Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs.
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Sujet: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Lun 10 Sep - 0:19
Jud'pomme & Naïs
Je n’aime pas les gens. Me promener ? C’est toujours horrible, spécialement quand je me retrouve dans des rues bondées. Pourquoi je sors ? Parce que à l’intérieur, je deviens folle. Ce que je veux ? Tout simplement que tout le monde rentre chez soi dès que je fous un pied dehors. Ca m’éviterait tellement de chose comme : les enfants qui pleurnichent après leur parents, les parents qui pour le coup gueulent sur leur gosses, les faisant hurler d’avantages, la chaleur m’énerve aussi, j’ai chaud, les gens ont chaud, ça se voit, ça m’dégoûte. Regardez la elle’ Son visage dégoulinant de sueur ; on pourrait l’achever pour son propre bien, vraiment ; ou alors tout simplement lui balancer d’la flotte à la figure pour qu’elle ait l’occaz’ de se laver aujourd’hui. Non, je n’aime pas les gens. Je n’aime pas les rues bondées et surtout, j’n’aime pas avoir à les toucher, les frôler ou à les sentir passer à côté de moi. C’est juste dégoûtant, il fait chaud et la moitié suinte comme des porcs. C’est juste crade, et c’est pour ça que je n’aime pas les gens. Ils sont sales aujourd’hui et je n’aurais pas dû sortir. Surtout pas sur les champs d’ailleurs, vu que c’est là que se manifeste toute la cohue pathétique de la capitale, comme si il n’y’avait pas autres choses à voir, comme si c’était vraiment sensas de monter une rue et puis de descendre, comme si y’avait rien de mieux à faire. Ouais, ça me crève et contrairement à cette masse informe pour moi, c’est le chemin du retour maison. Je me pince la tête, je marche vite, tête haute pour voir les gens, je suis sur le qui-vive, j’essaie à tout prix d’éviter les contacts. Ces touristes du dimanche qui empoisonnent mon air. J’avance donc la foule tout en tentant de me frayer un chemin, j’ai l’humeur des parisiens, j’suis agressive pas franchement ouvert à parler aux gens, aux étrangers, une dame anglaise me demande une photo devant la façade de Luis Vuitton, mais qu’est ce qu’ils ont tous avec ce magasin ? Je refuse, à vrai dire ça ressemblait plus à un grognement mais ça, seule elle vous le dira. J’avance, je vois presque le dessus mais sans vraiment tilté alors que j’fais gaffe depuis le bas de la rue. Je sens une main sur moi, rapide, légère, ça pourrait presque passé pour un effleurement mais voilà, je l’ai senti et c’est louche. Je m’arrête pour regarder qui j’ai rencontré, ce grand blond là-bas qui marche dans le sens inverse tout naturellement. Je regarde son allure avant de songer à reprendre ma route, j’dois rentrer, je regarde l’heure, je fouille mon sac, mon portable qui a toujours la manie de se foutre au fond sous mon portefeuille, mon portefeuille que j’ai certainement oublié à la maison, mon portefeuille que je n’ai pas pu oublié à la maison puisque le pass navigo est dedans, mon portefeuille qu’on m’a volé. Je regarde derrière moi et pose à nouveau les yeux sur ce type. Putain le connard ! Il me pique mon portefeuille, et se permet de se barrer comme ça, naturellement comme si de rien était. Mais putain mais va crever. C’est alors que je fais demi-tour pour marcher vers lui, à vrai dire je cours même pour ne pas le perdre dans tous ces gens, certains de ces cons me bloquent le passage. Putain mais ils ne veulent pas crever aux aussi là ? Je cours, je pousse tout le monde sans aucune gêne. Je leur dit merde moi à eux. Je cours alors, et je le rattrape, t’façon il s’était suffisamment éloigné pour ne pas se rendre compte que je l’avais vu alors une fois devant lui, je tends les bras et le pousse pour l’arrête dans sa marche. « Putain mais rends le moi ! » J’agresse. Je suis agressive. Et je lui crie même dessus. L’idée est de l’afficher en public, parce que ça lui niquerait son business. Ne fais pas comme si je t’avais pas cramé. Je t’ai vu, maintenant rends le moi. » Je vois à son expression qu’il fait l’innocent. Qu’il se mette à courir, je le suivrais, je suis sûrement plus endurante que lui et puis même, j’ai bien trop la flemme de refaire mes papiers, pour les laisser, et puis y’a mon fric là dedans, je suis pas une touriste à la con qu’on peut s’permettre de voler sans qu’elle s’en rende compte, je suis pas cette conne d’anglaise de tout à l’heure qui a besoin d’une pauvre photo, je suis Naïs, et putain ce con si il le sait pas, je vais lui montrer. « Sérieusement, si tu me crois pas capable de te fouiller, tu te trompes. Si tu me crois pas capable d’ameuter la foule autour de nous, tu te trompes aussi. Tu m’as volé, et je te ferais déssapé en public si tu me rends pas mes affaires de suite tu comprends ? » Je suis déterminée, et sûrement pas le genre de nana à s’laisser faire.
Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Dim 16 Sep - 17:03
Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. feat Nanas & Jud'Pomme
Vie de merde. Inutile de le nier après tout mon existence sur terre était une erreur. Je n'avais jamais songé à une éventuelle possibilité d'en finir avec ma vie. A vrai dire je tenais tellement à ma vie que cela en devenait pathétique. Pourtant je souffrais. Terriblement mais je n'avais pas assez de courage pour effectuer ce geste. Je trouvais cela plutôt égoïste de ma part et cela en revenait d'abandonner lâchement ma mère. Une chose que je ne pouvais envisager. Alors stupidement j'avais étrangement acquis un certain don pour les vols. Ceci dit cela n'étais pas très glorieux mais cela me permettait d'évacuer ce surplus d'angoisse. Une fois de plus je pouvais me montrer méprisant voir égoïste mais je n'étais pas quelqu'un qui s'importait des propos des autres. J'errais dans les rues de la capital en quête d'une proie qui pourrait satisfaire cette douce sensation d'adrénaline qui hantait peu à peu mes veines jusqu'à atteindre mon cœur. Une sorte de décharge électrique qui me ramenait aussitôt à la réalité. Je m'engouffre alors au milieu de la foule cherchant une victime. C'est alors que mes yeux se posent sur elle. Une blonde plutôt jolie qui sans doute à mon plus grand machisme n'a rien dans le cerveau. Je n'ai rien contre les femmes seulement je les trouve inintéressantes. Elles passent leur temps à se chamailler pour des broutilles. A se refaire les seins voir les fesses. A glousser systématiquement lorsqu'un type les reluque. Bref j'ai beau analyser leur comportement rien de tout ceci m'attire. Juste le sexe. Une simple partie de jambe en l'air sans sentiment ni passion. Voilà ce qui peu effectivement m’intéresser chez elles et encore. Je les considère comme des objets. Je suis un enfoiré certes mais je l'assume. Je me glisse alors discrètement derrière elle. Avec un geste à la fois rapide et fluide je lui pique son portefeuille. Pas besoin de fuir à tout allure. Je marche tranquillement sans éveiller les soupçons car je suis certain que cette Blondie n'a surement rien sentie. Je suis peut-être trop sûr de moi mais j'aime jouer avec le danger. J'essaye de sortir de cette foule de touriste afin d'atteindre une ruelle un peu plus calme. C'est alors que la blondasse en question me pousse de manière agressive. Et merde elle est peut-être pas si blonde que cela finalement. La situation me plaît. Trop. Cela devient dangereux. "Putain mais rends le moi !" Je fais mine de ne pas comprendre. A vrai dire un sourire moqueur s'empare de mes lèvres. Je l'observe sans bouger. Si elle croit prendre le dessus sur moi elle se trompe. Je joue l'indifférent. "Sérieusement, si tu me crois pas capable de te fouiller, tu te trompes. Si tu me crois pas capable d’ameuter la foule autour de nous, tu te trompes aussi. Tu m’as volé, et je te ferais désapé en public si tu me rends pas mes affaires de suite tu comprends ?" Je ris peut-être un peu de trop. Elle ne me fait pas peur. C'est alors que je m'approche de son visage peut-être d'un peu trop près. "Blondie t'es qui pour me faire des menaces ? Ta des preuves ? Franchement tu crois que tu vas refaire le monde ? Ferme-là un peu tes jacassements me font mal aux tympans. Mais la perspective de te voir me désapé en public pourquoi pas. C'est rare de voir une femme prendre les-dessus. Tu serais pas une nymphomane par hasard ?" La franchise c'est mon truc du moins lorsque je ne me fais pas choper la main dans le sac. Nous étions seuls dans cette minuscule ruelle. C'est alors qu'à mon tour j'essaye de l'effrayer. "Ce n'est pas intelligent de te retrouver seule en mauvaise compagnie. Les hommes pensent à de très vilaines choses lorsqu'ils se retrouvent seuls avec une femme."
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Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Lun 17 Sep - 0:51
Jud'pomme & Naïs
J’ai couru. Je l’ai rattrapé. Ce branleur qui n’a rien d’autre à foutre que de passer sa main dans le sac des filles pour les détrousser. Rien qu’à voir son visage, je vois qu’il est surpris. J’ai sans doute trop l’air de la gamine qui se laisse abusé pour qu’on me croit capable de courir vers un voleur et de l’attaquer publiquement pour le dévoiler. J’ai pas froid aux yeux. Jamais. A quoi ça sert d’être timide ? Ou même de se faire passer pour une victime, dans les deux cas on a la position du faible. Ce n’est juste tellement pas moi. Je le menace. Le rictus que forment ses lèvres m’éclaire sur le fait qu’il n’en ait rien à battre bien avant qu’il ouvre la bouche. Je ne recule pas d’un centimètre alors qu’il approche son visage du mien. S’il pense me faire reculer comme ça, il se trompe. Je n’aurais jamais peur d’un homme. Ça joue les durs, mais vient toujours un moment où on les tient par les couilles. "Blondie t'es qui pour me faire des menaces ? T’as des preuves ? Franchement tu crois que tu vas refaire le monde ? Ferme-là un peu tes jacassements me font mal aux tympans. Mais la perspective de te voir me désapé en public pourquoi pas. C'est rare de voir une femme prendre les-dessus. Tu serais pas une nymphomane par hasard ?" Blondie ? C’est nouveau ça ? Nan mais à l’aise le type, il m’donne des surnoms comme si on était pote. Ça va, il en faut jamais plus pour m’énerver d’avantage. Remarque, même si il avait fermé sa gueule il aurait eu ce résultat. On aurait envie d’lui serrer bien fort les noix rien que pour le faire remballer son sourire à la con. Je le regarde, sèchement. « Moi ? Je suis la nana dont le portefeuille est dans ta poche espèce de raté. Voilà qui je suis’ Et je te menace, si j’en ai envie parce que je n’en ai strictement rien à foutre de ton petit confort. Et c’est tant mieux que tu m’dise que tes oreilles fonctionnent bien parce que je ne répèterais pas. Alors grouille toi avant que je ne réduise à zéro ton champ possibilité pour qu’un jour tu puisses voir une nana prendre le dessus. » Je réponds, sans faire attention à sa remarque sur la nymphomanie. C’était bas. Trop bas. Je vaux mieux que ça, je ne répondrais pas à sa provocation parce que c’est tout ce que c’est. Et lui, c’est sans doute qu’un pervers qui met la main au sac des filles à défaut de la foutre au panier. "Ce n'est pas intelligent de te retrouver seule en mauvaise compagnie. Les hommes pensent à de très vilaines choses lorsqu'ils se retrouvent seuls avec une femme." Je regarde autour de moi, c’est vrai qu’on est seuls. Sans que j’y ai fait attention, j’ai quitté les champs pour ici. Pourtant, c’est pas de bol. Le mec il croit quoi, on est à Paris, si je crie au viol en pleine rue les gens viendront à mon secours et même si il se passe rien. C’est tellement facile de foutre un mec dans la merde quand on est une meuf. Je ris instantanément à ce qu’il me raconte. C’est qu’à l’entendre, j’ai déjà mon billet tout préparé pour les « ni putes, ni soumises » C’est alors que je commence à le pousser du doigt « Et alors ? Tu l’as joue quoi là ? T’as les couilles pleine c’est ça ? Tu vas m’dire que j’suis trop conne parce qu t’as fourré la main dans mon sac rien que pouvoir m’prendre après dans une ruelle. tu voulais que j'te cours après aussi. Attends ! T’as peut être même ta voiture quelque part dans le parking. Je voudrais pas que tu l’prenne pour un compliment mais t’as la classe d’une plage arrière. Probablement là qu’on t’as conçu d’ailleurs. Fini à la pisse dans un parking. Et maintenant on fait quoi ? Tu vas m’dire que je récupèrerais pas mes affaires tant que tu m’auras pas caresser la chatte ? Tu sais, pour moi là ; t’as juste l’air pathétique. Alors grouille toi de me rendre mon portefeuille avant que je trouve à t’foutre dans la merde. » Je croise les bras, sérieuse, furax. Sa tentative ne marche pas. Il en faut tellement plus pour pouvoir m’impressionner. J’attends, je m’impatiente.
Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Ven 21 Sep - 11:53
Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. feat Nanas & Jud'Pomme
Je détestais que l'on prenne le dessus sur moi surtout lorsque l'on me prenait en pleine action. Bordel si elle ne m'avait pas pris au piège je me serais tiré avec son portefeuille. D'ailleurs en parlant de portefeuille je n'avais même pas jeté un coup d’œil. J'avais peut-être dérobé une nana précaire. Tu vois le genre de nana qui lorsqu'on leur vole même un malheureux ticket de bus elle s'effondre. Une abrutie en gros. Une nana qui n'a sans doute pas encore été confrontée aux désastreuses malchances de la vie. Je haïssais ce genre de femme. A la limite elle aurait pu se caser un ongle en m'attrapant. Elle aurait été capable de me demander de lui rembourser l'esthéticienne. Je l'observais monter sur ses grands chevaux. Voilà quelle essayait à nouveau de me faire peur. C'est mal me connaitre hélas ! J'aurais tellement voulu lire de la terreur dans ses yeux. Seulement Madame devait-être aussi courageuse et à la fois ignorante pour continuer à me menacer. "Moi ? Je suis la nana dont le portefeuille est dans ta poche espèce de raté. Voilà qui je suis’ Et je te menace, si j’en ai envie parce que je n’en ai strictement rien à foutre de ton petit confort. Et c’est tant mieux que tu m’dise que tes oreilles fonctionnent bien parce que je ne répèterais pas. Alors grouille toi avant que je ne réduise à zéro ton champ possibilité pour qu’un jour tu puisses voir une nana prendre le dessus." Puta** mais quelle se la ferme. C'est horrible de l'entendre jacasser à tous bout de champs. J'en avais mal au crâne et je ne l'écoutais qu'à moitié. Je m'en contre foutais complètement de sa vie. Mais totalement. Des menaces et encore des menaces mais quelle salo** ! "Mais ferme là un peu. Ta grande gueule m'exaspère ! Qu'est-ce que t'en sais de ma vie ? Tu crois que je suis né avec une cuillère en or dans la bouche ? Ferme là un peu au lieu de dire des choses aussi conn* que ta couleur de cheveux !" Elle m'agace. Instantanément je la pousse contre le mur histoire quelle ferme sa bouche afin que je puisse à nouveau entendre la douce mélodie du silence. Je suis un vrai enfoiré mais je l'assume et ce n'est sans doute pas avec une femme que je me comporterais courtoisement. Loin de là. Madame bavarde reprend de nouveau son discours insensé. Je soupire d’exaspération. "Et alors ? Tu l’as joue quoi là ? T’as les couilles pleine c’est ça ? Tu vas m’dire que j’suis trop conne parce qu t’as fourré la main dans mon sac rien que pouvoir m’prendre après dans une ruelle. tu voulais que j'te cours après aussi. Attends ! T’as peut être même ta voiture quelque part dans le parking. Je voudrais pas que tu l’prenne pour un compliment mais t’as la classe d’une plage arrière. Probablement là qu’on t’as conçu d’ailleurs. Fini à la pisse dans un parking. Et maintenant on fait quoi ? Tu vas m’dire que je récupèrerais pas mes affaires tant que tu m’auras pas caresser la chatte ? Tu sais, pour moi là ; t’as juste l’air pathétique. Alors grouille toi de me rendre mon portefeuille avant que je trouve à t’foutre dans la merde." Une colère noire brûlait mes veines. Elle venait de dire le mot de trop. Peut-être n'en avait-elle pas conscience mais un coup de poing s'abattait férocement contre le mur en pierre, un peu trop près de son visage. "N'insulte plus jamais ma mère ou je t'étrangle sur place ! Tu ne m'en crois peut-être pas capable mais je suis assez dérangé pour ne plus t'entendre parler." J'étais allé trop loin. Bien trop loin pour essayer de rattraper les choses. Mais le coup de la conception sur la place arrière avait subitement raviver ses mauvaises souvenirs que je voulais à tous prix effacer. Malheureusement je me montrais violent alors que je n'oserais jamais poser la main sur une femme. Certes je les considérais comme des jouets mais je n'étais pas comme ces mecs violents qui assouvissaient leurs envies en battant leurs femmes. Non je ne suis pas comme eux, je suis juste un peu trop nerveux. Je veux pas lui ressembler. Surtout pas. "Tu me crois capable de te violer en pleine rue ? Tss. T'es vraiment conn* en fait ! J'ai pas envie de me salir les mains même si un coup queue pourrait de faire fermer ta gueul* !" Je sentais une vive douleur qui parcourait peu à peu les phalanges de ma main. Merd* j'espère que je m'étais rien casé. A vrai dire sous la colère je ne réfléchis jamais. J'agis sans réfléchir aux conséquences.
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Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Ven 21 Sep - 23:15
Jud'ananas
Je suis chiante. Je le sais bien, quand j’ouvre ma bouche pour gueuler c’est toujours parce que je sais que ça fait bien chier surtout quand j’ai en face de moi un primate comme maintenant. Je suis tellement d’autres choses pourtant, mais le fait d’être chiante est toujours celui qui ressort parce qu’on me laisse jamais être autre chose. C’est comme ça que je me défends, comme ça que je m’affirme, comme ça que je ne me laisse pas écraser par la première personne venue désireuse d’affirmer sa supériorité. Je ne suis pas inférieure, à n’importe qui. Alors je le clame, je ne me laisse pas faire. Je suis fière et forte et ce type ne me fait pas peur. Au contraire, c’est le genre de mec à qui on aimerait rabaisser son caquet parce qu’il se balade dans la rue avec de fausses idées sur les gens, c’est juste pitoyable. Mec ! Va juste te suicider. «Mais ferme là un peu. Ta grande gueule m'exaspère ! Qu'est-ce que t'en sais de ma vie ? Tu crois que je suis né avec une cuillère en or dans la bouche ? Ferme là un peu au lieu de dire des choses aussi conn* que ta couleur de cheveux ! » Bah’ ça alors, c’est la meilleure. Maintenant c’est moi la conne, j’ai rien demandé à ce que je sache. S’il m’avait foutu la paix et avait gardé ses mains dans ses poches, je serais pas là à lui casser les couilles. C’est sans intérêt tout ce qu’il me dit de toute façon, je veux mes affaires. Si il en a marre, il sait quoi faire, je lui ai pas couru après par plaisir. « Nan mais t’es vraiment demeuré toi en fait ! Qu’est-ce que j’en sais de ta vie ? Mais qu’est-ce que tu en sais de la mienne ? tu t’pointe, t’me vole et tu t’permet de te plaindre. Putain mais va te faire foutre ! Mais profond ! Avant de me traîter d’conne regarde toi dans un miroir. Tu pourrais être surpris » Je finis par lâcher lassée de son discours. On s’étonne que j’aime pas les gens, mais quand on voit sur quoi j’tombe, ça s’comprends facilement. Et ça cherche à m’intimider en plus, pourtant ça marche pas. Quoi ? Un garçon, une file et une ruelle sombre ? Il en faut tellement plus pour me faire peur. Il me pousse contre un mur, son corps fait obstacle à ce que je me redresse mais je m’en moque. Je peux rester là, t’façon il dégagera. Son poing s’abat par la suite à quelque centimètre de mon visage, combien de fois on m’a menacé de la sorte ? Je compte plus. Il obtient un sursaut. Là, c’est juste pitoyable. Alors je lui réponds. Méchamment, car méchante c’est aussi quelque chose que je sais bien faire. Pourquoi ? La réponse n’intéresse personne. J’attaque, ou plutôt dans ce cas je riposte. «N'insulte plus jamais ma mère ou je t'étrangle sur place ! Tu ne m'en crois peut-être pas capable mais je suis assez dérangé pour ne plus t'entendre parler. » C’est bien les mecs ça ! dès qu’on se met à parler de leur mère, ils s’énervent. On dirait surtout que là j’ai touché un point sensible. Un rictus vient se tracer sur mes lèvres. A vrai dire, le voir énervé m’amuse plus que ça ne m’effraie. Je me tâte même à lui demander s’il ferait pas un complexe du genre Oedipien rien que pour le voir entrer dans une fureur noire. Ca pourrait être tellement drôle, mais je suis pas là pour m’amuser à ses dépens. Il sait comment arrêter cette conversation, alors pourquoi s’obstiner. « Qu’est-ce que tu attends alors ? J’suis sûre que ça prendrait que quelques secondes pour me couper définitivement le souffle. Tu me feras pas peur comme ça, j’en ai trop rien à foutre. » J’ai peut être plus de couille qu’il n’y paraît. Ou alors, monsieur est juste énervé de ne pas être tombé sur la petite naïve qui serait déjà parti en courant depuis longtemps. « Tu me crois capable de te violer en pleine rue ? Tss. T'es vraiment conn* en fait ! J'ai pas envie de me salir les mains même si un coup queue pourrait de faire fermer ta gueul* ! » Ben voyons, monsieur qui il y’a cinq minutes tentait de me faire peur avec son numéro du « Les hommes pensent à de très vilaines choses lorsqu'ils se retrouvent seuls avec une femme. » maintenant il voudrait m’faire croire que c’est moi qui me fait des idées. « Mais c’est pas ce que tu voulais que je pense ? C’est toi le con, je sais pas si tu as remarqué comment tu t’énerves rapidement. Une remarque sur ta mère et voilà que tu te contrôle même plus. Je suis peut être conne mais toi ? Qu’est ce que tu es ? Tu es pathétique. C’est presque trop facile de te pousser à bout. Maintenant on arrête de rire. Je t’ai demandé quelque chose. » Demandé avec un sourire alors qu’il pète totalement un câble. Je m’amuse presque là ; et c’est de sa faute.
Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Sam 29 Sep - 22:41
Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. feat Nanas & Jud'Pomme
P*tain j'avais dépassé les bornes. Pourtant rien ne m'empêchais à l'heure actuelle d'étrangler discrètement cette blondasse au clapet un peu trop ouvert. Je la regardais. Et plus je l'observais plus elle m’agaçait. Elle commençait à me donner la migraine. Bon sens ce quelle pouvait être inintéressante. "Nan mais t’es vraiment demeuré toi en fait ! Qu’est-ce que j’en sais de ta vie ? Mais qu’est-ce que tu en sais de la mienne ? tu t’pointe, t’me vole et tu t’permet de te plaindre. Putain mais va te faire foutre ! Mais profond ! Avant de me traîter d’conne regarde toi dans un miroir. Tu pourrais être surpris." Mais que quelqu'un assomme cette demeurée ! Voilà quelle me donnait des leçons maintenant. Madame devait avoir une conscience plus haute et plus respectable que son c*l ! Quoiqu'il en soit elle commençait sérieusement à me souler. C'était simple je ne voulais plus avoir à faire à elle. D'ailleurs qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir de si important dans son foutu portefeuille à la con ! Si elle continuait ainsi j'allais sans doute lui faire bouffer. "En plus d'être conne, t'es sourde ? Ta pas compris que je t'ai dis de la fermer. Tais toi un peu. Tu me fais mal au crâne. Bordel t'es insupportable ! FERME-LA !" L'exaspération se lisait sur mon visage. Elle était sans doute ravie d'avoir touché un point faible mais je n'allais pas me laisser faire loin de là. Alors devant-elle j'ouvrais soigneusement son portefeuille en quête d'une chose intéressant. Rien. Son portefeuille était tout aussi naze quelle. J'avais cru voler une personne richissime mais je m'étais tout bonnement trompé. Bordel voilà que je l'avais derrière le fion. Comment me débarrasser de cette pouf aux grands airs ? "Qu’est-ce que tu attends alors ? J’suis sûre que ça prendrait que quelques secondes pour me couper définitivement le souffle. Tu me feras pas peur comme ça, j’en ai trop rien à foutre." Effectivement je rêverais de ne plus l'entendre mais la tuer n'aurais servis strictement à rien. Elle avait beau jouer la femme courageuse elle était pitoyable je sentais son cœur battre à des kilomètres. Pitoyable. "J'ai pas envie de me salir les mains. Puis qu'est-ce que j'en ai à foutre de te faire peur ou non ? Tu crois que je vais chier des paillettes après ? P*tain mais quand vas-tu réaliser à quel point parler ne te sert à rien !" Je finis par lui balancer son portefeuille au visage. Quelle élégance dis donc. Quelle maitrise de soi. J'étais un vrai animal et je n'étais pas prêt à m'excuser. Quelle aille se faire fout*e cela lui redonnera sans doute des couleurs. "Je t’emmerdes ! Étouffe toi avec ! Tu devrais aller vendre ton c*l il n'y a rien d’utile dedans. Qui te parle de rire ? Tu crois qu'on n'est en train de jouer une comédie ? Prends le donc ton p*tain de portefeuille et dégage de ma vue !"
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Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Dim 30 Sep - 17:47
Jud'ananas
Je lui tape sur les nerfs, je m’en rends bien compte et vous pensez que ça va me faire arrêter ? Franchement, rien ne m’en donne envie. C’est lui qui me cherche, alors je réponds, pire, je lui prends la tête, et j’ai aucun scrupule à le faire alors que bien souvent je finis par m’arrêter quand j’obtiens ce que je veux, là, rien, qu’il me rende mon portefeuille et j’y rendrais sa liberté, j’sais pas qui est le plus con des deux, il devrait s’en rendre compte que je suis pas là pour l’incendier, mon temps est trop précieux pour être gaspillé, mais nan, il continu, il la ferme pas, moi non plus. "En plus d'être conne, t'es sourde ? T’as pas compris que je t'ai dit de la fermer. Tais-toi un peu. Tu me fais mal au crâne. Bordel t'es insupportable ! FERME-LA !" Si il savait combien j’en ai rien à foutre de son mal de crâne ou même du fait que je l’insupporte, si il ne capte pas que c’est l’effet recherché, il est vraiment idiot, et vulgaire qui plus est. J’ai juste envie de lui foutre un coup d’pied bien placé et mettre fin à cette discussion, j’en viendrais presque à ne plus en avoir rien à foutre de mon portefeuille, de mes papiers surtout. Je le fixe, effectivement ravie d’avoir touché un point sensible si facile à détecter, on n’attaque jamais les mères c’est bien connu, mais qu’est-ce que j’en ai à foutre, ses sentiments m’empêcheront pas de dormir cette nuit, d’ailleurs, il sera sûrement oublié dès que cette conversation sera terminée. « T’as qu’une chose à faire pour je la ferme, me rendre mon portefeuille. Tu verras, c’est pas si dur à faire. » Je rétorque, j’aurais pu me taire en effet, mais rien que l’idée qu’il pense que je puisse lui obéir me tue mon égo, j’obéis pas aux mecs, ils valent rien, méritent rien, un tas d’bêtise c’est tout ce qu’ils sont, si seulement on pouvait avoir besoin d’eux, mais non, même pas, ils sont rien, ce type c’est rien, j’obéirais pas. Il paraît surpris lorsqu’il ouvre mon portefeuille. Et oui coco, j’suis pas riche, t’es pas le seul au monde à manger des pâtes et à vivre la moitié du mois avec vingt euro en poche, t’es pas l’seul à avoir une vie de merde. Je continu de sourire en apercevant sa déception, j’vais envie d’me foutre de lui parce qu’il la profond, mais je la ferme, si je la ferme suffisament longtemps ça mettra fin à ça, et je rentrerais. Même l’entendre menacer d’me tuer m’fait rien ; franchement, si j’devais compter toutes les menaces que j’ai entendu, je le crois, c’est juste un genre qu’il se donne, c’est qu’un fils à maman. "J'ai pas envie de me salir les mains. Puis qu'est-ce que j'en ai à foutre de te faire peur ou non ? Tu crois que je vais chier des paillettes après ? P*tain mais quand vas-tu réaliser à quel point parler ne te sert à rien ! J’ai l’impression que je peux continuer à lui dire n’importe quoi, il ne m’écoute pas, il m’entend seulement, et encore c’est às’demander si son p’tit cerveau comprends la moitié d’ce que j’dis. J’hausse les épaules à sa dernière question. « Si me parler ne sert à rien, pourquoi tu m’réponds. Tu pourrais te taire, même te barrer, j’vois même pas ce que tu fou encore là. Rends moi ça et casse toi ! » J’obtiens pour seule réponse mon portefeuille dans la figure. Petit enfoiré ! Il faut rien de plus pour m’énerver que de niquer mon égo. C’est comme tout l’monde je pense, lui dois juste être comme ça parce que son vol a raté, c’est comme ça quand on s’attaque à plus fort que soi. "Je t’emmerdes ! Étouffe toi avec ! Tu devrais aller vendre ton c*l il n'y a rien d’utile dedans. Qui te parle de rire ? Tu crois qu'on n'est en train de jouer une comédie ? Prends le donc ton p*tain de portefeuille et dégage de ma vue !" Mon Dieu quel animal ! Tout juste bon à balancer des mots sans en comprendre le sens. Je me penche et ramasse mon porte feuille tombé au sol tandis qu’il commence à s’barrer. Putain, ce con. Il m’a foutu les nerfs en me le balançant, comme si ça lui boucherait l’trou d’cul de le donner simplement. « Je l’aurais vendu si y’avais déjà eu ta mère qui prenait toute la place. Tiens ; tu lui donneras ça, ça évitera qu’elle ponde d’autres merdes comme toi. » J’ouvre mon portefeuille en sort le préservatif de secours et lui jette à la figure. Il m’a cherché, il m’as trouvé, j’ai plus qu’à rentrer.
Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Jeu 4 Oct - 19:00
Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. feat Nanas & Jud'Pomme
Je m'apprêtais à fuir cette folle et cette ruelle qui puait fortement la pisse de chien lorsqu'elle joua de nouveau avec le diable. Certes j'étais un type plutôt malpropre, sûr de lui et peut-être un peu trop colérique. Il était simple pour mes ennemis du moins pour les personnes qui cherchaient à me déstabiliser vicieusement de commencer par les sujets qui fâchent. Dont leur sujet préféré était en l’occurrence ma mère. Je ne saurais comment l'expliquer mais à chaque pics mon cerveau se mettait à bouillir nerveusement sans même trouver une quelconque réflexion qui pourrait calmer mes ardeurs d’animal. En cet instant je rêvais dangereusement de lui en mettre une. Pas une baffe amicale que l'on donnerait à son gosse pour une bêtise plutôt un bon coup poing qui défigurerait son visage de blondasse. Je n'avais j'avais été violent avec aucune femme du moins pas physiquement. Mentalement c'était plutôt autre chose. Je haïssais les femmes. Surtout celles qui osaient monter sur leurs grands chevaux. Le genre de femme que j'avais sous les yeux. C'est alors que tout explosa. J'aurais tellement voulu contrôler cette colère qui me rongeait les entrailles mais impossible, elle avait dépassé les bornes. "Je l’aurais vendu si y’avais déjà eu ta mère qui prenait toute la place. Tiens ; tu lui donneras ça, ça évitera qu’elle ponde d’autres merdes comme toi." Sans parler du préservatif quelle me lança au visage. Puta** elle venait de m'humilier cette sal*pe ! Comme un loup affamé je me précipitais brusquement vers elle en la poussant de nouveau contre le mur d'une brutalité animale. J'aurais pu lui briser quelques côtes en passant je n'en avais rien à foutre. Sur le coup une seule chose comptait lui faire ravaler sa langue."FERME TA GRANDE GUEULE !" Je frôlais la crise névrotique après tout c'était de famille. Enfin quoiqu'il en soit elle pouvait remercier le seigneur d'être une femme sinon je l'aurais abattue sur place. J'ouvris le préservatif à l'aide de mes dents et d'un sourire à la limite de la psychose je lui adressais. "Ta envie de bai*er à ce point-là ? Ben commence par écarter tes jambes, je pense que cela ne doit pas être très compliqué pour toi." Une fois le préservatif ouvert je lui balance à mon tour au visage. J'aurais pu lui faire bouffer c'était du pareil au même. "Tss t'es même pas baisable." Je me détendis légèrement avant de me glisser le long du mur et de croiser les bras. J'étais si lasse de me battre. Si fatigué de montrer que de la colère, de la haine, du dégoût. D'ailleurs c'était faux. Cette sale blondasse était mon type du moins physiquement et juste pour quelques heures après je l’abandonnerais sans remords. Mais cela fier comme j'étais je n'allais pas lui avouer cette confession honteuse.
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Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Ven 5 Oct - 12:29
Jud'ananas
J’aurais pensé avoir le dernier mot et surtout que cet idiot m’aurait laissé la chance de m’en aller pour qu’enfin je lui foute la paix qu’il réclame depuis déjà un bon moment. Cette conversation est close, j’ai gagné, j’ai récupéré mon portefeuille et maintenant il doit regretter le moment où il a foutu une main dans mon sac. Je n’ai plus rien à faire là et commence donc à partir. J’ai réalisé ma dernière provocation et à le voir aussi rouge je pense à arrêter avant qu’il n’explose, c’était drôle mais c’est fini. "FERME TA GRANDE GUEULE !" m’aboit-il à la figure alors qu’il de me plaquer contre le mur. Il m’a fait mal, vraiment mal car je suis cogné la tête mais je me contente de juste me mordre la lèvre car je ne veux pas hurler. Je reste silencieuse. Il y’a des moments où la provocation est beaucoup efficace si on ne parle pas, si on se contente juste de regarder son interlocuteur avec une lueur dans les yeux qui veut tout dire, qui veut simplement dire que je m’amuse de sa stupidité. Je pense qu’il la vu. Que je ne le prenais pas vraiment au sérieux, vu comment il n’a pas arrêté de décabler tout de suite. "Ta envie de bai*er à ce point-là ? Ben commence par écarter tes jambes, je pense que cela ne doit pas être très compliqué pour toi." Et voilà le moment où il me traite encore de pute. Si seulement j’en étais une, il aurait pu s’vider les couilles. Mais nan, il va sans doute continuer à beugler comme le mâle en rut qu’il doit être. J’admets qu’un vent de panique à souffler quand je l’ai vu ouvrir le préservatif que je lui ai lancé au visage, vu la force qu’il a mis à me plaquer contre ce mur je serais pas surprise qu’il puisse la mettre en autre chose, surtout que je commence à prendre au sérieux ses menaces. Il se contente juste de me le jeter au visage. Chose que je déteste si il ne la pas compris avec mon portefeuille, mais est-ce que je suis en position de riposter ? Non. Malgré ma grande gueule, j’ai la force d’un chaton ce qui fait que j’ai pas trop d’moyen de m’échapper de l’emprise de son corps. "Tss t'es même pas baisable." Je ne proteste même pas. Si il savait ce que j’en ai à foutre de me trouver baisable à ses yeux, surtout que comment il s’énerve je suis bien certain qu’il y ait pensé au moins une fois. C’est ça les mecs, dès que c’est en colère ça songe à s’vider les couilles avec le premier trou qui passe – en l’occurrence moi – mais si j’ai tort, c’est pas non plus dérangeant . Je m’en tape. Je ne réponds toujours parce que c’est pas nécessaire. JE l’ai poussé à bout, si je crachais encore une fois mon venin ça serait l’anévrisme pour lui. Il se détache de moi et me laisse enfin respirer, c’est pas pour autant que je ne reste pas adossé au mur. Je le sens glisser à côté de moi pour s’asseoir. Je baisse les yeux pour le regarder. On peut dire que c’est fini. Je me redresse donc et quitte le mur. Au passage, je remets mes vêtements comme il faut en passant une main derrière ma tête pour voir si je n’aurais pas de bosse. Je le laisse silencieux et sors une cigarette que j’allume et commence à fumer toujours sans le quitter des yeux. C’est calme tout d’un coup, pas désagréable. Puis après avoir attendu je lui lance. « Alors ? T’es calmé ? » J’attends sa réaction et rajoute. « J’espère au moins que maintenant tu regrettes le moment où t’as foutu ta main dans mon sac. Parce que si c’est pas le cas, je peux toujours te casser les couilles pour le fun. » Pour le fun oui. J’aime faire enrager.
Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Ven 5 Oct - 13:12
Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. feat Nanas & Jud'Pomme
Mes mains étaient plaquées contre mon visage. Il y avait toujours ce mal de crâne incessant qui battait contre mes tempes. Cela devenait plus intense lorsque j'avais le malheur de piquer une colère noire. Ce qui venait d'être le cas. J'aurais aimé pouvoir me délecter un instant dans mon lit en savourant les délices du silence. Peut-être devrais-je penser à consulter. Entre mes maux de tête insupportable et ces excès de colère je devais être un excellent patient pour les psychiatres. Finalement je pris l'initiative de me calmer. Je n'avais pas vraiment le choix. Je devais canaliser toute cette colère. Je pris une profondément bouffée d'air avant de lui jeter un regard blasé. "Alors ? T’es calmé ?" Ce n'était surement pas à cause de cette sale blondasse autoritaire. Enfin quoiqu'il en soit je l'avais surement amoché légèrement contre la paroi du mur et à vrai dire je ne ressentais aucun remord. Elle l'avait cherché. Les mots qu'elle avait prononcé résonnaient encore dans ma tête. Si seulement elle savait pour ma mère elle fermerait aussitôt sa gueule. Comme quoi elle se jouait Madame la Juge. Tss. Elle n'avait aucune idée de ce que je subissais tours les jours et surtout pourquoi je me comportais comme un gros c*n. Je ne prenais même pas la peine de lui répondre, cela ne servirait à rien. Je la laissais s'intoxiquer avec sa nicotine. D'ailleurs je n'ai jamais réellement compris pourquoi les gens éprouvaient un besoin infime d'évacuer leur stress grâce à une simple clope. La fumée me chatouillais légèrement les narines et je fus contrains de me décaler pour échapper à cette désagréable odeur mélangé à la pisse de chien. "J’espère au moins que maintenant tu regrettes le moment où t’as foutu ta main dans mon sac. Parce que si c’est pas le cas, je peux toujours te casser les couilles pour le fun." Mais c'est qu’en plus elle était comique ! Voilà qu'après la p*te de luxe elle se la jouait humoriste ! Je ne pouvais que rire jaune face à ses propos diffamatoires. "Regretter quoi au juste ? Qu'une saloperie comme toi m'est pris la main dans le sac ? Tu rêves bébé. Mais je ne vais pas t'en vouloir après tout, ton manque de neurone t'empêche de réfléchir avec discernement. Mais casse moi les couilles si cela te chante la prochaine fois je te déboite l'épaule, peut-être qu'à ce moment la Blondie tu réfléchiras plus face à la douleur." Cette audace dégueulasse de lui répondre méchamment ne me faisais ni chaud ni froid. Qu'est-ce que cela pouvait bien faire que je lui adresse des mots courtois ? Pour me rabaisser d'avantage ? Après tout à ses yeux je suis un gros cona*rd. Inutile de changer cette image peu idyllique de ma personne. "Puis qu'est-ce que tu fou encore là ? T'étais pas pressée il y a quelques minutes ? J'espère que tu n'as pas chopé le Syndrome Stockholm. Là bébé t'es encore plus dingue que je ne le pensais." Je laissais place à un peu d'humour dans ce monde de brute. D'ailleurs j'en faisais partis.
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Sujet: Re: Jude ϟ Tu es le roi des cons au pays des emmerdeurs. Ven 5 Oct - 18:57
Jud'ananas
Je fume ma cigarette tandis que monsieur reste accroupie, le visage entre ses mains. Je l’observe sans rien dire, après tout il est peut-être plus dans mon intérêt de le laisser se calmer que de lui dire qu’il a des airs de trisomique. Je sais pas pourquoi alors que j’étais prête à partir, je reste à ses côtés. Peut-être juste pour m’assurer qu’il ira bien. Il a pété un sacré câble, c’est inquiétant. Le silence règne dans cette rue qui il y’a quelques minutes encore résonnait de notre magnifique jargon ; je pourrais presque m’entendre aspirer la fumée à l’intérieur de mes poumons. C’est mauvais, surtout pour moi et mes problèmes respiratoires mais c’est juste le meilleur moyen pour moi de me calmer, la nicotine. Il relève la tête et c’est alors que je lui demande si il est calmé, ça serait mieux qu’il aille bien, comme ça je pourrais me barrer. L’impression que je le gêne est confirmée lorsqu’il s’écarte de moi, je le regarde faire. Oui, il a l’air calme. Oui, je peux rentrer sans avoir à craindre que cet idiot se mette à péter des câbles avec des inconnus comme il vient de le faire avec moi. Après tout, il m’a fait mal ce con. Je passe ma main derrière ma tête avec la désagréable impression qu’il m’a fait bien plus mal que je ne le pense, seulement j’arrive pas à sentir, et j’ai pas envie de rester là à fouiller mon crâne pour qu’il le remarque et qu’il devine qu’il a réussis son coups. Je regarderais à la maison, si ça se trouve c’est juste une bosse et je panique pour rien. Par la suite, qu’est-ce que j’essaie t’obtenir ? Des excuses sans doute, ou au moins la confirmation que je ne me suis pas amusé à courir après lui pour rien, je voudrais juste qu’il regrette de m’avoir volé. Le rire qui suit ne me plait pas, je perds mon temps avec lui. "Regretter quoi au juste ? Qu'une saloperie comme toi m'ait pris la main dans le sac ? Tu rêves bébé. Mais je ne vais pas t'en vouloir après tout, ton manque de neurone t'empêche de réfléchir avec discernement. Mais casse moi les couilles si cela te chante la prochaine fois je te déboite l'épaule, peut-être qu'à ce moment la Blondie tu réfléchiras plus face à la douleur." Oui, il a peut-être raison. Je dois être quand même suffisamment conne pour avoir espéré des excuses. C’est pas comme si ça ne se voyait pas au milieu de la figure qu’il n’était qu’un abruti et qu’il n’a même pas l’air de vouloir que je pense le contraire. Parfois, je trouve les gens sans surprise. C’est dommage, j’ai toujours tendance à vouloir leur donner une chance pour me surprendre. Parce que peut être que le jour où ça arrivera, j’aurais un peu plus foi en l’être humain, mais nan, ça n’arrivera pas, pas avec ce genre d’animal. Je le regarde une dernière fois avant de jeter mon mégot au loin et de me tourner vers mon chemin. "Puis qu'est-ce que tu fou encore là ? T'étais pas pressée il y a quelques minutes ? J'espère que tu n'as pas chopé le Syndrome Stockholm. Là bébé t'es encore plus dingue que je ne le pensais." Je fronce les sourcils en remarquant sa nouvelle manie de m’appeler bébé, c’est qui a le syndrôme de Stockholm maintenant ? Je me contente de soupirer en écoutant ses bêtises. « Là, bébé, c’est toi qui rêve. T’aurais trop de chance si un jour une fille comme moi tombait dingue de toi, tu le mérites pas, je suis même sûre que tu saurais pas assurer. » Je lui réponds en reprenant le même petit nom dont il m’a affublé. Je finis par hausser les épaules. « Mais qu’est ce que j’en sais ? Je te connais pas et tu me donnes pas envie de vérifier. Salut ! » J’en conclus avant de faire quelque pas vers mon chemin.