Soren était descendu dans la rue, armé de son appareil photo, direction la plus belle avenue du monde : les Champs-Élysées. A ses yeux, ce n’était pas la plus belle, mais il est de coutume de dire que ça l’est. Il a tellement voyagé durant sa vie et surtout pendant huit années où il n’a fait que ça, ne prenant plus aucune nouvelles de sa famille, de ses amis, ayant tout abandonné pour faire un tour du monde extraordinaire. Lorsqu’il était en Inde, il a rencontré, à New Delhi, un marchand très sympathique, Sandeep, qui lui fit découvrir la ville et ses lieux insolites ; il est allé dans une avenue marchante, extrêmement remplit et agité, mais cette effervescence a beaucoup plus à Soren qui considère cette avenue comme sa préférée. Elle n’est pas spécialement belle, elle n’a rien de bien extraordinaire en Inde ou même dans le monde, mais il l’adore, c’est comme ça !

Le jeune homme n’est pas photographe et ne considère absolument pas comme talentueux, il fait ça parce qu’il aime ça, cela fait parti de ses loisirs, comme les jeux-vidéos, l’ordinateur, les séries-télés ou Harry Potter. Il aime, de temps à autre sortir de chez lui, accompagné de son appareil photo, pour prendre les gens qu’il croise ou les lieux qu’il côtoie tous les jours, ou ceux plus insolites, presque inconnus. Les Champs-Élysées ne sont pas inconnus, bien au contraire, mais il y a toujours un angle qui n’a pas été fait, une photo qui n’a pas été prise, il cherche toutes ses choses que les autres avant lui n’ont pas fait. A quoi bon recopier la photo d’un autre ? Et puis les gens changent, de nouveaux arrivent, les touristes changent, les saisons aussi. C’est aussi pour ça qu’il aime Paris, on peut croiser n’importe quel type de personnes.

Soren, qui n’était qu’à quelques centaines de mètres de la fameuse avenue, dans une petite rue adjacente, fit une pause dans ses photographies pour faire un petit tour sur internet. Il se demande parfois comment il a fait pour vivre huit ans loin de tout, sans ordinateur, sans télé, sans argent, à croire que découvrir des paysages merveilleux lui suffisait. Il ne faisait pas attention à ce qui l’entourait, et là, c’est le drame, il rentra dans une jeune demoiselle, qui elle aussi d’avait pas l’air très concentré sur ce qu’il y avait en face d’elle. Le portable de Soren lui échappa des mains et tomba dans le sac de la demoiselle. Comment faire ? Il tenta la méthode douce « oh non, c’est ma faute. Mince mon portable est tombé dans votre sac je crois. »

hj ; désolé du retard

pas de réponses, j'archive.