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| Sujet: Matthias Arthur Duval •On a pas la thune mais l'espoir... Jeu 21 Juil - 10:56 | |
| Matthias Arthur DUVAL « fiche technique »▪ Date de naissance : 16/06/1991 ▪ Ville natale : Paris, France ▪ Surnom : Matth' ▪ Emploi : Salarié au McDonald's-Etudiant en Sciences Politiques ▪ Statut : Célibataire ▪ Groupe : La javanaise ▪ Avatar : Rupert Grint
▪ Pseudo : Bo' ▪ Note du forum : 20/20 ▪ Validation : partie pour le staff
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« il était une fois... Moi » ‘‘ C'est le soir de la Renaissance ,,
La nuit est fraiche. Les lumières de Paris brillent de mille feux. Tel un horizon embrasé, les voitures font et défont le silence grandiose de la nuit. Au loin, sur les bords de la Seine, des amants batifolent, ils s'amusent au bord de l'eau, un regard plongé dans son amoureuse, un homme caresse délicatement sa main, il s'approche de ses lèvres en passant une main sur sa fine nuque. Paris est toujours la ville des désirs interdits. Tandis que deux amants s'offrent inconditionnellement aux plaisirs illicites d'une nuit d'amour exhibitionniste, le temps ne s'arrête pas dans la ville des Lumières.
Capitale de la Nation des Droits de l'Homme par excellence, Paris se dresse ainsi dans la nuit, grande créature jamais domptée par les envahisseurs. Le Trocadéro est en pleine effusion, des danseurs nocturnes en pleine force de l'âge se livrent aux occupations diverses et variées pour distraire des parisiens et des étrangers, ces derniers, en masse s’exaltent face aux beautés que la ville offre aux badauds. La Tour Eiffel se dresse, grande, illuminée par de belles décorations, des militaires au bas scrutent la foule des yeux, pas question qu'un terroriste passe parmi une foule de japonais en manque de grands bâtiments. Un bataillon se détache, deux militaires écartent la foule, un gosse a disparu, il faut vite le retrouver avant que sa mère ne fasse un procès à l’Élysée.
Des oiseaux s'envolent dans un vol migrateur, ils fuient dans un grand horizon, laissant des plumes batifolantes, telles des trainées de kérosène d'avions lancées à toute vitesse dans un ciel perdant ses illusions, une société sous vide, des amours de supermarché jetés en pâture à une société déjà bien morte. Oui, les gens n'avaient plus de raisons de vivre. Un monde qui se foutait de tout, jusqu'à la course poursuite entre les deux véhicules de cambrioleurs et deux motos de la Police Nationale de Neuilly. Oui, la vie à Paris n'était pas moche, surtout, pas la nuit, Paris de nuit était le Paris rayonnant, plus grandes étaient les nuits, plus connes et merdiques étaient les journées.
Dans cette masse grandissante de moutons à merde, dans cette fabrique à connards, on se fichait bien du cri d'une petite femme mince. A l'hôpital du coin, un grand bâtiment de vitres, aux odeurs de stérilisants particulièrement puants et donnant envie de vomir à n'importe qui se trouvant dans les lieux, une femme était entrain d'accoucher. Elle criait sèchement, son mari, la main dans la sienne transpirait. Vêtu d'un costume sombre, le Ministre de la Défense Parisien regardait sa femme, galérant pour faire naitre son unique fils, la réussite de sa vie, l'aboutissement de tant d'essais de nuits d'amour avortées par les affaires ministérielles. Le petit Matthias déjà, pointait le bout de sa tête. La famille, aux aguets, attendait derrière des portes d'une chambre fermée. Le grand-père, ancien militaire de carrière était entrain de manger un hamburger, à cette folie américaine !
Les portes s'ouvrirent quelques deux heures plus tard, laissant place à un homme brillant, un visage cramant de tant de joie, oui, son gosse était né ! Sortez les trompettes, faites sonner les glaives, un gosse est né ! Ouais, c'était courant... Mais là, c'était le fils du Ministre, t'as un respect à avoir, compris ? Il exhiba son enfant, cette boule de peau informe, ce sang coulant sur toute sa putain de petite silhouette, ce con gueulait comme un veau. Bordel, Frère Jacques et son silence, n'a qu'à aller se faire voir ? Parlez pas comme ça, jeunes adolescents !
La famille fut heureuse, secouée d'un élan de conneries, de courbettes pour p'tits connards en culotte, de p'tits enfoirés en chapeaux. Être faux-cul de nos jours, c'était un état d'esprit. Faire semblant de dire que ce tas de merde était magnifique, c'était un mensonge. Non, ce n'était pas beau, un bébé n'est jamais beau, et j'vous passe les odeurs, merdique.
Quelle jouissance absolue ! Quelle grandeur incarnée. Oh oui, n'ai-je jamais parlé de Paris ? Oh si ! Je ne vous referais donc pas un bref tour d'horizon de cette ville de moutons. Savez vous, moi, le narrateur derrière mon écran, je suis à l'aise. Je suis bien heureux d'être ici, à écrire l'histoire de mon bébé, un personnage que j'ai crée de toutes pièces, mais savez vous, la réalité n'est pas celle d'un connard les fesses vissées sur une chaise, à écrire, à taper sur un clavier pour vous, et me faire plaisir.
Non. Des hommes crèvent sous les ponts de Paris, des hommes crèvent même ici où je vis. Oui, tout le monde crève ici. Oui, je m'en veux, mais non, je ne peux rien faire, alors, je vais continuer à vous conter la vie de ce personnage, dernier rempart contre le barbarisme RPGIQUE qui frappe nos internets. Oui, vous savez, cette folie de faire des personnages hors du commun, des personnages aux comptes en banque extraordinaires, des personnages dont la réalité est belle, dont la vie est jolie, et dont les seuls soucis sont de savoir quoi mettre avec le jean à quinze mille dollars qu'on a acheté au plus grand magasin de mode du siècle.
Oui, je vais vous dire, la vie de Matthias n'est pas celle d'un conte de fée. Bon, je vous concède que son enfance a été sans accrocs. Un petit déjà bien rebelle, qui ne supportait rien de commercial. Surdoué, il était un peu maltraité par les autres, il se réfugiait dans des bouquins pour oublier la solitude, il laissait tomber complètement ses amis... Enfin, amis ? Il n'avait aucun ami. Oui, son enfance déjà a été passé à essayer de faire arrêter son père. Oui, déjà, il ne fêtait pas Noël et refusait d'avoir des cadeaux.
Cela ne s'est pas arrangé avec le temps. Sa période estudiantine s'est déroulée à Paris, loin de ses parents, retirés en campagne pour vivre la retraite bien méritée. Ne supportant pas ses parents, ou de très loin quoi, six heures, c'était suffisant pour commencer. Cette période, c'est le début de sa véritable vie. Il ne voulait pas entrer dans le système, avoir une profession fixe, c'était son plus grand malheur, lui qui aimait changer de vie sans arrêt il ne supportait pas de devoir entrer dans sa compagnie, la même tous les jours, avoir un job, le faire, gagner du pognon et décider ce qu'on pouvait s'acheter à la fin du mois, comme un couperet qui tombe net, l'huissier se pointerait et vous dirait bien gentillement que vous n'avez plus de thune. On a pas la thune, mais l'espoir...
r.
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| Sujet: Re: Matthias Arthur Duval •On a pas la thune mais l'espoir... Jeu 21 Juil - 16:52 | |
| Mec, j'adore ton histoire et le personnage aussi. Ca me fait penser vaguement à un délire à la fight club en fait. Ce rejet de la société, la sur-consommation, tout ça. Nos perso' deviendront de grand ami Matthias, même si t'es pas d'accord o/ Bon j'vais m'arrêter là avant de faire un pavé. Bienvenue quoi. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Matthias Arthur Duval •On a pas la thune mais l'espoir... Jeu 21 Juil - 23:33 | |
| Rupert <3 et Arthur <3
Mais mon Dieu, on ne peut qu'adorer ton personnage. Je réserve un lien.
En plus, tu écris tellement bien, c'est hyper original! J'adore! |
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Tay Januário administrateur✧ ÂGE : vingt-six. ✧ JOB : animateur tv. ✧ MESSAGES : 6930 ✧ HERE SINCE : 17/05/2011
| Sujet: Re: Matthias Arthur Duval •On a pas la thune mais l'espoir... Ven 22 Juil - 6:14 | |
| RONNNNNNNNNNNN :O :O :O :O :O Bienvenue , héhé. 8D ♥ |
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