Nom complet ▲ Romy Capucine Ninon Cohen. Lieu de naissance ▲ lyon. âge ▲ vingt-six ans. nationalité ▲ française. diplômes, études ▲ titulaire d'un bac littéraire & d'un bts design de mode. métier ▲ gérante d'une petite boutique où elle expose ses créations. statut matrimonial ▲ célibataire actuellement, anciennement fiancée. orientation sexuelle ▲ hétérosexuelle. situation financière ▲ plutôt aisée. idole(s) de vie ▲ sa mère, madonna, janis joplin. nombre d'amis facebook ▲ trois cent quarante-sept. moyen de déplacement ▲ une charmante petite fiat 500 blanche. groupe ▲ la javanaise. avatar ▲ rachel bilson. crédits ▲ tumblr.

DE 8H00 à 12H00▲
*ces détails se sont passés avant son amnésie.

Je me lève à 8 heures pétantes. Après avoir pris un bon petit-déjeuner, je vais courir pendant une heure afin de bien commencer la journée. Je rentre chez moi, met dix plombes à choisir une tenue, puis je vais travailler à la boutique.*


DE 12H00 à 14H00▲ Après une matinée chargée, elle retrouve sa meilleure amie Justine pour aller manger soit dans un chinois, un mexicain ou un italien. Puis, par la suite, elles se rendent toute les deux au Starbuck Café; elle appelle Melvin puis retourne travailler.*


DE 14H00 à 17H00▲ Elle est à la boutique. Elle est à la fois gérante et créatrice. Elle s'occupe donc de conseiller ses clients, vendre ses produits, puis par la suite, fais des croquis et des patrons dans l'arrière-boutique.*


DE 17H00 à 20H00▲ Elle finit à dix-huit heures. Elle passe prendre un café au Starbuck, puis rentre chez elle. Généralement, elle traîne sur internet, skype avec ses proches.*


DE 20H00 à 24H00▲ La semaine, elle enfile un jogging, mange et se fait un film. Le week-end, elle se prépare et sort dans un bar avec des amis, ou au restaurant avec son petit ami.*


DE 24H00 à 8H00▲ Rentrée au maximum à 1 heure du mat', Romy file se coucher. Elle est exténuée, et se laisse aller dans les bras de Morphée.*

Paris, Paris, Paris. Quelle ville merveilleuse. Passer outre la pollution ou les rues bondées, cette ville est lumineuse. Romy comprenait mieux maintenant l'appelation 'ville des amoureux'. Elle avait croisé au loin un couple de personnes âgés s'aimant comme au premier jour. Elle soupira. Elle avait vingt-quatre ans et n'avait jamais eu de relations réellement sérieuses. A croire qu'elle n'attirait que les personnes en quête de relations frivoles et qui se termine du jour au lendemain. Il fallait dire qu'elle n'y mettait pas vraiment du sien; son boulot l'acaparait complètement. Avoir des idées plein la tête, les mettre en images, les créer soi-même, c'était une expérience tellement fascinante qu'elle ne prenait pas le temps de faire la moindre rencontre. Mais c'était décidé, elle allait remédier à ça. Elle laissait derrière elle sa vie à Lyon, sa famille, ses amis et ses ennuis et elle repartait de zéro ici. Et elle était bien décidé à trouver un homme qui serait à trouver un homme à la hauteur de ses espérances.
Elle décida de venir faire un tour afin de faire quelques repérages. Une fois dans le train, elle se dirigea vers sa place. Elle se retrouva avec un homme, en face d'elle. Il était en tenue militaire et était visiblement étonnée de la voir. Elle s'installa sur la banquette toujours sous le regard insistant de l'homme. Cela devenait vraiment gênant, et elle ne savait pas vraiment où se mettre. Elle posa donc son regard à travers la fenêtre, sans bouger. Peut-être qu'au bout d'un moment, il arrêterait de la regarder comme un psychopathe regardait ses victimes. Quelques minutes plus tard, il brisa tout de même ce lourd silence. « Excusez-moi ... Votre tête me dis quelque chose. On ne se serait pas rencontrés quelque part ? » lui demanda-t-il, s'accoudant à la table. Elle fronça les sourcils et scruta son visage. Mais rien n'y faisait, elle ne voyait pas vraiment où elle avait bien pu le voir. Elle secoua la tête de gauche à droite. « Désolée, je ne vois pas. Vous devez sûrement faire erreur. » lui répondit-elle, lâchant un léger sourire. L'homme lui rendit son sourire, puis regarda dans le vide. Mais il planta de nouveau son regard dans le sien. « Romy. Romy Cohen ! » s'exclama-t-il, d'un ton enjouée. La situation devenait légèrement flippante. Ce mec n'arrêtait pas de la fixer et en plus, il connaissait son prénom. Deux options s'offraient à elle : soit elle s'enfuyait en courant, mais sachant qu'elle était dans un train, elle n'allait pas aller très loin, soit se faire toute petite, et ne rien dire. Mais elle, elle choisit la troisième option. « Oui... C'est bien moi ... » lui lança-t-elle, de plus en plus suspicieuse. L'homme lâcha un second rire. « Je vois que je ne t'ai pas laissé un souvenir impérissable. Melvin. Sinclair. On s'était rencontré lors d'une soirée organisé par ma mère. Le bal masqué. » lui déclara-t-elle, avec un petit sourire en coin. « Mais il est vrai que sans le masque, difficile de mettre un nom sur un visage. » continua-t-il. Alors c'était donc lui. Son mystérieux cavalier.
Remettons-nous dans le contexte. Avec son statut de styliste, Romy avait certains avantages, comme profiter de certaines soirées mondaine. Ce jour-là, Romy avait reçu une enveloppe de Corinne Sinclair dans sa boîte aux lettres. Cette femme était l'une des personnes les plus influentes en France en matière de mode. Parmi son cercle d'amis, on pouvait y retrouver Anna Wintour, Karl Lagerfield, Donatella Versace et encore plein d'autre. C'était une aubaine pour la jeune Cohen, qui n'est encore qu'une débutante dans le milieu. Elle décida donc de se rendre à la soirée, histoire de faire connaître un peu ses créations. Quoi de mieux que de porter l'une d'entre elle afin de l'exposer ? Une fois apprêtée, elle prit un taxi pour se rendre là-bas. Elle fut impressionnée par le nombre de personnes importantes qui se trouvaient dans ce salon. Elle avança timidement, comme une adolescente qui essaye de se faire des amis alors qu'elle vient de débarquer. Alors qu'elle était arrivée en bas des escaliers, la musique changea pour laisser place à une valse. Les invités s'avancèrent sur la piste de danse. Elle alla donc se poser dans un coin, observant les convives. Bien qu'elle était une citadine pure et dure, elle n'était pas très à l'aise dans ce genre de réception. Soudain, une main se tendit vers elle. « M'accorderiez-vous cette danse ? » le jeune homme demanda-t-il, un sourire en coin. Elle releva la tête pour l'observer. Plutôt grand, brun, malgré le masque qu'il portait, il y avait quelque chose dans son regard d'intriguant, de mystérieux. Regardant autour d'elle, puis reposant son regard sur lui, elle attrapa sa main. L'homme l'entraîna sur la piste de danse, posa une main sur sa hanche et l'autre dans la sienne et commença à virevolter. « Comment se fait-il qu'une aussi charmant jeune femme soit venue seule à cette réception ? » l'interrogea-t-il. Elle échappa un sourire. Décidement, ce jeune homme avait tout pour plaire : élégant, courtois, et il avait un charme fou. « Disons que je suis plus axée sur le travail que sur les hommes en ce moment. » avoua-t-elle, ses yeux plongées dans le sien. Elle n'arrivait pas à le quitter des yeux. C'était étrange. Il était hypnotisant. « Et bien, vous devez en briser des coeurs. » plaisanta-t-il. « Est-ce que vous croyez au destin ? » lui demanda-t-il. Elle fronça les sourcils. Pourquoi lui demandait-il cela ? Etant fille de médecin, elle avait toujours été éduquer dans l'affirmation qu'un fait devait toujours être prouvé scientifiquement. « Pas vraiment. » lui réponda-t-elle. « Vous devriez. Je trouve que ça a quelque chose de magique. Et je suis sûr que le destin vous mettra à nouveau sur mon chemin. » finit-il par dire, alors que la musique s'acheva. Il baisa sa main, puis s'éloigna. Okay, c'était vraiment bizarre. Très bizarre même.
Elle n'avait jamais su son nom jusqu'aujourd'hui. Elle l'avait reconnu à son regard, toujours aussi magnétisant. Ils discutèrent tout le long du trajet. De leur vie, de leur projet. « Dîne avec moi. » lui demanda-t-il. « On est tout les deux à Paris pour trois jours, et je connais la ville comme ma poche. Je te ferais visiter. » argumenta-t-il. Elle lâcha un sourire. Bien sûr qu'elle en avait envie. Cela faisait deux ans qu'elle pensait à lui, sans avoir réussi à savoir qui il était réellement. Aujourd'hui, elle le voyait enfin entièrement et avait l'occasion de passer du temps avec lui. « Avec plaisir. » lui répondit-elle. Maintenant, c'était une certitude. Elle croyait au destin. La preuve, deux ans et un trajet de train après, il y avait toujours la même alchimie entre eux.


Trois jours de pur intensité. Le premier soir, ils avaient passés la soirée dans un des restaurants les plus en vogue de la ville. Ils parlèrent, des heures et des heures entières. De tout et de rien. Le deuxième jour, ils arpentèrent les rues de la ville. Il lui montra les recoins de Paris. Ce n'est qu'à l'aube du troisième jour qu'il se décida à l'embrasser. Un baiser à la fois doux et passionnée. Puis il est reparti. Romy elle décida de rester un peu plus longtemps. Elle avait une amie qui habitait ici, et puis après tout, elle était en vacances. Elle se rendit dans le Starbuck Coffee le plus proche. Elle avait l'habitude de s'y rendre à Lyon, entre chaque pause. Elle s'y sentait un peu comme chez elle. C'est donc plutôt le coeur léger qu'elle prit sa voiture. Alors qu'elle était en route, son portable se mit à sonner. Elle l'attrapa et posa ses yeux dessus. C'était Melvin. Un large sourire éclairait son visage. Cela ne fait que quelques heures que je suis parti et tu me manques déjà. On se revoit dès mon retour. M. Elle rit telle une adolescente. Cela faisait tellement longtemps que ce n'était pas arrivé. Elle était heureuse, enfin. Un homme ayant les mêmes attentes que lui s'intéressait à elle, et cela faisait tellement de bien. Une vraie bouffée d'oxygène. Elle ne tarda pas à lui répondre, et une fois ceci fait, elle releva la tête. Ce qu'elle n'avait pas calculé, c'est qu'elle était bien trop prêt de la voiture de devant. Elle pilla, mais elle s'encastra dans le véhicule. Complètement paniquée, elle retira sa ceinture, ouvrit la portière et sortit. L'homme devant fit de même. « Oh mon dieu, je suis désolée ! » s'exclama-t-elle, constatant les dégâts. L'homme avait le regard rempli de colère. « Non mais c'est pas vrai ! Vous pouviez pas faire attention, sérieusement ?! Au lieu de vous pavaner dans votre voiture de bourge ? » cracha-t-il, en s'énervant. Okay. Il n'était pas prêt à coopérer. Et il avait l'air plutôt hostile. Que venez faire sa classe sociale dans tout cela ? Elle ne préférait pas comprendre. « Eh, du calme ! Pas besoin d'être aussi agressif. Je vais payer les réparations, si c'est ça qui vous inquiète. » lui répondit-elle, en fronçant les sourcils. « J'espère bien. Et autant vous dire qu'il y en a pour très cher. Peut-être que si Madame la Comtesse ne faisait pas mumuse avec son téléphone, tout ceci ne serait pas arrivé. » renchérit-il, le visage toujours aussi fermé. Il commençait sérieusement à lui taper sur le système. En plus d'être con, il était arrogant et irritable. Même si cet accident, c'était elle qui l'avait provoqué, il n'avait pas besoin d'être aussi désagréable. Après avoir étouffé un juron, elle reprit son calme. « Je vous ais dit que j'allais payer, okay ? Alors vous et vous deux amis, Cynisme et Mauvaise Foi, vous allez gentiment retourner dans votre voiture et me foutre la paix, point barre. » lança-t-elle, avant de tourner les talons et de retourner dans sa voiture. Cet abruti avait entaché sa bonne humeur. Et ça allait être difficile de changer ça.

Deux mois. Cela faisait maintenant deux mois qu'elle vivait une relation avec Melvin, sans aucun nuage. Il fallait dire qu'il ne se voyait que les week-end; cela était peu mais permettait de vivre ces deux jours pleinement. Et à chaque fois qu'ils se voyaient, c'était avec le même éclat dans les yeux que lors de leur première rencontre. Cependant, la seule chose qu'elle lui reprochait était de ne pas se livrer assez. Il était assez discret sur sa vie de famille et évitait toute questions sur le domaine. Mais après moult négociation, elle réussit à le convaincre d'une de ses idées : aller rendre visite à son frère. Ce dernier avait l'air d'être quelqu'un qui comptait énormément à ses yeux, du peu que Melvin en parlait. Bien que réticent à cette idée, il accepta par la suite. Le lendemain, ils étaient donc en route vers l'appartement du jeune Sinclair. Une fois arrivé, il posa ses mains sur ses hanches. « Ecoute, t'es sûr que ce soit une bonne idée ? On peut encore partir tant qu'il est encore temps. » lui dit-il, avant de déposer un baiser sur ses lèvres. « C'est une excellente idée. Il faudra bien que je le rencontre un jour ou l'autre. Je vais finir par croire que tu veux me cacher. » lui répondit-elle, en fronçant les sourcils. Il leva les yeux au ciel. Romy obtenait toujours ce qu'elle voulait, cela en devenait agaçant. Il s'avança vers l'immeuble, suivit de près par sa petite amie. Une fois devant la porte, il sonna. L'homme ne tarda pas à venir ouvrir. « Salut frangin. » s'exclama-t-il. Son frère écarquilla les yeux, lâcha un rire et l’étreignit. « Melvin ! Punaise, ça fait un bail ! » lui répondit-il, en le lâchant une seconde plus tard. Melvin se recula légèrement pour laisser de la place à Romy. Elle crut mourir. Et apparemment, lui aussi. « Zac, je te présente Romy, ma petite amie. Romy, voici Zachary Sinclair, deuxième du nom. » déclara-t-il, visiblement heureux de ces retrouvailles. Alors c'était l'autre. L'abruti du carambolage. C'était le frère de Melvin, son Melvin. Bien joué Romy, t'as toujours de brillantes idées ! pensa-t-elle. On pouvait encore voir dans son regard le mépris à son égard. A cet instant très précis, elle aurait voulu s'enfoncer sous terre. « Enchanté. » lança-t-il, plutôt amèrement. Romy se contenta d'acquiescer et de lâcher un timide sourire. C'était difficile à croire. Ce type, arrogant et cynique était du même sang que l'homme dont elle était amoureuse. Mais après, elle n'avait pas à avoir honte. Il s'était comporté comme un vrai goujat envers elle, elle avait donc répondu comme toute personne avec un minimum de caractère aurait fait. Sentant le malaise s'installer, Melvin prit les devants en entrant dans le salon. Romy fit de même. Elle épia la pièce et quelque chose l'interloqua : son appartement était plutôt modeste. Pourquoi vivait-il ici, lui, un Sinclair ? Il avait largement les moyens de s'acheter quelque chose de plus grand. Il leur fait signe de t'asseoir, le couple s'exécuta. Après que les deux frères aient parlés de tout et de rien, le regard de Zac se posa sur Romy.« Alors Romy, que fais-tu dans la vie ? Je me permet de te tutoyer, maintenant que tu as passé la corde au cou de mon frère. Tu es chirurgienne ? Avocate ? » lui demanda-t-il, moyennement intéressé. Elle hallucinait. Même en présence de son frère, il lui lançait des piques, comme lors de l'accident. Elle décida de ne pas entrer dans son jeu. « En fait je suis styliste. » lui répondit-elle, calmement. Il acquiesça, avec son oeil mesquin. La suite de la conversation était dans le même ton. Des remarques par-ci par-là. Melvin, sentant son frère de plus en plus insistant, tourna court à la visite en prétextant un rendez-vous urgent. Après tout, il avait raison. Ce n'était pas une bonne idée.


Paris avait revêtu son manteau blanc. Nous étions en plein mois de décembre, et le décor orange de l'automne avait laissé place à l'hiver, pour le plus grand bonheur de Romy. Elle avait toujours été fascinée par le paysage. Ce blanc éclatant, les lumières de noël. Elle se sentait bien. Avec Melvin, ils avaient décidé de se balader. Les rues étaient désertes; les gens étaient bien trop frileux pour s'y aventurer. Alors qu'elle observa le décor, elle sentit quelque chose de froid lui percuter la tête, puis un rire. Elle se retourna la bouche entre-ouverte, choquée. « Alors toi, tu ne payes rien pour attendre ! » s'exclama-t-elle, avant de le courser. Cela tourna à la bataille de boules de neige dans la bonne humeur. En un rien de temps, Romy se retrouva par terre, le sol étant bien trop glissant à cause de la poudreuse. Melvin en profita pour se précipiter pour elle et la chatouiller. Elle explosa de rire, avant de plonger son regard dans le sien. Un sourire triste se figea sur son visage. Dans trois jours, il allait repartir. Son absence commençait sérieusement à peser. Comment parler d'avenir alors qu'ils passaient plus de temps séparés l'un de l'autre qu'ensemble ? Elle n'avait pas de réponse à cette question. Le jeune homme s'immobilisa et la fixa. Il enleva une fine mèche plaquée sur son visage. « Epouse-moi. » déclara-t-il. Avait-elle bien entendu ? Melvin venait-il de faire sa demande ? Romy avait les yeux écarquillés et aucuns sons n'arrivaient à sortir de sa bouche. Il lui fallu bien quelques minutes avant de réaliser la situation. « Je ... je ... OUI ! Oui je veux t'épouser ! » s'écria-t-elle, en se relevant. Melvin fit de même, en la prenant dans ses bras. Ca y est, une nouvelle page s'écrivait, où pour une fois elle n'était pas simple spectatrice. Après quelques heures d’effusions, Romy rentra chez elle, un large sourire sur ses lèvres. Elle déposa son manteau dans l'entrée, puis se rendit dans le salon. Là, elle s'arrêta net. Un homme était assis dans le canapé. C'était Zac. Il releva la tête, puis se leva. « Zac ! Qu'est-ce que tu fais là ? » lui demanda-t-elle, en fronçant les sourcils. « Moi aussi je suis ravi de te voir Comtesse. » lui lança-t-il, avant de jeter un carnet sur le fauteuil en face. « T'as oublié ça au bar l'autre fois. » continua-t-il, en mettant ses mains dans ses poches. Puis ses yeux se posèrent sur sa main. « Jolie bague. » renchérit-il, en haussant un sourcil. La jeune femme regarda sa main et tripota sa bague. Pas besoin de faire un dessin, il était assez intelligent pour comprendre qu'elle venait de se fiancer avec son frère. « Félicitations. Tu as la main mise sur le meilleur parti de la région. » ironisa-t-il, en arpentant la pièce. Il ne pouvait pas s'empêcher de tout rapporter à l'argent. Elle n'était pourtant pas une femme vénale; elle avait assez d'argent de son côté pour se soucier de cela. « Stop. Ca suffit tes petites remarques mesquines. Si t'as un problème avec moi, fais-en moi part ! Je te comprend pas pourquoi tu m'agresses constamment. Et là plus grosse ironie c'est que toi aussi tu viens d'une famille bourgeoise. Ta mère... » « Je t'interdis de parler de ma mère. » la coupa-t-il,
s'énervant. Un long silence s'installa. Romy ne bougeait pas d'un pouce, ne comprenant pas vraiment la raison de son emportement. Le jeune homme lui, déambulait toujours dans le salon. « La vie a toujours été tellement plus simple pour Melvin. Il rentrait dans le moule Sinclair. De grandes études, un patriote, un fils parfait, un petit-ami parfait. Il a eu ce que moi je n'ai jamais eu. L'argent, la reconnaissance, la fille. » déclara-t-il, s'immobilisant. Elle fronça les sourcils. La fille ? Attendez, il parlait d'elle là ? « C'est vrai, dans le fond, j'suis qu'un minable barman, sans argent, sans stabilité. » finit-il par dire. Romy éprouvait de la pitié pour Zac. Toute trace de colère avait disparu. Elle alla s'asseoir sur le canapé et tapota la place à côté d'elle pour qu'il vienne s'asseoir. Il s’exécuta. « Ecoute Zac. Il faut que tu arrêtes de te sous-estimer. L'argent ne fais pas tout. Tu as plein de qualités qui plairaient à des tas de jeune fille. Tu es généreux, plein de vie, spontané, et très drôle. Tu n'es juste pas tombé sur la bonne personne. » lui lança-t-elle, avec un sourire qui se voulait rassurant. Il lâcha un rire nerveux, puis regarda en face de lui. « Pas celle qui me plait. » lui répondit-elle. « Et qui est l'heureuse élue ? » lui demanda-t-elle, d'un ton enjoué. Il plongea son regard dans le sien. « Toi. Tu me rend dingue Romy. » déclara-t-il. Décidement, cette soirée était pleine de surprises. Elle était complètement larguée. Il avait une drôle de façon de le montrer. L'envoyer sur les roses, lui parler comme une moins que rien, il ressemblait plus à un mec qui ne pouvait pas la voir en peinture qu'un homme attiré par elle. Après un silence gênant, Zac se lança et brisa la distance qui se trouvait entre eux pour l'embrasser. « Alors c'est pour ça que tu voulais rentrer ?! » s'exclama une autre personne. Elle rompit le baiser, et tourna la tête. Melvin était là, appuyer sur le chambranle de la porte. Elle se releva derechef. « Avec mon propre frère en plus, j'y crois pas. » continua-t-il, le regard haineux. Elle s'approcha de lui. « Melvin, c'est pas ce que tu crois... » dit-elle en attrapant son bras. Il la repoussa. « Tu m'dégoûtes. » lui cracha-t-il à la figure, en sortant de l'appartement. Elle posa son regard sur Zac, puis attrapa son manteau avant de le suivre. Elle accouru vers lui. Elle se retrouva au milieu de la route. « Melvin, attends ! Je t'en pris, écoute au moins mon explication ! » s'exclama-t-elle. Sinclair se retourna. « Comment t'as pu me faire ça ? Le jour de nos fiançailles en plus ! » s'écria-t-il, fou de rage. « Mais ce n'est pas ce que tu crois ! Je ... » dit-elle. Mais elle ne pu finir son dialogue. Elle n'avait pas remarqué le véhicule qui s'avançait vers elle: l'homme, avec la neige, avait perdu le contrôle de la voiture. « Romy attention ! » Il percuta violemment Romy, qui se retrouva à terre.

Depuis, c'était le trou noir. Un trou noir de vingt-six ans. Par miracle, elle avait échappé à la mort. Mais elle ne se rappelait absolument de rien. Son nom, son âge, les membres de sa famille, ses proches, son métier, son quotidien. Les médecin avait appelé ça 'amnésie'. C'était assez difficile à supporter. Elle ne savait même pas pourquoi elle s'était retrouvé comme ça. Il fallait donc qu'elle fasse avec au quotidien, en travaillant le plus possible pour retrouver sa vie d'avant.

et alors, qu'est-ce qui t’arrive ? c'est l'inspiration qui n'est plus au rendez-vous ? c'est mal, vraiment, c'est mal, ça mérite limite une punition . n'empêche on est cool, regarde, on vient même te prévenir à l'avance. il te reste donc plus que deux jours pour finir ta fiche, passé ce délai, on se retrouve obligé de la déplacer dans la partie des présentations en danger. si c'est une question de temps, n'hésite surtout pas à nous demander un délai supplémentaire, on t'en accordera un avec plaisir. allez courage, on sait que tu peux le faire. n'hésite pas à contacter le staff si tu as d'autres questions.

T'es canon, t'as fini ta fiche et on peut officiellement tebouffer, te considérer comme un sexy ollpiens. Évidemment, on va pas t'laisser comme une âme en peine va, si tu peux dès à présent rp, tu peux et dois également gérer les différents services et demandes à ta disposition dans le coin approprié comme faire une demande de logement ou participer à la vie du forum si tu as des idées à proposer. Histoire de ne pas être forever alone, on te conseille de ne pas hésiter à envoyer des MP aux autres membres afin de commencer un sujet ou de se trouver un lien. D'ailleurs, si tu as envie de laisser faire le hasard, n'hésites surtout pas à faire une demande de RP ici. Tu peux également avoir une fiche de lien et répertorier tes différents sujets. D'ailleurs, n'oublie pas qu'en choisissant ton groupe tu as été automatiquement placé dans une équipe et que tu vas ainsi pouvoir gagner un tas de points pour elle, si tu veux plus d'information, viens donc faire un tour ici. Si tu as envie de rendre la vie de ton personnage plus excitante tu peux posséder un téléphone, un journal intime ou encore utiliser le système de mini-rp pour aller plus vite.
De plus on te conseille fortement de te rendre régulière sur il parait que pour suivre les potins et en poster à ton tour.
pour finir et parce qu'on t'as vachement assommé (mais là on veut bien te soigner ) consultes régulièrement le tumblr du forum pour être au courant des news.
Pas besoin de te préciser que la chatbox, le flood et notre boite mp est grande ouverte, surtout n'hésites pas, le plus important, c'est vraiment que tu sois bien et heureux parmi-nous.
aller encore bienvenue, on est ravis de t'avoir, maintenant on te lâchera plus, c'est fini pour toi

Tay, Ella, Camel, Harriet, Ana et Elie.