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 I do what I want when I feel like it.

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MessageSujet: I do what I want when I feel like it.   I do what I want when I feel like it. EmptyDim 10 Juil - 16:20

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All I wanna do is lose control.

Le temps nous perd, et nous perdons le temps. Si le temps passe, la jeunesse et la vie font de même. Dans notre immensité de Terre, nous ne pouvons rien faire Nous avons réussi à endiguer des maladies terribles, mais toujours pas le sida. Nous avons pu faire avancer l’espérance de vie humaine, toujours pas celle des animaux. Nous avons malheureusement rendu la vie des gens aisés beaucoup plus agréable et intéressante, en délaissant celle des pauvres qui n’ont jamais demandé à vivre dans la rue ou sous un pont. Non, ils ne demandaient rien. Et si on leur donnait un bout de notre gigantesque appartement ou maison, un misérable quart de ce que l’on mange chaque jour, ou même la moitié de ce que mange le chien aux goûts de riche, ils nous diraient merci et auraient déjà pris plus d’une dizaine de kilogrammes. Tout cela pour dire quoi ? Juste pour parler de cette fracture sociale, de cette société à deux vitesses. C’est désolant et c’est écœurant. Les pauvres crachent sur les murs, les riches crachent sur les pauvres. Moi, je crache sur les riches qui gardent leur argent pour se faire du bénéfice, pour manger dans des restaurants huppés ou au Fast Food tous les deux jours, matin, midi et soir. Les mots que je jette sur ce papier n’ont aucun but, puisque personne ne saura les prendre au sérieux. Les gens sont parfaits, gentils, humbles et offrent temps tout autant qu’argent. C’est bien connu…

D’un geste de rage, j’arrache la feuille de papier à la table en bois où elle est posée et casse en même temps la mine de mon crayon à papier qui avait accroché dessus. Avec empressement et violence, je déchire le papier et lance le reste à la volée dans le reste de la pièce. J’en ai marre. Je balance mon crayon à papier dépourvu de mine sur la table et pose mes coudes sur la table, ma tête dans mes mains. Sérieusement, je me crois dans un cauchemar. Mon patron ne m’aurait JAMAIS demandé de faire une chose pareille. C’est vraiment désolant. Et oui, c’est pour demain matin, huit heures pétantes, sur son bureau. Je crois que je suis bonne pour la porte. Sauf s’il est indulgent, pour une fois que je n’arrive pas à faire l’impossible qu’il me demande sans cesse. Passant nerveusement mes mains dans mes cheveux, quitte à les arracher légèrement au passage, je laisse tomber ma tête à plat sur la table, histoire de laisser cette histoire de côté trois minutes. Quelle heure est-il ? Oh, quatorze heures, déjà ? C’est très drôle de me faire un coup comme celui-là. J’ai rendez-vous avec Brownie à quatorze heures trente, j’ai perdu mon chat (et je ne m’appelle pas Michèle), je n’ai pas terminé, oh non, même pas commencé mon article et je dois encore aller voir Flavie ce soir pour les photos. Je vais péter une durite une de ces jours, et j’ai envie de dire que cela ne saurait tarder ! Bon allez, je serai au café en moins d’un quart d’heure, je partirai donc vers quatorze heures quinze. Pour le moment, je préfère me lever et chercher cette sale bête aux reflets écailles de tortue. Déjà, dans ma chambre, pas de trace de cet énergumène. Je cherche, énergiquement, dans tout l’appartement, sans rien trouver. Je me dirige vers la cuisine et… Oh ! Un magnifique oiseau mort sur le rebord de la fenêtre, du sang et un volet totalement ouvert. Je n’ai plus qu’à descendre en bas. Mais, pour l’instant, je prends l’animal mort avec des gants et le pose dans une boîte à chaussures. Une fois ceci fait avec précautions, je pose le carton sur le rebord de l’évier et prends une éponge que je passe sous l’eau, pour pouvoir nettoyer le sang que les pattes du chat avaient étalé un peu partout sur le plastique de l’encadrement de la fenêtre. Par chance, c’est encore frais, et cela ne tient pas. Tout est rapidement nettoyé jusqu’à ce que… Eh ! Saleté va ! Cet animal vagabond vient de rentrer dans l’appartement par la fenêtre toute propre, et a visiblement pris un malin plaisir à la resalir et à faire de même avec le sol. Damned. Je pose l’éponge à côté du carton et me jette à la poursuite du chat, que j’attrape dans trop de mal. Je l’amène à la baignoire et lui fais prendre une douche digne de ce nom, afin de faire partir toute trace de sang sur son pelage. Je le récupère puis l’enferme dans les toilettes, histoire qu’il ne se sèche pas sur les tissus. Revenant à l’endroit des faits, je passe la serpillère et nettoie à nouveau la fenêtre. Je lave et jette l’éponge, puis regarde l’horloge. Quatorze heures… Vingt-cinq ? Vous moqueriez-vous de moi ? Là, c’est définitif, je suis sacrément en retard sur mon planning. Je passe un coup de brosse machinal dans mes cheveux, prends mon sac et les clés de l’appartement tout en n’oubliant pas la boîte. Je la donne à la concierge, je sais qu’elle fera en sorte de ne pas la jeter vulgairement. Je presse le pas, comme je peux, afin d’arriver au café avant d’avoir une demi-heure de retard. Finalement, c’est vingt minutes après l’horaire prévu que je trouve la personne que j’attendais, assis près d’une table. Ouf, par chance, il n’est pas reparti. Je m’approche de lui, essoufflée, puis me confonds en excuses. « Désolée, j’ai vraiment trop de boulot aujourd’hui, et le chat s’était encore fait la malle. ». Tout cela bredouillé dans une barbe que je n’avais pas, je lui souris, attendant de savoir si j’aurai le droit à une remontrance sur l’éternel retard des femmes à un rendez-vous ou pas.
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MessageSujet: Re: I do what I want when I feel like it.   I do what I want when I feel like it. EmptyDim 17 Juil - 23:37

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Comment est-ce que j'arrivais encore à tenir ? J'étais réveillé depuis cinq heures du matin après une nuit qui avait été vraiment très courte. Et pour cause, la veille j'étais sorti avec un jeune homme avec qui j'avais également passé la nuit. J'avais beau être un chrétien, je n'étais pas non plus au point où il ne faut pas coucher avant le mariage. Et puis, ce n'est pas comme si le mariage homosexuel était autorisé en France quoi alors si j'écoutais ma mère et ses principes, je devrais sans doute rester vierge toute ma vie. Enfin bref, c'était trop tard pour tout cela de toute façon. J'avais donc dormi pendant une durée de trois heures. Mon réveil avait sonné en mode radio avec la plus belle des chansons de rock, ce qui m'avait tout de suite mis de bonne humeur malgré la situation. Le blond de la veille était toujours dans mon lit, allongé sagement à côté de moi comme si la musique ne l'avait même pas effleuré. Je lui passais la main sur l'épaule avant de le tapoter dans le but de le réveiller. Il me semblait que je l'avais mis à la porte avant de m'endormir mais apparemment, ce n'était pas vraiment le cas. Il commença à ouvrir les yeux enfin, avant de vouloir m'embrasser. J'esquissais cela en me levant rapidement et en faisant mine de chercher mes affaires. J'avais l'habitude d'être un romantique, je crois dur comme fer au grand amour mais là, j'étais sûr qu'il n'était pas mon prince charmant. Il m'avait juste diverti le temps d'une soirée et c'était tout ce que je pouvais lui accorder. Il se leva à son tour et vint vers moi, quémandant un peu plus d'attention. Comment est-ce que je pouvais m'en débarrasser sans lui faire de mal et sans lui montrer que je n'attendais pas la même chose que lui ? En temps normal, j'aurais joué le jeu mais depuis quelques semaines, j'avais rencontré quelqu'un. Je savais qu'il ne pourrait jamais rien se passer avec la dite personne vu qu'il s'agissait de l'un de mes élèves mais je ne perdais pas espoir pour autant. Il avait réussi à me séduire rien qu'à sa simple vue. Je priais chaque jour pour qu'il vienne bien à son cours de sport de la semaine suivante. Finalement, j'avais été exaucé un mercredi alors qu'il m'avait demandé si je donnais des cours supplémentaires. Les choses s'étaient enchainées mais rien n'était fixé entre nous puisque j'étais toujours son professeur. Comme on le dit, l'espoir fait vivre et on ne contrôle pas ce genre de sentiments. Dépourvu d'idées pour échapper à celui qui était toujours dans mon appartement, je finis par lui dire : « J'ai un cours dans une heure donc je vais devoir me dépêcher. Prends un café si tu veux, il doit y en avoir de prêt. » J'avais réglé la machine la veille pour qu'elle se mette en route automatiquement. Je faisais cela chaque soir afin d'avoir mon café prêt sans avoir à le préparer. Un pur bonheur ! Pas besoin de se lever quinze minutes plus tôt juste pour appuyer sur le foutu bouton. La technologie avec les programmes présélectionnés, c'était vraiment la meilleure invention du siècle ! Il accepta de prendre un café et pendant ce temps, j'en profitais pour filer sous la douche et m'habiller en espérant qu'il serait parti quand j'en sortirais. Bien sûr, ce ne fut pas le cas et je dus prendre mon petit déjeuner en sa compagnie. Moi qui était d'une humeur glaciale en général au réveil et qui ne peut pas m'empêcher de vouloir de la solitude, là je n'étais pas vraiment servi ! Il me fit la conversation mais je n'émis que des « hum » ou des « oui » par ci par là. Quand je fus prêt, je le pressais de partir mais il insista pour m'accompagner. Je lui expliquais alors que je n'avais qu'une moto et non une voiture et que par conséquent, il ne pouvait pas monter dessus. Il n'avait pas vraiment la tenue adéquate en plus. Il y avait une station de métro à 5 minutes à pied. Je lui promis alors que je l'appellerais dans la soirée, même si je savais pertinemment que je ne le ferais pas et enfin il accepta de me laisser partir. Je fus juste à l'heure pour mon cours qui se passa sans grand problème. La matinée passa rapidement et je continuais avec un jogging matinal vers 10 heures, une tasse de café avec un collègue, un autre cours et le repas du midi dans un petit restaurant de la ville. J'aimais bien m'offrir ce petit luxe de temps en temps. Bientôt, je regardais ma montre et vis qu'il était déjà 14h. A 14h30, j'avais rendez-vous avec ma meilleure amie Amélie dans un bar à l'autre bout de la ville. Je pris alors mes dispositions et allais sur le lieu du rendez-vous. J'avais cinq minutes d'avance et elle n'était pas encore là. Je m'assis alors à une table et le serveur vint bientôt me demander ce que je voulais. Je lui dis que j'attendais quelqu'un mais je commandais tout de même un chocolat chaud. Il n'était pas encore l'heure de la bière et le beau temps n'était pas exactement au rendez-vous, même s'il ne pleuvait pas. Le temps passa et la jeune femme n'était toujours pas là. Cela m'étonnait car elle n'avait pas l'habitude d'être en retard quand on se voyait d'ordinaire. J'attendis alors, les yeux rivés sur mon téléphone, quand elle arriva enfin. Elle s'excusa alors et je lui répondis. « Alors toi, tu me surprendras toujours. Et ton excuse est tellement pourrie que je ne peux pas ne pas y croire en plus » Et oui, qui se servirait de cela comme excuse ? C'était forcément vrai ! Je lui dis tout cela avec un large sourire sur mon visage car j'étais assez amusé de la situation. « Tu m'as juste laissé vingt-cinq minutes pour mater le cul du serveur, maintenant au moins je vais être tout à toi. » C'est vrai que quand je n'avais pas ma dose de matage par jour, j'avais du mal à rester concentrer sur ma conversation souvent. « J'ai déjà commandé mais ne te prives pas pour en faire autant hein ?! »
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