, elle entendait du bruit des patients dans les couloirs, ce qui la gêna considérablement. Elle n'aurait pas dit non à quelques heures en plus de sommeil. Elle fini pas ouvrir les yeux, prise de violent maux de tête. Une voix masculine qu'elle semblait connaître, l'interpella. Elle cligna plusieurs fois des yeux pour apercevoir nettement l'homme en question. Pa... Pardon ? Elle écarquilla les yeux. Décidément, les gens dans cette hôpital étaient bien étrange... Ou bien c'était elle qui ne se remémorait plus ce qu'elle avait fait en étant vivre. Seul Julien avait le droit à ses avances, c'était lui et uniquement lui. Alors pourquoi parlait-il de drague ? Soudainement, tout lui revint en tête. Ses gestes, ses paroles et pensées déplacées... Oh..je... Les joues de Camille rosirent légèrement tant elle se sentait gêné à présent, et elle se pinça les lèvres. Elle osait à peine croiser son regard. Noooon. Pauvre idiote, elle n'avait fait qu'aggraver son cas ! Maintenant il devait la prendre pour une allumeuse qui plus est été bourré. C'était déjà une bonne chose qu'elle n'avait pas vomit dessus lui. Et puis... même ivre elle n'avait pas mauvais goût, c'était une bonne nouvelle. Des excuses s'imposaient de son comportement loin d'être digne. Excusez-moi... elle lui adressa un sourire timide. Camille n'ignorait pas que sous effet de l'alcool elle devenait complètement barge. Elle ignorait dans quel hôpital elle se trouvait, mais elle ne pouvait pas se dire pas conquise du médecin en face d'elle. Camille fit prise de violent maux de tête, qui, allait certainement être son calvaire de la fin de journée. Hm ma tête... elle passa ses mains sur son front. La jeune femme se sentait perdue, elle ignorait l'heure qu'il était, où elle était, et encore moins où se trouver ses affaires personnelles. Ses parents devaient être fou d'inquiétude, à cette pensée, Camille tenta de se lever mais fut vite rattraper par son mal de tête.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 15:13
Camille & Dante
Je fus amusé de voir les joues de Camille devenir légèrement rosées. C'était à moi de m'amuser maintenant après qu'elle se soit sans gêne amourachée de moi. Bien sur, je savais que ce n'était rien de pertinent et qu'elle avait heureusement sûrement déjà tout oublié. Mademoiselle Leroy s'excusa platement et je m'asseya sur le bord de son lit, croisant mes bras sur mon torse. « C'est pas grave, je suis habitué à me faire draguer par des jeunes femmes ayant plus d'alcool que dans sang dans les veines... » Je lui fis un petit clin d'oeil avant de tendre le bras pour prendre un anti douleur que l'infirmière avait posé sur la tablette à côté du lit. Je le lui donna et lui tendit aussi un verre d'eau. « Ca devrait aller mieux après ça... » Pendant que la jeune femme avalait son médicament, j'ouvris son dossier qui était lui aussi posé sur la tablette histoire de voir ce que les infirmières de l'étage avaient noté dedans. Il y avait pas mal de paperasse pour la facture des soins et de la chambre et il y avait un numéro de téléphone des parents de la jeune femme apparemment. « Une des infirmières a appelé vos parents mais apparemment ils ne sont pas encore venus. Vous voulez que j'essaie de nouveau de les joindre? »
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 20:59
Camille semblait avoir retrouver ses esprits et ses capacités de reflexions. Elle avait même repris ses couleurs. Lorsque le docteur s'asseya sur le bord du lit, et lui fit cette confidence, Camille avait l'impression de se trouver face à son père, ce qui était loin d'être une partie de plaisir pour elle. Elle trouvait que le métier de docteur siait à merveille avec sa personnalité. Après tout, il était d'une nature compréhensive, douce, calme et sérieux, des qualités requises pour être un bon docteur. S'il vous plaît, ne me faites pas une leçon de morale... vous allez peut-être me dire que vous êtes un Saint et que vous n'avez jamais fini ivre ? Elle lui adressa un sourire. Pour juger, il fallait avoir tester. Son regard se porta sur sa blouse, qui lui indiquait son nom de famille qu'elle avait oublié. Tiens, un italien. Docteur Maresquo, vous êtes vraiment modeste. dit-elle en riant. Peut-être qu'au fond ce n'était pas très flatteur de ce faire draguer par des personnes ivres mortes. Camille prit les anti-douleurs qu'il lui donna avant de lui passer égalemment un verre d'eau. Pour des raisons qu'elle ignorait, il la touchait. Cette manière qu'il avait de s'occuper d'elle -inhabituel pour elle-, la bouleversait d'une certaine façon. Elle ne montra pas le trouble qui s'empara d'elle. Elle mit dans sa bouche les anti-douleurs et porta son verre d'eau à sa bouche. Elle reposa le verre sur la table de chevet. Merci. Elle espérait de tout coeur que la douleur s'estomperait vite pour retrouver vite son chez soit. A la révélation du docteur, Camille manqua de s'étouffler. Elle entre-ouvrit la bouche, incapable d'emettre un seul son tant c'était le chaos qui régnait tout en elle. Quoi ?! Non, non, non, non... Vous blaguez, hein ? Pourquoi avoir apellé mes parents ? Je suis majeure ! Elle s'était précipitée par la peur qui l'envahissait. Elle n'avait pas mesurer ses mots, ainsi elle ferma les yeux une nouvelle fois, pour tenter de retrouver sa sérénité, envolé. Est-ce que... l'hôpital précise le motif de la présence ? Dîtes-moi non... Rien qu'une confrontation avec ses parents, qui la croyaient admirable, une jeune fille bourgeoise, ne l'enchantait guère. Ce qu'elle redoutait le plus à ce moment même c'était de retourner dans un foutu couvent ou un établissement privée comme elle l'avait été durant son adolescence pour la "former" à la haute bourgeoisie. Elle ne le montrait guère, mais cette période avait été très difficile pour la jeune femme. Certes, elle avait apprit à se débrouiller, à se distinguer, mais la solitude qu'elle avait ressenti et ce manque constant d'amour l'avait plus que tout fragilisé. Sans attendre l'autorisation du docteur, Camille se redressa, et tant bien que mal sortie du lit.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 21:25
Camille & Dante
En disant que j'avais l'habitude de me faire draguer, je ne pensais pas me venter ou être prétentieux, bien au contraire, je continuais à me demander qu'est-ce que Juliette pouvait bien me trouver. Alors oui, il paraît que j'ai de beaux yeux, mais bon faut pas me dire que ça suffit. Bref. C'est vrai que j'avais sûrement l'air un peu protecteur avec Camille, rien ne m'y obligeais et ça m'arrivait rarement car beaucoup de patients qui sont ici pensent que tout leur ai du et il arrive que certains nous insultes parce qu'on les aides. Et puis même si mademoiselle Leroy était arrivée ici dans un sale état, elle avait un peu égayé ma matinée. La jeune femme paniqua quand je lui annonça qu'une infirmière avait appelé ses parents, mes sourcils se froncèrent. A vrai dire, les infirmières avaient le droit de fouiller dans le porte monnaie des patients pour trouver une numéro de téléphone pour avertir mais là apparemment, c'était un des amis qui l'avaient amené à l'hôpital qui avait dit de le faire. C'était un peu une trahison de la part de cet ami, devais-je lui dire? « Les infirmières ont sûrement dû trouver le numéro de vos parents dans les appels à appeler en cas d'urgence. Ne leur en voulez pas et oui, normalement le motif est annoncé mais vu que je vous aime bien, je vais essayer d'étouffer l'affaire. » Après tout la jeune femme pourrait très bien être venue ici des suites d'une soudaine forte fièvre? « En plus, je crois bien qu'en arrivant ici vous aviez une très forte fièvre... Mh. Oui c'était bien ça! » Je lui fis un clin d'oeil avant de gommer la vraie raison de son hospitalisation. « C'est dingue... Mais ce genre de fièvre peut arriver à n'importe qui et à n'importe quel moment sans raison valable. On vous a perfusé et placé dans un bain de glaçon et maintenant vous vous sentez mieux. Vous êtes une battante mademoiselle Leroy. » Je ferma le dossier et le reposa sur la tablette. Je pourrais me faire virer pour falsifier des documents mais vu que j'étais haut placé, il faudrait vraiment chercher la petite bête. « Vous voulez manger quelque chose? Les heures de repas sont terminées mais je peux sûrement demander à trouver une tartine ou une salade de fruit. »
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Dim 30 Déc - 21:53
Elle ignorait pourquoi elle se sentait bien à ses côtés. D'habitude réservée, froide et distante, elle était tout le contraire, comme si elle se révélait réellement qui elle était à lui. Après tout, elle était certaine qu'après être sortie de l'hôpital, elle ne le reverrait probablement jamais. Sauf si elle finissait une nouvelle fois ivre, mais ce n'était pas du tout dans ses projets. Camille méprisait la plupart des individus -ou pratiquement tout Paris- qui se saoulaient la gueule ou prenaient toutes substances illicites et dire qu'elle-même, sous le poids du chagrin qui l'envahissait, avait fini par faire partie de ces personnes dîtes "méprisantes". Elle s'en voulait d'avoir été si lâche en s'abandonnant à l'alcool. C'était loin d'être une solution. A présent, tout lui retourner dans la gueule. Ses parents. C'était certainement ce qu'elle anticipé le plus avec effroi. Camille était sur le point de répliqué que parfois c'était mieux de ne pas travailler, mais elle s'en abstint. Elle n'était pas en position de le contredire, à vraie dire, elle réfléchissait sur le mensonge dont elle allait essayé de leur faire avalé. Aucune solution ne semblait pointer son bout de nez. En plus d'être épuisé, elle n'arrivait plus à réfléchir correctement. Le docteur Maresquo la sortit de ses pensées. Pouvait-il vraiment faire ça ? Camille ne savait comment réagir. Elle se surprit à le regarder longuement. Pourquoi faisait-il ça pour elle ? Elle avait été d'une stupidité étonnante avec lui lorsqu'elle était saoule en le draguant ouvertement sans aucune gêne. Elle n'avait pas l'habitude qu'on lui propose quelque chose du fond du coeur, c'était même quelque chose d'inconnu pour elle. La gentillesse... Elle le regarda gommer quelque chose sur son dossier et elle ne pu s'empêcher de lui demander ce qui la tracassait. Pourquoi faîtes vous cela ? Elle croisa son regard et su le déchiffrer. Il était si... gentil. Merci... je ne serais comment vous remercier. elle ajouta même : Promis, je n'essayerais pas de vous séduire, une fois de plus. dit-elle en émettant un léger rire. Elle passa sa main dans sa chevelure toute emmêlé. Oh... ce qu'elle voulait à ce moment même, c'était une bonne douche, de nouveau vêtement, de retrouver son appartement, son lit, ses habitudes, son animal, et le reste, elle n'en avait que faire. Non merci, je ne vais pas vous prendre un peu plus de votre temps.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Jeu 3 Jan - 12:38
Camille & Dante
J'ai toujours été quelqu'un de très professionnel au travail, sûrement trop des fois mais il y avait des jours comme aujourd'hui où face à Camille, je me devais d'être un peu plus cool et compréhensif. Moi aussi j'ai été jeune à faire des bêtises et j'aurais bien aimé que quelqu'un me couvre devant mes parents. Je ne faisais pas ça par pitié ou quoi, mais simplement parce que j'en avais envie et parce que mademoiselle Leroy avait vraiment l'air d'une fille gentille. Ce n'était certainement pas son genre de boire au point d'en finir aux urgences et sans vouloir me venter, si elle était tombée sur un autre médecin, les choses ne se seraient sûrement pas aussi bien passées qu'avec moi. Mais ça faisait aussi partie de mon travail. « Parce qu'on fait tous des bêtises et ne vous inquiétez pas pour tout à l'heure, c'était très mignon à voir! » Je lui fis un clin d'oeil avant de me lever et d'aller chercher le nécessaire dans les couloirs pour lui retirer le catétaire. Je reviens dans la chambre de la jeune femme et m'asseyais au bord de son lit en prenant son poignet pour le retourner et appuyer avec une compresse. « Attention, ça va piquer. » Moins que quand on le lui a mis mais vu qu'elle était sous l'effet de l'alcool elle allait tout sentir cette fois. Je retira délicatement l'aiguille de la veine et la mis dans un petit plateau, pressant toujours la veine avec la compresse pour arrêter le sang. « Appuie sil-te-plaît. » dis-je en faisant signe à Camille de mettre son doigt sur la comprenne pendant que je préparais un sparadrap et finit par le poser sur le petit trou. Je leva les yeux vers l'horloge au-dessus du lit. « Tu peux rester encore un peu ici, le temps de te réveiller, ou je peux t'appeler un taxi, c'est comme tu veux. »
Spoiler:
Désolée d'avoir mis autant de temps pour répondre et en plus pour faire un post aussi pourrave --'
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r) Ven 25 Jan - 16:37
Camille resta silencieuse. Elle se mit à rougir légèrement une fois de plus, à la réponse du médecin. Arhg. Elle détestait cette situation, et le fait qu'il lui rappele son "erreur". La jeune femme c'était toujours dit qu'avant de juger, il fallait testé. Et pour une fois, que c'était elle qui finissait à l'hôpital avec un mal de crâne atroce... elle ne répondit pas au docteur Maresquo et le laissa sortir de sa chambre. Était-ce mignon ou pathétique ? Elle aurait plutôt dit qu'elle avait été pathétique si elle avait pu voir ce qu'elle avait tenté de faire. Non mais vraiment, tout cela était loin de sa personnalité, bien qu'elle était une grande séductrice. Durant son absence, Camille regarda autour d'elle. Cet hôpital lui était familier... elle avait une impression de déjà vu. Était-il possible que son cousin, Cassandre Lefèvre travaille ici ? Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas juré. Il ne manquait plus qu'elle croise son cousin, qui croyait qu'elle était blanche comme neige pour finir six pieds sous terre. Quelques secondes plus tard, il était de retour. Elle se laissa faire, et lorsqu'il lui attrapa le poignet, son regard s’abattit pour la première fois sur sa main. Une alliance. Elle n'en fut même pas étonnée. On lui avait souvent dit que les femmes mettaient vite le grappin sur des hommes hauts placés ou exceptionnels. Et puis, leur différence d'âge était tout de même assez visible. Elle ne savait que dire face à la gentillesse de son docteur. Peut-être qu'il n'avait pas si détesté que ça ses avances. Quoi que, se faire draguer en étant sous l'emprise de l'alcool ne semblait pas être très valorisant. Dans la pièce, c'était le silence absolu. Camille n'avait prononcé un seul mot depuis son retour, et elle obéissait sagement -quelle contraste avec la veille- au jeune homme. Elle pouvait s'avouer chanceuse d'être tombé sur lui... elle était persuadée qu'ils n'auraient pas tous été aussi compatissants et bienveillants. Oh... je vais apellé une amie, je pense. Avant de retrouver son lit comme il se doit, et d'être toute propre. Elle se leva et fit face au docteur qui la dépassait largement de taille. Les adieux semblaient être le moment venu. Elle n'avait pas particulièrement envie de partir, mais elle n'aimait pas non plus les hôpitaux. Encore merci pour tout ce que vous avez fait... Elle était à deux doigts de dire "à une prochaine fois" mais elle s'était immédiatement dit qu'il allait l'enfermer dans un centre pour alcoolique.
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Sujet: Re: Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r)
Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée. (r)