+ ps : i love you
Cela fait plus d'une semaine que j'ai rêvé de Cyprien. Plus de sept jours où j'étais tiraillé par l'envie de le revoir et la peur que ce ne soit pas le bon moment d'aller à sa rencontre. Toutes mes interrogations avaient trouvé une réponse, tous mes souvenirs étaient revenus après une nuit de sommeil. Celle ci avait été aussi douloureuse parce que me retombait sur la tête, l'absence de Cyprien. Si je ressentais un vide en moi, j'en savais la cause et la vérité n'avait rien arrangé à mon mal être. Les jours s'écoulaient, pendant lesquels je passais au moins une fois devant le commissariat dans l'espoir de le croiser. Je n'étais pas encore prêt d'aller à sa rencontre, ayant bien trop peur de passer à côté de détails importants sur notre relation. La façon que mon cœur avait de battre me prouvait bien que les sentiments que j'éprouvais pour lui étaient forts pour surmonter cette épreuve qui avait noircit notre existence. Je me demandais comment il allait, s'il souffrait comme je pouvais supporter avec tout le mal possible, la distance. C'était pour cette raison que ce matin là, je décidais de couper court à cette attente destructrice. A la fois pour éviter de lui faire plus de mal et aussi pour me soulager moi-même.

Je me retrouvais sur ma Harvey Davidson, parcourant les rues parisiennes. Il m'a fallut plusieurs minutes pour rejoindre le onzième arrondissement. La circulation était toujours importante dans la capitale. Si j'avais attendu plusieurs jours pour enfin le revoir, l'attente était trop insoutenable à cet instant. J’accélérais pendant les derniers mètres qui me séparaient de mon homme, faisant attention tout de même. Les malheurs suffisaient, l'année 2013, je voulais la commencer convenablement. Et cela commencer par mes retrouvailles avec Cyprien.

J'étais arrivé, je voyais la Fiat Ibiza noire de Cyprien garée sur le bord du trottoir. J'en sentais mon cœur s’affoler, davantage après avoir quitté mon casque de moto et avoir franchit les portes de notre immeuble. Pendant la montée dans l’ascenseur, j'étais de plus en plus excité à l'idée de le revoir. De pouvoir le serrer dans mes bras, de l'embrasser à nouveau. Je voulais retrouver notre toit, notre chat, la plénitude de notre quotidien. Les portes s'ouvraient, un long couloir en face de moi. Je posais un pied l'un devant l'autre, jusqu'à arriver à notre numéro. Je restais là, dans un état d'euphorie, prêt à claquer tant mon cœur s’affolait. Ma main près de la porte, j'étais à deux doigts de toquer et ce fut sans que je m'en rend compte que mon poing s'abattait dessus. Trois fois. J'inspirais profondément, regardais mes pieds, dans l'attente trop torturante de revoir Cyprien. Je ne savais pas si je pourrais me contenir – mon émoi aussi.

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Quand j'entendais la voix de Cyprien de l'autre côté de la porte, je ne pouvais retenir un sourire. Je baissais la tête, fixant mes chaussures et puis je la vis en train de s'ouvrir, des pieds nus - la tête d'un chat. Freeze, mon tendre animal. Je restais quelques secondes ainsi, à croiser ses pupilles brillantes. Son poil caressait mes jambes, son ronronnement ne cessait point. La voix de Cyprien à travers mon prénom qu'il prononça me causa un long frisson. Je daignais enfin le regarder à son tour. Voir ses traits tirés par la fatigue me nouait le ventre. Qui déjà, se retrouvait serré par l'angoisse. Je sentais mon cœur marteler les parois de ma poitrine. Sensible à toute émotion forte, j'étais à deux doigts de pleurer. Cependant, je retenais mes sanglots pour ne pas l'inquiéter bien que c'était perdu d'avance puisqu'il me connaissait si bien. Il n'était pas le seul d'ailleurs à pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert. C'était réciproque. Je sentais ô combien Cyprien allait mal et en plus de le voir physiquement parlant, la douleur morale était encore plus dure à supporter. Je passais le seuil de l'appartement et posa ma main sur la sienne - qu'il tenait sur la poignée, je l'aidais à fermer la porte. Je glissais mes doigts le long de son bras, je voyais la chair de poule recouvrir sa peau. Je rabaissais ma main un petit instant, prenant Freeze dans mes bras. Je lui caressais derrière les oreilles et son ronronnement fut plus important que la dernière fois. J'embrassais le sommet de sa tête puis le reposa par terre afin de reposer toute mon attention sur Cyprien. La tension était si forte mais je tâchais de me contenir pour ne pas aller trop vite.

Je le regardais attentivement, de la tête aux pieds. Il se présentait torse nu et la vue en plus d'être agréable était une douce torture. Du bout des ongles, je reposais ma main sur lui en prenant soin cette fois de me rapprocher un peu plus de lui. Cyprien. Son nom, dans un murmure soufflait. Je plongeais mes yeux dans ses pupilles sombres, je fixais ses lèvres rosées quelques secondes sans tenir compte qu'en même temps j'approchais mon visage du sien. Ma main avait trouvé place dans sa nuque dans le plus tendre des silences. Le désir de m'approprier sa bouche était plus qu'insoutenable. Une larme coulait sur ma joue, sans que je ne puisse la retenir.

Pardonne moi, mon amour. Je collais mon corps au sien pour ressentir sa chaleur. Je laissais une main remonter sur son torse et agrippant ses larges épaules, je m'emparais une bonne fois pour toute de sa bouche. Je tremblais un peu, serrant mes doigts dans ses cheveux dans la crainte que ce ne soit qu'un rêve. Comme si lâcher prise allait faire que je le perdrais. Je savourais le goût de ses lèvres comme la meilleure des gourmandise, je me délectais de ce baiser comme si ça pouvait être le dernier. Je livrais dans cet échange, toute les choses que je voudrais lui faire comprendre. J'étais de retour à la maison, à ses côtés et plus rien ne pourrait nous atteindre, notre moitié retrouvée.

En manque de souffle, je le libérais, gardant mon front contre le sien, les lèvres rougies par notre baiser. Aucun mot ne sortait de ma bouche et pourtant, j'avais tellement de chose à lui dire.

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Sentir à nouveau ses mains sur mon corps avaient à la fois le don de m'électriser et de me réconforter. C'était donc, que je sentais un long frisson parcourir toute mon échine quand ses mains étaient posées sur mes hanches. La sensation aussi, que d'avoir retrouvé l'homme que j'aime était ce dont j'avais eu besoin depuis l'accident. Ce fut pour cela que dans la crainte de le voir m'échapper, que je serrai doucement son corps contre le mien, comme je pouvais m'accaparer ses lèvres. Les bras costauds de Cyprien encerclaient mon corps, je pourrais me laisser tomber dans un malaise sans avoir peur de toucher par terre, pour qu'il me retiendrait. Mais je voulais être conscient jusqu'au bout, pour ne pas gâcher nos retrouvailles. Je défaillais par le goût de ses lèvres, de son parfum retrouvé.

Nos regards se croisaient, tandis qu'il prenait la parole. Pourquoi veux-tu que je te pardonne ? Je restais un moment silencieux, pendant lequel je me perdais dans ses pupilles marrons. De par mon pouce sur sa joue, je sentais qu'il serrait sa mâchoire et je fis de même avant de m'humecter les lèvres. Je n'eus pas le temps de répondre que Cyprien reprit la parole. Tu m'as manqué, horriblement manqué. Je penchais ma tête comme pour senti un peu plus ses doigts sur ma joue et intensifier les sensations que sa caresse m'offrait. Pardonne moi de t'avoir un instant oublié. Oublié qui tu étais, oublié les moindres détails de notre histoire, oublié que tu existais. Je ne pouvais cette fois, retenir mes larmes et l'une d'elle venait glisser le long de ma joue. Mes yeux baignés de larmes, je m'en voulais tellement d'avoir était aussi ignorant de détails importants. Toi aussi Cyprien, tu m'as manqué. C'est bon de te revoir ! C'était tellement bien d'être de retour chez soi, aussi. Je m'écartais après quelques secondes, bien que cet éloignement m'était presque insupportable. Une main derrière la nuque je le regardais encore, de la tête aux pieds, avec la plus grande précision. Je m'égarais plus longtemps sur le pendentif qui décorait son cou. La lettre D pour mon prénom. Une chaleur nichait en moi, elle était un peu plus montée à cet instant tandis que je prenais soin de reluquer son corps. J'avais toujours aimé la veine prononcée qui ne cessait jamais d'être présente sur son biceps droit. La couleur bronzée de sa peau, que l'on soit en hiver ou en été. Et la vue d'une cicatrice dans son dos dut à son travail me coûtait toujours un pincement au cœur. J'avais moi aussi à ce jour, un marque comme telle : sur ma poitrine, infiniment proche de mon cœur, qui dans la pire des circonstances m'aurait valu une mort certaine. Je ne voulais pas y penser et revenais à la réalité, avec un peu de mal, tout de même subjugué par ses courbes tentatrices.

Je revenais vers Cyprien, pas moins assagi, encore perturbé par ses pensées qui au fur et à mesure devenaient plus présentes. Je cherchais un instant Freeze du regard, percevant ses petites oreilles derrière un cousin sur le canapé. Si j'avais retrouvé mon homme, j'attendais juste une chose, c'était de l'avoir pour moi tout seul, dans la douceur et la chaleur de notre émoi. Mais peut être qu'il avait au contraire, envie de parler avant d'envisager une virée sous les draps. C'était pourquoi, je restais là, à progresser dans l'appartement qui était nôtre, en attendant un signe de sa part.

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Tu n'y ai pour rien mon amour, absolument pour rien. Ce n'est pas à toi que j'en veux. Je fronçais légèrement les sourcils, un peu honteux, les joues rougissantes par l'annonce que j'avais à lui faire, du moins l'aveu. En fait...j'ai comme l'impression de nous avoir fait rater quelque chose, de nous avoir voler du temps de par mon coma. J'aurais toujours cette sensation douloureuse de l'avoir perdu pendant quelques mois. Quelques...devrais-je dire, une éternelle durée. Depuis quand as-tu retrouver la mémoire ? Je le regardais, intensément dans les yeux avant de chercher autre chose à fixer, penaud. Une semaine. Mais j'avais peur. Voilà pourquoi je suis pas venu directement de voir ! J'ai erré, je suis passé plusieurs fois devant le commissariat dans l'espoir de te croiser. Je voulais être sûr que je n'étais pas passé à côté de quelque chose. Que rien ne m'avait échappé. Quand... Ma voix était secouée. Quand j'ai rêvé de toi, quand tout mes souvenirs sont revenus, j'ai eu l'impression de revivre, de respirer d'un nouvel air. J'ai...j'ai revécu dans mon sommeil la douceur de notre premier baiser. Tu te souviens ? Au pied d'un grand arbre dans le parc ? J'y suis retourné le jour suivant, je pensais même que t'y serai mais je suis resté là bas, seul, espérant te voir arriver. Je suis parti le soir, très tard quand le gardien est venue à ma rencontre pour m'annoncer que le parc était fermé depuis deux bonnes heures. Je reprenais mon souffle. Perturbé. Je caressais sa joue, dans le désir d'un nouveau baiser. Je voulais juste être au meilleur de ma forme pour toi. Que je lui disais, tendrement.

Il suffisait juste d'un signe de sa part. Cela pouvait être des mots ou même un simple regard. Dans la mesure où il fasse quelque chose, cela me convenait. Je savais au fond, que Cyprien n'allait pas tarder à me communiquer ce que j'attendais. En sentant ses mains se faufiler sous mon tee-shirt c'était un peu, comme signer le début des festivités. Livrer un acompte d'un futur échange physique. Je m'en mordais la lèvres inférieure, fermais les yeux par ses tendres baisers dans mon cou. Je sentais mon ventre se nouer tandis que le battement de mon cœur s'intensifier comme la façon qu'avait mes frissons de me torturer. C'était un supplice à la fois physique et mental de résister à la tentation. Je penchais ma tête sur le côté, il savait ô combien le cou était un endroit où j'étais sensible et il ne manquait jamais de s'en amuser. Je retenais un gémissement mais laissa filer un soupir. J'avais du mal à rester sur place, comme l'envie de me dandiner pour supporter les frissons violents qui parcouraient tout mon corps. Une chaleur plus qu'importante me brûlait intérieurement. Ses mots, sa remarque sur Freeze fut un moyen de prendre un peu le contrôle. Mais ce fût de courte durée. Juste le temps de lui répondre. Je suis rentré maintenant. J'aimais Freeze mais c'était trop, je ne pouvais plus me contenir à présent. Je fis volte face, creusant un espace entre mon chéri et moi, jusqu'à l'attirer avec moi contre un mur, qu'il heurta de son dos. Plaqué aussi durement j'emprisonnais ses lèvres avec plus d'ardeur encore. En lui mordant la lèvre inférieure pendant cet instant où je reprenais un peu de souffle je laissais échapper quelques mots. Je t'aime Cyp ! A la double signification de : j'ai envie de toi. Je laissais mes mains s'accaparaient de la surface de son torse, de la dureté de ses épaules. Je prenais possession de Cyprien comme le plus précieux des joyaux. Je l'embrassais langoureusement, le souffle saccadé, étroitement mal à l'aise dans mon jeans. Aussi rapidement que cela pouvait l'être.

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Ce qui me surprendra toujours chez Cyprien c'est son sens de l'humour. A toute épreuve, il peut sortir une vanne et celle ci n'est jamais réellement mal placée. C'était un peu le cas à l'instant, tandis que je me confiais. Sa remarque me fit sourire et me réchauffais le coeur. C'était aussi pour ça que j'avais craqué pour lui. Son esprit léger, son sens de la distraction. Bien qu'il soit plus vieux, cela ne m'avait pas empêcher de tomber amoureux. Bien que cela avait été parfois dur dans le passé, je sais qu'il nous attendait à présent le meilleur. Du moins, je l'espérais.. C'était l'un de mes plus grands souhaits. J'étais de retour à la maison et à cet instant je me ressentais puissant, incapable d'être atteint par une quelconque catastrophe. C'était peut être dangeureux de penser cela mais auprès de Cyp, c'était aussi fort que je me sentais toujours. On ira draguer les princes charmants Rappellais-je sur le même ton. Je me souvenais de notre plaisanterie vis à vis de cela. Ils nous arrivaient d'être gamin comme ça, c'était cette complicité qui me plaisait dans notre couple, aussi. Et au souvenir de ses paroles échangées, l'inquiétude d'avoir oublié des moments de notre histoire s'envolait un peu plus.

Il fallait que j'aille voir Max, pour le remercier tout comme Cassandre d'ailleurs. D'avoir prit soin de Cyprien durant mon absence. Cependant, j'avais soudain un malaise. Mais qui était Max ? Cassandre n'était il pas son meilleur ami ? Je réfléchis, toujours attentifs à ce que Cyprien me onfiait à son tour sur les deux mois où je perdurais dans le coma. Eureka, cela me revenait. Max était son supérieur bien sûr. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Il avait bien fait de se changer les idées. Je n'acceptais pas l'idée qu'il est put souffrir déjà, alors savoir qu'il ne faisait rien pour tenir le coup, m'aurait un peu plus tendu. Mais connaissant Cyprien, je lui faisais confiance pour savoir qu'il avait réussit à rester fort. Je ne sais pas comment j'aurai fait si cela aurait été lui qui se serait retrouvé à ma place. Sans doute, aurais-je eut la force de l'attendre, par amour pour lui. Mes proches et amis auraient été là. Je ne voulais pas penser à des choses aussi affreuses, le présent était la seule chose qui comptait à présent.

A voir son visage, la façon avec laquelle ses traits étaient tirés, j'en déduisais qu'il était réellement fatigué. Je me pinçais la lèvre inférieure. Toute mon attention sur Freeze je me rendais pas compte de l'approche de Cyprien. Ce fût juste en sentant ses bras encercler ma taille que j'en oublié un peu l'animal. Le contact de ses doigts sur ma peau, signa un total laisser aller pour Cyprien. C'était surtout en sentant ses dents me mordiller que je ne pouvais plus tenir. Sa présence m'avait manqué, son amour et aussi son corps. C'était dur de se contenir et je n'avais plus tarder à laisser tomber les barrières de la tentation. Cyprien dans l'intensité de notre baiser, avait retiré mon haut. Moi aussi je t'aime Dim', t'imagines même pas à quel point. J'avais du mal à garder un souffle normal. J'avais du mal à ne pas toucher son corps. Mes mains caressaient toute l'intégralité de son torse, je pressais sa peau entre mes doigts et durant l'instant où ses lèvres rejoignaient mon cou une seconde fois, je caressais ses cheveux. Je sentais la façon qu'il avait de me marquer, c'était un délice, un appel plus qu’aguicheur. Les mains de Cyprien sur mon jeans, je décrochais un sourire sans lâcher ses lèvres, l'embrassant avec passion et délectation. Il allait me rendre encore plus insoutenable s'il continuait de la sorte. Je pourrais te faire l'amour n'importe nous à cet instant Cyp. Que je lâchais le regard brûlant. Une main dans sa nuque je l'embrassais encore, fougueusement. Mon autre main se chargeait de descendre la fermeture éclair de son pantacourt et vue la légèreté du tissus, il glissa presque tout seul le long de ses hanches.

Nous arrivons dans la chambre. Je n'avais pas prit la peine de fermer la porte. J'avais déjà poussé Cyprien sur notre lit, afin de venir m'allonger sur lui. Mais avant, ce fût avec douceur que je lui enlevé son pantalon. Placé entre ses jambes, je couvrais son ventre de baisers et effleurais la dureté de ses abdos comme la bordure élastique de son boxer. Puis, provocateur je lui mordillais un téton délicatement avant d'accrocher ses lèvres suite à une course de baisers dans son cou et sur sa mâchoire carrée. Tu es si tendu Cyp ! Je sentais sous mes doigts, tous ses nerfs. Je sentais aussi sur ma cuisse la rigidité de son entrejambe et je ne priais pas pour bouger un peu histoire de lui donner plus envie. Si c'était un supplice pour lui, c'était tout comme pour moi.

Cyprien T. Berthelot a écrit:

Dimitri et Cyprien

“ Son absence a envahi tout mon horizon, comme si on avait percé un trou béant dans ma poitrine... ”

Comment détendre l'atmosphère selon Cyprien Timothy Berthelot et bien je vous dirais qu'il faut lancer une petite vanne sur ce que Dim' et moi-même avons manqué de faire durant ses deux derniers mois. Disneyland ! J'avais prévu d'y emmener Dim' le jour de noël où le lendemain, ça aurait été un moment parfait, magique même, mais nous aurons encore le temps d'y aller ce n'est pas encore trop grave. Je ne put m'empêcher d'avoir un sourire amusé et de rire en l'entendant dire que nous irions draguer les princes charmants. Pas de toute je l'avais entièrement retrouver, j'avais envie d'être légèrement aguicheur. « Intéressant, mais le seul prince charmant que j'ai envie de draguer se trouve juste devant moi. » Maintenant l'atmosphère est détendu et surtout je ne veux pas qu'il s'en veuille pour quoiqu'il soit, le seul qui à le droit de s'en vouloir dans cette pièce c'est moi, je n'ai pas été assez vigilant, tu parles d'un flic... Bon j'ai du résumé les deux mois que j'ai passé sans lui, mais je ne suis pas rentré dans les détails parce que ce n'est pas le bon moment. Laissons ce qui appartient au passé derrière nous et concentrons-nous simplement sur le moment présent. Oui je suis fatigué, mais dès aujourd'hui tout ira mieux, beaucoup mieux. Mais j'ai fini par l'encerclé de mes bras par derrière et par le chauffer au sens propre du terme et j'avais réussi et en un temps record d'ailleurs, son maillot après notre baiser si passionné a fini par terre tout en se disant que l'on s'aime, romantique ? Dans un sens oui, mais ça fait plus de deux mois que nous, nous le sommes pas dit et même si je ne doutes absolument pas de sa fidélité, ça fait toujours du bien d'entendre la personne que l'on aime nous dire ses trois petits mots magiques. Sentir ses mains sur mon torse me fit frissonner, remarquer dès qu'il me touche je me met à frissonner, je n'ai pas mit longtemps avant de le marquer comme mien, tout en faisant attention à son collier. Après un baiser des plus langoureux je lui ai mordillé sa lèvre inférieur tout en lui demandant contre ses lèvres si on prenait le chemin de notre chambre. « Cet aveu est intéressant Monsieur Prévot, j'en prends note. » Le taquiné, encore et toujours, c'est ainsi qu'il m'aime non ? Alors que nous, nous embrassions une nouvelle fois fougueusement, il a défait mon panta-court tout en allant à notre chambre. Il n'a pas mit longtemps avant de me poussé sur le lit et une fois que je fus allonger parmi nos draps, il vint se mettre sur moi après avoir enlever mon panta-court. J'ai laissé mon homme prendre les commandes et je dois avouer que je ne regrettes pas vraiment, entre quelques soupirs de plaisirs je me mords légèrement la lèvre inférieur tellement c'était bon. J'eus un petit sourire coquin aux lèvres après le baiser en l'entendant. « e peux compter sur toi pour remédier à ce problème.» Je sentais mon entre-jambe réagir sous le traitement que me faisait subir mon amour. Je finis par le mettre à son tour sur le dos, déposant un simple baiser sur ses lèvres et faisant courir mes lèvres le long de sa mâchoire, le long de son cou et à mon tour je me mit à titiller ses tétons à l'aide de mes dents.

Codage fait par .Jenaa

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« Intéressant, mais le seul prince charmant que j'ai envie de draguer se trouve juste devant moi. » Je souriais, vainqueur. C'est fort intéréssant tout ça... Je lui lançais un regard plus que brûlant et la façon qu'avaient mes mains de lui caresser le torse communiquer aussi bien mon envie de lui. Sous mes doigts, je sens les frissons qui le parcours partout sur son corps. J'en suis fier, Je pourrais continuer pendant des heures durant mais lui imposer un tel supplice était aussi me faire languir de sa personne. Et mine de rien, je ne pensais pas avoir la force suffissante pour me contenir. Passez un temps, il fallait savoir se laisser aller, écouter son désir et cesser de se torturer. Si Cyprien continuait de la sorte, je ne manquerait pas à lui faire l'amour là, où nous sommes dans le hall de notre appartement. Mais mine de rien, avec tout l'effort du monde mais la hâte certaine je le traine jusqu'à notre chambre. Mon amour, je t'en prie. Il savait ô combien ça me faisait toujours chaud au coeur de l'entendre m'appeller ainsi. Bien que tous les surnoms affectueux qu'il pouvait me donner me plaisait aussi. Le fait de l'entendre m'appeller Monsieur avait d'autres vertus plus intenses sur moi. En vérité, il en fallait tout peu pour me donner envie. Par dessus tout, c'était ses baisers, ceux dans le cou en particulier ou la façon qu'il avait de toujours me caresser la peau. J'en devenais dingue rapidement, c'était un dur péché.

Entre les murs de notre chambre, je suis au dessus de lui - pendant un temps où j'ai tout le loisir de le couvrir de baiser. Ce fût à mon tour d'être à sa merci, Je me retrouve allongée, Cyprien au dessus de moi. Je relève mes bras pour pouvoir poser mes mains sur ses fesses rebondies et fermes. Dans cette posture je risque de ne pas pouvoir faire grand chose mais j'en prends note. Que je répondais, dans un soupire près de son oreille. Je lui aggripper le lobe par mes dents puis plongea ma tête dans le creux de son cou, que j'embrassais, et marquait d'une trace rouge. Cette fois ci, je ne pouvais pas retenir ce gémissement d'entre mes lèvres quand je sentais ses dents sur mon téton. C'était impossible ! Je basculais ma tête en arrière et fermais les yeux, aggrippant ses hanches un instant avant de venir accrocher le drap.

J'avais comme l'impression que toutes les sensations étaient plus intenses que d'habitudes. J'en avais presque le vertige, même. Ma peau, mon corps étaient sensibles à tous les jugements qu'il m'infligeait. Mon coeur battait à cent à l'heure, il était à deux doigts de lâcher même, j'en mettrais ma main à couper. Le désir que je ressentais pour Cyprien dépassait toute les barrières. Je pourrais vendre mon âme au diable pour prolonger cet émoi intime que nous étions sur le point de nous accorder. Avec tout le courage du monde, je reposais mes mains dans son dos et lui caressais du bout des ongles tout en scellant nos bouches en un baiser fiévreux. L'une de mes mains se faufilait entre nos torses, glissant jusqu'à son boxer et avec délicatesse. Je me frayait un chemin et y glissais mes doigts. J'avais chaud, plus que ça même ! J'éttoufais presque.

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Pourquoi ce petit sourire vainqueur amour ? » Mon sourire était encore plus grand. Parce que je suis l'unique, celui que tu préfères. Et moi aussi je te chérie de la même façon Cyp. Cyprien était le mien, dans n'importe quelle circonstance. Et si c'était une autre vie à laquelle j'aurai eut droit, j'aurai voulu l'avoir pour moi seul. Comme un égoïste. Je pouvais être très jaloux et possesif. Egalement aussi protecteur bien que mon gabarit ne pouvait dans quelques situations, me portait préjudice. Mais je n'avais pas le souvenir d'une bagarre pour sa défense. Au contraire de Cyprien, que je me souviens avoir vu toiser un gars pour lui dire de dégager afin de me laisser tranquille. Il m'arrivait pendant un temps, d'avoir la malchance absolue. Elle me collait à la peau comme le plus affreux des poison. Une poisse monumentale ! Cela s'était terminé par une satanée agression et mon coma de deux mois. Cependant, à cet instant je n'avais pas envie de penser à ce mauvais souvenir. Je voulais simplement profiter de la présence de Cyprien près de moi, de nos retrouvailles et de nos baisers.

J'étais totalement subjugué, omnibulé par sa prestance, son souffle, sa voix, sa chaleur, son touché, sa chaleur - tout ce qui faisait de lui un être totalement irrésistible. J'en faisais mon péché mignon depuis des années. La plus précieuse des pierres de mon joyaux, la plus magnifique possesion de mon coeur. Son prénom aspirait à mon bien être, j'étais totalement sous le charme et cette étincelle de bonheur, cette chaleur dans mon coeur ne cessait de me brûler d'une façon savoureuse.


Tu pourras faire tout ce que tu voudras de moi après, mon corps sera entièrement à toi, mais avant profite. Etait-ce une blague ? Cyprien avait toujours plaisir de jouer de ma faiblesse. J'avais horreur de ça comme l'adorer aussi. Il savait ô combien ça me rendait totalement fou et incontrolable. Il s'amusait, profitant de sa domination pour faire de moi son jouet des premières phases. Je m'humectais les lèvres puis frisonnais en sentant ses lèvres sur ma cicatrice. Cette maudite balle qui avait manqué de peu de me coûter la vie. Mon pantalon me quitta, l'instant pendant lequel je laissais glisser ma main vers son boxer mais ses doigts venaient encercler mon poignet et l'égarer un peu plus loin. Je déteste quand tu fais ça. Tu sais combien ça me rend dingue ! Tu es un profiteur. J'articule ses phrases entre plusieurs soupires. J'ai du mal à respirer normalement et mon ventre monte, descend à la fréquence de ma respiration plus que perturbée. La lenteur avec laquelle Cyprien s'amusait à descendre mon boxer m'électrisait davantage. Sa question finissait par m'achever et encore je n'étais pas au bout de mes surprises, le repos ne m'était pas offert, je le savais d'avance. Tant de torture...je te jure que tu payeras monsieur le policier. Je marquais un silence. Je fermais déjà les yeux, sentant ce souffle chaud sur mes entre cuisses. Mes mains dans sa nuque, je remontais mes doigts pour les glisser dans ses cheveux sombres.