*Marceline était surexcitée ,ce jour-là .On leur avait annonncé les noms des avancées prises en temps que quadrilles dans le corps du ballet "Coppélia".Pour l'occasion,les profs de l'Opéra Garnier avaient exceptionnellement fait preuve d'un brin de modernité en faisant appels à différents grands couturiers et styliste.

Et franchement,Marceline avait autant hâte de voir son costume que de danser la valse lente de Coppélia sur scène.Elle avait bondit de joie ,une heure plus tôt lorsque Nirkov,le prof de danse russe qu'elle trouvait effroyablement SEXY l'avait choisie comme première quadrille.Autrement dit,elle apparraissait dans le ballet un moment précis,pour "la valse lente" et elle serait au premier rang ! Son costume devrait être un peu différent .

Et puis ,une danseuse sans costume était comme un amour sans baisers.Elle marcha en direction du point de rendez-vous avec les styliste en rêvassant.Elle serait encore en retard.Mais tant pis.C'était bien plus passionnant de se répéter cela:

"Une danseuse sans costume est comme un amour sans baiser"

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Il était déjà 14h. Il y a environ une semaine, j'avais reçu un coup de téléphone d'une grande école de danse, qui me demandait si je pouvais leur montrer quelques-unes de mes créations pour leurs ballerines. C'était pour l'un de leur spectacle, et il fallait faire preuve de modernité. Cela était merveilleux pour moi, ça me permettrait de faire voir mes créations au grand jour, au lieu de me cacher derrière mes supérieurs. J'allais peut-être pouvoir enfin percer dans mon domaine, pour pouvoir créer mon entreprise personnelle. Enfin, ne nous égarons pas, cela n'était pas encore fait. Je n'avais toujours pas eu de nouvelles depuis une semaine. Les tenues étaient déjà créée, il y en avait que deux ou trois pour le moment, histoire de faire l'essayage.

Quand tout à coup, j'entendis le petit "Bling." de ma boîte mail. Je me précipitais alors sur mon ordinateur portable et ouvris le mail en question. C'était cette grande école, place de l'Opéra, et j'y avais rendez-vous dans une heure. J'étais complètement surexcité à l'idée d'aller faire essayer mes créations à de magnifiques ballerines. Je sautais de joie, il me restait trente minutes, car je préférais arriver à l'avance, pour me faire bien voir. J'empoignais mon paquet de cigarette, ainsi que mon briquet, je les mettais dans mon sac à main, puis j'allais couvrir mes jolies créations dans un sac fait exprès. Je finissais de me préparer, enfilant une jolie robe volante, qui m'arrivait au milieu des cuisses, et j'enfilais une paire de talons compensés assortis à la robe. Il faisait beau, le soleil était à son comble, j'en profitais.

Les trente minutes étaient passées rapidement, je pris les tenues et mon sac à main, puis je filais dans ma BMW cabriolet. Je sortais une cigarette de mon paquet, et l'allumais. Je démarrais ensuite en trombe, comme à mon habitude, la clope entre les lèvres, une main sur le volant, je roulais jusqu'à cette Opéra.

Une fois arrivée, j'avais terminé ma cigarette, je descendais de ma BMW et pris mes affaires en main. Je filais rapidement dans cette grande école, me dirigeant vers l'accueil pour demander où était la salle pour les essayages. L'aimable secrétaire me renseignait directement, je m'y rendais ensuite. Et une fois dans la salle, je m'installais dans le coin où il y avait une pancarte avec "ANDERSON." de marquer dessus, au marqueur noir. Je déposais mes créations et attendais patiemment que les ballerines arrivent. Mon pied tapait doucement sur le sol, tellement j'étais surexcitée.

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Maintenant,elle fredonnait presque cette phrase si romantique ! Elle avait gardé son innocence ,rêvant encore au prince charmant qui l'emporterait sur son cheval blanc.A cette pensée,elle se demanda si Nirkov,son professeur d'échauffements aux yeux bleus nuits pouvait embrasser aussi bien ,avec autant de charme et de sang froid que Brad Pitt ou Leonardo Di Caprio.
Elle arrivait maintenant près de la grande salle qui possédait les vestiaires spacieux,les loges et les miroirs.De plus ,les couturières et ouvrières propres à l'Opéra Garnier s'activaient juste au sous-sol.Cette caverne d'Ali-Baba dont approchait Marceline renfermait non seulement les plus beaux trésors et les plus grands stylistes de France mais aussi son passé auquel elle allait imperceptiblement être confrontée d'un instant à l'autre.
En attendant de joindre souvenirs et moments présents,elle sautillait dans l'escalier en exécutant des entrechats et des pirouettes avec la grâce d'un cygne ,la souplesse d'un chat et l'agilité d'un écureuil.
Ses cheveux bruns en chignon serré,un legging noir moulant ses jambes parfaites,elle arborait un justaucorps bordeaux,sa couleur favorite.Elle était une danseuse,rien n'y changerait.Et ,même si elle paraissait sortie d'une autre époque,elle dégageait un charme envoûtant par sa démarche mystérieuse.
Soudainement,elle se heurta à une masse blanche.

"Evidemment,la porte,suis-je bête ! Je devrais arrêter la vodka le vendredi..."

Elle poussa brutalement,non sans entrain la porte de la salle où elle était enfin arrivée.L'excitation était à son comble:les petits rats de l'Opéra courraient dans toutes les directions.Elles jouaient de petites villageoise dans "Coppélia" et leurs aînées de 18 ans les prétendantes aux plus joli garçon à marier(autrement dit ,selon la légende,un jeune homme dénommé Frederich.L'histoire du ballet étant assez complexe,revenons à nos moutons.Ou à nos boutons.)
Un fil par ici,un boutons par là ,une aiguille ici,des rubans là-bas...Chaque ballerine essaierait ses costumes.

"Il y a un problème,se demanda -t-elle.Où sont les styliste pour les femmes?je ne peux m'habiller comme une enfant ! "

Un homme lui fit signe au fond de la salle avec ,à ses côtés une jeune blonde,de dos.


"Et merde,je me suis trompée de côté.Les premières quadrilles ont leurs essayages au fond."

Elle piqua un fard,rouge de honte en se dirigeant vers le bonhomme et la blonde qui portait une robe volante et des talons compensés.

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Je commençais à me bouger, il y avait maintenant déjà trois ballerines qui étaient arrivées, je leur disais d'enfilés les tenues. L'une était sur la chaise, alors que j'arrangeais sa tenue pour qu'elle soit à la bonne taille, et surtout pour faire quelques finitions. Alors que les deux autres étaient entrain de discuter et ricaner entres elles.

C'est alors que la dernière ballerines de l'essayage arrivait, j'étais tellement concentrée dans mon travail que je ne pris pas le temps de la regarder. "Enfile la dernière tenue s'il te plait et ensuite tu t'installe debout sur la chaise pour que je puisse ajuster à ta taille." J'étais plutôt stressée, il fallait absolument que tout soit parfait pour que mes tenues puissent être prises pour ce fameux grand spectacle. Grâce à ça je pourrais empocher une sacrée somme d'argent, et surtout, je pourrais enfin me faire remarquer, sans continuer à jouer à la poupée avec Malo'.

Une aiguille entre les lèvres, l'autre entrain de faire quelques points sur la robe de la demoiselle qui se trouvait sur la chaise, en essayant bien sûr de ne pas lui piquer les fesses. Les rires des deux demoiselles me perturbaient, j'étais déjà assez stressée comme ça, elles ne pouvaient pas se taire un peu, non? "Les filles arrêtez de ricaner vous me déconcentrez là !". Je soupirais quelque peu, alors que je finissais avec la tenue de la demoiselle, je tournais la tête pour voir si la dernière des demoiselles avait enfilés sa tenue. C'était la tenue la plus importante, alors il fallait vraiment qu'elle soit parfaite.

La tenue lui allait merveilleusement bien. Elle avait un corps parfait et ça la mettait en valeur. Je la regardais, elle me disait quelque chose, comme si je l'avais déjà vu, j'étais assez intriguée par cette demoiselle. "Tiens, miss, tu veux bien t'installer sur la chaise s'il te plait ?"

Je ne cessais pas de la regarder dans les yeux, essayant de me rappeler par tous les moyens, où est-ce que j'avais bien pu la voir.

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La jeune femme lui fit signe de s'approcher. Nonchalamment,Marceline obéit.

"Enfile la dernière tenue s'il te plait et ensuite, tu t'installes debout sur la chaise pour que je puisse l' ajuster à ta taille."

Elle obéit en tentant de mieux distinguer le visage de la jolie jeune femme .Sa voix...Un peu rauque,un peu douce,un peu brute,un peu mielleuse.Elle n'avait entendu qu'une seule voix au monde à la consonance pareille.Mais ,ce ne pouvait être cette personne,ce fantôme,ce souvenir éphémère qui revenait parfois la hanter.

Un peu plus loin,Lydia,une jeune ballerine qui avait été sélectionnée première quadrille aussi ,pouffait avec un groupes d'amies.Il faut dire qu'avec ses longs cheveux cendrés et ses grands yeux verts,elle dominait de loin toutes les danseuses.Elle était non seulement la plus populaire mais aussi la plus douée des jeune filles.Et puis,elle avait toujours les garçons à ses pieds,prêts à accepter n'importe quoi pour elle.Et ,en aucun point Marcy ne l'égalait.Pourtant,elle était jalouse de la jeune fille.Marceline était bien plus belle qu'elle ,même si aucun homme à part peut-être Nirkov qui l'avait prise comme "chouchou" ne s'intéressait à elle.Mais sa beauté rendait Lydia folle de jalousie.Surtout depuis que Marceline s'était trouvée un partenaire et qu'elle avait elle aussi été sélectionnée pour devenir première quadrille,le premier grade avant d'être danseuse étoile.

Marceline aurait mis sa main au feu qu'elle se moquait d'elle.Pourtant,ça lui était égal.Elle savait qu'elle aurait un autre costume que Lydia et elle s'apprêta à le sortir de son emballage.La jeune styliste était paniquée,stressée et les jeunes filles gloussant n'y arrangeait rien.

"Les filles arrêtez de ricaner vous me déconcentrez là !"fit- elle avec humeur.

Elle ouvrit finalement le paquet que la jeune femme lui avait tendu.Dans un flot de tulle crème se trouvait un robe rose poudre au corsage de broderies en strass noirs.Elle était merveilleuse.A la fois tutu et robe romantique ,élégante robe de soirée fashion et faites pour Marceline.Elle lui moulait les formes de sa petite poitrine,la mettant en valeur et resserrait en après à sa taille d'un ruban de soie beige.Le tulle était parfait.L'homme qui était au fait coiffeur lui présenta sa coiffe sauvage qui se mariait on ne pouvait mieux avec la robe

Spoiler:

"Tiens, miss, tu veux bien t'installer sur la chaise s'il te plait ?"

Marceline passa le tutu long et la jeune femme lui agrafa le corsage.Ni trop serrant,nia trop large.Il était fait pour elle.Marceline s'approcha d'un miroir.Elle était comme une nymphe,une fée.Mystérieuse,fragile et éphémère.Comme l'avait été Gabby,autrefois.Avant ,elles voulaient toutes deux être danseuses.Mais ça c'était avant.
La jeune femme la fixait et tentait de mieux regarder ses yeux .Finalement,leurs regards se croisèrent.Elle avait une tâche de beauté auprès de la lèvre,à gauche.

-Gabby...murmura Marceline.

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