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| Sujet: beauté hypnotisante (az) Mar 30 Oct - 18:26 | |
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Après toute une nuit plongée dans mes écrits, je tombe littéralement de fatigue. Telle une merde, je m'étale sur le vieux matelas qui me sert de lit. Certes inconfortable, mais mieux vaut ça que le parquet. Portant encore les vêtements de la veille, je ne prends pas la peine de me laver. De toute façon il est trop tard, je suis déjà tombé dans les bras de morphée. 24H plus tard, mes paupières encore lourdes de fatigue s'ouvrent enfin. La nuit est tombée, la journée achevée. Mais je ne prends pas cela comme du gâchis, car la nuit est à moi. J'ôte mes vêtements salis et pleines de crasses pour en changer avec d'autres, moins sales. Un jean troué, un vieux t-shirt blanc col en V et ma bonne veste en cuir marron. Nikon autour du cou, je prends le paquet de clopes posé sur ma table basse et quitte ma chambre de bonne. Il est environ dix-neuf heures, mais il fait déjà nuit. Le ventre vide, je flâne dans les rues de paris à la recherche d'un bon kebab pour le satisfaire. Quelques rues plus loin, j'en trouve un et le paye avec le peu de monnaie qu'il me reste en poche. Fauché, ça sera sans frite. Dommage. Ni une, ni deux, je l'engloutis et continue ma route. Je ne sais pas où je vais, ni ce que je vais faire. Immortalisant certains moments sur mon passage avec mon appareil, une heure plus tard, j'arrive sous la tour Eiffel. Il y a foule, mais ce sont les gens qui descendent à cause de la fermeture. Envieux d'y grimper tout de même, je me faufile à travers la populace et convainc le mec de la sécurité de me laisser prendre les escaliers, juste histoire de prendre quelques clichés du premier étage. Restant une demi-heure à tout casser, je me presse pour l'atteindre. Une fois la torture des escaliers passée, je vois qu'il me reste encore du temps. Mécontent de la vue que m'offre uniquement le premier étage, je décide de monter plus haut, et encore plus haut. En haut du monument, je peux enfin contempler paris by night. Je suis sans voix et en profite pour faire mes photos. Je suis si subjugué et hypnotisé par la magie que dégage cette ville, que je ne me rends pas compte qu'on m'a oublié en bas et fermé après moi. Une petite voix féminine me sort de mes pensées. « Par .. pardon ? .. vous savez où est la sortie ? ». Je me retourne afin de faire face à mon interlocutrice. Elle. Je pourrais reconnaître son visage parmi tant d'autres tellement celui-ci est unique. Envoûté, j'en oublie de lui répondre.
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