tay enea januário feat. rj king
tu m'désespères, et pourtant, t'es toujours ma petite princesse, haha. on a toujours été très proche, toi et moi. cependant, au cours des deux dernières années, t'es plus la même. j'peux pas te reprocher de vieillir, mais j'peux te reprocher de foutre ta vie en l'air. parce que ouais, c'est c'que tu fais, à mes yeux. j'en ai marre de toujours devoir te trouver dans les rues d'paris à deux heures du matin parce que tu sais pas t'es où, parce que t'as passé la nuit à parler avec un mec qui n'a -heureusement- pas accepté de coucher avec toi. et j'viens te chercher à chaque fois parce que j'suis ton frère, c'est tout. parfois, j'me demande à quoi tu joues. tu m'reproches de passer trop de temps au travail, mais j'aimerais bien qu'tu réalises d'abord que t'es qu'une petite pute avant d'me pointer du doigt. tu m'dis que j'suis dégueulasse, que ma vie de 'star' passe avant toi, que j'suis loin d'être celui que j'étais avant. j'te dis que t'es une trainée, que ta vie de trainée passe avant moi, que t'es loin d'être celle que t'étais avant. et il y a ces jours qui m'étonnent, ceux où l'on réussi à bien s'entendre, à manger ensemble en s'confiant l'un à l'autre comme quand t'avais quinze ans et que j'en avais vingt. et puis le lendemain, c'est encore la guerre, parce que j'dois me lever pour aller au boulot et que mademoiselle déteste mon boulot. parfois, j'me demande si t'es pas jalouse. jalouse que j'sois aimé de tout l'monde, jalouse de ma carrière, de mon visage sur la première page des magazines. jalouse qu'on soit si différent, au fond. parce que j'ai tout, parce que t'as rien.