Nom complet ▲ Albane Charlène Van de Loo. Lieu de naissance ▲ Liège, Belgique. âge ▲ vingt-trois ans depuis peu. nationalité ▲ franco-belge. diplômes, études ▲ diplômée de l'école des Beaux-Arts. métier ▲ illustratrice dans une agence parisienne, elle essaie de se faire un nom dans le monde de la bande-dessinée. statut matrimonial ▲ célibataire. orientation sexuelle ▲ bisexuelle à tendance plutôt hétérosexuelle. situation financière ▲ plutôt bonne. idole(s) de vie ▲ Edith Piaf, René Goscinny et Albert Uderzo. Oui, c'est une grande fan d'Astérix. nombre d'amis facebook ▲ assez peu, peut-être une trentaine. moyen de déplacement ▲ à pied, transports en commun, voiture (une Twingo vert pomme). groupe ▲ quatre murs et un toit. avatar ▲ Felicity Jones. crédits ▲ merci tumblr.

DE 8H00 à 12H00▲ Ses journées se résument à faire la petite femme d'intérieur. Généralement elle se lève vers 8H30, si ce n'est pas plus tôt. Premier réflexe du matin : s'occuper de sa fille, la petite Emma. Forcément ça veut dire biberons, couches, bain, tout le toutim quoi. Elle consacre aussi sa matinée à faire le ménage dans son appartement (faut dire, le salon est quasi tout le temps en bordel) et à faire des pâtisseries, sa grande passion après le dessin.


DE 12H00 à 14H00▲ En règle générale, elle mange aux alentours de midi et demie, puis retourne s'occuper de sa princesse. Vers treize heures, c'est direction l'extérieur, que ce soit pour des courses ou simplement pour une petite balade dans Paris avec la petite.


DE 14H00 à 17H00▲ L'après-midi est consacré à son boulot d'illustratrice. Elle reste donc assez souvent dans son salon pour travailler sur les projets qu'on lui a confiés, mais aussi pour avancer les planches de sa future bande-dessinée sur laquelle elle s'acharne encore et encore. Ce temps de travail est parfois coupé par Emma qui la réclame, ou par d'éventuelles visites, mais elle passe son après-midi comme ça.


DE 17H00 à 20H00▲ Dans sa routine, elle travaille jusqu'à 19H environ, puis elle fait manger Emma avant de s'occuper de son propre dîner.


DE 20H00 à 24H00▲ Tout dépend de son humeur du moment. Ca peut être une soirée télé, ou alors une sortie dans Paris seule ou avec sa fille. Elle va ensuite se coucher, souvent entre vingt-trois heures et minuit.


DE 24H00 à 8H00▲ Et bien... Elle dort. Ca semble plutôt logique. Bon, de temps en temps, elle est réveillée par sa fille, mais ça se raréfie de plus en plus.

« Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant, chérie ? » Albane observe un moment sa mère. Cheveux d'un blanc pur coupés très courts autour de son visage, les yeux couleur acier, la taille fine et le port de tête martial malgré sa petite taille et ses soixante-et-un ans, Louise Van de Loo née d'Abzac a encore très fière allure. Même si son tablier à petites fleurs casse drôlement cette image. « Je sais pas. » Je sais pas. La réponse à tout, en ce moment. Un froissement de papier sur sa droite attire son attention. Les tempes grisonnantes, les yeux très verts dont elle a hérité, le corps encore sec en dépit de ses soixante-trois ans, un profil de faucon et une taille qui frôle le mètre quatre-vingt-dix, Jérôme Van de Loo soupire et repose son journal sur la table de la cuisine après l'avoir soigneusement replié. « Il serait peut-être temps que tu essaies de reconstruire ta vie sentimentale. Ca fait trois mois qu'on l'a retrouvé, il faudrait que tu penses à ton propre bonheur. » Trois mois... Déjà ? Albane penche légèrement la tête sur le côté. Un mouvement contre sa poitrine la tire de sa réflexion et elle baisse les yeux sur sa fille, sa petite princesse. Emma. Les yeux verts elle aussi, les cheveux sombres et épais dressés en épis indomptables au sommet de son crâne, elle observe son monde d'un air particulièrement sérieux, presque trop mature si on considère qu'elle n'a que quatre mois d'existence. Emma Van de Loo. Avec les sourires figés sur du papier glacé et quelques vêtements qu'elle n'a pas pu se résoudre à jeter, Emma est la seule chose qu'il lui reste de Cesar. Inconsciemment, elle commence à faire le point sur ses vingt-trois années d'existence. Deux histoires d'amour sérieuses qui ont mal fini, l'une parce qu'elle a fait l'idiote, l'autre parce qu'il a préféré se jeter dans la Seine alors qu'ils avaient enfin commencé à construire un peu de ce bonheur auquel ils aspiraient tant. Albane se pince les lèvres et cale un peu mieux sa fille contre elle ; la petite pousse un soupir de satisfaction particulièrement sonore. « J'ai fait mon deuil, si c'est ce que tu veux savoir, papa. » Ce qui est vrai en plus de ça. Les larmes et la douleur ont fini par laisser la place à une volonté farouche d'élever leur fille. Elle sait en plus qu'elle peut compter sur sa famille, que ce soit côté Van de Loo - dont le statut financier plus que confortable grâce à l'entreprise familiale spécialisée dans le commerce de tissus précieux la met à l'abri - que du côté d'Abzac - même si le fait de vivre en Belgique n'a jamais réussi à la rendre proche d'eux, exception faite de Sephora. Et puis il y a les amis évidemment. Aaron, Nemo, Yannie, Camel, Melissa. Elle sait qu'elle peut leur faire confiance. Une confiance aveugle, presque suicidaire. Mais elle est comme ça, elle ne s'est jamais vraiment sentie bien toute seule. Besoin insidieux et intensif d'être aimée. « Je sais bien, Albane. Je pensais juste à te trouver un nouveau mec. » Elle hausse un sourcil. « T'en connais beaucoup toi, des mecs qui seraient prêts à s'engager dans une relation avec une mère ? Sans compter qu'Emma n'a que quatre mois. » Elle ne comprend pas pourquoi tout le monde tient autant à la voir de nouveau au bras d'un homme. Elle est très bien en tant que célibataire. Enfin, ça, c'est ce qu'elle clame à tout le monde. En réalité, elle aimerait bien retrouver les bras et les lèvres de quelqu'un une fois le soir tombé, s'endormir avec une présence masculine à ses côtés. Elle aimerait quelqu'un qui la protège et l'épaule au quotidien. Mais voilà... « Et de toute façon vu la chance que j'ai avec les hommes, le prochain pourrait bien vouloir me vider mon compte en banque. » Elle n'a jamais été chanceuse en amour et, surtout, elle refuse de souffrir encore une fois. Alors elle s'en tient éloignée le plus possible, peu importe le prix à payer.