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ooh la la paris, réouverture. 02/11/14.
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 Soyons éxésivement libre, intensement fou.

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MessageSujet: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyLun 29 Oct - 18:00

Ton coeur s'emballe. De retour sur la terre française, dans les rues de la capitale de l'amour. Tu cherches du regard le nom des ruelles. Tu ne trouves pas, tu ne sais plus. Tu as oublié après ses mois éloigné de tout. Ta montre s'emballe, le changement d'heure est encore tout frais, t'as complètement zappé de la mettre à l'heure. Tu es en retard, tu le sens. Tu es en retard depuis des mois déjà. Tu cours après le temps, tu cherches à le retenir sans jamais y parvenir. Il court plus vite que toi, il se fou de ta gueule alors qu'il dépasse ses moments perdus que tu perdures à essayer de rattraper. A croire que t'as déjà tout foutu en l'air et que rien ne sera comme avant. Non, tu peux te rattraper. Tu en es capable, tu as les mots pour. Tu y as tellement réfléchi que tout semble aussi clair que de l'eau de roche. Tu la veux. Tu l'as toujours voulu mais jusqu'aujourd'hui, tu n'avais pas suffisamment ouvert les yeux pour le comprendre. Est-elle du même avis que toi? Comprend-t-elle seulement un quart des sentiments que tu peux éprouvé à son égard? Tu ne penses pas. Elle ne sait pas tout ce que tu peux ressentir, tout ce qui peut se battre en duel à l'intérieur de ton coeur. Une lutte constante qui ne cherche même pas à s'interrompre. Tu es fatigué de luter sans que rien n'arrive. Tu es fatigué de devoir faire semblant de tout parfaitement contrôler. Tu as réussi à recoller ton coeur brisé, émietté, pourquoi ne parviendrais-tu pas à avouer les sentiments enfouis au fond de ton être à la fille qui te les fais ressentir? Ce n'est qu'une épreuve de plus à surmonter avant d'arriver au Paradis, d'arriver à l'extase absolu. Tu retiens ton souffle, prêt à tout.

Tu ne sais même plus son adresse. C'est pitoyable, tu te sens pitoyable. C'est tellement stupide de ta part d'être partit comme ça, du jour au lendemain, coupant tout contact avec ta vie parisienne. Mais c'était pour ton bien, pour son bien. Tu sais très bien que tu lui as fais du mal et rien que de savoir ça, tu souhaiterais pouvoir t'infliger le double voir le triple. C'est tellement injuste que ce soit les autres qui trinquent pour tes petits malheureux de merde. Tu ne sais pas cacher ta douleur, tu ne sais pas feindre la joie. T'es dans les extrêmes, c'est tout blanc ou tout noir. C'était tout noir à l'époque où tu es partis. Aujourd'hui, tout s'est éclaircit. C'est ce que tu veux lui montrer. Tu veux lui prouver qu'aujourd'hui tu es prêt à tout. Tes pas te mènent le 13eme. Tu sais qu'elle habite là, tu reconnais les murs, les fenêtres et tout te reviens en mémoire. Tes mains sont moites, ton coeur s'emballe.

Quelques pas et te voilà devant la porte d'entrée. Tu serres contre toi cette sacoche brune alors que ta main se fraye un chemin vers le bois de la porte pour toquer. Tu trembles, légèrement. Tu as peur, oui, à vrai dire, plus que jamais. Tu ne sais pas ce qui va se passer, ce qui va en découler, mais dans tous les cas tu sais que rien ne sera pareil après cet instant. Positif, ou négatif.


Dernière édition par Celestin E. Avery le Lun 29 Oct - 21:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyLun 29 Oct - 21:16

Une partie de moi aimerait pouvoir oublier aussi, oublier de t’avoir rencontré, que j’ai découvert ce que tu étais, et tout ce qu’il s’est passé depuis. Oui, c’est ce que je veux, parce que, je ne veux pas que ça soit comme ça. Je ne veux pas avoir ces sentiments. Mais je ne peux pas, avec tout ce qui est arrivé, je ne peux pas perdre ce que je ressens pour toi.

Le temps file depuis quelques minutes alors que la jeune femme reste les yeux rivés sur son téléphone réalisant petit à petit ce qu'elle vient de lire. Le sentiment de mélancolie la gagne peut à peut lorsque ses pensées se tournent vers un passé qu'elle aurait pourtant voulu oublier, penser à Célestin c'est aussi penser à toutes les choses qui peuvent la rendre triste et en particulier Jéricho. Un frisson lui parcourt le corps à cette simple pensée alors qu'elle prend le chemin de la faculté tentant de se sortir cette idée de la tête. Attachant rapidement ses cheveux elle monta dans le premier taxi qu'elle croisa. La journée se déroula plutôt normalement bien que ses pensées furent prises, c'était presque impossible de ne pas penser à lui, un mélange de tristesse et de rage à la fois. Au fond il n'avait pas été la dans les pires moments de sa vie, il était parti tel une brise de vent en quelques secondes, du jour au lendemain il avait disparu du jour au lendemain sans criée garde. La gorgée serrée elle tenta de se concentrer sur ces cours. De retour chez elle, la jeune femme tenta de s'occuper le plus naturellement du monde, elle prit soin de Jonah jusqu'à ce qu'il s'endorme avant de se plonger dans ses devoirs et dans sa dissertation sur la vérité. Elle sursauta doucement en entendant la porte moment de vérité pensa-telle en prenant son courage à deux avant de se placer devant la porte. Elle resta de longues secondes avant de se décider à l'ouverture d'un geste naturel. Elle inspira et plongeant dans ses yeux dans son regard pendant de longues secondes silencieuse. Rien n'avait réellement changer, elle l'inspecta de haut en bas laissant le silence s'installer en eux, cherchant presque à retrouver les petits détails qu'elle avait remarqué chez lui. Elle baissa les yeux pendant quelques secondes avant de relever son visage vers lui " Bonsoir Célestin " sa voix douce n'avait pas du tout changer au fils des années, même si elle avait grandis un peu, que ces cheveux étaient plus long, elle restait cette petite Ella au regard angélique incapable de faire du mal à une mouche. Elle recula doucement pour le laisser entrer avant de fermer la porte derrière lui. Il était encore plus beau qu'avant, ses yeux avaient toujours la même intensité et elle ne pu s'empêcher d'afficher un petit sourire en le regardant " Je .. Je ne sais pas quoi dire. Pourquoi t'es là Célestin ? ... après tout ces mois d'absences " on pouvait lire dans son regard qu'il lui avait manqué. Leur amitié avait était réellement forte et vivre sans lui avait été une épreuve très difficile, le sentiment de solitude était devenu son meilleur allié pendant tout ce temps, elle avait compris qu'au fond c'était elle contre le monde. Beaucoup trop de question sans réponses, beaucoup trop de doutes et n grand manque de confiance désormais perdu. Elle croisa doucement ses bras autour de sa taille en haussant les épaules " Comment vas tu ? Tu es rentré depuis quand ? " elle aurait pu passer des heures à lui poser des questions mais elle voulait avant tout savoir le pourquoi du comment. Elle s'approcha du canapé, s'installant dedans gardant toujours près d'elle le baby phone.


Dernière édition par Ella L. Maresquo le Lun 29 Oct - 22:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyLun 29 Oct - 21:58

Des mois d'exil, loin de tout, loin de tout sentiments. Tout n'était que ... Détente. Simplement ça. Pour pouvoir réparer ce coeur sauvagement brisé en plusieurs morceaux. Tu n'avais pas eu d'autres choix. C'était ça où tu explosais, où tu brisais tout ce qui pouvait avoir un semblant d'importance pour toi. Toutes tes relations se seraient envolées, parties en fumée et tu aurais finis seul, simplement. Seul dans une mare de douleurs en tout genre, tiraillé par des souffrances intérieures. T'aurais viré fou. A tous les coups. T'es incapable d'encaisser la douleur. T'es une sorte de sucre, dès qu'on appui trop fort, tout s’effrite. En surface tu as l'air dur comme la pierre mais au fond, tu fonds tel un iceberg. Tu es faible. Tu te laisses trop facilement atteindre par les sentiments que tu peux ressentir, ils te maîtrisent, ils te guident et laissent ta morale sur le bord du trottoir alors que tu sais très bien que ce devrait être elle que tu devrais écouté. La voix de la sagesse, de la raison. Pourtant tu t'en empêches inconsciemment. Comme si... Comme si tu ne voulais pas ne pas souffrir, comme si, pour toi, les choix que tu faisais te menés forcement à ta perte tout en te procurant d'intenses moments de bonheur. Une sorte de bonheur douloureux. Ca t'es déjà arrivé, d'aimer une personne si fort que ton corps a explosé de souffrance. Pourtant tu fais tout pour le cacher, pour cacher à quel point tu es à genoux face à la vie. Elle t'a mise au sol avec une prise tellement compliquée que tu n'as absolument rien compris au comment du pourquoi.

" Bonsoir Célestin " Un sourire léger se dessine sur tes lèvres alors que sa douce voix s'échappe de ses lèvres. Elle n'a pas changé. Absolument pas. Elle a toujours la même douceur, cette voix qui raisonne au fond de ton inconscient alors qu'elle te murmure des mots doux. C'était avant. Bien avant. Tout était différent aujourd'hui, c'était bien ça le problème, c'était bien ça que tu te reprochais. Au fond, rester ou partir aurait fait le même effet. Ella et toi ne serez pas plus proches. " Bonsoir Ella... Tu es... Toujours aussi belle. " Un autre sourire. Tu ne fais pas semblant, tu es vraiment heureux. Tu commences à l'être à nouveau, rien qu'à voir ses magnifiques traits qui t'avaient tant manqué. Tu aurais du faire un double de ce dessin que tu avais fais d'elle. Stupidité que d'avoir oublier de le faire. Tu passes le pas de la porte alors que tu retires ta sacoche pour la posée au sol histoire de t'en débarrasser. La chaleur de l'appart d'Ella te fais légèrement frissonné. Le changement de température est assez conséquent, pour tout dire. " Je .. Je ne sais pas quoi dire. Pourquoi t'es là Célestin ? ... après tout ces mois d'absences " Pourquoi t'es là, c'est vrai? Qu'est ce que tu fous chez Ella après l'avoir abandonnée comme une merde derrière toi sans jamais redonner de nouvelles? Sale égoïste. Elle te manquait... Voilà pourquoi t'es revenu. Pour te racheter, pour la retrouvée. " Pourquoi je suis là? parce que tu me manquais mon ange... J'ai été idiot de me tirer comme ça... Mais crois moi Ella, j'en avais besoin, vraiment. Je voulais pas te faire de mal... " Tu t'approches d'elle et frôle lentement sa joue avec ta main. Si elle te le permettait, tu la prendrais dans tes bras mais le simple contact de ta peau contre la sienne te suffit pour l'instant. Elle croise ses bras sur sa poitrine et s'éloigne de toi. Non, retiens là putain, tu peux te le permettre, tu peux te permettre de la vouloir. Pourtant, tu devrais te l'interdire. La faire souffrir était la pire chose à faire. " Comment vas tu ? Tu es rentrée depuis quand ?" Tu la regardes allé s'installer dans le canapé et tu t'approches, lentement. Tu gardes des distances. T'es pas encore prêt à affronter la vérité en face. Tu le sens, dans sa voix, qu'elle est blessée et furieuse. Tu t'en veux, ton visage l'affirme. " Je vais mieux.. Beaucoup mieux... Et toi? Tu vas bien? Je suis de retour depuis seulement hier... Un coup de tête et puis... Comme je t'ai déjà dis, tu me manquais. " Te croiras-t-elle? Bonne question.
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyLun 29 Oct - 23:52

Une partie de moi aimerait pouvoir oublier aussi, oublier de t’avoir rencontré, que j’ai découvert ce que tu étais, et tout ce qu’il s’est passé depuis. Oui, c’est ce que je veux, parce que, je ne veux pas que ça soit comme ça. Je ne veux pas avoir ces sentiments. Mais je ne peux pas, avec tout ce qui est arrivé, je ne peux pas perdre ce que je ressens pour toi.

C'est presque incroyable à croire mais il est là face à elle, non pas comme une image irréel mais comme une véritable réalité. Il est comme une brise d'air fraiche, il fait un bien fou et pourtant tu la déteste. Un frison parcourt le corps de la jeune femme en quelques instants, il y a tellement de question qui sont restée sans réponses et tellement de choix qui lui sont incompris. Il est parti, sans chercher à donner la moindre explication. Les semaines avaient passé et Ella avait simplement accepté le fait de ne jamais le revoir, le rangeant dans la case des bons souvenirs de sa vie du moins jusqu'à cet instant. Le cœur serré, elle le regarde revivant les moments passé en sa compagnie et en particulier un ayant marqué ses esprits, l'odeur de ses feutres, la couleur de ses joues ou son sourire sont encore présent dans le regard de la jeune femme, elle n'a jamais jeté se dessin, le gardant précieusement dans ses plus beau souvenir, ce qui lui a apporté ce soir la fut un cadeau inestimable. La jeune brune lève ses yeux vers lui en secouant doucement la tête niant en quelques sortes ces dires " C'est trop facile de dire ça. Tu n'as donné aucune nouvelle " comment le croire après un tel silence radio, pas un message ou un mail pour simplement dire que tout va bien, il n'était simplement plus la. Elle secoua la tête n'arrivant pas à accepté le fait qu'il était parti comme un voleur du moins jusqu'à ce que sa main frôle la joue de la jeune femme. Un frison plus intense lui parcourt le corps, le contact de sa peau la rend fébrile, c'est bon, plus bon que beaucoup de chose, le sentir près d'elle c'est revivre. L'espace d'un instant elle ferme les yeux en respirant son odeur avec douceur jusqu'à prendre conscience. Elle recule, comme pour ne plus ressentir ça. Les choses n'ont pas changé au fond, la peur de ressentir des choses incontrôlable est la, la peur d'être seule est présente, et la peur de souffrir encore plus. Les larmes montent d'elle même sans aucun contrôle, tentant de les cacher dans un faux sourire " Pourtant tu l'as fait et je n'avais pas besoin de ça " entre la disparition de Camel et celle de Célestin ce fut comme un grand vide, être perdu au milieu de nul part sans personne pour vous comprendre, sans personne pour sécher vos larmes. Assise sur le canapé, elle croise les jambes de façon à être face à lui, laissant une distance suffisante entre eux, elle ne sait pas quoi lui dire, tout est si confus, comme si ceci n'était pas en train d'arriver et qu'il s’agissait en réalité du fruit de son imagination. Il va bien alors qu'il ignore juste à quel point elle va mal. Elle soupire doucement " Oh tu t'es levé hier et tu t'es souvenir de moi ? ou t'as trouvé une vieille photo en te disant tiens c'était mon amie cette fille " la rancœur est un mauvais sentiment, mais pour le moment, le pardon ne semble pas dans l'immédiat, la tristesse au cœur elle baisse les yeux cherchant à garder les larmes qui perlent au coin de ses yeux noisettes. La fragilité de son regard en dis long sur ces émotions alors qu'elle le regarde à nouveau le visage plus triste et fermé que jamais " Je ne vais pas bien, je n'ai pas été bien. Jéricho est mort, j'ai perdu l'homme dont j'étais amoureuse, le père de mon fils et toi t'es parti, t'étais mon ami et t'as fait comme tout le monde tu as disparu de ma vie " elle avait cru à l'époque que cela aurait été différent, qu'elle aurait pu pleurer autant de fois qu'elle le voulait la mort de son amant sur l'épaule de son ami. Le deuil n'est pas fait, il ne le sera jamais, c'est au fond impossible de l'oublier mais il est possible d'avancer et de se reconstruire. Secouant la tête, Ella ne quitte pas son regard " Je pensais qu'on était amis, j'avais tord " sa main glisse sous son œil retirant une larme. Il est vrai que le temps guérir les blessures, sa tristesse se vide doucement, il reste dans son cœur à tout jamais comme le miracle de sa vie, peut être prête à laisser place à un second miracle mais désormais, la peur et la méfiance la gagne, faire confiance ou non. Ses yeux se posent dans ceux de Célestin pendant un temps, puis un second, lisant toute la tristesse et le manque qu'elle a pu ou qu'elle ressens envers lui " Tu m'as manqué " murmure telle alors qu'elle cache ses mains tremblantes dans ses jambes. C'est plus dur que prévu, d'être intouchable.
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyMar 30 Oct - 14:06

La chaleur que la présence d'Ella t’insufflait avant était de nouveau là, bien présente. Tu la sentais envahir chacun de tes membres et provoquer ce petit sourire aux coins de tes lèvres. Effacé, disparu. Tu avais perdu tout sens de l'amitié en te barrant de cette façon. Quel putain d'égoïste. Pourquoi faut-il toujours que tu ne penses qu'à ton bien-être et pas à celui des gens que tu apprécies? C'est bien trop dur de réussir à garder une amitié intacte au fil du temps. Il y a toujours tout un tas de complications, toujours plus de difficultés à surmonter. Mais toi, tu préfères les fuir ses difficultés, prendre tes jambes à ton cou et partir le plus loin possible de tout ça. Tu n'as pas assez de couille pour faire face à l'adversité. Tu pourrais lui rire au nez, mais non, tu lui montres ton cul alors que tu t'élances le plus loin possible de cet obstacle qui te sembles plus qu'infranchissable. Tu l'as laissé seule, alors que tu savais pertinemment que tu avais autant besoin d'elle qu'elle de toi. C'est un cercle vicieux dans lequel tu t'es enfermé, dans lequel tu ne pourras pas faire un pas en avant sans que le passé ne te rappelles en arrière. " C'est trop facile de dire ça. Tu n'as donné aucune nouvelle " C'était affreusement vrai. Tu t'en voulais de n'avoir fait aucun effort mais c'était la seule façon que tu avais trouvé pour te protéger de tous les dires des gens. Tu ne voulais pas qu'on te juge, qu'on cherche à dissuader de partir. Tu voulais juste tirer un trait sur toute cette histoire, tu voulais juste ne plus avoir de difficulté à penser, à te concentrer sans que des larmes envahissent tes pupilles et te déconcentrent. Tu cherches du regard les prunelles de la douce Ella, cherchant un peu de réconfort, une pointe de joie quant au fait de te revoir là, dans son salon. " Je sais ... Et j'en suis désolé Ella, vraiment, mais... J'en avais besoin... Tu sais pas comment j'avais mal, comment... Je passais mes journées à broyer du noir, je voulais surtout pas te mettre mal..." Tu voulais la protégée, c'est vrai. La protégée de toi même, de toi et de cet ouragan de noirceur dans lequel tu t'étais assis, bien sagement, en attendant que tout s'estompe autour de toi. La solution de facilité, tourner le dos à tous les gens que tu avais pus aimer, qui avait pus être là pour toi. Tu te retrouvais seul, plus que jamais. " Pourtant tu l'as fait et je n'avais pas besoin de ça " Tu ne rétorques rien, sachant très bien qu'elle disait la vérité. Elle ne méritait pas d'endurer tout ça non plus. Dans tous les cas, tu l'avais fais souffrir. C'était la pire des choses. Il était aujourd'hui temps de te rattraper. Saisir ta chance, voilà ce que tu étais entrain de faire. Tenter de gommer les erreurs du passé pour ouvrir une porte vers l'avenir. Un avenir que tu ne voulais qu'avec elle. Elle qui t'avais obsédé pendant des jours, elle que tu n'avais pus oublié. " Oh tu t'es levé hier et tu t'es souvenir de moi ? ou t'as trouvé une vieille photo en te disant tiens c'était mon amie cette fille " Tu soupires longuement, sentant la rancoeur dans ses paroles. Tu savais très bien que tu ne pouvais pas te pointer chez elle, la bouche en coeur, et qu'elle t'accepterait comme si rien n'était arrivé. Tu savais très bien que ça ne pouvait pas marché comme ça, même si on fond tu l'espérais. " C'est faux, je faisais que penser à toi. J'ai été idiot de partir ok? Vraiment..." La sincérité pouvait se lire sur tes traits. Forcement, tu regrettais. Tu regrettais tout ce qu'il s'était passé. T'en arrivais même à regretter d'être tombé stupidement amoureux de cet enfoiré. Tu avais tout foutu en l'air alors que tout semblait parfaitement aller. " Je ne vais pas bien, je n'ai pas été bien. Jéricho est mort, j'ai perdu l'homme dont j'étais amoureuse, le père de mon fils et toi t'es parti, t'étais mon ami et t'as fait comme tout le monde tu as disparu de ma vie " Putain d'égoïste. Ton coeur se fissure. Pas parce que tu as mal pour toi, non parce que t'as mal pour elle, parce que tu t'en veux. Tu t'approches, un pas en avant et puis tu te figes. " Ella... Ella... J'suis vraiment désolé... Je savais pas... J'aurais su, je serais revenu... " Plus la discussion avancée, plus tu te rendais compte que ta petite escale avait apporté le contraire de ce que tu avais espéré. T'aurais aimé savoir qu'elle allait bien, qu'elle était enfin heureuse C'était tout le contraire et en partit par ta faute. Parce que tu étais partis, alors que tu lui avais fais la promesse de toujours être là, près d'elle, quoi qu'il arrive. Ses yeux s'enfouissent dans les tiens et ton coeur loupe un battement alors que tous les sentiments d'Ella te traversent. Tu le sens. Tu sens sa douleur, et tu n'as qu'une envie, faire un pas en avant pour la prendre dans tes bras, lui faire oublié que tu étais partis, lui murmurer que tu es là. Mais tu n'oses pas. " Je pensais qu'on était amis, j'avais tord " Tu secoues la tête. Vous étiez amis, vous l'êtes toujours. Tu le sais, au fond de toi. Il faut juste laisser le temps faire, il faut que vous vous retrouviez. Pourtant ça semble tellement compliqué, là, dans l'immédiat. Mais c'est la seule chose à faire. Tu veux qu'elle soit heureuse? Rends la heureuse. " On est amis Ella, on l'a toujours été, ne dis plus jamais le contraire ! " Le ton de ta voix se hoche mais se heurte quand celle-ci se referme lentement, se serre. Tu t'en veux. Tu t'en veux de la voir dans cet état là et de ne pouvoir absolument rien faire. " Tu m'as manqué " Un simple murmure. Tu te rapproches d'elle et tu te permets à nouveau de la touchée, de la prendre dans tes bras, serrant le corps frêle de la brunette contre ton torse, essuyant lentement les larmes qui s'échappent de ses prunelles. " Tu m'as manqué aussi mon ange... Vraiment... " Tu laisses les secondes s'écoulées, les minutes sans rien dire, juste en enfouissant ta tête dans le creux de son cou et en respirant son odeur. Cette odeur que tu connaissais par coeur il n'y a pas si longtemps, cette odeur qui s'est dissipé alors que les kilomètres s'étendaient entre vous. " Je partirais plus, je te le jure Ella, je resterais là, tout le temps. " Une réelle promesse.
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyMar 30 Oct - 21:13

Une partie de moi aimerait pouvoir oublier aussi, oublier de t’avoir rencontré, que j’ai découvert ce que tu étais, et tout ce qu’il s’est passé depuis. Oui, c’est ce que je veux, parce que, je ne veux pas que ça soit comme ça. Je ne veux pas avoir ces sentiments. Mais je ne peux pas, avec tout ce qui est arrivé, je ne peux pas perdre ce que je ressens pour toi.

Elle n’avait jamais pensé le revoir, en réalité il était un bon souvenir de son passé quelques choses qui l’avait rendu heureuse à une époque. Elle avait décidé de ne garder que les bons souvenirs et de ranger dans un coin de sa tête les moments où elle avait été malheureuse par sa faute. Pourtant le revoir provoquer en elle, toute la colère du monde. L’envie de lui dire ce qu’elle avait ressenti à son départ était plus forte que tout. Ce n’était pas censé se passer comme ça, en réalité elle avait réellement souhaité avoir la vie la plus normale du monde et se construire naturellement. Elle savait désormais que rien ne se passait comme prévu et que la tristesse faisait partie de sa vie. Sa gorge se serra en quelques secondes, pendant des semaines elle avait fixé, dormi avec son téléphone dans l’espoir que le prénom de Célestin s’affiche à l’écran et qu’il revienne simplement à elle. Perdre espoir, abandonner au bout de quelques temps l’idée de le revoir, d’entendre son rire ou de sentir ses mains caresser ses cheveux bruns. C’était sans doute sa perte qui avait rendu la jeune femme plus dure, plus froide ou plus distante avec l’idée de donner sa confiance en quelqu’un. Elle en était venu à se dire que c’était au fond sa faute, qu’il était parti parce qu’elle n’était pas assez bien, sa mère avait fait cette chose aussi il y a bien des années. Elle secoua la tête « Je sais que tu ne voulais pas, mais le fait est que tu l’as fait. Mais ne t’en fais pas, j’ai l’habitude d’être abandonnée » elle rejetait en quelques sortes la faute sur lui, il était revenu vers elle contrairement à tous ceux qui était parti. En aucun cas elle ne souhaitait qu’il la voie comme une victime, en réalité elle détestait la pitié et le regard que les gens avaient pu avoir un jour sur elle. Elle glissa sa main dans ses cheveux d’un geste timide, n’osant pas le regard dans les yeux, peur qu’il observe de la tristesse ou de la mélancolie dans son regard. Elle était fragile, et il suffisait d’un seul regard pour comprendre cela. C’était un sentiment insupportable de le sentir si loin et si proche à la fois. Gardant la tête baissée, elle rougit doucement en entendant qu’il n’avait pensé qu’à elle, était-ce vrai ou non, cela lui faisait plus que plaisir, elle se mordit la lèvre en le regardant en douceur « Vraiment ? Tu as réellement pensé à moi ou t’essaye de te rattraper en me faisant croire des choses que j’ai envie d’entendre » même si c’était totalement faux, l’idée qu’il pense à elle lui faisait simplement plaisir.

Elle se mordit la lèvre pour ne pas craquer, parler de son ancien petit ami était la chose la plus douloureuse au monde, c’était comme se plongé nue dans un bain de lave. Il lui manquait cruellement, parfois même un peu trop mais vivre sans lui était un réel enfer au quotidien. Ce n’était pas tant sa présence qui lui manquait mais l’idée de savoir qu’à chaque seconde du jour, elle pouvait lui parler si l’envie la prenait. Le monde était cruel, et la priver de ça était dur, vraiment dur, au point de la rendre fébrile, et seule. Elle prit une courte respiration avant de le regarder doucement. Il devait être comme tous ses gens pesant que c’était bien mieux ainsi, que le monde se porterait mieux sans Adams mais elle ne souhaitait qu’une chose, poser ses yeux à nouveau sur lui. Ce n’était pas censé être si douloureux, l’amour était censé être la plus belle chose au monde, elle voulait un amour qui la consume, quelques choses qui la rende plus heureuse et comblé que jamais, le frison au quotidien, le désir et la passion chaque jour, elle voulait compter pour quelqu’un, ne pas être un chiffre dans une liste, ce n’était pas si compliqué au fond, l’envie d’être heureuse. Elle le fixa quelques secondes « T’es vraiment désolé ou tu penses que c’est un bon débarrât ? » elle voulait la pure vérité, elle n’était pas dupe personne sauf elle n’aimait réellement Jéricho. Elle ferma les yeux en sentant ces bras entourer son épaule. Elle respira son odeur pendant de longues secondes, les meilleures de sa journée, son souffle se coupa alors qu’elle ne voulait plus bouger, elle se plongea corps et âme dans ses bras. Sa main glissa doucement le long de son cou, le serrant contre elle avec une infime douceur, celle dont elle avait toujours fait preuve. Elle resserra ses bras autour de lui alors qu’elle déposait un baiser dans le creux de son cou murmurant doucement « Ne promets rien que tu ne pourras tenir » pendant de nombreuses années son père lui avait répété ceci. Elle ne cherchait pas à lui dire de ne pas mentir, mais de ne pas rester maintenant si c’était pour partir à nouveau pour tel ou tel raison dans quelques temps. La mort douloureuse de Jéricho lui avait fait au moins comprendre une chose, que plus jamais elle ne se ferait avoir si facilement, elle en valait la peine, elle était une fille bien qui méritait quelqu’un de bien. Elle recula doucement de son étreinte, plongea ses yeux noisettes dans les tendres yeux de Célestin, son souffle se coupa pendant quelques secondes avant de se calmer, de se montrer douce, calme et tendre avec lui, éloignant toute haine ou rancœur l’espace d’un instant « Je peux avoir confiance en toi Célestin ? Je ne veux pas revivre ça, que ce soit avec toi ou quelqu’un d’autre d’ailleurs » les choses étaient clair dans sa tête maintenant. Elle se leva un instant en le regardant en douceur « Je vais voir si Jonah va bien » c’était aussi un moyen de prendre conscience de tout ce qui se passait ici. Elle monta en quelques secondes à l’étage de l’appartement se rendant dans la chambre de Jonah, tout était calme, il dormait avec son petit sourire au coin de ses lèvres, c’était bon de voir un peu de douceur dans ce monde de malade. Elle resta plusieurs secondes à le regarder simplement avec tout l’amour d’une mère avant de se décider à descendre et à rejoindre Célestin, elle soupira presque de soulagement en voyant qu’il était encore là, c’était au fond un bon point « C’est bête mais j’ai cru que tu serais parti ou que pire je rêvais » rêver de lui, c’était une chose tellement commune qui pourtant était arrivé plus d’une fois. Elle soupira doucement, restant devant
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptySam 3 Nov - 11:42

La vie n’est qu’une longue succession de pièces toutes plus longues, plus spacieuses, les unes que les autres. Tu t’y perds tout le temps et pourtant, tu as conscience que la vie est ainsi. Avancer à tâtons, sans jamais connaitre la destination de notre voyage, sans savoir où s’arrêtera cette longue marche dont on ne connait même pas le sens. Tout est absurde mais on se contente de ça. On est trop peureux, trop tétanisés pour chercher plus loin. Ton quotidien te convient alors tu n’en changes rien jusqu’au jour où la routine finit par t’étouffer. T’avais pris ton putain de courage à deux mains et tu avais affronté cette crainte d’aller de l’avant. Tu t’étais contenté pendant des mois de cette coquille visiblement fragile que tu avais construite autour de ta vie. Tout semblait tellement plus simple, caché derrière ses parois fines. Tu étais devenu comme un gosse, aussi déboussolé et délicat. Tout te semblait friable, instable. Tu tremblais face à une pointe d’adversité. Il avait réussi à te faire perdre toutes ses petites choses qui te faisaient tenir. Il était doué. Tellement. Il t’avait envouté et tu étais tout simplement tomber dans le panneau, aveuglement. L’amour est une sacré connerie. Pourquoi avoir fait tout ça pour lui ? Pourquoi en être arrivé là à cause de lui ? Tu aurais pu aussi rapidement tourner la page que pour les autres. Mais il n’était pas les autres. Il était lui, il était celui que tu avais aimé à en crever, à en perdre la tête, à en saigner de l’intérieur. D’un côté, il t’avait fait ce que tu avais fait aux autres, avant. Briser un cœur. Un cœur innocent, un cœur amoureux. Ce n’était qu’une simple vengeance, un retournement de situation.

Niels avait beau t’avoir brisé le cœur, tu avais brisé celui d’Ella. Elle, elle n’avait rien à voir avec votre idylle pourtant elle avait pris autant dans la figure. Tu l’avais laissé, sous prétexte que tu avais besoin de respirer, loin de la pression constante que Paris avait sur toi. Elle aussi elle en avait besoin pourtant, mais jamais elle ne t’a laissé. Tu en as conscience. Malheureusement, tu ne peux rien faire de plus, tu ne peux pas remontrer le temps. Tu peux t’excusé un milliard de fois, tu peux prier pour qu’elle te pardonne. Juste attendre que le temps fasse son travail sans essayer de le brusqué pour ne rien briser entre temps. « Je sais que tu ne voulais pas, mais le fait est que tu l’as fait. Mais ne t’en fais pas, j’ai l’habitude d’être abandonnée » Un coup de poing en plein cœur, en pleine poitrine. Elle t’en voulait. Ses mots prouvaient tout à fait ça. Qu’elle dise le contraire ou non, ton absence l’avait fait souffrir et malgré la certaine joie qu’elle ressentait –tu le voyais dans ses yeux-, elle souffrait aussi énormément de ces mois d’absence, de cet abandon bien trop soudain. Tu aurais pu l’amenée avec toi pourtant l’idée ne t’es jamais venue. Tu aurais pu la prendre avec toi, mais l’égoïsme dont tu as fait preuve t’en a empêché. « Dit pas ce genre de choses Ella, je t’ai pas abandonné. Je serais pas revenu sinon… » L’abandon, pour toi, ce n’est pas ça. Ce n’est pas simplement partir sans dire au revoir, pas seulement partir loin d’une personne sans donner de nouvelles, c’est aussi ne jamais revenir en arrière. Ne jamais vouloir gommer ses erreurs. Tu ne l’as pas abandonné au bord de la route sans jamais te retourner vers elle pour aller la récupérée. Là, tu t’es arrêté, t’as fais volte-face et te voilà face à elle. Tu es toujours là. Elle t’avait manqué l’espace de tout ce temps où ton regard était vrillé devant toi. Son visage, sa voix. Tout était resté intacte en attendant le moment où tu te retournerais pour la retrouvée. « Vraiment ? Tu as réellement pensé à moi ou t’essaye de te rattraper en me faisant croire des choses que j’ai envie d’entendre » Tu hoches la tête. Pourquoi tu lui dirais tout ça si tu ne ressentais pas réellement ce manque au fond de toi ? Il était là, bien présent dans ta poitrine, à chaque fois que ton cœur battait. Ta tête était une sorte de bordel organisé où tous les souvenirs que tu avais d’elle étaient regroupés. Elle te manquait, oui. Plus que n’importe qui. « Je dirais pas ça si je ne le pensais pas Ella. »

Tes bras se refermèrent autour d’elle après que le nom de Jéricho fut inséré dans la conversation. Tu savais les sentiments qu’elle avait pu ressentir à son égard et la perte de cet être avait surement du la détruire. « T’es vraiment désolé ou tu penses que c’est un bon débarrât ? » Tu ne fis pas attention à cette question parce qu’au fond, tu n’étais pas vraiment désolé pour lui. Il était mieux mort que vivant pourtant tu ne dis rien. Pour ne pas la vexée. Tu te contentas de la serrée contre toi, respirant lentement son parfum. Sa main glissa lentement contre ton cou et tu frissonnas légèrement. On ne t’avait pas frôlé depuis des mois. Ni un câlin, ni rien. Les bras d’Ella étaient surement ceux dans lesquels tu rêvais le plus d’être depuis ses longs mois d’exil. Ses lèvres vinrent lentement déposer un baiser dans ton cou et tu souris légèrement, resserrant votre étreinte. « Ne promets rien que tu ne pourras tenir » Ce qu’elle ignorait c’est que là, tu pouvais la tenir. Tu la tiendrais, c’était une promesse. Tu te le promettais avant tout à toi-même. Ne jamais la laisser tomber à nouveau. « Ne me crois pas si je te le dis, je sais que je le tiendrais, coute que coute… » Elle n’allait pas plus te croire qu’avant mais au moins c’était clair et net. Tu n’allais pas la laissée. Ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Plus maintenant. C’était une vaste erreur que de partir sans penser que les dégâts seraient aussi importants, sans penser que le retour ne serait pas si naturel que ça. Tout a changé, pourtant aujourd’hui, tu sens que tu pourrais tout arranger. « Je peux avoir confiance en toi Célestin ? Je ne veux pas revivre ça, que ce soit avec toi ou quelqu’un d’autre d’ailleurs » Tu hoches vigoureusement la tête. Oui, elle pouvait avoir confiance en toi, entièrement. Elle pouvait aveuglément te faire confiance. La décevoir à nouveau te briserais un peu plus. Alors que tu ouvrais la bouche pour t’exprimer à nouveau, elle se leva. « [color=lightpink]Je vais voir si Jonah va bien » Tu ne dis rien, tu restes là alors que tu l’observes monté à l’état pour voir son fils. Tu restes là, le regard perdu dans la contemplation du plafond. « C’est bête mais j’ai cru que tu serais parti ou que pire je rêvais » Tes yeux se déposent sur elle et tu esquisses un sourire. Non, tu n’étais pas un rêve. Tu étais bel et bien vivant en effet. Bel et bien là, devant elle. « Viens là.. » Tu lui tends les bras avec ce petit sourire niais sur le visage. Tu ne lui laisses pas vraiment le choix et saisit ses hanches pour l’attirée dans tes bras. Une fois installée sur tes genoux, tu passes tes bras lentement autour d’elle « Dit… Tu as toujours le dessin que j’ai fais de toi ? » Ce fameux dessin à la Titanic. Ce fameux dessin où toute la splendeur de ta jeune amie resplendissait. Tu étais tellement fier d’avoir réussi un tel dessin. Il reflétait parfaitement la réalité à tes yeux. « Ella ? –un murmure à son oreille, tu m’as réellement manqué, c’est pas des conneries… » Tu déposes alors un léger baiser contre sa joue et tu enfouis ton visage dans le creux de son cou, comme avant…
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyMar 6 Nov - 16:05

Une partie de moi aimerait pouvoir oublier aussi, oublier de t’avoir rencontré, que j’ai découvert ce que tu étais, et tout ce qu’il s’est passé depuis. Oui, c’est ce que je veux, parce que, je ne veux pas que ça soit comme ça. Je ne veux pas avoir ces sentiments. Mais je ne peux pas, avec tout ce qui est arrivé, je ne peux pas perdre ce que je ressens pour toi.

Un bon dans le passé, un plongeant dans ses profonds souvenirs qui était censé être enterré à jamais. Les choses avaient été compliquées pendant plus de dix-huit ans pour la jeune femme. Elle avait d’ailleurs ce don pour se mettre dans les affaires compliquées et pour rencontrer les mauvaises personnes. Cependant elle resté persuadée malgré le temps que toutes les personnes du monde pouvaient changer, sa foi en l’espèce humaine n’avait pas changé, elle voulait à sa façon faire en sorte de rendre la vie des autres meilleures, de leur donné un peu d’espoir lorsqu’ils en manquaient ou simplement de faire en sorte que le noir deviennent blanc. Projet ambitieux pour une petite jeune femme dont la grandeur du cœur n’était plus à remettre en question. Elle avait voulu changer Jéricho, elle avait voulu lui donner ce qu’il n’avait jamais eu et l’aimer comme personne ne l’avait jamais fait, mais le gentil garçon qu’elle avait rencontré c’était transformé en son pire cauchemar. Tout ce qui devait être parfait était devenu imparfait et maintenant elle était persuadée de détruire tout ce qu’elle touchait. Désormais elle avancerait coute que coute, elle n’allait plus se laisser abattre, elle serait plus forte que n’importe qui. Elle sourit doucement face à Célestin, il faisait partie de ces personnes à qui elle avait voulu donner les meilleures choses au monde, dire qu’elle n’avait rien ressenti pour lui, que de se nicher contre lui pendant des heures ne lui avait rien fait était un mensonge, il avait eu un pouvoir sur elle, celui de la rendre fébrile, timide, et plus douce que jamais. Il était à ses yeux un être fantastique, doté d’un courage, d’une force et d’un sens artistique qui la bouleversé. Elle l’avait aimé, à sa façon, pas assez bien, peut-être trop ou pas assez mais ce fut sincère. Il avait apparu magiquement dans sa vie dans un moment où elle était seule et bien triste sans même se l’avouer. Célestin, ce n’était pas descriptible mais il avait changé sa vie et sa vision de cette dernière. Dans ce tableau parfait c’était cependant trouvé Jéricho et Nelson, puis il était parti comme une brise d’hiver, un matin d’été. Le revoir, face à elle, lui retournait le cœur. Elle secoue doucement la tête « Oui tu es la, mais il est peut-être trop tard » elle voulait croire que non, qu’elle pourrait simplement retrouvé son ami, mais elle se l’était promis, jamais plus elle ne ferait avoir par quelques mots doux et pas un sourire. Ses yeux brillant se plongèrent dans ceux de Célestin pendant de longues secondes de silence et de tristesse. Elle baissa les yeux pendant quelques instants « C’est facile de dire ça, je l’ai déjà entendu » en aucun cas elle n’oserait le comparé à Jéricho, la douleur qu’ils lui avaient donné chacun était différente mais d’une certaine façon elle était commune.

Elle souffla doucement dans son cou, respirant son odeur en passant sa main le long de son dos avec douceur. Sans surprise, la réponse concernant son ex petit ami n’existait pas, elle ne se faisait pas d’illusion, personne n’avait pu comprendre et personne ne comprendrait jamais ce que l’amour peut pousser à faire et même vous éloigner du vrai et réel bonheur. Elle hocha doucement la tête, étrangement elle lui faisait immédiatement confiance sur ça, elle ne voyait en lui désormais aucun mensonge, persuadée qu’il tiendrait sa promesse jusqu’au bout ou ayant simplement envie d’y croire. Son visage se décolla doucement du cou de Célestin alors qu’elle le regarda doucement « D’accord » murmura la jeune femme alors qu’elle hochait doucement la tête comme pour dire oui tout simplement. Monter voir Jonah était une excuse au fond pour se détendre quelques instants, se sentir plus à l’aise et voir si elle n’était pas folle en en train d’imaginer tout ça. En descendant il était toujours là, assit sur le canapé dans la jeune femme le sourire aux lèvres. Elle approcha doucement restant débout face à lui, sa main se dépose sur la sienne et son bras autour de sa hanche alors qu’elle s’installe sur ces genoux posant son regard timidement dans le sien, elle se mordit doucement la lèvre en détournant le regard jusqu’à ce qu’il évoque le moment le plus sensuel de toute sa vie. Elle sourit « Je n’aurais pas jeté une tel merveille » elle se leva doucement en nouant ses doigts aux siens marchant doucement jusqu’à l’escalier qui la menait aux chambres. Gardant sa main dans la sienne, elle ouvrit la porte de sa chambre posant ses yeux sur sa commode ou se trouvait le cadre avec le dessin, il n’avait pas changé de place, toujours près d’elle dans son espace. Il était hors de question de le jeter, les souvenirs liés à ce bout de papier se bousculait dans sa tête, la façon dont il avait regardé ce soir –là en la dessinant, comme si elle était la plus belle femme au monde, un joyaux précieux « Je n’ai pas oublié ce que tu as fait pour moi ce jour-là » elle n’avait jamais su comment le remercier d’avoir fait cette chose pour elle, il lui avait donné confiance en elle comme personne n’avait réussi à le faire et au final, le résultat était bon, elle en était réellement fière, elle se trouvait simplement belle. Elle fixa le dessin pendant quelques secondes avant de poser ses yeux sur son artiste. Sur le canapé elle n’avait pas pris quelques secondes pour lui répondre mais elle souffla doucement « Tu m’as manqué plus que tu ne l’imagine » sa sincérité se lisait dans son regard. Sa main passa doucement le long sa joue en déposant un baiser tendre sur sa joue, elle descendit ses mains les enlaçant autour de sa taille avant de déposer son visage dans le creux de son torse. C’était fou de voir à quel point elle se senti en sécurité, comme si rien au monde ne pouvait détruire ce qui arrivait au milieu de sa chambre. Sans le regarder elle murmura « Je n’ai pas oublié, j’ai espéré chaque jour, croiser ton chemin, je voulais t’appeler mais je ne voulais pas une déception de plus » au fond elle ne s’en serait pas remise, si il n’avait jamais répondu ou pire si il avait avoué ne jamais vouloir la revoir.
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyJeu 8 Nov - 22:10

Ce n'était que promesses variées. Promesses qui semblaient impossibles à tenir et pourtant tu voulais te persuadé que tu étais capable de les tenir. Tu allais les tenir pour elle en tout cas. Elle méritait que tu te coupes en 4 pour elle, elle méritait d'être exposée au plus grand des bonheurs. Celui sans limites, sans frontières. Elle n'était pas la plus fantastique des femmes au premier abord et pourtant elle l'était. Dans les moindres détails elle avait tout de parfait. Elle n'était pas comme toutes ses meufs qu'on croise dans les rues, la douceur se lie dans ses traits, se laisse entendre dans ses paroles et se voit dans ses gestes. C'est ce que tu avais toujours apprécié chez Ella. Cette grâce, cette innocence et cette douceur. Parfois, tu la voyais encore comme une enfant alors que ses yeux brillaient tel des diamants illuminés. C'était toujours .. Magique avec elle. Rien n'était vu de la même façon. Un voile d’insouciance. A croire qu'elle faisait confiance aux choses, qu'elle savait ce qu'elle faisait tout en se laissant bercer par l'inconnu. Elle t'avait appris à croire à cette magie que la vie pouvait dégagée, toi qui n'y as jamais cru auparavant. Tu étais trop borné, trop aveugle pour voir plus que ce que tu avais en face de toi. Ella t'avait réellement ouvert les yeux sur la vie. Elle t'avait donné cette vision tellement sage qu'elle avait elle et c'était réellement mieux de voir les choses à sa façon. Tu te laissais bercé par la douce réalité qu'elle avait créé. C'était parfait pour oublié tout le reste. Une simple rencontre qui s'était avéré devenir beaucoup plus. Tu t'es demandé par fois pourquoi tu n'avais pas été plus loin avec elle alors que ton coeur s'emballait dès qu'elle entrait dans ton champ de vision. Elle était magnifique, tellement à tes yeux. Elle n'était pas comme les autres, voilà ce qui t'avais le plus attiré chez elle. Ce qui t'attirais toujours. Elle, elle valait qu'on se donne la peine de la rendre heureuse. Elle méritait tellement de belles choses. Beaucoup trop ... Tu n'étais pas capable de lui offrir autant. Mais tu voulais t'en donner les moyens. « Je n’aurais pas jeté une tel merveille » Ton dessin... La perfection posée sur une simple feuille de papier. Tu avais tellement aimé la dessinée ce jour là. Tu l'avais senti dans son regard. Ce petit truc qui avait donné son charme au dessin. Ce qui avait rendu l'instant magique. Sa main saisit la tienne et t’entraîne dans sa chambre où elle te sort un cadre où se trouve le dessin. « Je n’ai pas oublié ce que tu as fait pour moi ce jour-là » Ton regard se pose sur le dessin et tu revois la scène comme si elle se déroulait devant toi. Tu te souviens de la légère gêne qu'elle avait ressenti. Elle s'était rapidement dissipée. Tu n'avais rien fais pourtant, c'est ce que tu ne comprenais pas. Tu l'avais juste dessinée, comme elle était, comment elle paraissait à tes yeux. Pourquoi ne pouvait-elle pas te croire quand tu lui disais qu'elle était magnifique? Elle l'était réellement, même quand elle était enceinte ou dans je ne sais qu'elle situation. « Tu m’as manqué plus que tu ne l’imagine » Tu souris, légèrement. Ce manque avait été réellement réciproque. C'était une part en moins que tu avais laissé derrière toi, une part de toi importante. Ses lèvres se frayaient un chemin sur ta joue alors que ses bras s'enroulaient autour de toi. Tu en fis de même et attrapas ses hanches pour la serrée doucement contre toi. Tu enfouis alors ton visage dans ses cheveux. Ce moment était parfait, simplement. Tu voulais que rien ne bouge, que tout reste ainsi des heures et des heures. Tu ne voudrais plus jamais la quittée, partir loin d'elle. Ca serait trop douloureux, trop dur. « Je n'ai pensé qu'à toi... Je me sentais mal de t'avoir laissée comme ça alors... Alors que je t'avais dis que je ne partirais jamais... Mais je suis là aujourd'hui et je compte pas partir. Plus jamais. » Paris c'était ta vie, pourquoi tu voudrais partir à nouveau? Nulle part ailleurs tu ne pourrais être heureux. C'était ici, ici ou nulle part. « Je n’ai pas oublié, j’ai espéré chaque jour, croiser ton chemin, je voulais t’appeler mais je ne voulais pas une déception de plus » Tu te décolles légèrement d'elle, juste assez pour plonger ton regard dans le sien alors que ta main caresse sa joue. Tu lui souris, tendrement. Tu ne pensais pas lui avoir autant manquer, tu ne pensais pas que tu pourrais autant manqué à quelqu'un. Tu n'étais pas spécialement le genre de mec dont on ne peut pas se passer pourtant. « Je serais revenu.. Tôt ou tard. Je peux pas vivre sans l'air polluer de Paris, c'est bien connu... Et puis.. Sans toi.. Ca aurait été dur. » Lentement tu laisses le silence s'installé alors que tes yeux sont toujours vrillés sur les siens. Un centimètre, puis deux et lentement tes lèvres se posent sur les siennes en un tendre baiser. Tu resserres son étreinte autour d'elle, hésitant. Tu en rêvais depuis longtemps... Juste ça...
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptyDim 11 Nov - 17:47

Une partie de moi aimerait pouvoir oublier aussi, oublier de t’avoir rencontré, que j’ai découvert ce que tu étais, et tout ce qu’il s’est passé depuis. Oui, c’est ce que je veux, parce que, je ne veux pas que ça soit comme ça. Je ne veux pas avoir ces sentiments. Mais je ne peux pas, avec tout ce qui est arrivé, je ne peux pas perdre ce que je ressens pour toi.

Cela lui faisait en réalité un bien fou, l’idée de sentir sa peau près de la sienne et de pouvoir rire à ses coté la rendait réellement heureuse. Elle sentait son cœur vibrer dans sa poitrine si forte qu’elle se demandait même si il n’allait pas sortir dans les secondes à venir. Ella avait été de ses filles croyant profondément en l’humanité et en l’amour mais durant ses quelques mois, elle avait cru en l’amitié et en Célestin. Il était drôle et si attachant qu’il avait pris une place importante dans sa vie en une seule partie de Bowling. L’espoir semblait presque à nouveau frapper sa porte, comme l’idée d’une nouvelle amitié plus forte que la précédente. Elle avait une folle envie de lui pardonner, sans même chercher à quoi que ce soit d’autre d’ailleurs, simplement oublier le passé pour être à ces cotés comme avant ou bien mieux. La main de la jeune femme glissa dans la nuque de son ami en le serrant un peu plus contre elle, avant d’effectuer une douce caresse dans sa chevelure clair « Tu es vraiment là, juste pour moi ? » cela lui semblait juste fou et impossible que quelqu’un puisse quitté sa vie et son monde pour elle. Elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait quelques choses de louche là-dessus. Elle n’accordait plus sa confiance si facilement, étant même devenu méfiante envers les gens qui l’entouraient, elle refusait de foncer tête baissé comme elle avait pu le faire, il fallait étudier la situation, et faire de nouveau confiance à Célestin serait réellement compliqué. Jamais, elle n’avait envisagé l’idée de partir, et de rentrer en Italie. Elle était réellement tombé amoureuse de Paris, c’était à ses yeux la ville de l’amour et de la passion, il y avait dans cette ville, tout ce qu’elle avait toujours cherché. Mais surtout elle avait trouvé ici, le moyen de réalise ses rêves et de croire en elle. Elle sourit doucement en le regardant, elle avait à nouveau envie de lui confier, sa vie, ses secrets, ses envies et tout ce qui lui trottait dans la tête depuis des mois. Elle rougit doucement en affichant un petit sourire timide « Evidemment … l’air polluant de Paris est si … vital mais ça me touche ce que tu dis, réellement » elle glissa sa main doucement le long de son bras avant de s’attarder sur ses doigts qu’elle effleura quelques secondes sentant un frisson la parcourir. Elle plongea son regard dans le sien, sentant son souffle se couper, elle tentait de rester la plus calme possible alors que ses yeux noisette montraient sa nervosité. Surprise fut ce qu’elle ressenti en premier, du moins avant que ses bras s’enroulent autour du coup du jeune homme et que son corps se colle au sien. Cela ne devait pas arriver et pourtant elle n’aurait voulu être ailleurs pour rien au monde. Elle prolongea le baiser avec douceur, tendresse et passion pendant quelques secondes ou plus rien n’avait d’importance autour d’elle. Elle était plongé corps et âme sur les lèvres si douce de Célestin volant presque dans un océan de douceur ; elle recula doucement en sentant sa respiration se couper, elle se mordit la lèvre en le fixant les yeux pétillant d’exaltation « Depuis le temps que je l’attends » elle afficha un petit air surpris, ne réalisant pas qu’elle venait de dire ça à haute voix. En réalité elle avait pensé des centaines de fois au gout de ses lèvres et à ce qu’elle ressentirait s’il l’embrassait un jour, bien que cela lui semblait impossible. Elle rougit doucement de honte en reculant de quelques pas, elle ne savait même pas quoi lui dire, elle se contentait de le fixer les joues rougit par ce sentiment de honte qui la gagné doucement « Désolée, je voulais pas dire ça... enfin si mais je … oublie » c’était officiel, il devait la prendre pour une folle tout juste sorti de l’asile. Elle s’installa sur son lit croisant instinctivement les jambes en baissant les yeux. Elle attendit qu’il soit à côté d’elle pour reprendre la parole cherchant ses mots durant quelques instants « C’est juste que … je suis contente que tu sois la » elle n’avait aucune idée de comment lui dire, comment lui faire comprendre que ce qu’elle avait ressenti durant ce baiser dépasser tout ce qu’elle avait déjà ressenti sans être ridicule.
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MessageSujet: Re: Soyons éxésivement libre, intensement fou.   Soyons éxésivement libre, intensement fou. EmptySam 22 Déc - 14:48

il y a t'il des âmes qui vivent ici ?

yo. Soyons éxésivement libre, intensement fou. 2684926262 désolée de devoir intervenir de cette manière là dans votre rp. mais.. n'ayant vu aucune réponse depuis le 22/11/12 (ou avant), j'voulais savoir si ce rp était toujours actif? dans l'cas où il le serait toujours, envoyez moi un mp pour que j'puisse effacer mon message. ou dans l'cas contraire, déplacer votre rp dans la corbeille. sans aucune réponse d'ici le 29/12/12, votre rp atterrira dans automatiquement dans la corbeille. ce qui serait dommage. ;_; alors manifestez vous mes amours! Soyons éxésivement libre, intensement fou. 3681609067
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