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 You're the light of the city, I don't want believe it (Juliette)

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MessageSujet: You're the light of the city, I don't want believe it (Juliette)   You're  the light of the city, I don't want believe it (Juliette) EmptyVen 2 Nov - 15:05


« Tout le plaisir est pour moi monsieur Pruvost et ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout. »

Une dernière poignet de mains avant de se quitter, Alaric faisait son sourire hypocrite. Vous voyez le genre de sourire dont je veux parler, ce petit sourire forcé qui prend les gens pour des abrutis. Le jeune homme sait très bien le faire et généralement, ses clients prennent ça pour un sourire franc et sincère. Ça passe à chaque fois. Alaric venait de se faire inviter au Fouquet's par l'un de ses plus gros clients. La classe n'est-ce-pas ? Sauf que le repas s'est éternisé et résultat, il est cinq heures quand ils sortent du restaurant. Ok il a bien mangé mais quand même, il avait encore pleins de choses à faire et à régler. Son client le mettait en retard et ça, c'était pas bon pour lui. Lorsqu'il s'agit de ses affaires, de son cabinet, le beau brun devint maniaque, il faut que tout soit en ordre, que tout soit organisé. Et lorsqu'il y avait un contre-temps, il devait rattraper son retard, le soir. Mais pas là, monsieur Pruvost l'avait bassiné avec son histoire de divorce. Alaric sortait du restaurant avec un énorme mal de tête, il voulait juste une chose, se changer les idées. Une dernière accolade de la part de son client, qui ne semblait pas pressé de rentrer. Pas étonnant quand on savait ce qu'il l'attendait : sa femme. La vie d'Alaric semblait tellement palpitante, tellement intéressante comparé à celle de son client. Enfin vint le moment où monsieur Pruvost s'en alla. Le regardant partir, le petit 'Laric poussa un soupire sans précédent. Démotivé, il ne savait plus quoi faire. Plusieurs choix s'offraient à lui, soit il pouvait rentrer chez lui, soit retourner travailler, ou encore profiter d'être là pour faire quelques magasins. La première solution semblait la plus probable, il était fatigué et avait envie de dormir. Dingue ! Alaric qui ne dormait que quatre heures par nuit, avait envie de dormir, cela relevait presque du miracle. Pour lui, dormir était une perte de temps et il préférait s'amuser plutôt que de rêvasser dans son lit. Le jeune homme commença à marcher pour rejoindre son appartement, sa voiture étant garé non loin de là. Tête en l'air, Alaric ne faisait pas trop attention, il marchait mais sans grande conviction. De ses poches, il sortit une clope qu'il alluma rapidement. Le stress que lui avait causé son rendez-vous était en train de tomber. Il fut intrigué par une femme, un peu plus loin. Blonde, sa silhouette ne lui était pas inconnue. Elle s'installa sur un banc, les bras chargés de paquets. Le beau brun ne mit pas longtemps avant de comprendre qu'il s'agissait de Juliette. Il arriva à sa hauteur.

« Besoin d'un coup de main ? » demanda-t-il, amusé de la voir aussi débordé par ses paquets.

C'était étrange entre eux deux et d'ailleurs, ça l'a toujours été. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, ils avaient tous les deux leur petite vie et pourtant, quelque chose de particulier les unissait encore. Quoi donc ? Bonne question, Alaric ne saurait pas mettre un mot sur ça. Il tient beaucoup à Juliette mais c'est ... compliqué, dirons-nous.

« Je plains le propriétaire de la carte bleue. » dit-il pour détendre un peu l’atmosphère.

C'était taquin de sa part, rien d'autre. Alaric ne s'attendait vraiment pas à la croiser aujourd'hui et dans un sens, ça lui faisait plaisir.
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MessageSujet: Re: You're the light of the city, I don't want believe it (Juliette)   You're  the light of the city, I don't want believe it (Juliette) EmptyLun 5 Nov - 23:42

Les sifflements fusaient — des banlieusards jouant les touristes à Paris et reluquant toutes les paires de fesses féminines des alentours (dont la sienne, forcément). D'une démarche assurée et chaloupée dans un denim haute couture, la blonde marchait la tête haute et les prunelles pleines d'étoiles dans la longue avenue des Champs-Elysées. Ses bras étaient encombrés par les sacs occasionnant une certaine gêne au niveau des articulations des poignets jusqu'aux avant-bras et les pieds usés dans une paire Louboutin. C'était sa façon d'oublier, de décompresser. Ne plus songer au mal qui la rongeait depuis des jours ou semaines. Alors qu'elle entreprit de marquer une pause avec un grand P, une voix familière aguichait son oreille de façon nettement plaisante tant par le timbre que les mots ou peut être parce qu'elle espérait au fond tomber dessus par hasard sans avoir à le rencarder et se sentir coupable. Coupable de voir un ami, n'était-ce pas là, la pensée la plus stupide qu'elle pouvait ressentir à l'égard du beau brun ? A moins que cette amitié ne cachait quelque chose de plus compliqué encore. Par contre ça, elle ne saurait le déterminer. Gosh, qu'il était séduisant. Tout pour ne rien faciliter... Naturellement cette interpellation lui décocha le plus beau de ses sourires, rangeant des mèches ondulées derrière ses oreilles au passage par réflexe.

« Nous les éternelles accroc au shopping : on a toujours besoin d'un homme sexy et galant à nos côtés, je ne saurais refuser ton aide De Cobray. Elle m'a toujours été précieuse. »

Alaric dégageait une certaine chaleur humaine, autant agréable que déconcertante. Un charisme. Du sex-appeal. Il était l'une des rares personnes à qui elle tenait autant qu'elle-même et rien que le fait d'en avoir conscience constituait l'essence du problème. Juliette l'avait aimé, d'un amour fort et terriblement cliché. Lui, son corps et l'azur lointain de ses yeux qui baignaient son esprit de douces illusions adolescentes quand il la prenait dans ses bras. Mais c'était trop tard, déjà le futur avait pris le pas sur le passé sans même pouvoir réellement vivre le présent. De sa peau, il la frôlait à peine qu'elle avoisinait en moyenne les 69 degrés Fahrenheit. Tantôt froide, tantôt bouillante. Elle émettait une réserve quant à sa façon d'être puisque étant désormais mariée et ayant (en apparence) une vie des plus stables. Du moins, elle essayait de faire bonne figure. Refoulant donc ses sentiments. Anciens ou permanents.

« Oh, tu peux me plaindre par conséquent. C'est simplement mon propre salaire que je dépense ainsi... Hum j'avais juste besoin d'une journée comme celle-là pour me détendre. Et si mon solde bancaire fait la gueule, tant pis je l'aurais cherché. Tu... vas bien ? »

Une accolade pourtant simple pouvait laisser deviner le contraire si une quelconque personne se permettait de donner un avis sur la tension qui les unissait. Intense. Violente. Sexuelle, peut-être aussi. Non, jamais rien n'avait été vraiment réglé depuis que le paternel de monsieur s'était mêlé de leur histoire. Réussissant avec brio son entreprise de les séparer voyant le fils s'amouracher au fil des années qu'il la fréquentait d'une demoiselle non-aristocrate. Au départ si jeune et innocente, devenant à ses yeux cupide et matérialiste. Un leurre, elle l'était en partie mais elle ne s'intéressait nullement à l'argent des De Cobray. 'Ric, lui-même avait confiance. Et le visage brièvement niché dans son cou, elle reniflait discrètement son odeur qui l’enivrait peu à peu. Plaquée à son torse, elle était tellement bien. Voulant y rester plus longtemps encore. Mais le faire n'était pas permis alors elle se détacha. Il était incorrect pour madame Maresquo de se réfugier auprès d'un ex, d'un ex même célibataire et pas n'importe lequel qui plus est. Le premier. Amour véritable autant que le plaisir de la chair était devenue la plus douce des addictions. L’emboîtement de leurs deux corps la rendait vivante, forte, confiante. Il l'avait rendu accroc. Elle lui était fidèle. Ce fut le cœur battant qu'elle se détachait sans rougir, gardant une certaine maîtrise. Un self-control qu'elle apprivoisait depuis des lustres puisqu'ils s'étaient fait la promesse de rester amis quelques temps après leur rupture. Il n'avait pas émit l'idée de se remettre avec elle un jour, enterrant leur histoire. Se la remémorant de temps à autre, esprit lubrique. La courbe du désir lorsque son regard croisait le sien allait pourtant crescendo. Dans une pièce en privé, et si c'était foutu ? Et si elle cédait à de malsaines pulsions ? Non, non aucun risque. Lui ne voudrait pas, ne se laisserait pas déshabiller comme ça. Sinon il aurait tout fait pour la garder près de lui. Ou revenir. Elle s'accusait de perverse pour que rien d'insensé ne lui parvienne. Gardant en tête qu'elle était mariée, amoureuse. Refusant d'en aimer deux à la fois. *Quoique, quoique*

« Je ne sais pas si j'te l'ai dit... ça me fait plaisir de te croiser aujourd'hui. Tu avais des projets ? Disons que j'ai besoin de compagnie, on peut déposer mes affaires et traîner un peu... alors si tu en as mais que ce n'est pas important, s'il te plaît annule-les. »
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MessageSujet: Re: You're the light of the city, I don't want believe it (Juliette)   You're  the light of the city, I don't want believe it (Juliette) EmptyMer 7 Nov - 15:42


Juliette était la dernière personne qu'il aurait pensé croiser aujourd'hui. Pourtant, le cadre était idyllique pour la jolie blonde adepte des grands magasins. Aussi loin que les souvenirs d'Alaric remontaient, il avait toujours connu Juliette et sa folie pour le shopping. A chacun son occupation vous allez me dire. Pourquoi pas. Le jeune homme n'aimait pas trop faire les boutiques, il les faisait que rarement mais quand il lui venait une lubie, il allait dans les magasins et dépensait sans compter. Heureusement pour son compte en banque, ça ne dépassait pas une fois par mois. Pff tu parles, son compte en banque était remplit comme pas permis, il débordait presque. Tout ça pour dire qu'il ne faisait pas souvent les magasins et qu'il était content de voir Juliette. Cette rencontre était tellement inattendue, c'est ce qui faisait son charme. Alaric ne pouvait enlever le petit sourire de son visage. Elle représentait beaucoup pour lui, bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Déjà, ils se connaissaient depuis la plus tendre enfance, Juliette devait le connaître par coeur. Ils n'ont plus de secret pour l'autre, alors pourquoi tout ça est si compliqué ? Bonne question, Dieu seul le sait. La jeune femme se leva de son banc, elle semblait aussi contente que lui de le voir. Elle s'avança vers lui et vint l'enlacer. Alaric fut surprit. Pourquoi cet élan d'affection ? En temps normal, elle se contentait de venir lui faire la bise ou de déposer un chaste baiser sur sa joue. Le beau brun restait perplexe face à elle. Un peu déstabilisé, il posa sa main derrière elle et la serra légèrement. Voyant que cette petite accolade durait, Alaric ferma les yeux et prit une grande inspiration. En une fraction de seconde, il relâcha la pression, il se sentit libéré de tout, il se sentit bien. Ça n'avait pas duré longtemps et pourtant, ça avait suffit à le remotiver, à lui donner du courage. Il en avait besoin, il avait besoin d'elle mais était trop fier pour se l'avouer. Juliette se recula légèrement, Alaric fut troublé en croisant son regard. Elle lui demanda tout naturellement d'arrêter ses projets pour passer un peu de temps avec elle. Par chance, il n'avait rien de prévu.

« Tu sais très bien que je ne peux rien te refuser. » dit-il d'un air taquin.

Aller faire un tour ? Pourquoi pas, après tout il n'avait rien à faire, mis à part se détendre. Pas de soucis, il se détendra avec elle. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Alaric avait encore un peu faim. Il venait de sortir du restaurant et déjà, il aurait bien mangé un truc. C'est tout lui ça, gourmand comme pas possible, il ne connait pas le rassasiement. Comme un vrai gentleman, le jeune homme prit quelques paquet. Ils commencèrent à avancer, tranquillement, sans se presser. Avait-elle finie de faire les magasins ? Peu importe, il n'allait pas relancer ce sujet là. Alaric ne se voyait pas dans la cabine d'essayage en train de donner son avis sur des robes qui se ressemblent toutes. Quoique la cabine d'essaye, hmm, c'est un coin petit, étroit, fermé. Non ! Alaric chassa immédiatement les pensées perverses de son esprit.

« Il te reste encore des magasins à aller dévaliser ? »

Grossière erreur de sa part.
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MessageSujet: Re: You're the light of the city, I don't want believe it (Juliette)   You're  the light of the city, I don't want believe it (Juliette) Empty

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