Les vacances venaient tout juste de commencer, à Paris... Aujourd'hui samedi 22 décembre 2012, Min Ho attendait toujours la fin du monde. La première chose à laquelle il avait pensé en se réveillant ce matin, c'était qu'il y en avait pas mal qui devait se sentir intelligent d'avoir paniqué toute la journée, la veille. Enfin, la seule chose dont il était vraiment sûr et certain c'est que ces débiles avaient effrayé la pauvre petite Elie. Ji Min avait même dû prendre sa journée pour pouvoir la rassurer – au probable grand plaisir de ses élèves en particulier ceux de sa dernière heure qui étaient donc en vacances une heure plus tôt. Il avait bien essayer de la rassurer en lui disant que les Mayas avaient eu la flemme de continuer à écrire leur calendrier. Après tout, il avaient écrit plusieurs millénaires ! Peut être aussi qu'ils n'avaient plus de pierres pour l'écrire. Quoi qu'il en soit, le lendemain de cette soi-disant fin du monde, Elie avait décidé qu'elle voulait sortir. Sa mère étant partie faire les courses de Noël, il n'y avait plus grand monde pour l'emmener. Mais de toute façon, c'était toutes les samedi après-midi que les deux Choi sortaient, le moment qu'ils attendent toute la semaine, avec le mercredi après-midi, aussi. Sa fille avait enfilé en vitesse son manteau rose, son écharpe, son bonnet et ses moufles à motifs de bonnet péruvien multicolores et était sortie, courant vers la voiture de son père. Quelques temps plus tard ils étaient arrivés à destination, le Jardin du Luxembourg. Si le matin il avait plu toute la matinée, le soleil semblait s'être décidé à pointer le bout de son nez une fois l'après midi venue. Min Ho n'allait pas s'en plaindre... il n'adore pas la pluie, contrairement à sa fille. C'est Ji Min qui est émerveillée devant les paysages pluvieux, pas lui. Elie commença à courir, sans raison apparente. Min Ho qui avait baisser la garde un instant se mit à courir lui aussi afin de la rattraper. Une vraie pile électrique, celle-là. Il avait beau lui crier de ralentir le rythme, la petite brune continuait à courir. Elle finit enfin par s'arrêter un instant pour attendre son père, qui avait perdu de l'endurance depuis le début du lycée. Elie lui tira la manche en lui montrant avec joie une blonde assise sur les genoux d'une rousse. Tout s'explique...